PASDEPARANOIA

On reparlera des manifestants d'extrême droite devant le parlement... Moi je n'invite pas à voter pour untel ou untel, j'appelle à ne pas voter et à se prendre en mai, et c'est valable pour tous. J'ai fais pas mal de manif, je ne partage pas forcément tous les points de vue des camarades. Je n'ai jamais entendu celui ci cependant.Et quand je trouve ça débile, je ne chante pas et j'en fais part au reste. Nous sommes toujours libre. Personne ne me fout dehors si je ne suis pas dans le rang. Au sub, non, on scande pour le BTP, pas contre les flics, qui ne sont pas trop notre souci en tant que syndicat, mais plus le droit du travail et son respect. Nos combats sur le terrain, c'est par exemple que les ouvriers ne payent pas eux même leurs chaussures de sécurité, aient droit à une augmentation au bout de 5 ans. Faut redescendre sur Terre les amis. Sur notre site, on appelle à se syndiquer, pas à dégommer des keufs, on propose des articles exprimant nos choix. Après quand on demande à la police de choisir, elle est du côté des puissants, pas des masses. On ne se défend que pour garder notre gagne pain et l'améliorer. J'ai l'impression que ça vous échappe.

Non, tu votes pour qui tu veux, nous on explique aux gens en quoi le FN n'est pas une réponse à nos soucis. Pas plus que le PS. Et ici il me semble que j'ai largement fait état de mon sentiment sur le vote préférant de loin l'abstention au PS. Je dis agissons au lieu de laisser agir les autres en notre nom.

C'est toute l'histoire du syndicalisme révolutionnaire ! On sait depuis plus d'un siècle que l'exercice du pouvoir corrompt les âmes. Le PS, c'est pire que tout. On n'a rien à leur dire, rien à leur demander. C'est des politiques, le pouvoir les intéresse, pas nous. Et pour rameuter du votant on en appelle à voter contre le FN, mais pas de projet...

Donc voilà. La CNT, le SUB, c'est ça, on y va, même envers et contre tout. De toute façon, les négociations ont eu lieu, et on a vu le résultat. Tous les syndicats réformistes se sont couché par terre contre deux cadeaux, au grand désarrois de la base. Nous, c'est la base, on vote, on se donne les moyens de nos actions et nous agissons. Notez qu'on est pas allé brûler Macron, mais on déclenche une action légale, sans aucun soutient de qui que ce soit qui se contente d'aboyer dans le vide. Et je devrais avoir honte ? M'excuser ? Moi je suis indépendant, mon propre patron, je ne dois rien à personne, pourtant je bouge mes fesses pour d'autres qui n'ont pas ma chance, mon éducation, et pour un profit qui ne sera pas pour moi. C'est ça le syndicalisme révolutionnaire, on tend la main, on avance ensemble vers un avenir meilleur, mais faut participer. Et dans ce monde d'assister, c'est un problème. Nous ne voulons pas d'assistés mais des gens conscients et volontaire pour bouger les choses, et j'en ai rien à foutre si la majorité préfère se branler en attendant des jours meilleurs, nous avançons. Et nous sommes fiers de nos résultats. Ne serait-ce parce que 5 camarades ont appris à lire et à écrire. A lire une fiche de paye et y déceler les arnaques. A organiser des concerts dîner pour 250 personnes, gratuit. Ecrire des articles, dire ce que l'on pense, et en être fier. Surtout qu'on est humaniste. On se défonce pour tous ceux qui ne savent pas le faire, on leur apprend, qu'ils l’apprennent à d'autre en retour. C'est ça la CNT. Etre contre, c'est vouloir maintenir les gens dans l'ignorance, la servitude. Moi j'ai choisi mon camps.

Et là je viens de recevoir un mail, on lance un recours au Conseil d'Etat contre la loi Macron, très défavorable aux salariés. Les autres syndicats, que dalle, et on fait ça à 10. Moi je ne suis pas dedans. Trop technique.

