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kinoton

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  1. on respecte plus les femmes qu'avant on respecte un peu plus les enfants qu'avant on respecte mieux l'homme aussi (y'a qd meme eu certaines avancées comme l'abolition de l'esclavage) après, en ce qui concerne les rapports entre les gens au quotidien, je dirais que maintenant ce rapport est plus franc, je ne sait pas si avant c'était du respect ou si c'était une façade que bcp de gens se donnaient car la culture chrétienne etait bcp plus présente (en gros, j'ai souvent entendu petite des phrases du genre "ça ne se fait pas", mais on n'en pense pas moins...est-ce du respect? ou de l'hypocrisie?...)
  2. :) "se chamaillent avec des histoires de ménage"??! je parle de violence conjugale et tu le traduis comme ça?... et c'est quelque chose de prouvé, un enfant témoin de violence conjugale a plus de risques de reproduire le schéma plus tard dans son propre couple... :blush: euh... j'ai jamais eu de billet de 500¿ et tu fais le même amalgame que okman, je n'ai jamais parlé de tout laisser faire c'est gentil de penser pour moi :) si si, je t'assure que je pense qu'une partie du problème vient de là... va faire un ptit tour sur google, et tu verras que ce n'est pas le cas. les personnes qui ont un problème psy représentent un faible pourcentage des gens qui sont violents avec leur conjoint. En revanche, de nombreux hommes violents ont connu de la violence étant petits si tu me lisais et que tu essayais de comprendre au lieu de t'arréter à tes préjugés, tu saurais que je ne prône pas le "il est interdit d'interdire"
  3. à femzi, peut être qu'une infime part des individus n'ayant jamais été frappés (déjà, c'est très rare!) peut se mettre à être violent, mais c'est rarrissime comparé à ceux qui ont été frappés et qui frappent. pour ta dernière phrase, j'vais pas redévelopper hein va voir les sites que propose esterelle si tu es ouvert à une autre vision des choses ah bon? merci de me l'apprendre! j'ai seulement dis qu'on n'a pas à exiger, c'est tout! Et entre exiger et tout laisser faire, y'a un monde je t'assure j'approuve :blush: et je voulais juste rajouter le dernier bouquin de Maurel "oui, la nature humaine est bonne" que j'ai adoré.
  4. reste à définir ce qu'est une très bonne éducation... on ne serait pas tous d'accord je pense. et NON tous les enfants qui recoivent des coups ne frappent pas tous leurs femmes plus tard, et tous les enfants maltraités ne maltraitent pas leurs enfants plus tard...mais ça augmente le risque! tout comme de vivre dans une famille où la violence conjugale est déjà présente, l'enfant s'imprègne de ce modèle (et au passage, lorsqu'il y a violence conjugale, je pense que les enfants en prennent aussi pour leur grade) je ne dis pas que les punitions corporelles sont la seule cause à la violence conjugale, mais elle fait parti des facteurs! et en niant que c'est une violence à l'encontre de l'enfant, vous niez que potentiellement l'enfant peut devenir violent à son tour sur quelqu'un d'autre. le plus fort sur le plus faible quoi. tiens, ça me fait penser à quelque chose non?... on n'a rien à exiger de son enfant non plus désolée... ce n'est pas notre petit soldat, c'est un petit être humain, qui apprend à se construire. on peut vouloir lui apprendre des choses, les lui montrer, donner l'exemple, mais en aucun cas le faire se plier :blush:
  5. tu me fais dire ce que je ne dis pas :blush: pourtant c'est vraiment simple ce que j'explique! taper un enfant (au passage, y'a pas de petites fessées, on tape ou on tape pas ) ---> on peut taper pour se faire comprendre/obéir/respecter (!!)... c'est tout.... je sais qu'une fessée ne rend pas psychopathe, mais il y a rarement qu'une seule fessée, ou alors c'est que le parent sait que ce n'est pas pour le bien de l'enfant, mais pcq qu'il a "dérapé" donc rien à voir dans le raisonnement. la violence engendre la violence, point barre. edit: je ne parle que de la fessée pcq c'est la seule violence qui est acceptée voire encouragée. Bien évidemment toute forme de violence (la psychologique) est à bannir envers un enfant
  6. mais tu te bloques à comparer l'intensité et la fréquence des coups! bien sur que ça n'a rien de comparable mais ce n'est pas là le souci! c'est seulement que ça apprend à l'enfant, et donc au futur adulte, que taper quand on n'est pas d'accord est quelque chose d'acceptable puisque ses propres parents (donc modèles) le font.
