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Pheldwyn

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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. Qu'en sais tu ? Et puis les idées de Macron peuvent être, comme tout lobbyiste, de défendre les intérêts de sa caste, de son milieu. En gros, je ne vois pas ce qui te permet de penser qu'il serait forcément davantage loyal au pays qu'à son microcosme. C'est quoi, trop loin ? Revenir sur les cadeaux de Macron ? Sans aucun doute. Et en soit, je ne suis pas partisan de Mélenchon à l'Elysée. Faut pas déconner non plus. En quoi LFI a su transiger pour passer un accord avec le PS, les Écologistes et le PC. Ils ont transiger sur des mesures. Ils l'ont également prouvé à l'assemblée, quoiqu'en soient les caricatures faites par les médias. Au final, LFI est sans aucun doute bien plus apte au compromis et à la négociation que les Macronistes. J'aimerais bien savoir sur quoi le parti présidentiel a déjà transigé. Même en perdant les élections, ils se remettent sans cesse en plein milieu des décisions et ne veulent céder sur rien. Croyance. Alors dans ce cas, tu ne décide pas de tout. Surtout lorsque c'est normalement le rôle de ton premier ministre et pas le tien. Et en termes de politique économique, on a effectivement constaté la déliquescence du pays. Non, mais déjà arrêter de leur faire des cadeaux fiscaux dont ils n'ont pas besoin. Encore une fois, France Stratégie a démontré que rien ne prouvait l'efficience des mesures économiques de Macron (ISF, FlatTax, etc ...). Des cadeaux gratuits. Forcément, il a bien fallu sponsorisé cet investissement. Tu ne m'as pas compris : l'investissement ne sert à rien s'il n'y a pas de marché derrière. Et le marché, c'est principalement la consommation de la population. De plus les investissements ne sont pas des dons : ils attendent des retours. Et c'est tout le problème du néolibéralisme, c'est que les investisseurs veulent des retours toujours plus à court terme, et toujours plus rapides. Ah. Et comme je le disais, ces retours sur investissement ne se basent que sur deux choses : la travail des salariés, et la consommation des clients. Tu pourrais avoir des mécabismes équivalents en passant par d'autres formes de financement. Ou en cadrant davantage le coup du capital. Les capitaux s'en iraient ? J'en doute : partout où il y a de l'argent à ce faire, il y a des capitaux. Comme si les fonds d'investissements choisissaoent un pays en particulier : ils investissent partout où ils y ont intérêt, que celui-ci soit modéré ou non. En ce sens la stabilité et l'assurance du retour compte davantage que le gain. Et enfin, il fait voir aussi comment sont convertis ce d'investissements en emploi et en industrialisation. Et sur ce dernier point les chiffres sont loin d'être glorieux. Personne n'a dit que l'organisation ne nécessitait pas de l'organisation ou du talent. Je remet juste en perspective la partition inégale des bénéfices qu'elle tourne à son profit. Spoiler alert : c'est déjà le cas. Parce que niveau absence de contrainte, elles ont beaucoup mieux ailleurs. J'espère que ta solution n'est pas de s'aligner vers les salaires et les normes les plus bas au monde ? Au final, tout dépend de la valorisation de la main d'oeuvre et des infrastructures, et du marché visé. Par exemple, Amazon gagne à avoir des centres de logistiques en France pour lr marché français. Parce qu'à un moment cela devient plus rentable de dispatcher à un niveau local. Et dans tous les cas, Amazon n'a aucun raison de quitter le marché d'un pays des lots qu'il y gagne de l'argent. Bref, tu peux leur mettre davantage de contraintes, il ne vont pas faire une croix sur un pays entier. Ils ne vont pas délocaliser les consommateurs. Et si tu me parler des sièges sociaux, si l'idée c'est de les faire venir en France en leur offrant toutes le solutions d'évasions fiscales en parallèle, on se retrouve juste dans le symbole. Bref, tu l'as dit, c'est un rapport de force, mais il faut arrêter d'être naïf et se plier en quatre pour les marchés, en oubliant qu'on pourrait avoir largement la main pour orienter et encadrer ces marchés. C'est aussi avec un rapport de force syndical. Et là encore, cela relève de la volonté publique. Alors oui, tu vas me répondre "yaka, fokon". Mais je te répondrais que c'est le but même de la politique, et de la gouvernance d'un pays, ou d'un espace communautaire que de décider et de chercher à peser pour améliorer le fonctionnement. Ce n'est pas ailleurs que l'on pourra avoir, et l'organisation en état est le levier le plus puissant logiquement. Sauf quand les gouvernants décident de laisser faire et de faciliter en se déronspabilisant de leur mission.