On est confédéré, moi je parle pour le SUB, les autres, ils font ce qu'ils veulent, et je ne suis pas forcément d'accord. Après c'est pas politique, mais social, même si la frontière est mince, mais le fait est que nous ne sommes pas politisé. Même les gens du FDG nous détestent. Parce-qu’on ne vote pas. On ne veut pas du pouvoir, on agit. Action directe, application immédiate des résolutions prise en assemblé générale. Rien à foutre des politiciens. Mais on peut avoir aussi un avis sur la vie politique du pays et l'exprimer, ça n'en fait pas un appel au vote pour d'autres. Surtout quand les partis politiques attaquent le syndicalisme, on ne va pas se laisser faire.

Et bien lis nos articles. Les dessins, c'est une chose, l'action une autre. Moi j'ai fais une grosse partie de ma carrière en intérim, j'ai connus des dizaines de boîtes, j'ai attaqué une seule fois et c'était légitime. Mais j'ai appris à négocier mon contrat avant, apris à le faire respecter et y a pas de problème. D'autres non pas ce réflexe alors je les aide.

On attaque l'état sur la réforme des pH. C'est pour les salariés. Tu nous prends pour d'autres encore une fois. Nous on a rien, pas d'avantages, d'élus, de subventions. On a rien à voir avec le pouvoir,on veut sa chute. Pas négocier avec. On a juste à attendre, vu sa nullité. On s'organise pour vivre sans eux. Par le travail et l'éducation. On est capable sans l'aide de personne et c'est ça qui emmerde. t'as vu? Retrouve moi des condamnations, et on en reparle.

Non. Vu qu'on a plein de sans papier, on fini nos manif avant, histoire de pas aller chercher les camarades au comissariat. Au SUB, on est organisé. A la CNT aussi. On a sauvé un flic du lynchage donc on manifeste sans émeute. Quand le pequenod de base vient nous voir, c'est qu'il sait qu'on va le défendre aux prud'hommes et qu'il va gagner surtout. Ça nous pose un problème d'ailleurs car bcp viennent uniquement pour ça. Et c'est loin d'être notre priorité. Sergueï et ses mensonges...

je reviendrai plus tard sur le commentaire de Sergueï. 30000 c'est surestimé je pense. Je parle de membres à jour de cotisation. Mais le nombre nous importe peu, la qualité oui. Et notre petit syndicat est au top dans le monde du BTP par la qualité de nos actions, nos réflexions. C'est du aussi à la rigueur du recrutement. Nous n'avons que des syndiqués très motivés par le projet, qui fonctionne. Au Sub on est même pas 100. Pourtant nous sommes devenus un acteur important en 5 ans d'existence. Et franchement je souhaite à toutes organisation d'avoir la même passion.

