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chirona

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Tout ce qui a été posté par chirona

  1. chirona

    Le jeu du "je veux"

    Salut Amazones, merci pour ta déclaration :blush:, j'en profite pour te remercier chaleureusement pour ta fidélité à mes topics, j'apprécie énormément Bonjour angedemon, je me précipite pour poster ce tableau que j'adore et que je trouve magnifique : Les amants, René Magritte, 1928 Je veux une chanson française que vous adorez
  2. chirona

    Le jeu du "je veux"

    Bonsoir Amazones :) Piton de la Fournaise, île de la Réunion (photo datant de 2009) Je veux l'histoire d'un personnage de la mythologie grecque
  3. chirona

    affiches de films

    Ce film m'a profondément marquée voire traumatisée car je l'ai trouvé d'une violence inouïe.
  4. Bonsoir, "sommeil" de Francisco de Goya (Je ne suis pas certaine du titre de la toile) pomme
  5. chirona

    affiches de films

    J'adore les personnages du film !
  6. chirona

    affiches de films

    Bonsoir :) Je n'ai pas aimé Priscilla folle du désert. J'ai souvenir que le film m'avait mise mal à l'aise !
  7. chirona

    Le jeu du "je veux"

    Bonjour :), Et voici un poème d'Anjela Duval : Karantez-Vro E korn va c'halon 'zo ur gleizhenn 'Baoe va yaouankiz he dougan Rak, siwazh, an hini a garen Ne gare ket pezh a garan. Eñ na gare nemet ar c'hêriou, Ar morioù don, ar broioù pell, Ha ne garen 'met ar maezioù, Maezioù ken kaer va Breizh-Izel. Ret' voe didab 'tre div garantez : Karantrez-vro, karantez den. D'am bro am eus gouestlet va buhez Ha lezet da vont 'n hini 'garen. Biskoazh klevet keloù outañ. Ar gleizhenn em c'halon zo chomet Pa ne gare ket pezh a garan Pep den a dle heuilh e donkadur : Honnezh eo lezenn ar bed-mañ. Gwasket 'voe va c'halon a-dra-sur, Met 'gare ket pezh a garan. Dezhañ pinvidigezh, enorioù, Din-me paourentez ha dispriz. Met 'drokfen ket evit teñzorioù Va Bro, va Yezh ha va Frankiz. En mon coeur est ma blessure, Depuis ma jeunesse y reste gravée Car, hélas, celui que j'aimais Ce que j'aime n'aimait pas. Lui n'aimait que la ville, La grande mer et les lointains ; Je n'aimais que la campagne, Beauté des campagnes de Bretagne. Entre deux amours il me fallut choisir Amour-patrie, amour de l'homme ; A mon pays j'ai offert ma vie, Et s'en est allé celui que j'aimais. Depuis, jamais je ne l'ai revu, Jamais connu de ses nouvelles. En mon coeur saigne la blessure Car ce que j'aime, il n'aimait pas. Chacun sa Destinée doit vivre, Ainsi en ce monde en est-il. Meurtri, certes, fut mon coeur, Mais ce que j'aime, il n'aimait pas. A lui, honneurs et richesse A moi, mépris et humble vie. Mais je n'échangerais contre nul trésor Mon pays, ma langue et ma liberté. http://lyricstranslate.com http://lyricstranslate.com http://lyricstranslate.com http://lyricstranslate.com source Ce poème a été repris par Nolwenn Leroy : Je voudrais un extrait d'un roman que vous aimez
  8. Bonjour :), Je m'empresse de poster l'oeuvre d'un artiste que j'apprécie beaucoup et dont j'ai eu la chance de voir l'expo au centre Pompidou il y a quelques années (2007) : elle était exceptionnelle ! L'Homme qui marche, Alberto Giacometti, 1960 Voici une présentation de l'artiste : Alberto Giacometti ___________________ course
  9. chirona

    affiches de films

    Bonjour Paillette, j'aurais pu également poster cette affiche qui est magnifique. Par ailleurs, j'aime beaucoup cette saga et il se trouve que le 3ème est mon préféré !
  10. Bonjour Bran ruz, J'espère que tu te régales. C'est le roman que je préfère dans les Rougon-Macquart d'abord pour le thème et ensuite parce qu'il ne se termine pascomme les autres, quand Zola nous raconte une histoire qui n'a pas une fin malheureuse, c'est toujours bon à prendre !
  11. chirona

