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Tout ce qui a été posté par transporteur
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Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
Pourtant promsses électorales de Sarko de céer un nouvel indice plus précis que l'INSEE. -
Michael Jackson enfin la preuve qu'il n'est pas pedophile!
transporteur a répondu à un(e) sujet de biimitizadibiza dans People
Il ya dans cette histoire beaucoup de vent c'est évident par contre il faut quand même avouer qu'il était pas un modelle de stabilité mentale. Je pense qu'il n'y a pas de fumée sans feu toute fois il faut raison gardé ce n'est pas Dutrou. -
BANLIEUE . Vous dites mauvaise éducation des enfants.En étes- vous sùr
transporteur a répondu à un(e) sujet de BM7 dans Société
Non on a éssayé de comprendre mais aucune politique n'a mis réellement les moyens pour amméélioré la situation. :smile2: Je ne cherche pas d'excuses a des délinquants loin de là ,ils doivent étre punis comme tout autre seulement pour avoir vécu en banlieu je t'assure qu'il n'y a rien qui a changé et que les innégalitées sont flagrantes. Bien sur il y a des bandes( que la police connais trés bien) mais ce sont des minorités qui impose leur loi a une minorité. Le probléme est complexe on ne peut le résumer aussi basiquement que de parler de problémes d'éducation. -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
Il n'y a pas des syndicats partout et là ou il y en a il n'y a pas forcement de syndiqués. Je pense que c'est plus a l'état de protéger les salariés (plus tôt que de voter de lois qui font l'inverse) que demander aux syndicats de régler les problémes une fois ces lois appliqués. :smile2: -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
Je suis d'accord avec toi sauf sur un point le travail le dimache accentura les temps partiel dans la mesure ou ce sont les salaires les plus bas qui seront tenté de le faire,non par choix mais par nécéssité. Les entreprises auront donc beau jeu de maintenir les salaires bas et les temps partiel pour obliger a accepter ce qu'on accepterais pas en temps normal. -
BANLIEUE . Vous dites mauvaise éducation des enfants.En étes- vous sùr
transporteur a répondu à un(e) sujet de BM7 dans Société
Mais oui il y a les méchants étrangers et les gentils Français. :smile2: -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
La généralisation du travail du dimanche aura pour concéquence de multiplier les temps partiel et créer plus dinnégalitées. La personne qui na pas le choix sacrifiera une partie de sa vie de famille et des liens sociaéux pour subvenir a ses besoins. On est plus dans un volontariat librement consentit mais dansne obligation conjoncturelle sciament fabriqué. -
BANLIEUE . Vous dites mauvaise éducation des enfants.En étes- vous sùr
transporteur a répondu à un(e) sujet de BM7 dans Société
Dans l'absolut je serais d'accord avec toi si les innégalitées n'éateint plus présentes en banlieus qu'ailleur. On ne peu rejetter la faute aux seul jeunes qui foutent le bordel. Tout le systéme est a revoir les innégalitées crées le désespoir et le désespoir la violence. Il ya toujours une raison a tout,juger et condamner des actes violent est légitime mais au lieu de s'en prendre aux concéquences il faudrait voir a analyser et corriger les causes. -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
Et que crois tu que les temps partiel fassent pour gagner plus? ils acceptent les heures sup et le travail le dimanche. CQFD. -
BANLIEUE . Vous dites mauvaise éducation des enfants.En étes- vous sùr
transporteur a répondu à un(e) sujet de BM7 dans Société
Ils font parfois la une des médias et remplissent les rubriques consacrées aux faits divers, ils ont un vocabulaire peu recommandable et parlent avec un accent déplaisant, ils ont leur propre style vestimentaire et une démarche reconnaissable¿ de qui s'agit-il à votre avis ? Des jeuns de banlieue bien sûr, ces jeunes qui ne sont en fait que la parodie à l'extrême des égarements de toute notre jeunesse. Eh oui, c'est bien connu, quand il y a un problème dans la société, on cherche un bouc émissaire qui va se charger de se prendre tous les coups. Le jeune de banlieue constitue une cible idéale. Voilà une question plus pertinente qu'elle n'en a l'air ? En effet, que font les jeunes ? Je sais, vous allez me dire que certains travaillent et que d'autres étudient, pendant que les jeunes de banlieue assouvissent leurs besoins naturels en outrepassant les droits d'autrui. C'est là le discours officiel qui vise à désigner les jeunes de banlieue comme coupables des problèmes de société. Bien souvent d'origine étrangère, d'une condition sociale très précaire, et n'ayant aucune attache économique ou familiale avec la France, le jeune de banlieue