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human

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  1. En réponse au désarroi d'une prof qui parle de "charlie" à ses élèves (wouah, je suis bien dans le sujet, là :cool:!), je voudrais proposer ici une réponse à l'élève qui a dit : "On va pas se laisser insulter avec des dessins du prophètes, c'est normal qu'on se venge". Réponse constituant un véritable cours de moral... et pas n'importe quelle morale, une morale qui puisse "unifier" et "couper l'islamisme à sa racine" (conformément aux vœux de casdenor (post 9491552)), qui relève d'une "véritable éducation" (conformément aux vœux The_Dalek (post 9494937)). Car la remarque de Murat1949 me semble assez vraie : Il faut une éducation qui aille plus loin que ce à quoi on a droit en général. Par exemple, je trouve assez superficiel de condamner l'injure, le blasphème. Et je ne parle même pas du respect de la "discipline" (ça peut être utile en urgence, mais faut pas se limiter à ce genre de facilité, à mon humble avis). Il faut aller plus en profondeur. Vu que cette "réponse" est assez longue, je vous mets le lien : http://harmonisme.or...e_vengeance.php Qu'en pensez-vous ?
  2. Faux, un raciste est quelqu'un qui estime sa race supérieure aux autres (quelle que soit sa race). Faux. Et même, aucun des partis classés comme étant à droite voue un culte à une masse incarnée par un chef, ni n'envisage (officiellement) l'instauration d'une dictature.Etc. Je suppose que tu attribues à d'autres personnes que toi, l'usage des qualificatifs à la fin de tes phrases, ce qui reviens à les traiter d'abrutis. Mais pour pouvoir faire honnêtement cette attribution, encore faudrait-il les citer. Je vois donc là une insulte pas forcément justifiée, qui permet, à peu de frais, de susciter l'approbation et dénigrant autrui. Certes, un individu de plus de soixante ans n'est pas nécessairement un vieux con, mais s'il ne sait rien faire d'autre que s'apitoyer sur lui-même en traitant d'abrutis tous ceux qui ne partagent pas sa sensibilité, c'est vrai que là, effectivement... :) Juste pour rappeler que la laïcité, c'est la liberté de culte.Liberté qui n'existe pas dans certains pays (et ça va très loin, voir le cas de Raïf Badawi, par exemple). Les terroristes "anti-charli" sont des ennemis de la liberté de culte, de la laïcité, donc...
  3. oulémas musulmans: Si on est d'accord que (les auteurs d'attentats) sont une minorité qui ne représente ni l'islam ni les musulmans, alors comment peut-on y répondre par des actes qui ne sont pas dirigés contre eux, mais contre le prophète vénéré par un milliard et demi de musulmans?" Pourrait-on m'expliquer en quoi représenter quelqu'un en pleur, se joignant l'émotion générale et disant "tout est pardonné" peut être considéré comme une attaque contre cette personne ? Il me semble que cela est plutôt valorisant pour elle, non ?
  4. Entre autres, oui, mais pas seulement. J'essaie de dégager des vérités plus générales. Quel est le problème ? Après, je m'intéresse là à l'élaboration d'une référence éthique, pour le long terme. Je suis également d'accord qu'il peut être nécessaire dans certains cas de faire preuve de prudence. Je ne défends pas la provocation. Mais cette prudence de circonstance ne doit pas conduire à une lâcheté systématique face à tous les obscurantismes qui veulent nous imposer leur façon de penser. Sinon, on risque de terminer comme en Arabie Saoudite où un certain Raïf Badaoui, est en train de se faire flageller pour avoir osé animer un site internet dédié à des discussions relativement libres sur des sujets politiques et religieux (10 ans de prison, 225000€ et 1000 coups de fouets rien que pour ça).. .
