roméo24

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Encore un hors sujet, vous y êtes habitués... Mais c'est une fois encore une absolue nécessité : merci pour votre indulgence... T'écrire comme je respire, vivre en excès de vitesse, ralentir le temps pour l'empêcher de fuir, être ton oxygène, veiller sur la flamme, tracer tes initiales sur les murs à la neige carbonique, aller chercher pour toi l'azur jusqu'aux cimes du Kilimandjaro¿ Depuis deux mois et deux semaines Deux consonnes et trois voyelles Sur le bout de ma langue, again, again¿ Etre ta déclaration, tes mots d'amour, cette lettre jamais écrite, paraître pour tous les autres complètement timbré, rester pour toi seule brillant comme un troubadour, puis lentement te faire la cour et réussir l'impossible, jusqu'à rendre moins vénéneuses les strophes de Rimbaud et plus belles encore celles d'Apollinaire¿ Depuis deux mois et deux semaines Deux consonnes et trois voyelles Sur le bout de ma langue, again, again¿ Faire la gueule à mon écran, te chercher au-delà des lignes, des pixels et des bonnes résolutions, rester connecté du matin jusqu'au soir, plus loin encore, pour que nos nuits virtuelles aient un parfum de réalité, être au dehors et en dedans, nouer nos liens, les resserrer, tisser sans fin ma Toile¿ Depuis deux mois et deux semaines Deux consonnes et trois voyelles Sur le bout de ma langue, again, again¿ Avoir des bleus et des bosses, le c¿ur en bandoulière, se perdre dans le désert, céder à tous les mirages, évoquer le droit à l'erreur, errer puis te serrer dans mes bras, se cogner contre un mur, se guérir à coups de murmures, t'apaiser d'un baiser, dissiper tous les doutes, croire en ce qui ne peut être, donner un sens à l'Infini¿ Depuis deux mois et deux semaines Deux consonnes et trois voyelles Sur le bout de ma langue, again, again¿ Rester dans l'ombre, peut-être, mais en passager clandestin veiller sur toi de loin, résister à tous les naufrages, être ton Etoile du Berger, celui qui sait ton prénom, celui qui sait te nommer : mon Amour¿

Les histoires d'amour ne sont jamais simples. Elles obligent à abdiquer tout cartésianisme. On peut les vivre comme une fatalité, se laisser porter par elles ou bien rogner leurs ailes et les ignorer. Certains pensent que la vie ne vaut d'être vécue sans amour, d'autres que cette alchimie n'est, somme toute, qu'une sorte de placebo. Question de point de vue ou de sensibilité.

Je

J'ai su pour la première fois le 28 mars que celle que j'aime existait. Etait-ce un coup de foudre ? Peut-être, je ne sais toujours pas. Mais un coup de chance, assurément. Tout a débuté par quelques mots, un coup de coeur, un échange, deux inconnus prenant le temps de s'apprivoiser. Je crois que dès le début, je savais, sans vouloir me l'avouer, que je tombais amoureux d'elle, inexorablement. Quelques jours encore, à se parler, à se découvrir, à feinter, à faire semblant, à conserver quelques certitudes, à ne pas oser, à s'appuyer sur la raison, à s'appliquer à ne pas perdre pied, à se refuser, à s'offrir... Puis le premier je t'aime, encore hésitant, un autre qui lui répond... Une histoire qui se construit, pas à pas, avec ses fulgurances, ses coups d'arrêt, ses accélérations... Rien n'est écrit, mais elle est mon coup de foudre à moi, chaque jour, depuis...

Si n'avoir d'yeux que pour celle qu'on aime, la trouver parfaite et fondre à chaque fois qu'on la voit s'apparente à de la subjectivité, alors oui, je suis subjectif. Il faut toujours y croire, ne jamais renoncer ! Et il faut surtout oser ! Tu ne vas pas rester à te morfondre dans ton coin, à jouer les amoureux transis, à souffrir en silence. Déclare-toi : si tu prends un rateau, tant pis ! Je ne peux pas t'affirmer que tu ne seras pas malheureux, mais au moins, tu seras soulagé.

Les filles regardent le physique avant tout ? Pas sûr, vraiment... Et sans aucun doute beaucoup moins que les mecs ! Par ailleurs, nous ne regardons pas tous le monde qui nous entoure de la même façon, et les critères de beauté et de séduction restent profondément subjectifs. Tu ne la mérites pas, dis-tu ? Foutaises et balivernes ! Si tu l'aimes, tu trouveras le moyen de te dépasser et d'être à la hauteur.

Je n'aime Shakespeare que de très loin et les Alfa encore moins. 24 n'est ni mon âge, ni mon département : preuve que je mens énormément. Mon prénom n'est pas romantique mais issu de la Grèce antique. Mon pseudo n'a ni queue ni tête, certes, mais je m'entête. Car pas de Roméo sans Juliette ni de Juliette sans Roméo.

Désolé pour ceux que les déclarations perturbent, mais... JE T'AIME...

Aujourd'hui, je l'attends... Elle me manque... J'ai vu son signe, je sais qu'elle verra les miens...

Mon Amour, Ce soir, avant de raccrocher, j'ai oublié de te dire que mes doigts jouaient avec ton ruban, que j'allumais ma cigarette avec ton briquet, que tes dessins étaient dispersés pêle-mêle sur mon bureau et que je tenais, dans le creux de ma main, tes petits cailloux blancs... Mes trésors de môme, venus d'un pays des merveilles dont toi seule a la clef... Je t'aime...