  2. Bof. Je pense que Macron fait juste le forcing pour continuer à imposer sa politique jusqu'à la prochaine dissolution. Il a joué de la situation avec le PS qui lui a permis de faire croire à une négociation, et sans doute le rôle de Bayrou va être d'embrumer son monde le plus longtemps possible. Et toujours d'essayer d'écorner le NFP. On va pouvoir voir si Faure arrive à tenir sa ligne et sa boutique. Car la compromission est proche et surtout risque de ne rien apporter. Après, l'idée est peut-etre aussi pour le PS de peser un tant soit peu sur le budget, mais j'ai peur qu'ils soient déçus.
  3. Pourquoi choisir ? C'est peut être les deux En ce moment, les médias répètent un narratif pour nous expliquer que Macron voulait nommer Lecornu, mais que Bayrou a mis les poings sur la table, qu'il s'est imposé, bref qu'il saura être indépendant de Macron ... Bon, ça sent le storytelling, mais admettons. Toujours est-il que Bayrou ou Lecornu, oui, c'est encore cracher sur la démocratie et sur les français. Mais Manu avait prévenu : il a très envie de nous emmerder
  4. Ce qui ne change rien dans l'absolu. Cette norme de dosage sera une statistique présente dans ta population d'origine. Qui certes pourra être liée à d'autres différences physiologiques. Mais cette simple différence ne permet pas de définir un groupe isolé, car d'une part tu retrouveras peut être ce particularisme chez d'autres groupes, et que surtout ce n'est qu'un critère parmi des milliers d'autres.
  5. Alors ok, je reviens sur ce que j'ai dit, ça peut faire sens. Mais tout est dans le "il fallait comprendre" . D'où l'importance de s'exprimer clairement pour éviter toute ambiguïté. Toute la différence entre "it's on my way", et "on my way". Surtout le changement de langue prête à confusion : le "on my way" fait très formule active, comme un "let's go", marque une rupture. Lol. Ça me fait penser à l'usage de tantôt qui peut complètement inverser le sens d'une réponse en fonction de la région et du sens qu'on lui donne.
  6. C'est juste une histoire de risques statistiques. La trisomie 21 peut exister chez n'importe quelle population humaine : mais elle peut avoir été plus répandue dans un groupe géographique, augmentant statistiquement les risques qu'un individu issu de ce groupe géographique ait des prédispositions. Mais on ne peut pas généraliser non plus cette statistique à un autre critère répandu dans ce groupe géographique que l' on retrouverait ailleurs. Par exemple si ce groupe a globalement la peau noire, tu ne peux pas affirmer qu'un autre groupe ailleurs sur le globe ayant lui aussi la peau globalement noire aurait forcément les mêmes propensions à la trisomie 21. Et tu pourras retrouver ce risque chez une autre population ayant globalement la peau claire. Bref, on raisonne par population géographiques (et par statistiques, qui dépendent grandement de la temporalité et du brassage qui viennent rebattre les cartes). Et au sein d'une même population, il y a davantage de critères génétiques différenciants que de critères similaires.
  7. C'est exactement la question que je pose. C'est pour cela qu'un peu plus tôt j'ai même évoqué quelqu'un qui aurait une vision racialiste et vivrait mal la race dans laquelle il pense être rangé par rapport à celle qu'il ressentirait (ou non d'ailleurs). Bref, on peut admettre sa souffrance par rapport à son schéma de pensée, mais ce n'est pas pour autant que l'on doit admettre ou adopter dans la société sa vision. Après, ça c'est sur le principe logique. Je fais tout de même une distinction, car la différence dans ton exemple, c'est que l'injonction du genre est bien plus forte et ancrée dans notre société que la taille des jambes par exemple. Donc que cette notion de genre est malheureusement bien plus présente chez les individus, surtout ceux qui en arrivent à mal vivre le fait de ne pas coller à cet archétype. Mais pour autant je pense que la solution passe dans la déconstruction du genre et non pas dans son affirmation.
  8. Être de sexe masculin est une réalité biologique. Mais justement, je pose la question : qu'est-ce que le genre, et doit on le reconnaître juridiquement, légalement ou administrativement. Je vois bien sa signification sociologique : c'est le biais sexiste par lequel on considère les individus. Mais c'est pour cela que je conteste son utilisation et sa généralisation à tout va comme étant une notion qui devrait faire sens. Bref, notre société tend à remplacer le sexe, donnée objective et logiquement simplement biologique et informative, par le genre qui devrait être une revendication identitaire (et de fait sexiste) partagée par tous.
