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Lechwal

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Tout ce qui a été posté par Lechwal

  1. Pourtant, tu aimes parler de tortures... ce n'est pas le cas de la majorité des gens.
  2. La question n'est pas de savoir si c'est efficace mais pourquoi on l'a fait. Ce type de classification ne s'adresse en outre pas aux enfants mais à leurs parents ou les adultes qui en ont la responsabilité.
  3. Ah tiens, ça doit être parce que les enfants sont capables de critiques qu'on instaure, par exemple, une classification pour les films ou les jeux videos en fonction de la violence qui y est montrée...
  4. Sauf que cela nécessite la présence d'un adulte pour faire la critique (positive ou négative) de ce qui est montré ou expliqué. Ici, les adultes laissent juste sous-entendre que la torture est normale voire bien.
  5. Ah, la classique réponse extrêmiste... bizarre, je m'y attendais à peine.
  6. A ma connaissance, il y a des mineurs d'âge qui peuvent lire ce type de sujet (n'est-on pas ici sur un forum tout public ?) et voir des adultes se délecter des tortures qu'ils pourraient faire subir à d'autres personnes n'est certainement pas ce qu'il y a de mieux à leur donner comme image, d'autant qu'il s'agit ici d'une apologie de la torture et donc à la commission d'infractions pénales.
  7. C'est pas un peu malsain comme sujet ? Reste plus qu'à citer le nom de la personne que vous aimeriez torturer tant qu'à faire...
  8. Il est aussi très souvent induis par l'auteur des faits (durant les passages à l'acte ou après) qui responsabilise la victime (était demandeuse...) et la culpabilise par rapport à toutes les conséquences d'une dénonciation (papa qui va aller en prison, maman qui va être triste, etc.). Naît aussi le sentiment que si c'est arrivé, c'est une sorte de punition et est donc mérité (induis aussi par l'auteur). S'ajoute aussi la culpabilité de ne pas avoir eu la force nécessaire pour dénoncer les faits plus tôt, notamment lorsque d'autres enfants sont victimes du même pédophile plus tard (souvent en intrafamilial : petit(e) soeur ou frère, cousin(e)...) Je me répète mais devenir pédophile n'est pas un choix, c'est très souvent la conséquence d'évènements survenus durant l'évolution du délinquant. Parmi ceux-ci figurent notamment les abus fermes mais aussi toute une série de comportements plus insidieux tels une grande promiscuité, une mère très protectrice, le fait que l'enfant dorme dans le lit de sa mère jusqu'à la fin de l'adolescence parfois et assiste aux ébats parentaux (et oui, ça arrive...), etc. Il arrive cependant aussi que le pédophile le devienne à cause d'autres frustrations sexuelles, le cas le plus fréquent est celui de l'éjaculateur précoce qui n'arrive pas à entretenir des relations sexuelles normales avec des adultes et s'en retrouve honteux... il se rabat alors sur des enfants du fait qu'il n'a pas la crainte d'être jugé par eux, seuls "partenaires" jugés fiables par lui pour libérer ses pulsions sexuelles trop longtemps contenues. Enfin, il existe le cas des pédophiles à la limite de la débilité qui restent bloqués, mentalement, au stade de l'enfance et cherchent donc des partenaires qui sont leur égaux à ce niveau : des enfants donc. Ils constituent une bonne partie des pédophiles.
  9. C'est étonnant de voir à quel point les "citoyens lambdas" sont à un tel point persuadés d'en savoir plus que les experts justement. S'ils ont ce titre et un pouvoir de décision, il y a peut-être une raison, non ? Et pour revenir sur le sujet, si le consentement du détenu est requis, c'est en grande partie parce que sa coopération est nécessaire pour permettre un traitement qui, en étant purement physique, ne peut suffire à lui tout seul ; il doit être accompagné d'une guidance psychologique permettant une "rééducation" des comportements déviants, notamment une prise de conscience de l'autre en tant qu'individu, le (ré)apprentissage de ce qu'est une sexualité normale, les règles de vie en société etc.
  10. De nouveau, l'article cité est sans lien aucun avec que tu affirmes...
  11. Où dit-on dans cet article que le traitement hormonal des pédophiles est "désormais complètement intégré dans la panoplie des protocoles" ? J'y vois tout le contraire moi...
  12. Je le comprends parfaitement de personnes qui ont été victimes de pédophiles, directement ou indirectement, mais pas de l'Etat qui se veut réfléchi et objectif. Tuer les pédophiles ne résoudra aucun problème puisque une fois catalogués pédophiles, ça signifie que les concernés sont déjà passés à l'acte et que donc ils ont fait une ou des victimes. Tout au plus, on aura comme résultat que les pédophiles tueront leur victime plutôt que de la laisser en vie pour s'assurer qu'elle ne pourra jamais les dénoncer ni témoigner contre eux... ou que des innocents risquent la peine de mort, ce à quoi les français devraient être particulièrement sensibles pourtant vu "l'affaire d'Outreaux". Est-ce cela qu'on veut ? La castration quant à elle n'apporte une solution qu'à une petite partie du problème, l'attirance sexuelle envers les enfants et est loin d'englober le problème de distorsion de la sphère psychosexuelle que connaissent ces délinquants (construction de la personnalité qui induit qu'une personne développe une sexualité tournée autour d'un sujet inadapté par exemple) et ne concerne toujours que le problème des récidivistes... qui quant à eux sont généralement ceux qui posent le moins de problèmes puisque très facilement détectables par la Justice. La preuve en est le fait que cet Evrard a été si facilement confondu. Quant à l'incarcération jusqu'à l'expiration de la peine, elle n'apporte de solution que pour les condamnés à perpétuité, ce qui englobe une partie infime des délinquants sexuels... les autres seront de toute façon libérés à un moment ou un autre et dans de bien pires conditions. Enfin, en ce qui concerne les mesures prises après l'expiration de la peine, cela revient à condamner une personne pour des actes qu'elle n'a pas encore commis sur base d'avis d'experts. On en arrive alors, petit à petit mais sûrement, à donner à une "élite" (les experts) le pouvoir de décider que telle ou telle personne n'a pas le droit de faire ses preuves... avec, là aussi, tous les risques qui existent d'expertises tronquées car nul n'est infaillible. Tout ceci est une négation du principe de Justice qui veut qu'on ne puisse être condamné que pour ce qu'on a fait et non pour ce que certains ont décidé qu'on était capable de faire... et on arrive bien vite à un état totalitaire quand on s'engage sur cette voie.