  7. euh...ben ça existe déjà :blush: on n'a pas le droit de taper son conjoint! on n'a pas le droit de taper les enfants non plus...sauf qu'il y a une tolérance pour les coups dans un but éducatif ... je ne comprends pas pourquoi les gens ne font pas le lien entre la fessée (ou gifle ou autre violence psychologique et/ou physique) et les violences conjugales!
  8. mais ça ne veut rien dire à bon escient! c'est bien ça le problème... chacun a sa propre vision du "bon escient" et donc à partir du moment où tu acceptes les petits coups "à bon escient", il ne faut pas s'étonner qu'il y aie des dérives... de plus, je ne fais personnellement pas l'amalgame entre fessée et maltraintance; mais peu importe la fréquence et l'intensité des coups, que ce soit de tps en tps ou souvent, ça inscrit un schéma dans la tête de l'enfant! certains commencent à recevoir de "petites tapes" très très jeunes (parfois même avant 1 an ) et les parents ne sont pas pour autant dans une "démarche" de maltraintance, ils pensent réellement que leur geste est éducatif...Mais à cet âge, et encore plus vieux, le cerveau imprime un mode de fonctionnement, qui ressortira à un moment ou un autre (contre ses camarades, contre ses parents, contre son conjoint, contre ses enfants etc...) et c'est ainsi que la violence se transmet de génération en génération...On ne peut pas défendre qu'une sorte de violence, il ne faut en tolérer aucune, sinon c'est la porte ouverte à tout selon l'interprétation, le vécu etc de chacun...
  9. oui, c'est ce que j'ai dit, ce n'est pas systématique, sinon on frapperait tous nos conjoints!! par contre, on ne frappe pas nos conjoints, mais nos enfants... et parmis eux, certains ne frapperont pas leur conjoint, mais d'autres oui... concernant ce que tu dis sur la colère d'un enfant, je ne vais pas entrer dans le sujet plus en détail car là, on serait vraiment hors sujet, mais il y a plein d'autres moyens de calmer la colère (ou pas, il n'est pas tjs bon de vouloir la faire taire absolument :blush: )
  10. je suis tout a fait d'accord avec esterelle-83 comme des parents donnent des coups à leurs enfants qu'ils sont sensés aimer et protéger... le schéma ne fait que se reproduire... et moi ça me laisse songeuse qu'on ne voit pas en la fessée le début d'une violence. ça reste un coup sur un enfant et cet enfant grandit, et cet adulte tape sa femme... (ne me sautez pas dessus, je sais que ce ne sont pas TOUS les enfants, mais certains oui...n'est-ce pas suffisant pour y réfléchir pour tous?) agir sur la fessée, c'est prendre le problème à la base :blush: juste arréter de banaliser la "petite" violence au nom de l'éducation!
  11. ouais, et c'est le juste retour des choses en général... le respect, ce n'est pas quelque chose de dû; ça se construit en respectant d'abord l'autre sur quoi tu te bases pour dire tout ça? c'est un peu paradoxal ce que tu dis; d'une part tu parles des parents qui en ont rien à foutre de leur parents puis tu déplores ensuite que peu d'enfants mettent leurs parents sur un pied d'estale... donc tu veux dire que malgré les conneries des parents, il faut les respecter tout le temps? bah donc le souci c'est ptet bien "l'éducation à poigne" non?...