Si un jour je peux moi aussi écrire ça, je serais la plus heureuse du monde. C'est vraiment trop mignon ce que tu dis et je te souhaite beaucoup de bonheur avec ta douce moitié. La fin de ton texte me fait penser à un poème qui a été lu dans "quatre mariages et un enterrement" : c'est le cas ou pas ? Si c'est le cas, pourras-tu m'en donner la référence. C'est un poème que j'avais étudié en anglais et je ne me souviens plus de l'auteur mais j'avais été marquée par la beauté et la grande sensibilité de ce poème. Effectivement, tu as raison ! Je me suis permis d'emprunter et d'effectuer une adaptation libre d'un vers de W.H. Auden, "Arrêtez les horloges..." : "Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest". Le poète me pardonnera, je l'espère, ce plagiat. Avant que je n'oublie : merci pour les compliments, mais tout le mérite revient à celle que j'aime, vers qui vont chacun de mes mots et chacune de mes pensées...

Je suis conscient de poster de nouveau un message quelque peu décalé... Je voulais te dire merci, mon Amour, non seulement pour les 65 jours passés, mais aussi pour tous ceux à venir... Je t'aime...

Venez... Approchez-vous... Plus près... De vous à moi, ce soir, je crois que j'en suis au point (de suspension, elle seule comprendra) de lui écrire ça : Mon Amour, Déjà plus d'une heure sans toi et je tourne en rond dans ce bureau trop étroit, dans ce monde qui ne tourne pas vraiment rond, dans ce cadran d'horloge dont les aiguilles semblent s'appliquer à bouger uniquement millimètre par millimètre, allongeant ainsi la durée qui nous sépare¿ Jusqu'à demain¿ Jusqu'à tout à l'heure¿ Un coup d'¿il dans le rétro : 28 mars 1977, les punks relèvent la crête et ma petite copine a un joli t-shirt Pink Panther¿ 28 mars 1987, « Boys don't cry » à fond dans les écouteurs de mon baladeur, elle m'a brisé le c¿ur¿ 28 mars 1997, projets de vacances en Espagne, Costa Bianca, brunir comme grand-papa¿ Trois dates sans résonance particulière, égrenées au hasard, dans l'éphéméride de ma vie. Un triptyque tricolore, couleur Malabar, noir corbeau et miel doré, pour une valse immobile¿ Le temps où nous ne nous aimions pas a été tout à la fois : heureux, malheureux, fun, détestable, tendre, passionné, ennuyeux, passionnant, musical, excessif, langoureux, vivant, épuisant, savoureux, glacial, brûlant, magique, médiocre, meilleur, parfois même pire¿ Des coups de c¿ur et des larmes, des paroles et des soupirs, des coups de gueule et des je t'aime, des arrivées et des départs¿ Ta vie, la mienne, en parallèle, sans se croiser¿ Dans mon agenda, à la date du 28 mars 2007 : un rendez-vous à 9h30, puis un second, annulé, à 11h. Un après-midi à écrire, à forcer ce que je crois avoir encore de talent¿ Un temps normal, sans rupture, sans accélération¿ Et pourtant ! Quelques minutes avant de fermer une page Word : du blanc ! Eclatant ! Une grande lessive de printemps, parfumée comme les draps brodés de ma grand-mère. Vite, écris ! De l'humour, un trait d'esprit, tout ce que tu pourras trouver, mais qu'en un claquement de doigts, tu puisses saisir l'instant¿ Je plisse un peu les yeux : un ange ! Quelques mots, quelques fragments de toi¿ 17h06 au cadran de ma Rallygraf¿ Je vais bientôt tomber amoureux, je le sais : c'est une question de minutes, d'heures, de jour peut-être¿ Surtout, attendre : ne pas lui dire je t'aime, pas encore. C'est fragile et précieux, elle est incroyable, cette manière de distiller de la magie, tu as le temps¿ Aujourd'hui, le temps où nous nous aimons n'appartient qu'à nous. Il y a eu un avant et puis après ? Après tout, c'est Nous ! Comme toi, je ne pensais pas retomber amoureux. Demain ? C'est aujourd'hui, ensemble, ta main dans la mienne, nos lignes de vie en accord parfait. Je ne te rêve pas, mon Amour, je ne vais pas me réveiller. Tu es là pour moi, je suis là pour toi, le temps peut bien passer à la vitesse qui lui chante : je t'aime¿

Je l'ai cherchée, sans le savoir, en faisant semblant de ne pas croire aux âmes soeurs... Je pensais que le romantisme et le grand amour n'étaient pas pour moi... J'étais persuadé que je ne la méritais pas... Jusqu'à ce 28 mars, je n'existais pas pour elle et elle n'existait pas pour moi... Chaque jour, depuis, elle me transporte, me surprend, me fait rire, sait m'émouvoir, me bousculer et m'apaiser... Elle m'écrit, elle me lit, elle me parle, elle m'écoute, elle murmure, je soupire, je la regarde, elle s'offre, je me dévoile, elle se découvre... Elle est mon ange, je veux être son héros... Elle est belle mais elle ne le sait pas... Certains ont leur Nord, leur Sud, leur Est ou leur Ouest : j'ai mon point cardinal à moi, mon aimante... Mon Amour... Je t'aime...

Marrant ces forums dont tout le monde se fait virer... Si j'étais parano...