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Quelle ignomie que ces propos là. L'Homme est animal civilisé c'est à dire qui s'est développé en société et s'est imposé des règles, a bati un Ordre, reposant sur des valeurs et une organisation juridique, politique, etc... On ne trouve pas ça à l'état de Nature. Il n'y a pas de place à la réfléxion sur soi et sur les autres à l'état de Nature. Il y a l'instinct, orienté vers la survie de soi-même et à travers de l'espèce. Il y a longtemps que ce n'est plus le cas de l'être humain. La société est complexe, parce que l'être qui réfléchit et raisonne apporte la compléxité. Il serait en effet plus simple de tuer son prochain et de lui prendre ce qui lui apartient quand bon nous semble, mais ce n'est plus acceptable dans à l'état socialisé. Et comme l'être humain est un animal socialisé il peut se permettre de raisonner et de chercher des solutions à ses situations complexe qu'il s'est créé en cherchant à se socialiser. On tourne en rond, on se prend la tête, mais...on est assurément plus dans un système de la loi du plus fort. Evite de prendre les magistrats pour des abrutis.
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serge34, en es-tu sûr? kdm118, ce qui me choque dans ton propos c'est que tu associes "pas normal" et "solution de simplicité" à savoir la mort. C'est-à-dire que tu reconnais une état de maladie (sans entrer dans les détails) et tu apportes la mort en solution. Donc il faut tuer les malades?
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falcos08 faisait référence aux droits de l'Homme, et non aux droits des malades. Donc ce serait bien pour tous, y compris les déprimés.
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Reconnaitre un droit à la mort serait particulièrement dangereux. Il permettrait de poursuivre les personnels soignants et les secouristes à chaque fois qu'une personne tenterait de mettre fin à ses jours ou émettrait le souhait de ne pas être soigné. Cela fouterait par terre toutes les aides s'adressant aux déprimés et autre suicidaires qui pour la plupart ont avant tout besoin d'aide, et non d'une porte ouverte à la réalisation de leur désir de mort. Ce serait à mon sens un abandon de l'être affaibli, un renoncement à l'humanité bien plus qu'une consécration de celle-ci par la compassion, et une lacheté sans nom préférant une fois de plus la facilité à la réfléxion. L'Humanité repose sur la Vie, premier de tous les droits. Comment le droit de ne pas vivre pourrait-il être un droit reconnu à égale valeur?? EMPREUR, Chantal Sébire a refusé les soins d'accompagnement qui lui étaient proposées, par ailleurs elle n'était pas en fin de vie, et ce n'est pas le rôle du Président de la République que de proposer des solutions pour contourner les lois (il fait suffisamment de conneries comme ça, ne lui donnons pas des idées).
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On pourrait discuter pendant des heures sur la question de savoir ce qu'est une preuve (concrètement). Cela dit, je ne suis pas pour des peines plancher situées au plafond de la peine. Cela n'aurait pas de sens.
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Alors, ça vient des féministes ou de l'extrèmes droite à votre avis? Les deux eut-etre, peut-etre meme ensemble... Bon là je m'égards. Mais quand même...
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A mon regard, une personne pour qui la rédemption est impossible est un fou, sa place n'est pas en prison et le tuer nous ferait entrer dans un engrenage dangereux.
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Ce n'est pas la prison en elle-même qui permet la réinsertion des délinquants et criminelles simplicius, mais l'ensemble des mesures d'accompagnement qui sont censées être mises en place, qui ne le sont pas ou peu par manque de moyens alors qu'elles devraint en vérité plus encore être développées. Non la prison ne permet pas la réinsertion. Comment se pourrait-il, d'ailleurs, que des individus enfermés pendant de longues années et soumis à la loi du plus fort, apprennent à revenir et à se réintégrer à la société sans y fauter? Non, ce long passage derrière les murs doit être accompagné, de sorte que l'individu fasse tout un travail sur lui-même, comprenne et accepte son erreur, et mette en oeuvre des moyens de passer à un comportement admissible pour la société C'est joli ce que je dis, hein? Mais ça ça demande des moyens, du personnels, du temps, de la compassion, et l'acceptation de voir le prisonnier comme un être humain avec ses faiblesses, ses erreurs, mais également sa capacité à redevenir un être sociable. Et ce n'est absolument pas compatible avec le petit monde de M. Sarkozy dans lequel l'Homme mauvais l'est pas Nature... Quant aux mauvaises conditions de détentions c'est un choix politique; la prison c'est avant tout l'absence de liberté, ça n'inclue pas des conditions inhumaines de détentions.
