Le porc-épic : solitaire...
L'amour déchirant...
Chez les porcs-épics, la séduction est plus affaire de grognements que de frôlements. A la saison des amours, le mâle suit la femelle en lui "chantant la sérénade" parfois plusieurs jours… Il faut dire que madame porc-épic n’est fécondable que sur une très courte période de parfois moins d’une demi-journée et une seule fois par an. Il ne s’agit pas de rater son coup ! Lorsque la femelle est réceptive, elle le signale au mâle en venant se frotter contre lui, ventre contre ventre, en une danse lascive… Mais l’accouplement se fait, comme chez les animaux, avec le mâle derrière la femelle : celle-ci aplatit ses piquants pour ne pas transpercer son amant.
Les plus :
. Avant l'accouplement, les porcs-épics mâles urinent sur les pics des femelles pour les rendre plus "glissants".
. Les porcs-épics ne s’accouplent qu’une fois par saison : après cet accouplement, la femelle se réfugie en général sur un arbre et proteste en poussant des cris perçants si son compagnon fait mine de vouloir remettre ça...
L'ornithorynque : bizarre...
L'amour auqatique...
Animal unique, doté d’un bec de canard aplati, d’une queue de castor et de pattes palmées, doté également d'une sexualité unique. Non content d’être un mammifère qui pond des œufs (la femelle allaite ses petits après éclosion), c’est également le seul à posséder cinq paires de chromosomes sexuel, (au lieu d’une chez la plupart des vertébrés..
L’accouplement des ornithorynques se pratique exclusivement dans l’eau au terme d’une parade nuptiale au cours de laquelle le mâle nage autour de la femelle, puis l’attrape par la queue (le monde à l’envers !) avant la pénétration.
Les plus :
. Comme la langue des serpents, le sexe de l’ornithorynque est bifide, c’est-à-dire qu’il se sépare en deux au niveau du gland… Une particularité anatomique de plus pour cet animal unique, mais dont on se demande bien l’utilité étant donné que l’ornithorynque ne possède qu’un seul orifice pour la reproduction, la ponte des œufs et la défécation : le cloaque, comme chez les oiseaux ou les reptiles.
Le chien : coincé !
L'amour collé-serré...
Non, ce n’est pas une légende : un chien et une chienne en train de s’accoupler peuvent parfaitement restés "soudés" l’un à l’autre. C’est une conséquence directe des caractéristiques sexuelles de l’espèce canine : en effet, après la pénétration, le pénis du chien peut être bloqué par la contraction des muscles du vagin de la femelle…
Les plus :
. Il est très dangereux de tenter de séparer deux chiens restés soudés l’un à l’autre, au rique de provoquer une fracture du pénis chez le mâle ou/et une déchirure vaginale chez la femelle. Le plus simple est de patienter jusqu’à ce que le pénis du mâle ne soit plus en érection : il pourra alors s’extraire facilement…
La mante religieuse : vorace !
L'amour vorace...
C’est peut-être l’un des rites "sexuels" les plus connus et les plus fascinants du monde animal. La mante religieuse dévore ses amants après, voire pendant l’accouplement. Un fait avéré, la femelle mante (plus grande que le mâle), décapite son compagnon pour se repaître de sa tête par nécessité biologique. Pour porter ses œufs, elle a besoin d’un énorme apport énergétique…
Certains mâles, pour éviter de finir en dessert, prennent la précaution d’offrir un petit en-cas à leur dulcinée avant l’acte sexuel…
Les plus :
. Même dévoré pendant l’acte sexuel, le mâle de la mante peut accomplir son devoir : la libération des spermatozoïdes peut en effet se faire après la décapitation...
Ils sont fous, ces insectes
. Chez certaines espèces de mouches, le mâle séduit la femelle grâce à son vomi. Il s’agit d’une offrande alimentaire, la mouche ne digère pas, elle projette ses sucs digestifs à l’extérieur, avant de "manger" les aliments ainsi digérés…. Et pendant que la mouche femelle se régale, le mâle en profite pour la féconder !
. Des chercheurs de l’Imperial College de Londres ont modifié génétiquement des moustiques pour qu’ils produisent une protéine faisant briller leur sperme et leurs organes génitaux lorsqu’ils sont à l’état de larve. Ce afin de différencier les mâles adultes des femelles, les seules à transmettre le paludisme. Ils espèrent ainsi pouvoir endiguer la prolifération des moustiques dans les zones les plus touchées par la pandémie.