    De la musique avant toute chose

    Bonsoir :), http://youtu.be/--QXQhYQO0A soleil
  12. chirona

    un jour... un poème

    A ma fille O mon enfant, tu vois, je me soumets. Fais comme moi : vis du monde éloignée ; Heureuse ? non ; triomphante ? jamais. -- Résignée ! -- Sois bonne et douce, et lève un front pieux. Comme le jour dans les cieux met sa flamme, Toi, mon enfant, dans l'azur de tes yeux Mets ton âme ! Nul n'est heureux et nul n'est triomphant. L'heure est pour tous une chose incomplète ; L'heure est une ombre, et notre vie, enfant, En est faite. Oui, de leur sort tous les hommes sont las. Pour être heureux, à tous, -- destin morose ! -- Tout a manqué. Tout, c'est-à-dire, hélas ! Peu de chose. Ce peu de chose est ce que, pour sa part, Dans l'univers chacun cherche et désire: Un mot, un nom, un peu d'or, un regard, Un sourire ! La gaîté manque au grand roi sans amours ; La goutte d'eau manque au désert immense. L'homme est un puits où le vide toujours Recommence. Vois ces penseurs que nous divinisons, Vois ces héros dont les fronts nous dominent, Noms dont toujours nos sombres horizons S'illuminent ! Après avoir, comme fait un flambeau, Ébloui tout de leurs rayons sans nombre, Ils sont allés chercher dans le tombeau Un peu d'ombre. Le ciel, qui sait nos maux et nos douleurs, Prend en pitié nos jours vains et sonores. Chaque matin, il baigne de ses pleurs Nos aurores. Dieu nous éclaire, à chacun de nos pas, Sur ce qu'il est et sur ce que nous sommes ; Une loi sort des choses d'ici-bas, Et des hommes ! Cette loi sainte, il faut s'y conformer. Et la voici, toute âme y peut atteindre : Ne rien haïr, mon enfant ; tout aimer, Ou tout plaindre ! Victor Hugo, Les Contemplations
  13. chirona

    affiches de films

    Venez poster les affiches de films qui vous plaisent, que vous trouvez belles, dont vous avez aimé le film ou tout simplement qui vous ont marqués. J'ai lu le livre, j'ai vu le film. Selon moi, le film n'est pas à la hauteur du livre. Je trouve cette affiche très belle parce que le personnage est beau voire lumineux alors que, paradoxalement il est censé être d'une laideur repoussante...
  14. 1915. Sur la Côte d’Azur. Au crépuscule de sa vie, Auguste Renoir est éprouvé par la perte de son épouse, les douleurs du grand âge, et les mauvaises nouvelles venues du front : son fils Jean est blessé… Mais une jeune fille, Andrée, apparue dans sa vie comme un miracle, va insuffler au vieil homme une énergie qu’il n’attendait plus. Éclatante de vitalité, rayonnante de beauté, Andrée sera le dernier modèle du peintre, sa source de jouvence. Lorsque Jean, revenu blessé de la guerre, vient passer sa convalescence dans la maison familiale, il découvre à son tour, fasciné, celle qui est devenue l’astre roux de la galaxie Renoir. Et dans cet éden Méditerranéen, Jean, malgré l’opposition ronchonne du vieux peintre, va aimer celle qui, animée par une volonté désordonnée, insaisissable, fera de lui, jeune officier velléitaire et bancal, un apprenti cinéaste…(source) Des acteurs excellents mais... un film à mourir d'ennui !!!
  15. chirona

    Le jeu du "je veux"

    Envie de faire revivre ce topic, si vous le voulez bien Rodin, cathédrale Je veux l'affiche d'un film qui vous a marqué
  16. chirona

    De la musique avant toute chose

    Bonsoir :), Je ne connaissais pas cette chanson. Une bien belle déclaration d'amour ! terrien
  17. Auguste Renoir, Mademoiselle Irène Cahen d'Anvers (1880)
  18. Bonsoir Bran ruz , merci pour ton illustration que j'apprécie beaucoup ! Allégorie de l'avarice, Jacopo Ligozzi (1547-1627) -------------- vertu
  19. chirona

    un jour... un poème

    Ophélie, John Everett Millais, 1852 - Tate Gallery, Londres Ophélie I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ; Les saules frissonnants pleurent sur son épaule, Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux. Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ; Elle éveille parfois, dans un aune qui dort, Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile : - Un chant mystérieux tombe des astres d'or II O pâle Ophélia ! belle comme la neige ! Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté ! C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ; C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure, À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits, Que ton coeur écoutait le chant de la Nature Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ; C'est que la voix des mers folles, immense râle, Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ; C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle, Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux ! Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle ! Tu te fondais à lui comme une neige au feu : Tes grandes visions étranglaient ta parole - Et l'Infini terrible effara ton oeil bleu ! III - Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ; Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles, La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys. Arthur Rimbaud, Poésies
  20. Bonjour :), muse Terpsichore, musée Pio Clementino, Vatican Dans la mythologie grecque, Terpsichore est la muse de la danse. J'en profite pour partager avec vous ce magnifique sonnet de Du Bellay que j'affectionne tout particulièrement et qui évoque la perte de l'inspiration : Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ? Où est ce cœur vainqueur de toute adversité, Cet honnête désir de l’immortalité, Et cette honnête flamme au peuple non commune ? Où sont ces doux plaisirs qu’au soir sous la nuit brune Les Muses me donnaient, alors qu’en liberté Dessus le vert tapis d’un rivage écarté Je les menais danser aux rayons de la Lune ? Maintenant la Fortune est maîtresse de moi, Et mon cœur, qui soulait être maître de soi, Est serf de mille maux et regrets qui m’ennuient. De la postérité je n’ai plus de souci, Cette divine ardeur, je ne l’ai plus aussi, Et les Muses de moi, comme étranges, s’enfuient. Joachim du Bellay, Les Regrets, 1558 --------- animal mythique
  21. Envie de découvrir le Seigneur des anneaux et son prélude du côté de la littérature.
  22. chirona

    un jour... un poème

    Le pain La surface du pain est merveilleuse d’abord à cause de cette impression quasi panoramique qu’elle donne : comme si l’on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d’éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s’est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses… Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l’on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des sœurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable… Mais brisons-la car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. Francis Ponge, Le Parti pris des choses
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