  5. Justement non, chacun est libre de se sentir insulté ou pas.Ce débat pose la question de la limite de la liberté d'expression. Si je dis des contre-vérités sur quelqu'un dans le but de nuire, c'est clair que ce n'est pas acceptable. Mais si quelqu'un m'interdit de parler de quelque chose, qui ne le concerne même pas directement, sous prétexte que cela blesserait sa sensibilité, le choquerait moralement, ça pose problème, car n'importe qui peut alors décréter que parler de ceci ou cela le choque moralement ou blesse sa sensibilité... Il me semble donc plus logique de considérer que ceux qui imposent un tabou religieux impose arbitrairement quelque chose aux autres, plutôt que le contraire ! Chacun peut croire en ce qu'il veut, mais ne doit pas imposer sa croyance aux autres (via un délit de blasphème). Il me semble donc que la parole (et l'expression en général) devrait être libre, avec pour seule limite de ne pas nuire à des intérêts réels (qui n'entraînent pas eux-mêmes de nuisance), ne fût-ce que pour permettre le progrès de la pensée ! Plutôt qu'accuser ceux qui "blasphèmeraient", ne conviendrait-il pas plutôt de s'interroger sur l'origine de cette hyper-sensibilité de certains, à l'origine de tant de violence (et d'abord de leur propre souffrance). L'éducation ne devrait-elle pas inviter les enfant à devenir moins susceptibles plutôt que se borner à proscrire l'insulte. Certes l'insulte est souvent condamnable, lorsqu'elle découle d'une volonté de faire le mal, mais le susceptible a vite fait de devenir violent même lorsqu'il n'y avait aucune intention de lui nuire. On connait le cas de ces caïds qui en viennent aux mains (voire pire) pour un simple regard considéré comme pas assez "respectueux"...
  6. Pour ma part je ne te taxe pas de raciste mais je te signale un manque d'objectivité de ta part. Par exemple, maintenant, tu fais une généralisation en disant que "personne ne le veut", que "les musulmans ne le veulent pas". Comme si parmi six millions de personnes, il n'y en avait pas une qui... et même si c'est un pourcentage élevé, il faudrait au moins faire des sondages précis avant d'émettre ce genre d'affirmation. é mon avis, le problème du rac... euh, pardon, d'une certaine difficulté de vivre ensemble vient de là... on raisonne trop en faisant ce genre de généralités. En plus, tu as l'air d'y tenir, et tu martèles ton assertion par des "c'est un fait", "c'est évident", "ce serait un déni de réalité"... Qu'est-ce qui te fait tenir à ce point à cette d'idée. Tu as été traumatisé par un ou plusieurs évènements particuliers ? Quand on est aussi péremptoire, au moins on étaye d'une façon plus sérieuse. Si on prétend à l'objectivité, bien sûr. J'ai seulement dit que ce n'était pas un privilège par rapport aux français, puisque c'est leur accorder la même chose. Simple question de logique.Ensuite, on pourrait aussi demander à tous les français qu'ils demandent leur nationalité (à leur majorité par exemple), et qu'on ne la leur accorde que s'ils font acte d'allégeance, expriment leur amour etc. Là, il n'y aurait plus de privilège . C'est une idée à creuser (faudrait prévoir de la terra nullius pour les apatrides ;-) ) Ben oui, nous sommes tous différents. Mais je ne vois pas bien qui a parler de lisser vers l'insipide. Là encore, aurais-tu des citations pour étayer ?Des noms, des noms ! Sinon, pour le sujet du fil , mon idée serait d'instaurer un système de vote plus juste : on indiquerait son niveau de désir pour chaque candidat. 0: indifférent, +5 oh ouii, il est super, -5: surtout pas lui ! (comme le système amopien, en fait). La satisfaction totale serait mieux optimisée. Je pense qu'ainsi, le FN aurait moins de chances de passer... En plus, on verrait la "côte d'amour" réelle des candidats... Ce serait une chefferie plus élective (donc un progrès vers moins de tyrannie).