  12. ah ben voilà, c'est bin c'ke j'disais :blush:
  13. résultat?... tu penses que c'est pcq les enfants ont des droits qui sont de + en + défendus que certains se mettent à frapper leurs parents?? la responsabilité des parents dans l'histoire elle est où? niveau éducation, ils ont fait quoi pour en arriver là? ah oui je vois, ils n'ont pas donné assez de fessées hein :blush:
  14. kinoton

    Les pleurs

    un texte intéressant :blush: 7 CHOSES QUE LES PARENTS DOIVENT SAVOIR A PROPOS DES PLEURS DU BEBE Dr. Sears. Version originale: http://www.askdrsears.com/html/5/t051200.asp#T051204 1- les pleurs du bébé - le signal parfait. Les scientifiques ont depuis longtemps émis l'appréciation que le son des pleurs du bébé a les trois caractéristiques du signal parfait. En premier, un signal parfait est automatique. Un nouveau-né crie par réflexe. Le nourrisson ressent un besoin qui va déclencher une inspiration d'air soudaine suivie d'une forte expulsion de cet air au travers des cordes vocales qui à leur tour vibrent pour produire le son que nous appelons "pleurs". Durant les premiers temps, le petit nourrisson ne pense pas "quelle sorte de son va mener à ce que l'on me nourrisse?", il crie juste de manière automatique. De plus, ces pleurs sont facilement générées. Une fois que ses poumons sont remplis d'air, le nourrisson peut initier les pleurs avec très peu d'efforts. Deuxièmement, les pleurs sont adéquatement dérangeants: suffisamment stridents pour obtenir l'attention de celui ou celle qui s'en occupe, mais pas au point de lui faire vouloir échapper au son entièrement. Troisièmement, les pleurs peuvent se modifier au fur et à mesure que l'émetteur et le receveur apprennent à rendre le signal plus précis. Le signal émis par chaque bébé est unique. Les pleurs d'un bébé sont le langage du bébé, et chaque bébé pleure (crie) différemment. Les chercheurs qui s'intéressent à la voix, appellent ces sons uniques les empreintes de pleurs, aussi uniques pour un bébé que ses empreintes digitales. 2. Répondre aux pleurs d'un bébé est biologiquement correct. La mère est biologiquement programmée pour donner une réponse maternante aux pleurs du nouveau-né, et pas pour se restreindre. Des changements biologiques fascinants ont lieu dans le corps de la mère en réponse aux cris de son enfant. Lorsqu'elle entend son bébé pleurer, la circulation sanguine augmente dans les seins de la mère, s'accompagnant d'une impulsion biologique de "prendre dans ses bras et nourrir". L'allaitement au sein lui-même cause une décharge de prolactine, une hormone que nous supposons être la base biologique de ce que l'on appelle "l'intuition maternelle". L'ocytocine, l'hormone qui déclenche le reflex d'éjection du lait, provoque aussi des sentiments de relaxation et de plaisir, une manière plaisante de compenser la tension provoquée par les pleurs du bébé. Ces sentiments vous aident à aimer votre bébé. Mamans, écoutez les indices biologiques de votre corps quand votre bébé pleure plutôt que les donneurs de leçons qui vous disent de faire la sourde oreille. C'est facile pour eux de vous donner de tels conseils, ils ne sont pas biologiquement connectés à votre bébé. Rien ne se passe au niveau de leurs hormones lorsque votre bébé crie. 3. Ignorer ou répondre au signal des pleurs? Une fois que vous savez apprécier la valeur du signal des pleurs de votre bébé, ce qui importe c'est de savoir ce que vous en faites. Vous avez deux options de base: ignorer ou répondre. Ignorer les pleurs de votre bébé est en général une situation perdant-perdant. Le bébé complaisant abandonne et cesse de signaler, se renferme, et finalement se dit que pleurer ne vaut pas le coup, et conclue que c'est lui qui ne vaut pas le coup. Le bébé perd la motivation de communiquer avec ses parents, et les parents manquent une opportunité d'apprendre à connaître leur bébé. Tout le monde perd. Un bébé avec une personnalité plus persistante -la plupart