  9. Sauf qu'il est impossible de compartimenter ces différences biologiques. Tu peux mettre tous les gens à la peau mat ensemble : tu en auras qui ont les yeux bleus ou verts. Tu peux mettre tous les gens aux yeux bleus ou verts ensemble : tu aura des gens qui auront des teintes de peau différentes, et des caractères physiologique différents. Bref, ce ue la génétique nous a démontré, c'est qu'il existe une mixité de fait qui ne permet justement pas de classer ou catégoriser les individus. Tu auras des statistiques sur des populations, mais il y a tellement de porosité que la notion de race n'a pas de sens. Et surtout, la notion de race telle que l'envisagent les racistes : à savoir une corrélation entre des comportement ou des dispositions particulières en fonction de critères physiques arbitraires. Et en cela, le genre est tout à fait proche : il tend à corréler des stéréotypes suivant le sexe d'un individu. Stéréotypes qui sont de plus totalement versatiles suivant les sociétés et les époques, donc éminemment subjectives.
  10. Je dis justement l'inverse. Mais je n'ai justement jamais dit le contraire. Enfin, ce n'est pas la gratuité qui me choque (je suis de gauche, donc je suis pour aider quiconque, et pas conditionner cette aide à ses revenus). Mais je pose en effet la question de savoir si aider cette personne, adolescente, qui souffre, consiste forcément à aller automatiquement dans le sens de sa vision ou de son ressenti.
  11. Je pars de l'hypothèse ne permet de savoir pourquoi un individu aspire au pouvoir. Tu pars du principe que c'est forcément pour le bien de la nation, ou dans une dévotion pour l'intérêt général. Mais rien ne me certifie. Un type sans scrupules, qui veut défendre certains intérêts, qui a le réseau d'influence pour le porter dans les médias et imposer son nom, et jouer sur les failles du système pour se faire élire et réélire face à un RN qu'il a lui même contribué à faire monter justement pour s'en servir de strapontin ... Bah j'appelle cela un stratège, un communicant et un type qui sert des intérêts. C'est assez proche de ce que peuvent faire des tas de lobbys. Le programme de LFI ne se cantonne absolument pas qu'aux cités, ta remarque est assez faible. Après, tu as le droit de penser que Mélenchon ne défend pas forcément le bien commun, et qu'il est avant tout guidé par son égo. Et peut-être as tu raison. Reste qu'il défend (depuis des décennies) une certaine ligne qui factuellement ne privilégie pas une caste en particulier, puisqu'elle se base sur davantage de justice sociale, de services publics, de démocratie participative, etc ... Après, la question de l'homme est tout à fait recevable, c'est bien pour cela que je ne suis personnellement pas favorable de laisser le pouvoir à un homme ou une femme, quels qu'ils soient. Logiquement, ce n'est pas l'esprit de la Vème : le président n'est pas là pour défendre SES intérêts, mais ceux de la France. Et j'irais même plus loin, il n'a logiquement même pas à défendre sa vision politique - aussi légitime soit-elle (toujours si l'on s'attache à l'esprit de la constitution) - mais de garantir que la vision issue des élections législatives trouve corps dans un gouvernement. Reste qu'encore une fois, tout cela est théorique. Le président fait ce qu'il veut, il n'a aucun contre-pouvoir pour lui rappeler son rôle ou ses responsabilités. Donc qu'un type arrive à se faire élire pour profiter du poste pour servir avant tout SES intérêts est complètement possible. Rien ne l'oblige bonne garantit qu'il doivent être concerné ou attaché au pays ou à sa population. Rien. (Sinon j'aimerais bien que tu m'expliques quoi, si ce n'est une croyance naïve). Et Macron est pour moi la meilleure illustration de cela. Quand tu nommes à la suite à l'éducation un Blanqer réac à fond dans son délire islamo-gauchiste, puis un Pap Ndiaye dans un schéma bien plus modéré, puis un Attal qui nous refait dans l'instrumentalisation islamophobe, puis une Oudéa-Castera qui n'y connait rien et se retrouve à gérer ce portefeuille en plus du sport et des JO, puisnpar une Belloubet à rebours des décisions du précédent Attal ... Bref. Tu auras du mal à m'expliquer que ce type défend une quelconque vision ou en a quelque chose à faire de l'éducation. Et quand un politique se fout de l'éducation, je pense que la messe est dite sur sa vision