<h1 id="firstHeading" class="firstHeading">Loi française sur les signes religieux dans les écoles publiques</h1> <h3 id="siteSub">Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.</h3> Aller à : Navigation, rechercher La loi sur les signes religieux dans les écoles publiques (Loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics) est une loi française, promulguée par le gouvernement Raffarin (UMP).
Adoptée en première lecture, elle prévoit l'interdiction, après un dialogue infructueux, du port de signes religieux ostentatoires dans les établissements scolaires publics français. Cette loi est largement ressentie comme spécifiquement dirigée contre le hijab porté par certaines filles musulmanes, françaises ou non. Elle est une réponse à l'affaire dite du « voile » et le résultat des travaux de la Commission Stasi, groupe de réflexion « sur l'application du principe de laïcité dans la République » mis en place par le président Jacques Chirac.
La loi a fait l'objet d'âpres controverses, à gauche comme à droite, certains la présentant comme une défense de l'école républicaine et laïque, dans la lignée des lois Jules Ferry de 1881-82, ainsi que comme un moyen de lutte contre l'islamisme, d'autres au contraire affirmant que cette loi violerait la liberté de religion (Human Rights Watch [1]) ou serait un signe d'islamophobie voire de racisme (Houria Bouteldja du collectif des Indigènes de la République [2], etc.).
La Cour européenne des droits de l'homme a jugé dans un arrêt rendu le 4 décembre 2008 que cette loi n'est pas contraire à la liberté religieuse et au droit à l'instruction[3].
Chaque école à son règlement, quand on inscrit notre enfant on adhère à ce règlement..
Si vraiment la jeune fille, par convictions religieuses ne peut retirer son voile, ce que je comprends, elle n'a d'autres choix de se diriger vers une école musulmane.