des bébés aux besoins intenses- n'abandonne pas si facilement. A la place, il crie de plus en plus fort et c'est l'escalade dans l'intensité de son signal, le rendant de plus en plus dérangeant. Vous pourriez ignorer ce signal persistent de plusieurs manières. Vous pourriez attendre qu'il ait fini de pleurer, puis le prendre afin qu'il ne pense pas que ce sont ses pleurs qui ont attiré votre attention. C'est en fait une sorte de lutte pour le pouvoir. Vous apprendriez au bébé que vous contrôlez les choses, mais aussi qu'il n'a pas capacité à communiquer. Cela ferme la communication parent-enfant, et sur le long terme, tout le monde perd. Vous pourriez aussi vous désensibiliser complètement, jusqu'à ce que vous ne soyez plus du tout "dérangé" par les pleurs, et ainsi apprendre au bébé que l'on ne s'occupe de lui que si c'est "le bon moment". C'est une autre situation perdant-perdant. Le bébé n'obtient pas ce dont il a besoin, et les parents se retrouvent dans un état d'esprit qui ne leur permet pas de profiter de la personnalité unique de leur bébé. Vous pourriez aussi prendre votre bébé pour le calmer et le reposer ensuite parce que "ce n'est pas encore le bon moment pour le nourrir". Après tout il doit apprendre à être heureux "indépendamment". Perdant-perdant encore une fois, il va se remettre à pleurer et vous vous sentirez en colère. Il va apprendre que ses tentatives de communication, bien qu'entendues, n'obtiennent pas la réponse adéquate, ce qui peut le mener à ne plus se faire confiance: "Peut-être qu'ils ont raison. Peut-être que je n'ai pas vraiment faim". 4. Soyez maternante. L'autre option est de répondre promptement et de manière maternante. C'est gagnant-gagnant pour le bébé et pour la mère qui s'appliquent a mettre au point un système de communication qui les aide tous les deux. La mère répond promptement et sensiblement, de telle sorte que le bébé sera moins désespéré la prochaine fois qu'il a besoin de quelque chose. Le bébé apprend à "crier mieux", d'un manière moins dérangeante puisqu'il sait que sa mère va venir. Les mères structurent l'environnement du bébé de sorte à ce qu'il ait moins besoin de pleurer; elle le garde proche d'elle si elle sait qu'il est fatigué et prêt à dormir. La mère augmente aussi sa sensibilité aux pleurs, et ainsi leurs donne la réponse adéquate. Une réponse rapide lorsque le bébé est jeune et est facilement déstabilisé ou lorsque le cri rend clairement compte qu'il y a danger; une réponse plus lente lorsque le bébé est plus vieux et commence à apprendre à régler certains désagréments de son chef. Répondre de manière appropriée aux pleurs de votre bébé est le premier et le plus difficile défi de communication auquel vous allez faire face en tant que mère. Vous ne maîtriserez ce système qu'après la répétition des milliers d'appels-réponses des premiers mois. Si initialement, vous considérez les pleurs du bébé comme un signal auquel on doit répondre et qui doit être évalué plutôt que comme une habitude malheureuse à perdre, vous vous ouvrez la possibilité de devenir experte sur tout ce qui concerne votre bébé. Chaque signalétique mère-bébé est unique. Voilà pourquoi il est tellement de courte-vue de la part des "entraîneurs de pleurs" de prescrire une formule toute faite du genre "laissez-le pleurer 5 minutes la première nuit, 10 minutes la seconde" et ainsi de suite. 