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Hugo Lloris : "il faudra être plus costaud"
Le gardien de l'Olympique Lyonnais a répondu aux questions des journalistes.
Hier à l'entrainement vous paraissiez un peu sonné, aujourd'hui il y a un peu plus de bonne humeur¿
Hier je me suis entraîné à part avec Joël et Joan donc je n'ai pas trop fait attention au reste du groupe mais bon en ce qui concerne l'ambiance dans les vestiaires il n'y a rien qui a changé, il y a toujours des ondes positives qui circulent.
La victoire de l'OM à Lille vous a quand même mis un coup sur la tête ¿
On s'y attendait, Marseille cette saison est très solide, ils l'avaient déjà prouvé à Lorient en renversant le score, ils ont fait la même chose à Lille, c'est une preuve que l'OM est très costaud et le sera jusqu'à la fin de saison.
C'est-à-dire que vous avez fait une croix sur le titre ?
Non pas du tout, mathématiquement c'est toujours possible. En ce qui nous concerne il va falloir se qualifier en Champion's League pour la saison prochaine, c'est notre objectif numéro 1 et puis on va essayer de ne pas perdre le contact avec Bordeaux et Marseille et puis on verra comment ca se passera. C'est vrai qu'il y a pas mal de points qui nous séparent mais on sait très bien que ça peut aller très vite, il y a peut-être une des deux équipes qui va craquer, c'est pour ça qu'on se doit de gagner les 5 derniers matchs pour vraiment avoir aucun regret sur ces dernières rencontres. On ne lâchera rien jusqu'à la fin. On va continuer malgré toutes ces douleurs. C'est vrai que ce n'est pas facile mais on va continuer en essayant de rester le plus serein possible. Aujourd'hui on est dans une situation difficile et c'est comme ça, ça fait partie du football et ça permettra de nous rendre meilleurs.
Quand on regarde le calendrier du PSG et le votre, on s'attend à de grandes difficultés...
Chaque match a ses difficultés mais si on commence à y réfléchir on ne va pas aller très loin. On se concentre match après match et c'est vrai qu'il y a des adversaires de qualité mais chez nous aussi il y a de grandes qualités et c'est le moment de redresser la barre et de se faire mal. On ne va pas attendre les fautes des adversaires pour gagner les matchs c'est à nous de gagner les matchs sur le terrain, en s'imposant et en donnant le meilleur de nous même. Mais en ce moment on est sur la bonne voie, sur les deux derniers matchs on n'a pas été récompensé par les résultats mais sur le fond de jeu c'était vraiment très intéressant notamment face à Paris où je pense qu'on fait un match très appliqué et ça faisait longtemps qu'on n'en avait pas fait à domicile.
Comment l'OL peut gagner ses cinq derniers matchs alors qu'elle n'en a gagné aucun lors de ces trois derniers ?
C'est vrai qu'en ce moment ce n'est pas évident mais il faut prendre match après match, déjà avec Valenciennes ce ne sera pas simple, c'est très difficile d'aller gagner là-bas donc il faudra déjà se concentrer là-dessus et faire les efforts nécessaires aussi bien physiquement que mentalement pour trouver les ressources et aller chercher ces trois points. Tous les matchs sont compliqués en cette fin de saison donc il faudra être plus fort, plus costaud.
Vous aviez deux gros matchs à Paris et Bordeaux, est ce que vous estimez que ces résultats sont injustes ?
Ce n'est pas si injuste c'est simplement que sur la forme et le fond de jeu que nous avons développé ces derniers matchs on méritait de faire un nul à Bordeaux et de gagner contre Paris mais après il y a aussi ces décisions arbitrales. Je ne suis pas là pour polémiquer là-dessus car l'erreur est humaine et ca fait partie du jeu mais maintenant c'est vrai qu'elles nous ont fait très mal. A Bordeaux au bout de 6 minutes de jeu si l'on marque un but c'est complètement différent et contre Paris si l'on marque avant la mi-temps ça rend le match un peu plus facile. Mais maintenant c'est comme ça, un match ça se joue en 90 minutes et pas sur un seul fait de jeu. Les arbitres sont conscients, ils savent qu'ils ont fait des erreurs mais on ne va pas se réfugier sous la faute des arbitres car si on est plus fort que notre adversaire on doit s'imposer grâce à notre façon de jouer.