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Ce sujet est quand même pas mal parti en sucette...mais il m'interesse donc je le fais remonter. J'ai lu pas mal d'avis qui montrait une pleine méconnaissance des solutions actuelles, ce qui ne m'étonne guère. Perso, je ne vois pas comment l'on pourrait reconnaitre un droit à la mort qui n'est pas du tout le corolaire du droit à la vie, contrairement à ce que j'ai pu lire. Sans compter toutes les dérives qu'impliquerait un tel droit. Je fais remarquer que dans certains pays qui pratiquent l'euthanasie les testamen de fin de vie indiquant le refus d'euthanasie se multiplient, cela en réponse aux abus de recours à cette pratique. Bien sur, tout ça dépend aussi du niveau auquel la frontière est située (qui peut le demander, dans quel contexte, etc...). Je suis contre l'euthanasie car je refuse de faire courir le risque d'euthanasie à des malades n'en voulant pas pour contenter la volonté de mourrir de quelques personnes de notre société. Le suicide assisté est déjà plus discutable.
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Un recours direct devant la Cour de cassation aurait été possible après la fin des délais de recours si je ne m'abuse. Quel intérêt de passer par un appel, de prolonger ainsi les délais de réponse et de placer dans des situations particluièrement délicates les ex anciens époux? Simplicius, la polygamie poserait des prblèmes pratiques étant donné qu'il y a à peu près un homme pour une femme vers 25 ans (mes données atent un peu, mais je doute que ça ait changé depuis 8 ans).
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Glorfindel, tu te focalises trop sur les quelques reportages de TF1 sur les "bonnes conditions de détentions des délinquants", dans lesquels les méchants avaient des baby-foot et un accés à internet, à mon humble avis... Comme il a déjà été dit quelques centaines de fois, la Justice de l'Etat n'a pas vocation à permet l'assouvissement des vengeances personnelles, donc la PEINE de mort ne peut être acceptée au motif que ça ferait plaisir aux familles des victimes ou à la victime elle-même. Les prémices d'Etat ont confisqué le droit à la vengeance et l'ont confiné dans les tribunaux, les détruisant peu à peu, pour des raisons évidentes de paix sociale, il ne peut être souhaitable de revenir sur cet acquis plusieurs fois centenaire. On ne peut pas tuer son prochain parce que le garder en vie ça coute du fric. Finalement les deux seules raisons qui demeurent possibles à mon avis, c'est la sanction d'une part et la protection de la société d'autre part. Je n'ai jamais été partisan de la protection par le vide, et je ne suis pas convaincu qu'il appartiennent aux Hommes de décider de la vie ou de la mort de leurs prochains, quelle qu'en soit la raison...
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à Kouilou On ne brade pas la vie humaine sur l'autel de la dépense publique.
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Je suis également contre, trop de risques de dérives, et je ne suis aps favorable au transformation du corps des femmes en simple "terre cultivable", c'est trop dégradant. Je peux comprendre que l'on veuille un enfant à tout prix, mais pas que l'on s'affranchisse de toutes limites pour se faire.
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Comme dit plus haut ce n'est pas le rôle de la Justice que de permettre la vengeance, et elle ne doit pas décider du devenir des déviants en prenant en compte la volonté de vengeance des familles des victimes. Et Poucier, je t'en suuuuuuppliiiiie relis-toi...