5. Ce n'est pas de votre faute si bébé pleure. Parents, haut les c¿urs ! Si vous réagissez bien à votre bébé et que vous essayez de lui faire se sentir en sécurité dans ce nouveau monde, vous ne devez pas penser que c'est de votre faute si votre bébé pleure beaucoup. De même que ce n'est pas vous qui décidez que votre bébé arrête de pleurer. Bien sûr, restez ouverts pour apprendre de nouvelles manières d'aider votre bébé (comme changer de régime alimentaire si besoin, une nouvelle manière de porter votre bébé) et avertissez votre médecin si vous suspectez une cause physique derrière les pleurs. Mais il y aura des moments, lorsque vous ne savez pas pourquoi votre bébé pleure, vous vous demanderez si le bébé lui-même le sait. Il y a des fois où le bébé peut simplement avoir envie de pleurer, ne vous sentez pas désespéré si aucun de vos remèdes habituels ne marche. C'est un fait dans la vie de nouveaux parents: bien que les bébés pleurent pour exprimer un besoin, leur manière de pleurer dépend aussi de leur propre tempérament. Ne prenez pas les pleurs de votre bébé contre vous. Votre boulot est de créer un environnement positif qui fera décroître le besoin de pleurer du bébé, d'offrir des bras aimants et relaxés pour que le bébé ne pleure pas tout seul, et de poussez comme vous le pouvez le travail de détective qui consiste à chercher pourquoi votre bébé pleure et de quelle manière vous pouvez l'aider. Le reste, c'est le bébé qui décide. "Lorsque je me sentais déstabilisée dans mon maternage, je demandais à une mère calme et raisonnée, impartiale, d'observer comment je me comportais avec mon bébé, un jour typique, chez moi. Bien que je sache que je suis l'expert en ce qui concerne mon propre bébé, parfois c'est difficile d'être objective, et la voix de l'expérience peut apporter de l'aide." 6. Ce que la recherche nous apprend. Les chercheures Sylvia Bell et Mary Ainsworth ont mené des études dans les années 1970 qui auraient du mettre a l'index et pour de bon les théories sur les enfants gâtés. (Il est intéressant que jusqu'à ce moment-là, les auteurs qui se sont intéressé au développement de l'enfant et qui prêchaient le "laissez-les pleurer" étaient presque tous des hommes. Il a fallu que des femmes chercheures commencent à rectifier le tir.) Ces chercheures ont étudié deux groupes de couples mère-nourrisson. Le groupe 1 était constitué de mères donnant des réponses promptes et maternantes aux pleurs de leur enfant. Le groupe 2 était constitué de mères plus restreintes dans leur réponse. Elles ont trouvé que les enfants du groupe 1 auxquels les mères avaient répondu tôt et de manière plus maternante étaient moins portés à utiliser les pleurs comme moyen de communication lorsqu'ils avaient un an. Ces enfants semblaient plus sûrement attachés à leur mère et avaient développé de meilleurs talents de communication, devenant moins pleurnichards et manipulateurs. Jusqu'à cette époque, on avait fait croire aux parents que s'ils prenaient leur bébé dans les bras chaque fois qu'il pleurait, il n'apprendrait jamais à se calmer et deviendrait encore plus exigeant. D'autres études ont été menées pour définitivement abattre les théories sur les enfants gâtés, montrant que les bébés dont les pleurs ne recevaient pas de réponse prompte se mettaient à pleurer plus, plus longtemps, et d'une manière plus dérangeante. Dans une étude qui comparait deux groupes de bébés en pleurs, dans l'un des groupes, les nourrissons recevaient une réponse immédiate et maternante, tandis que dans l'autre groupe, on laissait les enfants pleurer. Les bébés dont les pleurs recevaient une attention sensible pleuraient moins par 70%. Les bébés qu'on laissait pleurer par contre, ne réduisaient pas leurs pleurs. Essentiellement, la recherche a montré que les bébés dont les pleurs étaient entendus et auxquels on répondait, apprenaient à "pleurer mieux", les bébés qui étaient le produit d'un style de maternage plus restreint apprenaient à "pleurer plus fort". Il est intéressant de noter que ces études ont montré des différences non seulement dans la manière de communiquer des bébés avec leurs parents en fonction des réponses qu'ils obtenaient à leurs cris, mais aussi des différences au niveau des mères. Les études ont montré que les mères qui donnaient une réponse plus restreinte et moins maternante, devenaient graduellement insensibles aux pleurs de leur bébé, et cette insensibilité se propageait à d'autres aspects de leur relation parent-enfant. La recherche a montré que laisser un bébé pleurer gâte toute la famille. 