  7. Là encore, accorder le droit de vote, ce n'est pas accorder un privilège, mais en supprimer un. Je rappelle que ton propos était : Ensuite, les interprétations... les procès d'intention... Pas toujours très objectif, tout ça ! Là, tu m'inclus apparemment dans "les gauchos". On se connait ?Les stéréotypes, tu as entendu parler ? En ce qui me concerne, j'estime que le racisme doit être dénoncé également dans quelque sens qu'il soit : qu'il soit anti-blanc, anti-beur, anti-calcaire etc. Ensuite, un problème à la base du racisme est un manque d'objectivité à tendance paranoïaque. Ainsi, les racistes blancs se fondent sur un "racisme anti-blanc", et les racistes noirs sur un racisme anti-noir etc. é l'origine des guerres il y a souvent une diabolisation d'un supposé ennemi. Par exemple, Ben Landen fait partie de ceux qui diabolisent les USA... C'est bien pourquoi la politique telle qu'elle est faite actuellement, ne m'intéresse pas. Je suis pour construire quelque chose ensemble, donc: avec les blancs, les jaunes, les rouges etc. ou mieux : et si on enlevait ces étiquettes ? Si chacun commençait par essayer de s'améliorer lui-même avant de critiquer les autres, de juger, de coller des étiquettes qui englobent, rejettent, opposent, je pense que les choses iraient mieux. Par exemple, ou pourrait commencer par essayer d'être objectif... Poil aux tifs.
  8. Pourrais-tu étayer tes dires en citant ce qu'a réellement dit un homme ou une femme politique de gauche ?Pourrais-tu répondre à ma question ? à savoir, fournir une citation d'un politique professant de favoriser les étrangers sur les français... (ou à la limite des faits prouvant l'intention d'un tel favoritisme).Parce que là, la seule chose dans ton discours qui pourrait avoir un rapport avec ma question est : "Besancenot est pour l'ouverture des frontières". Ce n'est pas pareil que servir les étrangers en premier... Ensuite, Besancenot, c'est plutôt l'extrême gauche. Or, tes propos ont englobé toute la gauche... Donc, demander l'objectivité c'est bien, en faire preuve, ce serait encore mieux...
  9. Pourrais-tu étayer tes dires en citant ce qu'a réellement dit un homme ou une femme politique de gauche ?Je dis ça, parce que tu réclames apparemment de l'objectivité :
  10. human

    le socialisme dans tous ses états

    Apparemment rjv confond socialisme avec autocratie. L'autocratie est un régime politique dans lequel un chef suprême a tous les pouvoir (généralement avec culte de la personnalité) (le pharaon, l'empereur, le fürher, le petit père des peuples...) Le socialisme est un régime économique dans lequel les moyens de production sont propriété collective (afin de limiter l'exploitation de l'homme par l'homme). Une autocratie peut s'accompagner d'un capitalisme (exemple: le IIIième reich), ou d'un socialisme (la corée du nord actuelle, par exemple). Ensuite, il ne faut pas confondre non plus avec le parti socialiste français qui est un partie social-démocrate (capitaliste, en fait). chplouf,
  11. Même cette question n'a pas de sens puisque c'est le concept même de "but" ou de "sens" dénué d'un complément suffisamment restrictif qui est absurde. Ce qui aurait un sens, par exemple, serait: "Pourquoi quelqu'un d'autre que moi-même m'imposerait-il un but ou un sens ?" Réponse possible : parcequ'il a envie de me manipuler et que j'ai envie de l'être (ou que je n'ai pas pensé avec la rigueur nécessaire pour pouvoir déjouer sa manipulation).
  12. D'accord avec ce qui suit le "en tout cas"... Sinon, je ne suis pas sûr que tu aies lu mon explication (ici). Ce que beaucoup n'ont aucun scrupule à nommer ici "le sens de la vie" n'est autre chose qu'un sens qu'ils souhaitent privilégier pour leur propre vie, voire imposer aux autres....