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Arrêtez-moi si je me trompe mais si l'article 180 est annulé ne restera-t-il pas possible de chercher l'annulation sur le fondements des articles relatifs aux contrats en général? Licéité de la cause et de l'objet, consentement libre et éclairé, toussa... Cela dit, si l'article 180 est supprimé il faudra supprimer les articles relatifs aux conditions du mariage car je ne vois pas comment il serait possible de rendre sans effets un mariage qui ne respecterait pas les conditions de conclusion du mariage s'il est impossible de l'annuler (vous me suivez?). Je le dis autrement: s'il existe des conditions de conclusion du mariage mais qu'en cas de non respect de ces conditions il est impossible de faire annuler le mariage, lesdites conditions n'auront aucune force contraignante et seront sans intérêts. Le mariage forcé, le mariage entre personnes du même sexe, le mariage de mineur capables deviendront possibles. Cela n'a aucun sens.
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Parce que ce serait contraire aux soi-disant droits des femmes. Cela parce qu'il parait que la non-virginité d'un homme ne pourrait lui être reprocher, ce qui entrainerait une inégalité entre les hommes et les femmes. On se retrouve simplement dans l'amalgame entre le fait de la virginité de la personne - en l'occurence la femme - et le fait du mensonge sur ce fait de virginité. Maintenant si on voulait apporter une réponse pertinente à ta question, je dirai que je n'en vois pas (de raison pour la société de conserver ce mariage).
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Peut-etre pas, mais devant la stupidité et la violence des réactions de la gauche, et l'absurdité de son raisonement, cette affirmation a du permettre à Dati de se défouler un bon coup, sans compter que je ne serais pas étonné que nombre des électeurs de la droite se retrouvent dans cette affirmation. Sur cette affaire, si ce n'est pas déjà fait je vous invite à aller lire ceci: Droits des enfants - blog
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En plus, dans un système fondé sur le droit à la vie pour tout être humain sans dictinctions on aurait du mal à ré-installer le droit de rendre mort, quelle qu'en soit la raison. Et je ne parle pas de la difficulté de continuer à donner des leçons de morale sur les droits de l'Homme aux pays du monde qui ne les respectent pas (suivez mon regard)...
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Ce qui revient à prôner la Justice vengeance. Hors ce n'est pas le rôle de la justice que d'assouvir la vengeance des personnes touchées par un acte condamnable. Elle se doit de garder à l'esprit des objectifs d'intérêt général, de cohésion de la société, de protection des citoyens et d'Ordre public. Donc l'argument selon lequel il faut tuer le tueur parce que ça fait plaisir aux familles est totalement irrecevable. Si la famille souhaite se venger elle peut toujours le faire (ou presque) techniquement, mais elle en assumera les conséquences, la Justice étant particulièrement sévère avec les personnes qui se font justice elle-même.
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Merci Elaïs pour les extraits du jugement, qui en effet est limpide et sans contestations valables sur le droit.
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Les accusées d'Outreau par exemple ont été condamnés sans erreur... Darkxhrek, te rends-tu compte que tu prône la peine de mort préventive? Donc on tue les gens des fois que sait-on jamais peut-etre ils pourraient recommencer, sans chercher d'autres solutions. Oui, c'est vrai, quand tous les hommes seront morts il n'y aura plus de criminalité...
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Contre bien entendu. La déviance vient du contexte sociétal, sauf pour les malades mentaux, et il serait trop facile est radical de résoudre le problème par le vide, sans compter que ce serait particulièrement hypocrite. La peine de mort n'est jamais préventive. Ce n'est qu'une solution radicale de facilité, qui nous permet d'avoir bonne conscience (nous avons protégé la société) à moindre cout (ça coute les prisonniers) et nous évite de chercher des solutions humaines à des problèmes humains (comment éviter la récidive sans enfermer à vie ou tuer?).
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Finalement la seule chose qui me gêne dans cette décision c'est la référence à un contexte religieux. Car je juge ne s'occupe que du mariage civil et non du mariage religieux, or la virginité était une condition essentielle pour cet homme en raison de sa religion. Dès lors, ce qui est important dans le mariage religieux peut-il valablement être retenu comme déterminant dans le mariage civil sans qu'il soit porter atteinte à la laïcité...du tribunal? C'est à mon avis le seul élément discutable en droit sur cette décision, mais j'avoue ne pas avoir de réponse...