de la société. Avec une baisse des services publics. Abec un appauvrissement de la population. Sans aucun investissement dans l'avenir ou la transition énergétique. Pour une raison simple : la baisse de ce déficit s'est fait sur le saccage de notre modèle social et des services publics, au profit d'aides tournées vers les plus riches. Surtout, les différentes études des organismes d'état ont démontré surtout une inefficacité dans les faits des politiques macronistes sur ces résultats. Bref, qu'en plus que certains soient en trompe l'oeil (par exemple la baisse du chômage par une augmentation des radiations, des gens uberisés - l'explosion des "auto-entrepreneurs" - et celle de l'apprentissage), il s'est avéré qu'ils suivaient une tendance européenne,.et donc relevaient davantage de la conjoncture que de la politique macroniste. Et on ne pourrait pas plutôt utiliser cet argent pour investir directement ? Aider des jeunes entreprises ? Plutôt que compter sur la spéculation des plus riches. Parce que là, en plus, rien ne garantit que tes riches vont réinjecter ces cadeaux dans l'économie. Spoiler alert : ils ne le font pas, et ne l'ont pas fait. Là encore, des études l'ont démontré. De plus, ils ne participent absolument pas à hauteur de leurs revenus à la solidarité du pays. Et il faut arrêter de nous dire que ce sont les "riches" qui créent les emplois. Les deux facteurs principaux qui créent des emplois, ce sont : - les salariés qui ont les compétences et le savoir faire pour répondre à une demande - les besoins et donc la demande de la société Le reste n'est qu'organisation. Ce qui n'est pas ce que je dis. Mais on peut observer un système qui ne fonctionne pas, et qui ne consiste au final qu'à détourner la richesse du pays vers des intérêts particuliers.
  12. Et c'est bien le problème : tu te souviens surtout de ce que les médias ont sur-rabaché. Mais c'est implicite. "Trouver une majorité" à un texte qui ne l'est pas au départ... Comment tu fais sans amender ce texte ou le négocier ? C'est bien évidemment via des compromis. De toutes façons, sans 49.3, les députés ont toutes liberté pour amender, dans un sens ou dans l'autre. Parce que Ma ton n'a pas donné sa chance au NFP qui proposait cette méthode en juillet,.et parce qu il ne lui donne pas davantage sa chance maintenance. Tout simplement parce que Macron n'as jamais cherché et ne recherche pas un compromis : il cherche le moyen de continuer à imposer sa politique, vaille que vaille. Et c'est encore le cas en nommant un fidèle parmi les fidèles.
  13. Ah mais comme un phénomène sociologique, pas comme une réalité physiologique ou comportementale. Comme la notion de race est une idée qui a existé socialement (et persiste chez certains), mais qui n'a aucune réalité par ailleurs.
  14. Les deux sont complètement en tort. Mais celui de droite a clairement donné une réponse totalement incohérente. Il a l'air de dire qu'il est à Paris samedi. Mais effectivement il ajoute derrière qu'il arrive (je ne vois pas comment on peut traduire autrement on my way). Surtout avec le début de la conversation "faut que je récup ma vap", on a l'impression d'urgence, genre dans la journée. Donc je peux comprendre que le type de gauche se dise qu'il ne comprend pas la cohérence de son pote, ou que celui omet un détail ... Bref que c'est parce qu'il a rdv samedi qu'il lui faut sa vaporeuse avant, je ne sais pas ... et sans doute lui non plus, mais il n'a juste pas compris la réponse à part l'élément le plus factuel et le plus "urgent " : on my way. Son pote est apparemment pas cohérent, mais il arrive. Et là intervient le contexte : le message du pote tombe au moment où celui de gauche doit bouger. Donc il n'a même pas forcément le temps de réfléchir et fait le geste d'appeler son pote pour s'arranger rapidos. Là où il commet une erreur, c'est que c'est con de laisser comme ça la vapoteuse. Il aurait dû attendre une confirmation de son pote, et par écrit si l'autre ne répond pas. Ou sinon lui dire, bah non mec, je me barre là. A la limite l'embarquer la vapoteuse et lui dire de passer près de la où il bougeait, mais si pas possible lui dire ... bah niet. Donc celui de droite est totalement responsable de l'incompréhension, celui de gauche d'avoir laissé la vapoteuse posée comme ça, sans même savoir dans combien de temps passait son pote.