7. Pleurer n'est pas "bon pour les poumons du bébé". Un des exemples les plus ridicules du folklore médical est le dicton "laissez le pleurer, c'est bon pour ses poumons". A la fin des années 70, la recherche a montré que les bébés qu'on laissait pleurer avaient des rythmes cardiaques qui atteignaient des niveaux inquiétants et baissaient le taux d'oxygène dans leur sang. Quand les pleurs de ces bébés étaient calmés, leur système cardiovasculaire retournait rapidement à la normale, montrant à quel point les bébés reconnaissaient rapidement l'état de bien-être au niveau physiologique. Si les pleurs du bébé ne sont pas calmés, il est dans une détresse aussi bien physiologique que psychologique. La croyance erronée comme quoi pleurer est sain, survit encore aujourd'hui dans les échelles du score d'Apgar, une sorte de test que les médecins utilisent pour évaluer rapidement l'état d'un nouveau né les premières minutes après sa naissance. Les bébés obtiennent deux points supplémentaires pour "cris vigoureux". Je me souviens avoir réfléchi sur ce concept au milieu des années 70 alors que j'étais directeur d'une pouponnière dans un hôpital universitaire, avant même de devenir le père d'un bébé aux besoins intenses, ce qui m'a rendu un ferme opposant du "laissez-les pleurer". Il me semblait que de donner des points pour des cris était insensé physiologiquement. Le nouveau-né dans un état de veille calme, respirant normalement, et en fait plus rose que l'enfant qui pleure, perdait des points au score d'Apgar. Ca me surprend toujours que le plus intriguant des sons humains, les pleurs du bébé, soit encore aussi incompris.
  15. kinoton

    Une loi pour interdire la fessée

    j'ai voté une bonne initiative... bon les gens commencent à me connaitre ici, je ne vais donc pas écrire encore les mêmes choses même si j'ai tout lu et j'aurai des millions de choses à dire (un peu la flemme de quoter là ) juste un truc, concernant ce qu'a dit Xavier Bertrand sur le fait que l'état n'a pas à se meler de ce qui se passe dans le cercle familial.... Pense-t-il la même chose concernant la violence conjugale? et la maltraitance des enfants?... est-ce que la loi s'arrète au pas de la porte? dans la famille tout est permis? :blush: edit: je voulais juste préciser; je pense que c'est une bonne initiative pour éveiller les consciences, pas pour mettre un flic dans chaque maison comme ça a pu être dit. les gens devraient tous savoir qu'il est possible d'élever son enfant avec bienveillance, tous les enfants.
  16. ben moi non plus je ne me considère pas comme une maman parfaite, mais j'ai juste du mal à comprendre comment tu peux dire ça sans connaitre justement cette "réalité du quotidien", c'est tout! je ne suis pas du tout du genre à considérer que parce que quelqu'un n'a pas d'enfants, il ne peut pas avoir d'avis. mais là, en l'occurence, je trouve que c'est "particulier", de parler d'un quotidien qu'on ne connait pas. et je crois aussi, que ça m'agace un peu parce que c'est une phrase bateau, qu'on entend un peu à toutes les sauces... voilà pourquoi je parlais d'excuse
  17. tout à fait d'accord avec yi jie
  18. c'est clair :blush: genre il se trouve déjà des excuses pour ce qu'il ne fera pas de bien pour ses futurs enfants!
  19. il y a d'autres fonctions naturelles que l'on peut controler et qui pourtant sont indispensables à notre bonne santé! les pets par exemple!! peut-être pas indispensable à notre vie mais à notre bonne santé :blush: pour les pleurs, je suis persuadée que c'est la même chose. se retenir de pleurer de temps en temps (comme de peter ) c'est pas bien grave, par contre, à long terme, si! pour toi, parce qu'on t'a appris ça! et je rajouterai que ce n'est pas parce qu'on ne pleure pas, qu'on surmonte une quelquonque frustration!... on ne fait que faire semblant c'est juste une question de "paraitre", mais au fond, le sentiment est là...