Est-ce qu'il y a la peur de finir 4ème, ce qui serait catastrophique ?
Non il n'y a aucune peur, de toute façon actuellement on ne peut pas être plus bas donc on va continuer, on va aller chercher les points qu'il faut pour acquérir la qualification en Ligue des Champions et puis on sera là en embuscade au cas où les deux équipes devant craquent mais ce sont eux qui ont la pression, on se concentre match après match et ce sont eux qui mènent le bal. Il y a eu de très bonnes choses cette saison il y en a eu des moins bonnes certes mais si on est resté longtemps à cette première place c'est qu'il y a eu des points positifs et c'est qu'on méritait de rester devant.
Est-ce que tu as l'impression que le match décisif sera Marseille-Lyon ?
On verra. L'objectif était de prendre les neuf points avant cette rencontre mais on n'y est pas donc on verra donc où on se situera. Marseille a aussi un calendrier difficile et celui de Bordeaux n'est pas simple à jouer. Il faut être calme et lucide et puis il faut prendre ce qu'il y a à prendre tout simplement.
Serrer les rangs
Le titre est perdu à 80 %, reste l'enjeu du podium
Désormais rélégués à 6 points de l'OM, et peut-être à plus d'un point de Bordeaux, si demain soir les Bordelais font le nécessaire à Rennes en match en retard de la 33e journée, les joueurs lyonnais vont devoir serrer les rangs pour accrocher une place qualificative pour la Ligue des champions. L'OL qui n'a marqué que 15 points sur ses 10 derniers matches a naturellement perdu son rythme de champion. La cadence infernale de l'OM et la régularité de Bordeaux ont placé l'OL dans l'obligation de redoubler de vigilance pour ne pas manquer une place sur le podium, et laisser filer une opportunité de jouer la Ligue des champions pour la dixième année d'affilée.
Le calendrier des joueurs olympiens apparaît très compliqué. Marseille qui jouera trois fois à domicile paraît hors d'atteinte, et Bordeaux qui recevra également à trois reprises aura aussi les cartes en mains. Lyon de son côté, aura des déplacements délicats à Marseille et Toulouse. Le PSG qui jouera trois fois au Parc des Princes et Toulouse qui accueillera Lyon pour la clôture de la saison vont constituer des rivaux assez sérieux pour une place dans le trio de tête. A noter que les 4e et 5e place seront qualificatives pour la coupe de l'UEFA. Mais ce n'était pas vraiment l'objectif de départ des Lyonnais. Le 8e titre va maintenant relever d'une mission impossible. Pour l'OL, il y aura quand même un point d'honneur à arbitrer le duel pour le titre entre Bordeaux et l'OM. On se console comme on peut¿
Claude Puel justifie les choix du mercato
Claude Puel était l'invité dimanche soir de l'émission Canal Football club. L'entraîneur lyonnais assez détendu a répondu à toutes les questions y compris celles sur le mercato d'hiver et le choix de ne pas recuter: «Il fallait des joueurs qui apportent un plus, et il n'y avait pas de certitude sur ce plan-là».
C'est OK pour Delgado
César Delgado a participé normalement à la séance assez poussée hier après-midi. Au menu, il y eut notamment une demi-heure de physique, et Chelito a quand même dû s'accrocher pour suivre. Mais manifestement tout s'est bien passé pour lui. Il est fort probable qu'il sera du voyage à Valenciennes samedi prochain.
Giuly pas impressionné par l'OL
L'ex-Lyonnais, Ludovic Giuly interrogé par OL TV après OL-PSG s'est montré assez dur vis-à-vis de son ancienne équipe: «De la part d'une équipe qui joue le titre, et qui est chez elle, j'attendais beaucoup plus de pressing, et finalement, il y a beaucoup de ballons que nous avons pu ressortir».
Un club encore sonné...
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A Lyon, à l'image de Piquionne, on a pris pris un sérieux coup au moral...
L'OL a repris le chemin de l'entraînement hier, encore groggy par les résultats du week-end
Hier après-midi, le temps était à la grisaille sur Tola Vologe. Après deux jours de repos, l'OL a repris le chemin de l'entraînement. Autant le signaler, on n'a pas entendu de grands éclats de rire, et les mines étaient plutôt renfrognées. Il faut l'admettre aussi, l'OL aurait pu passer un week-end plus intéressant. Car le moins six enregistré subitement face à l'OM a naturellement refroidi l'atmosphère. Comme si tout le monde avait compris que seul un miracle pourrait permettre à Lyon de rafler un huitième titre. Poliment d'ailleurs et sans l'affirmer complètement, Claude Puel nous avait déjà laissé entendre tard dimanche soir que « la mission allait être très difficile ».