  13. Y a des prérequis pour intervenir sur le sujet ?
  14. Faudrait couper une main aux voleurs aussi et remettre en vigueur la loi du talion.
  15. Paidos = enfant, philia = amour. Un pédophile, c'est une personne qui aime les enfants mais pas de la façon appropriée. Le castrer enlèvera ses pulsions sexuelles mais pas son "amour" des enfants... Le cas des "pédophiles prédateurs" est d'ailleurs très marginal, la plupart des actes de pédophilie sont accomplis par des personnes qui tombent amoureuses d'enfants qui leur sont proches et s'imaginent bien souvent que cet amour est réciproque. Mais ça, évidemment, tout le monde s'en fout parce que ce sont des faits qui se déroulent généralement à l'insu de tous et qui ne touchent que les populations les plus marginalisées... alors que les prédateurs, évidemment, c'est beaucoup plus porteur politiquement puisque ça touche toutes les classes de population...
  16. "Air Force One" perso. Le président des USA qui se transforme en para-commando et qui tue tout le monde, je trouve ça... risible.
  17. J'allais le dire Les personnes qui libèrent des pédophiles ne le font pas parce qu'elles estiment que le délinquant n'est plus dangereux mais parce qu'il faut le libérer dans les meilleures conditions qui soient pour éviter toute récidive. En le libérant avant la fin de sa peine, on peut lui imposer une surveillance par la police, la mise en place d'un suivi thérapeutique, des interdictions liées à la présence de mineurs, lui imposer de résider à tel endroit où on sait qu'aucun mineur n'est présent justement, veiller à ce qu'il ne consomme plus d'alcool, etc. Le libérer à la fin de sa peine (ce qui, sauf cas exceptionnels arrive toujours à un moment à un autre) sans aucune contrainte, c'est la récidive assurée. Alors oui, les experts et les juges dorment très bien généralement parce qu'ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour veiller à ce qu'il n'y ait pas d'autres victimes... mais évidemment, c'est plus facile de dire "tuons les tous" ou "castrons les tous", là le problème sera réglé humainement entre personnes civilisées...
  18. Pour compléter ça, je dirais que le principe de la peine de prison n'est pas de mettre à l'écart de la société les individus en fonction de leur dangerosité mais de leur appliquer une sanction proportionnelle à la gravité de l'acte commis. Cela part du principe que toute personne doit pouvoir payer son dû à un moment ou un autre et espérer le pardon de la société. Si on veut maintenant mettre un individu à l'écart en fonction de sa dangerosité (internement par exemple), ça signifie que quelqu'un devra à un moment ou un autre faire un pronostic quant à l'évolution d'une personne et lui ôter, a priori, toute chance de se racheter et de faire ses preuves. Sachant que, sauf cas exceptionnels et flagrants, les experts (qui sont pourtant des scientifiques) ne peuvent que rarement se mettre d'accord sur un pronostic, on se retrouve rapidement dans une impasse car personne ne peut faire un pronostic infaillible quant à l'évolution d'une personne.
  19. Parce que dire que ce sont des monstres, ça permet de se rassurer en se disant que "nous", on est tellement mieux qu'on aurait jamais pu le devenir... alors que, souvent, il suffit juste d'être né au mauvais endroit et de ne pas avoir les "bons" parents.
  20. A choisir entre la prison à vie et la peine de mort, la peine de mort est nettement plus humaine que de dire à quelqu'un qu'il va passer 40-50 ans voire plus en prison sans aucun espoir d'en sortir.
  21. Tout ça part du postulat que les délinquants sexuels ont décidé de le devenir.
  22. Le problème principal que pose la délinquance sexuelle est que, généralement, un délinquant sexuel n'est pas considéré comme "curable" parce qu'il s'agit d'une pulsion intrinsèque et que bien souvent les délinquants sexuels sont conscients eux-même de leur problème mais n'ont pas les capacités de le résoudre. L'efficacité de la castration chimique n'a encore jamais été prouvée et reste bien souvent considérée comme un traitement inhumain qui pose de nombreuses questions éthiques, notamment lorsqu'elle n'est pas souhaitée par le délinquant. Quant à la prison, elle n'efface pas les pulsions et n'est une solution que si elle est envisagée comme solution définitive, via une condamnation à perpétuité donc... ce qui implique de décider définitivement que les délinquants sexuels ne sont pas rééducables (et donc de ne jamais leur donner une seconde chance) alors qu'une certaine portion d'entre-eux ne récidivent pourtant pas (ce qui ne signifie pas pour autant qu'ils sont "guéris"). Je rejoins cependant Elaïs lorsqu'elle dit que la solution est surtout à trouver dans la prévention... mais encore faut-il s'en donner les moyens.
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