  20. je pense qu'il y a 2 explications au fait que les hommes pleurent moins que les femmes: - d'une part, l'éducation, on apprend très tôt au "ptit mec" à ne pas pleurer, car dans notre société c'est très souvent considéré comme une faiblesse, les émotions où du moins leur expression est taboue. - d'autre part, il existe une explication scientifique: on a analysé des larmes dûes à une émotion (et pas des larmes provoquées par un oignon par exemple, qui sont différentes dans leurs compositions ) et on y retrouve la prolactine, hormone qui est plus présente dans le sang des femmes (hormone de la sécrétion du lait). je pense que pleurer est une fonction naturelle comme trembler, transpirer ou bien respirer; chacune de ces fonctions a un rôle bien particulier et donc réprimer ses pleurs n'est pas une marque de parfait contrôle de soi comme le dit femzi. Si les pleurs existent c'est qu'ils servent à quelque chose :blush:
  21. moi j'aime le prog et le symphonique alors je dirais... Dreamtheater :blush: Symphony X Angra Liquid Tension Experiment gojira aussi tiens, vous connaissez cette vidéo?
  22. kinoton

    Les pleurs

    oui et non... nos petits sont tous différents mais ont tous en commun d'être des petits d'être humain quand même... Et il y a donc des choses qui sont communes à tous nos enfants comme le fait de ne pas faire de caprice bébé leur cerveau n'en est tout simplement pas capable!
  23. kinoton

    Les pleurs

    bah j'dois être un peu neu neu pcq j'comprends pas :blush: le truc c'est que ça c'est des trucs à voir facilement, la faim, la couche, le rot mais après, y'a plein de petits trucs qu'on ne voit pas: si il a chaud/froid (pas tjs évident de savoir!), s'il est géné par qq chose, un vetement trop serré par exemple, si il a une douleur qq part ou un inconfort (parfois du à l'accouchement, des fois, un osthéo fait des merveilles), un besoin de contact etc etc donc oui, pour moi, un bébé qui pleure encore après avoir vérifié la couche et le manger, doit encore être pris contre soi... alors apporte moi les études scientifiques qui montre ce que tu dis , si les études montrent tout et son contraire, on doit bien trouver ça! je n'éduque pas mon enfant via des stats ou des magazines!! j'ai juste conscience que ce que vous appelez "instinct" n'est que l'empreinte de notre culture et de notre propre éducation. ah ben non, automatiquement je ne sais pas... mais je ne doute pas 1sec que ça doit être épuisant! alors, c'est qu'elle était mal mise car l'écharpe ne doit pas faire mal au dos (c'est la différence avec les porte-bb classiques!) mais je ne pense pas que celles qui ne font pas comme moi sont de mauvaises mères!! je sais qu'il n'est pas toujours possible de répondre à tous les pleurs tout le temps; mais il y a une différence entre ton discours disant que tu aimerais répondre à tous les pleurs, et le discours qu'on a pu lire ici comme quoi il ne faut pas répondre à tous les pleurs, vu qu'il y aurait parmi eux des caprices... c'est complètement différent! et même celles qui pensent qu'un bébé peut faire des caprices, je ne les considère pas pour autant mauvaises mères ma fille a 20 mois ben c'est une question de choix de vie pour moi. Perso, les 1ers mois sont primordiaux pour l'enfant, donc oui, ma vie de femme passe "après" mais je ne vis pas ça du tout comme un sacrifice!! c'est normal, pour moi... petit à petit la vie de couple se reinstalle tranquillement, dans l'ordre naturel des choses. et quand bien même, ça ne prouverait rien! pour connaitre la différence entre plusieurs façons de faire, il faut observer des milliers d'enfants et sur plusieurs années! un peu le principe d'une étude scientifique quoi à Bronca, oui les pleurs de décharge, c'est vrai on n'en a pas parlé beaucoup. C'est vrai que beaucoup de bébés les vivent, et que c'est très déconcertant pour les parents... Par contre, ça m'étonne que ce pédiatre t'aie conseillé de le laisser pleurer seul :D De ce que je sais sur les pleurs, beaucoup de bébés ont des pleurs de décharge, ou bien ce que l'on appelle les "colliques". Par contre, les bébés portés pleurent environ 2x moins que les bébés "berceaux"; ce qui explique que nos bébés pleurent beaucoup plus que les bébés dans certaines tribus.