  15. Et bien je serais intéressé par connaître ces chercheurs. Pour moi le genre est surtout reconnu en sociologie, mais comme une construction sociale subjective et fluctuante (suivant les lieux et les époques), qui tente d'associer des comportements et stéréotypes au sexe biologique. Donc, j'aimerais savoir aussi quelle distinction font ces chercheurs du sexe et du genre. Par ailleurs, dans le cas qui nous préoccupe, on évoque en plus le "ressenti" de "genre". Et bien évidemment, la question n'est pas d'ignorer la réalité de ce ressenti chez l'individu ou la souffrance qui en découle. Mais encore une fois : peut-on se baser sur un ressenti, et sur une notion avant tout sociologique, pour les reconnaitre directement dans la loi. Je ne dis pas que le débat est interdit ... mais j'ai l'impression qu'on a très vite sauté à une conclusion sans qu'il ait lieu.
  16. Je suis justement pour que l'on arrête de mélanger des notions différentes. Le genre est une construction sociale, un essentialisme. Qui en soit n'est pas reconnu juridiquement, sauf dans son rôle stigmatisant et de discrimination (un peu comme la notion de "race"). Le sexe est une réalité biologique, reconnue juridiquement et administrativement, qui peut avoir une incidence dans le droit et en matière de suivi médical. Un changement de sexe biologique peut donc être bordé juridiquement. Ce qui m'embête, c'est la prise en compte de la notion de genre, d'en faire une réalité admise et de fait promue. Encore une fois, remplaçons "genre" par "race" : que dirait-on de quelqu'un qui se sent identifié à une race mais sent au plus profond de lui appartenir à une autre race ? Allons nous adopter sa façon de voir les choses, et reconnaître administrativement l'appartenance raciale qu'il manifeste ? Acceptant ainsi la notion même de race ? Non. Car les races n'existent pas, et sont une pure construction sociale, des racistes, et qu'il est heureux que la loi ne fasse pas sienne cette notion. Il en va de même du genre : c'est une construction sociale, sexiste, qui ne devrait pas à être reconnue par la société et la loi.
  17. Ce n'est pas ce que j'ai dit : c'est même l'inverse. Une réalité scientifique ne doit pas forcément expliquer une loi, mais l'absence de réalité scientifique devrait encore moins le faire.
  18. C'est qui "vous" ??? Non, parce qu'en tant qu'électeur de gauche, je ne prétend rien récupérer. Bon, ensuite, tu es un peu comique, à nous parler de récup, et à foutre des articles de Jérome Sainte-Marie quoi Parce que là, niveau arnaque intellectuelle, ça se pose là !
  19. Lol. Mais c'est quoi le rapport ou le propos ? Et en quoi c'est étonnant que des politiques de gauche (labellisés anti-Hollande) tentent de faire écho à un mouvement de "gauchistes" ? Rappel : nuit debout, c'est au départ un appel de François Ruffin ou de Frédéric Lordon, d'adhérents au PG de Mélenchon... Bref. Bien évidemment les politiques que tu pointes ne sont pas à l'origine, mais parler de récupération alors qu'au final il y avait une proximité idéologiques, c'est un peu étrange.
  20. Là où j'ai pour ma part toujours du mal, mais je me répète : tout le débat sur l'identité de genre impose un préalable. Que l'on reconnaisse le genre. Administrativement et juridiquement. Or le genre n'a aucune existence scientifique, c'est une construction sociale (que la sociologie cherche justement à déconstruire), et c'est selon moi une régression que de reconnaître cette notion au niveau juridique ou administratif.
  21. Jérôme Sainte-Marie Déjà, entamer un article avec un argument aussi éclaté est tout de même comique. Est-ce que quelqu'un pourrait lui expliquer le principe du second tour d'une élection ?? Il faudrait lui demander, s'il avait le choix, s'il préfère qu'on lui crache à la gueule ou qu'on lui coupe les deux bras et les deux pieds. Et lui demander si la conclusion de ce choix, c'est qu'il adore qu'on lui crache à la gueule. (Remarque, vu les conneries qu'il peut raconter, peut-être que c'est sa motivation première ).
  22. Donc on fait du genre une réalité scientifique ou légale ?
  23. Lol, on tourne en boucle. Je te rappelle que tu réponds à un message où je me base sur un accord de non-censure envers le NFP par les macronistes, qui représenterait une sortie. Bien évidemment, la sortie n'existe pas si les macronistes ne veulent pas cette solution, qui me paraît pourtant la plus légitime.
  24. Sauf que là, la censure dépendrait ... du parti présidentiel.
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