Le bâtiment est effectivement un gros pollueur, ce que nous dénonçons. On se bat pour des chantiers propres, des mise en décharge, et pas comme on a l'habitude, tout balancer dans le premier virage. Donc nous , le FN, j'avoue qu'on s'en moque, la plupart de nos adhérents ne votent pas. On s'occupe essentiellement de la vie des salariés en entreprise. On est forcément partie prenante, puisqu'on s'oppose à la direction. Les intérêts des salariés ne sont pas ceux des décisionnaires. Si vous ne comprenez pas ça, ben aller bosser et taisez vous. Ne venez pas vous plaindre. Notre rôle, étant autogéré, c'est la base qui en décide, pas Pascou. Excuse nous de définir nous même nos priorités. Nos priorité, c'est la défense des salariés, l'autogestion, la formation. Faut pas confondre avec la CFDT. Il existe plein de syndicats et libre à chacun de choisir celui qui est le plus proche de sa sensibilité, on n'oblige pas les gens à se syndiquer chez nous, bien au contraire, y en a plein qu'on envoie à la CGT parce qu'ils ne comprennent pas notre fonctionnement. Maintenant croire, aujourd'hui, que l'entreprise veut le bonheur des salariés c'est ignorer la réalité. On parle de grosse boite, pas des petites, où là on trouve de tout. Quand je défends un camarade au PH parce qu'on lui a sucré trous mois de salaires, je suis loin, mais très loin du consensus. Et une entreprise qui traite bien ses salariés, on l'emmerde pas pour le plaisir. De toute façon, la moitié des adhérents est analphabète, alors c'est pas comme ça qu'on va diriger une boite, y a du travail avant, c'es surtout ça que nous faisons. Mais encore une fois, faut pas confondre les révolutionnaire et les réformistes, c'est ignorer de profondes différences, et j'entends vos critiques sur le syndicalisme, mais chez nous, non. Nous votons, nous décidons de nos actions, de leur légitimité, du gain, des pertes. On n'obéit pas aux chefs qui dînent avec le pouvoir. Nous n'avons pas de chef d'ailleurs. Pour résumer, on travaille à l'émancipation de tous les travailleurs en considérant l'ensemble de notre industrie, ici le BTP, en considérant l'écologie, le durable. Mais pour comprendre nos lutte, faut commencer par connaître des ouvriers qui passent leur vie à bâtir des immeubles et qui n'ont pas accès au logement. Notre réflexion est là. Aujourd'hui, c'est notre réalité. Et une entreprise qui génère des milliards de chiffre d'affaire comme Bouygues ne loge pas ses petits salariés, encore moins les sous traitant de sous traitant.

Non, c'est apolitique, c'est dans la Charte. Maintenant on a tous des idées, et on est libre de les exprimer. A ma connaissance la CNT n'a jamais appelé à voter pour un candidat et n'en à présenté aucun. Mais le fait d'être révolutionnaire implique de s’intéresser à la vie politique, puisque le but, c'est de remplacer les gouvernement par un système de démocratie directe. Nous combattons le monde de la finance, associé à la droite, et sommes viscéralement humanistes, ce qui nous fait critiquer le FN, mais pas que. Après c'est une confédération, chaque syndicat est libre de faire ce qui lui plait à part se présenter à des mandats autres que syndicaux. C'est la différence entre le syndicalisme révolutionnaire et réformiste. Les réformistes eux sont favorables aux compromis avec le parlement, nous, non. On veut sa fin. Pascou, si tu veux discuter sérieusement, essaye de faire des phrases de plus d'une ligne et 10 mots. Parce que là tu ne dis rien. Moi je fais l'effort d'expliquer, de rédiger, d'apporter mon expérience, et en face, j'ai rien.

Oui, revenons à la voiture. Parce qu'en moto on ne colle jamais les voitures, c'est très dangereux. Disons que la responsabilité augmente avec la capacité de nuisance. Camion, car en tête, suivi des voitures, motos scooters et vélos. Le piéton, c'est de des dons d'organes sur pattes.

Faire quoi ?

En moto, je n'emmerde personne, si je me mets devant c'est avant tout pour nepas respirer les gaz d'échappement, manœuvre tolérée par la police, qui consiste à remonter une file de véhicule à l'arrêt. Et quand le feu passe au vert, salut, je suis déjà loin. Je ne vois pas en quoi ça énerve, à part d'être devant, OUIN ! On m'a pris ma place ! Pour revenir sur le droit, non, choc arrière, c'est 100 % pour le gars derrière. Qui doit garder ses distances de sécurité et pouvoir stopper dans toutes circonstances. On n'a effectivement pas le droit de freiner sans raison, encore faut il le prouver, ce qui n'est pas mon propos, je ne pile pas sur l'autoroute pour embêter les gens. Mais il peut arriver une panne moteur qui immobilise le véhicule sans avoir le temps de se ranger. C'est là qu'il faut savoir s'arrêter. Ce qui est ma règle n°1, même en moto, ne pas aller à une vitesse où je ne pourrais pas m'arrêter en cas de danger brusque. Donc je ne roule pas bien vite sauf sur l'autoroute, et uniquement en moto, et vue que j'avais une BMW, la police en générale me dit bonjour de la main et me laisse filer. Mais comme je dis, le risque est pour moi, pas pour les autres. En voiture c'est différent. Le risque est partagé.