  24. kinoton

    Les pleurs

    avec un peu d'entrainement, ça le fait dans le dos c'est clair que devant, pour tout ce que tu dis, c'est pas toujours très pratique ben perso, je ne dirais pas que le nourrisson s'adapte, mais qu'il se résigne. La garderie pour les tout petits, c'est pas le top, mais bon, je sens que je touche encore à un sujet "sacré" dans notre société... ben alors renseigne toi un peu sur les données scientifiques sur le sujet , car c'est une idée reçue ce que tu dis là
  25. kinoton

    Les pleurs

    sans hésiter à l'instinct. mais attention, car notre instinct n'est pas vraiment "intact"...Nous sommes tous imprégnés de notre culture, et de notre propre éducation. Alors, quand je parle d'instinct, je parle vraiment de ce qui nous correspond en tant que mammifère, en "oubliant" ce que notre société moderne nous dicte. ben alors si t"étais au courant, comment peux-tu encore parler de caprice? non, je ne suis pas la meilleure des mamans par contre, je me remets en question, je remet en question ce que j'ai reçu et toutes les croyances en général concernant nos petits. Je me renseigne bcp, et la plupart des choses aux quelles je crois sont prouvés scientifiquement je ne dis pas que tu ne t'informes pas mais c'est toi même qui le dis, tu ne veux pas avoir à changer ton point de vue. Si tu ne peux pas ne serait-ce que mettre en doute tes certitudes, comment peux-tu "t'informer"? oui, je n'ai qu'un seul enfant. Mais bon, pour s'occuper de plusieurs enfants en même temps, il existe un moyen simple, l'echarpe. mais bien sur, pour ça, il ne faut pas avoir peur de rendre son enfant capricieux en l'ayant tout le temps contre soi :D Contrairement à ce que tu dis, c'est en répondant tout le temps aux besoins de l'enfant, qu'on en fait un être aitonome et sûr de lui, car il sait ainsi qu'il a une "base de sécurité" SURE, il peut compter dessus tout le temps. personne n'a lu les liens de Goldie? :D je trouve aussi que ça va un peu loin. Je ne pense pas ça perso :D ben automatiquement vu comment mes idées sont à l'opposé des votres, c'est obligé qu'il y aie remise en cause non? ton garçon est en pleine phase d'opposition et tu attends de lui qui t'obéisse au doigt et à l'oeil! "ma méthode" n'est pas une méthode de dressage donc ce n'est pas en essayant qu'une fois qu'on peut voir un quelquonque succés on a une vision de l'éducation, de son but, en règle générale, différente je t'ai déjà dit "on ne dit pas non"??....... ça prouve que tu n'as pas tout bien compris et?.. tu as eu un échange (regard + paroles)avec lui! si il s'est calmé, c'est peut-être seulement ce dont il avait besoin! non, non, tu ne démontes rien du tout :D il y a une différence entre toi et moi, c'est que toi tu vois les choses à petite échelle et à court tèrme alors que moi je vois les choses à long tèrme et à l'échelle de populations (données scientifiques) encore faut-il être ouverte aux preuves! bénéyeu, tout à fait d'accord avec toi il n'y a pas "trop d'attention", ou bien la seule forme que je vois qui est néfaste, c'est le trop d'attention ettouffant, c'est à dire sans tenir compte des besoins du bébé. edit: cela dit on ne repond toujours pas a la question essentielle: l'attention affective (la presence et les calins) est elle un BESOIN (indispensable) ou une ENVIE (dispensable)? sans hésiter indispensable!! à lire: et une expérience assez "déroutante"
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