  13. Comme je l'ai déjà dit, la question "pourquoi sommes-nous là" n'a pas de sens. On n'est donc certaiement pas là pour "perpétuer l'espèce", "pisser" etc. pas plus que pour quoi que ce soit d'autre. La formulation est absurde. Chacun donne à sa vie le sens qu'il veut, et c'est seulement en sondant ses propres aspirations profondes, en lui-même, qu'il peut le trouver, pas en regardant comment vivent les autres ou les animaux... ni en demandant à quelqu'un d'autre que lui-même. Il ne faut pas confondre ce qui est de l'ordre de l'observation (la science), avec ce qui est de l'ordre du désir. La morale, la religion, une grande partie de la philosophie reposent sur une telle confusion.
  14. Bonjour Mugiwara, Je fais partie des gens qui se sont longtemps posé ce genre de questions, et aiment réfléchir avant de faire n'importe quoi, de « se laisser séduire par le premier plaisir venu ». En outre, ne faisant pas partie des « religieux » et autres adeptes de dogmes en tout genres, j'essai de penser rationnellement, et de ne rien admettre gratuitement. Je veux donc bien te faire part de mes réflexions sur le sujet qui te préoccupe. Tout d'abord, pour penser rationnellement, il faut bien définir le sens de chaque mot. Or, nous avons tendance à nous illusionner au moyen de concepts déconnectés du réel. Prenons l'exemple du mot « but ». Un but est ce qu'ambitionne de faire une personne donnée, à un instant donné. Je peux dire : « mon but aujourd'hui est d'écrire sur forumfr », ou « je nettoie la table dans le but qu'elle soit propre ». Mais parler de but sans préciser pour qui et/ou pour quoi, c'est absurde. Pareil pour l'expression « être pour » (dans « pour quoi sommes nous là ? »'). Elle sous-entend également une intention de quelqu'un¿ De même avec « bon » et « mauvais »¿ Ensuite « la vie » n'est pas une personne. L'expression « but de la vie » est donc intrinsèquement et fondamentalement absurde. Inutile d'aller plus loin. La question parfaitement juste et légitime qui te préoccupe en réalité est : « quel but ai-je envie de donner à mon existence ? » (après avoir éloigné cette autre préoccupation : « j'ai besoin d'un maître »¿) Voilà. Peut-être souhaiteras-tu te donner pour but de soulager la souffrance dans le monde. Pas besoin d'un Dieu pour nous le dire, cela est dans notre « nature ». De même que d'autres animaux aussi sont "altruistes"...
  15. Ce n'est ni l'homme qui descend du singe, ni bien sûr, le singe qui descend de l'homme, ni même l'un et l'autre qui descendent d'un ancêtre commun.... Car en effet, l'homme est une espèce animale. Le singe est un ensemble d'espèces. Si l'on définit les familles d'espèces phylogénétiquement (c'est à dire par leurs degrés de parenté: ancienneté des ancêtres communs, nombre de différence du génotype...), la vérité est que l'homme est un singe. Il appartient même à une famille bien précise dans la vaste famille des singes: celles des "grands singes" ("apes" in english), les singes sans queue, pourrait-on dire encore. A l'intérieur de cette sous-famille, notre cousin le plus proche est le bonobo (suivi de près par le chimpanzé). Cette espèce absolument fascinante est d'ailleurs en voie de disparition (braconnage etc.), à causes des troubles actuels au Congo... Il est vrai que notre espèce a pas mal évolué physiquement en peu de temps (moins de cinq millions d'année), ce qui fait qu'en apparence, notre espèce ressemble moins à certaines autres espèces proches qu'elles ne se ressemblent entre elles: peu de poils, bipédie... mais les points communs restent considérables. Les observations menées dans les années soixante dans la nature (par les "anges le Leaky") ont montré des similitudes troublantes dans le comportement. Voilà pourquoi, même sur le plan psychique nous sommes très proches de nos cousins.. et que j'aime à dire que l'homme est un singe. La "honte" que certains éprouvent à ce sujet, est un phénomène subjectif qui leur appartient, et que j'associerais à l'orgueil. Ce genre de sentiment n'a rien à faire en science. De plus c'est un sentiment négatif, et je préfère cultiver les sentiments positifs.
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