Nous ne voulons pas saboter, mais jouir de notre outil de travail. C'est un vieux débat entre capital et force de travail. Le sabotage est toujours fait à contre cœur. Aucun ouvrier, salarié, ne souhaite détruire ce qui fait sa vie, son travail. Il n'intervient qu'un dernier recours, quand les actionnaires décident de démonter l'usine pour la réimplanter dans un pays où les salariés sont plus dociles, aidés par les forces de l'ordres corrompues. Personnellement j'estime que ce qui fait la valeur d'une entreprise ce n'est pas son patron ou ses actionnaires mais les gens qui se lèvent chaque matin pour que ça fonctionne. On ne veut pendre personne, simplement avoir la reconnaissance de notre investissement, et dans la mesure du possible, posséder l'outil de production. C'est possible car il arrive que les salariés rachètent des boites mise en faillite, et à force de travail, la remette sur les rails. C'est l'autogestion. Quant à ta remarque sur nos qualités, tu n'en sais rien. Moi même suis très dévoué à mon travail, ne comptant pas mes heures, bossant le WE, voulant ce qu'il y a de mieux pour mes clients. J'ai obtenu les félicitation de l'Opéra Garnier pour mon sérieux. Je viens d’accueillir ici un nouveau camarade, meilleur ouvrier de France en taille de pierre. D'autres camarades sont architectes, ingénieurs, maçons, plombiers. Je te ferais remarquer que nous organisons des formations afin d'affiner nos connaissances professionnelles, formations généralement refusées par la patron qui préfère maintenir ses salariés dans l'ignorance. Et d'ajouter que nous devenons tellement bons en droit du travail, que même les DRH et patrons nous sollicitent pour du conseil ! Une fois de plus, tu parles sans rien connaître. Nous ne voulons pas de médiocres chez nous. Nous voulons des bosseurs, déjà parce qu'un syndicat autogéré, ça demande beaucoup de travail. Et nous ne sommes pas subventionnés, donc il faut bosser dur, bénévolement, en plus de nos métiers que nous pratiquons tous avec passion. La République de la justice et du travail ! comme dit la chanson. Et pour ce qui est de notre sérieux dans nos analyses, notre vision de l'industrie du bâtiment, les articles que nous écrivons, nous ont valu une invitation officielle dont je vous mets ici la copie de l'intro : Vue le peu d'amour qu'on a pour la préfecture, j’estime que c'est une belle reconnaissance pour un syndicat qui tourne à 100 camarades. Avec nos articles sut notre site qui sont repris par la presse nationale, je ne connais pas beaucoup d'organisations aussi performante avec tous ces bras cassés.

Si la population se reporte, et de moins en moins, sur le politique, c'est qu'ils sont faignants, ne veulent pas s'investir. Ce n'est pas un problème de contestation, puisque le FN, par exemple, ne fait que de la contestation, pas de proposition. Et à mon avis, taper sur les immigrés ne résoudra pas les problèmes. Les problème, c'est une reprise en main par les acteurs financiers, qui eux se moquent bien de nos vies. On ne parle même pas de nouveaux acquis, mais de se battre pour conserver les anciens. L'écart entre très riches et pauvres ne cesse de grandir, les perspectives d'évolution dans nos carrières sont minimes. Nous vivons dans une stagnation sociale, qui tend à s'effriter sous les coups de boutoir du patronat (MEDEF), aidé par le PS au pouvoir. En gros on nous demande de faire confiance au FMI pour que ça aille mieux, mais on voit bien que ça n'ira pas mieux si on ne fait rien pour s'imposer. Notre syndicalisme, contrairement aux autres, a pour but d'élaborer un projet global de société, débattu et voulu par la base, organisée en secteur d'industrie. Nous ne voulons que reprendre le contrôle de nos vie, sans dicta externe. Le syndicat étant ouvert à tous, c'est le principe de la démocratie directe et participative. Seulement, le boulot, il faut le faire. Apprendre, s'investir, et là il n'y a plus personne.