Alors hier, si le camp lyonnais a pu trouver un motif de satisfaction en constatant qu'il n'y avait plus de pensionnaires à l'infirmerie (même si Toulalan a pris un coup dans l'après-midi), l'heure a été au travail physique d'abord, au jeu ensuite. Sans joie et sans paillettes.
Hugo Lloris avait la mine des mauvais jours, et si les hommes du staff, Sonny Anderson, Bruno Genesio, Joël Bats, Robert Duverne sont apparus plus présents que jamais, c'est précisément parce qu'il y a une certaine urgence à ne pas laisser la démobilisation s'installer. Il était d'ailleurs assez impressionnant hier après-midi de constater à quel point les soucis avaient resserré la garde. Car l'interrogation est bien là. « Depuis 1996-97, c'est notre plus mauvais sprint final », dit un membre du club. Et Claude Puel va devoir veiller désormais à concerner tout son monde, relancer peut-être aussi des hommes comme Fabio Santos qui ne sait plus trop réellement ce qu'il fait là et qui à ce train-là pourrait succomber aux appels du pied bordelais¿
Le déroulement du match Lille-OM a appuyé là ou ça fait mal. Car les olympiens qui ont tous pour la plupart en différents petits comités assisté à la victoire de Marseille ont bien compris que le vent avait tourné en faveur des hommes de Gerets. « On a compromis nos chances à Gerland », nous avait dit Bernard Lacombe lui aussi assez atteint moralement en ce moment. Lyon semble se faire à l'idée que le titre est perdu. « On va au moins arbitrer le match entre Bordeaux et l'OM, à moins que Bordeaux ne perde à Rennes, auquel cas le titre serait pour l'OM, et nous devrions lutter pour la qualification à la Ligue des champions », nous lance un éducateur du club. Entre l'élimination « malheureuse » en 1/2 finale de Gambardella aux tirs au but (12 occasions à 1 contre Nantes) et le surplace des professionnels, l'OL s'offre un sale printemps. Du coup l'été sera chaud¿
Sans Benzema, Juninho et Toulalan
Juninho n'est pas sorti ce mardi matin du centre de Tola-Vologe, comme la veille, et ne s'est donc pas entraîné avec le groupe lyonnais. Selon nos informations, le capitaine lyonnais ressent toujours une gène au tendon rotulien du genou droit consécutive à des douleurs persistantes aux adducteurs. L'hypothèse d'un forfait éventuel du Brésilien à Valenciennes, où il pourrait être ménagé en vue des quatre derniers matches de la saison, prend un peu plus de poids chaque jour. Mais il faudra attendre le point presse de Claude Puel, jeudi, pour en savoir plus, le coach lyonnais ayant tout pouvoir sur la communication des informations au sujet de son équipe, y compris médicales.
La question ne se pose a priori pas pour Karim Benzema et Jérémy Toulalan. Touchés lundi, les deux joueurs n'ont pas participé non plus à la séance de ce mardi. Le premier souffre de la voûte plantaire, le second de la cuisse droite. D'après l'OL, leurs maux ne sont pas graves et ils reprendront l'entraînement mercredi, lors d'une séance à huis clos. Quant à Rémy Vercoutre, atteint par un décès proche, il est dispensé d'entraînement depuis le début de la semaine.
Malgré l'absence de ces quatre joueurs, la séance de ce mardi a été plus animée que celle de la veille et s'est déroulée dans une ambiance nettement plus chaleureuse. Courses par équipe, jeux avec petites cages, chandelles de rugby... tout a été fait pour redonner le sourire à tout le monde. Sauf à Kader Keita, repris de volée par Puel après avoir, lors de l'opposition, traversé tout le terrain en largeur en décidant de garder le ballon. L'Ivoirien, sur le coup, semblait prêt à stopper le match. Mais Puel a dû intervenir à nouveau : «Reprends ta place». En clôture de séance, Puel s'est distingué par une série en solo d'une cinquantaine de pompes sous le regard amusé de la plupart de ses joueurs.
saison raté ...