Je suis d'accord, il y a un désengagement certain. Les gens se sentent trahis et à juste raison par des syndicats réformistes qui n'ont rien fait, à part gérer des acquis et privilèges, laissant la base de leur mouvement dans le désarroi. Le gouvernement aussi est responsable, en criminalisant l'action, en n'écoutant pas, les militants ont le sentiment de se battre pour rien. Beaucoup peuvent être tenté par l'extrême droite, mais ils se rendront compte que ça ne sert à rien, qu'il vaut mieux s'organiser, par e bas, et se battre. C'est la solidarité, le nombre, qui fer avancer les choses, pas rester dans son coin à attendre que d'autres règlent des problèmes dont ils se foutent du moment que tu votes. C'est, j'espère, une phase transitoire, et les prémices d'un réveil citoyen.

T'as lu le début de l'article où on appelle à la grève générale contre Macron ? Voter pour Macron ? Quel mandat ? Tu dis vraiment n'importe quoi. Et nos drapeaux sont rouge et noir. Pas rouge.

Dans les faits, un salarié vient pour des problèmes. En général, son salaire est amputé de certains montants. Dans ce cas, on l'aide à rédiger une lettre à son employeur, demandant de régulariser la situation. Nous ne sommes pas là pour ménager le patron, il doit appliquer la loi. Donc soit il se met en conformité, soit on l'attaque. On laisse le temps quand même, souvent c'est par ignorance. On a à faire à des micros sociétés, montées avec des gérants prête nom pour des boites plus grosses de façon à les faire disparaître au moindre problème. Attaquer une entreprise, c'est long. Ce n'est pas dans l'intérêt du salarié. Il a plus à y gagner en discutant et obtenant gain de cause en négociant. Et on ne demande pas les clefs de la boite mais simplement le respect de la loi. Souvent les patrons régularisent. Sinon, tribunal. Dans mon cas, mon ex boss m'annonce une baisse d'activité, et notre séparation. Je dis ok, qu'il me fasse une proposition de rupture conventionnelle. Je la reçoit, c'est minable, bien en dessous d'un licenciement éco. Après 4 ans de boite à faire des heures sup sans les compter, des études, un taf de cadre alors que je ne le suis pas, je refuse, après deux autres propositions tout aussi minable, mon ex patron me dit de partir de la société, pour un motif qu'il cherchera plus tard. C'est ça la négociation... Donc là je le mets aux prud'homme. J'ai pourtant essayé de négocier, mais lui avec son ego ne voulait pas plier. Je ne suis pas parti mettre un piquet de grève devant sa boite, je lui ai écris, stipulant point par point toutes les entorse au droit en le priant de se plier à la loi. Ce qu'il a refuser. Devrais-je me coucher par terre ? Accepter d'être renvoyer pour des motifs finalement injuriant, ruinant ma carrière, comme alcoolisme au travail, incompétence ? Parce que la négo, c'est ça. On t'accuse de tous les maux, et on espère que tu acceptes d'être lourdé, auquel cas on veut bien ne plus parler de ces accusations mensongères. J'ai des camarades qu'on a laissé pour mort sous un tas de parpaing aussi. Ce sont ses potes de chantier qui sont partis le sauver. Faut négocier ?

La lutte syndicale, c'est pas ça. Sinon, tu vas en prison. C'est pas le but. On a déjà un camarade qui doit payer 140 000 € d'amende, seul, alors qu'il occupait les voix ferrées lors des grèves du CPE, avec 4500 autres manifestants. Mais les flics ne sont venus chercher que lui. On fait grève, essentiellement. On attaque au tribunal, beaucoup au SUB, qui est mon syndicat du BTP. On est tous bénévoles, on se forme en interne au juridique, pour aller plaider aux prud'hommes. On fait de la formation, sur le droit social, l'alphabétisation, le travail, afin d'être moins désemparé face au système et de pouvoir se défendre. Toujours dans le cadre de la loi. chaque action illégale est très sévèrement réprimée, donc on ne joue pas avec. La lutte chez nous, c'est l'émancipation. Le savoir, la connaissance. On s'organise pour palier à la vie en générale, avec des mutuelles, l'accès aux soins, à la culture. Perso je ne jette rien aux keufs, surtout de l'essence, vu le prix du litre, c'est gâché.

Pour que les accidents soient en perte de vitesse 1 accident mortel sur 2 est dû à une vitesse excessive. Réduire sa vitesse de 5 km/h seulement permettrait de diminuer de 20 % le nombre des tués. Vitesse excessive, 26 % des accident mortels en général. Ça représente en gros 150 tués sur autoroute. Sachant que c'est un espace plus sécurisé. Mais les chocs en cas de carambolage sont très violents, et on peut parler des handicapés à vie aussi.

Oui... Quand je fais une manœuvre, je mets mon clignotant, je m'assure que l'autre voie est dégagé. Cependant, si l'autre connard (pas moi), arrive à 200, et que je pense benoîtement qu'il arrive à 110, me laissant largement la place et le temps de doubler. Mais à 200 le connard va être surpris par le manque d'espace il va freiner fort, il suffit qu'un autre connard le suive et bam. Je dis ça car je suis motard et là j'en ai plus rien à foutre du code de la route, et des mecs surpris alors que je déboule à plus de 200, j'en ai vu. Sauf qu'en moto, c'est ma vie, pas celle des autres. Par contre en ville je suis d'une extrême prudence, aussi parce que c'est ma vie. Cela dit je m'autorise un dépassement de limite pour doubler, très sporadique, mais juste parce que des connards me collent au cul, dépasser dans la limite ça es emmerdes. Des fois je fais exprès de prendre tout mon temps pour doubler dans la limite. Et si connard me colle, je peux même freiner, laisser l'autre me dépasser à droite et me rabattre, pour lui montrer que c'est un gros connard. Et moi j'ai tous mes points, pas une amende depuis je ne sais plus quand. Pas d'accident non plus. Sauf en vélo mais c'est pas pareil. Et pour ta gouvrene, si tu viens me percuter à 198, tu es en tort. Même à 100, tu es en tort. Choc arrière, dans le cul Lulu. C'est bien au conducteur qui arrive de faire attention. Je serais à l'arrêt sur la file de gauche, pareil.

Je me contente de respecter les autres usagés. Fais en de même, et arrête de pleurnicher, c'est lassant. Si tu respectes les usagers, tu ne te fais pas "violer". Et comparer une amende pour excès de vitesse à un viol, c'est très, très idiot. Je te souhaite de ne pas connaître cette situation, moi je la connais, et je t'assure que ça n'a rien de comparable. Donc je vais te le dire une dernière fois, arrête. Tu payes tes amendes, t'as encore le droit de rouler comme un ahuri temps que t'as du pognon. Profites en. Quand tu auras tué des gens, tu reviendras pleurnicher, ou tu trouveras une excuse, genre c'est une meuf au volant, un vieux, un chien, mais pas ta toi. Si tu es intelligent, ce dont je doute vu tes commentaires, tu conduits normalement et t'as pas d'amende, pas de viol, et t'engraisses pas le gouvernement par ta connerie.

On a le traitement qu'on mérite... Parce que le code de la route est un ensemble de règle, pas une kermesse ou on prend ce qu'on veut quand ça nous arrange.