est un coupable idéal qui n'a aucun moyen de se défendre. Il devient le symbole de la déviance, comme si personne d'autre que lui n'outrepassait les lois. Vous avez déjà entendu parler de l'étiquetage ? Pour les plus distraits, je ne parle pas des produits en grande surface évidemment, je parle de l'étiquetage en société, le fait d'assigner à un groupe particulier des caractéristiques qui sont supposées lui correspondre. Vous savez, au début, le jeune de banlieue, c'était juste l'enfant d'un ouvrier modeste. Seulement, cet enfant, il allait à l'école, et là, on lui faisait bien comprendre que lui, il était tout en bas de l'échelle sociale, et, de plus, on lui faisait bien rentrer dans la tête que s'il était à l'école, c'était pour travailler plus tard, autrement dit, dans l'esprit de l'enfant modeste, devenir comme ses parents. Hélas nous ne sommes pas égaux face à l'école. Le système éducatif est créé et maintenu par la classe dominante, et cette classe fait le système en fonction de ce qui lui convient. Or, les classes inférieures ne détiennent pas le capital social, culturel et économique nécessaire pour s'adapter à l'éducation imposée. Du coup, qu'apprennent les jeunes à l'école ? Les plus fortunés apprennent surtout qu'ils doivent surpasser le système scolaire afin de maintenir leur statut et qu'ils disposent de toutes les manières de l'héritage économique, social et culturel de leurs parents. Et quand je dis "surpasser", il faut vraiment comprendre "passer au-dessus", car quelque part, un jeune d'excellente condition sociale n'a guère besoin de ce système. Grâce au capital social et culturel de ses parents, ce jeune saura jouer de toutes les règles et lois afin de s'affranchir au maximum de l'autorité de l'école.Vous savez par exemple, lorsqu'un collège ou lycée lance une nouvelle option, généralement les professeurs qui y tiennent n'hésitent pas à faire passer cette option pour presqu'obligatoire, histoire de faire de l'effectif. Et cet effectif, il est composé d'élèves de faible condition sociale, car ces élèves n'ont ni le carisme, ni les connaissances, et encore moins le soutien des parents pour faire valoir leur choix. Ainsi, le jeune de condition modeste ne peut trouver aucune aide chez lui car sa propre famille n'a pas les moyens de comprendre les tenants et aboutissants de l'école. Ce que comprend une famille très modeste, c'est que pour plaire aux patrons, il faut avoir fait des études. Avec l'omniprésence des médias, les jeunes modestes, qui sont plus enclins à la naïveté vis-à-vis de tout ce qui est nouveau (comme la télé par exemple), apprennent que la richesse matérielle et financière est indispensable pour acquérir un niveau social plus élevé. Ils vont faire de cette richesse un but à atteindre, d'où le besoin constant pour ces jeunes de s'acheter des vêtements de marque, des voitures de luxe, des montres Rolex¿ ah non pardon ça c'est quelqu'un d'autre. Or, il se trouve que le système scolaire n'enseigne absolument pas aux jeunes de banlieue les méthodes qui permettent de s'enrichir, et personne n'est là pour leur donner les tuyaux qu'il lui faudrait. N'ayant pas accès aux moyens reconnus par la société, le jeune de banlieue verse dans la déviance, ce qui l'exclue encore plus et ainsi de suite. Le jeune de banlieue n'est que le cas extrême de toute une jeunesse en difficulté. Le problème est que le système scolaire crée une sélection artificielle qui n'est pas forcément judicieuse. Rien n'est simple bien qu'il faille sans conteste condamner toutes violences. -
Michael Jackson enfin la preuve qu'il n'est pas pedophile!
transporteur a répondu à un(e) sujet de biimitizadibiza dans People
Comment explique tu qu'il ai décrit parfaitement le sexe de Jackson ?. -
BANLIEUE . Vous dites mauvaise éducation des enfants.En étes- vous sùr
transporteur a répondu à un(e) sujet de BM7 dans Société
:smile2: -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
Les ouvriers d'usine ne sont pas en temps partiel comme dans la grande distri de même que le travail le dimanche est organisé en VSD ce qui n'a rien a voir avec une quelqconque notion de pseudo volontariat. -
Michael Jackson enfin la preuve qu'il n'est pas pedophile!
transporteur a répondu à un(e) sujet de biimitizadibiza dans People
Le gamin a donné la éscription éxacte du sexe de Jakson celà pose quand même des questions non ?. Je doute que Michael ce baladait a poil dans sa maison. :smile2: -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
Je pense que plus tôt que de vouloir ouvrir les magasins le dimache pour permettre aux salariés de gagner plus il conviendrait d'abord qu'ils aient recourts a des pleins temps et que les salaires évolus. Cette stagnation des salaires oblige justement a accepter ce qu'en temps normal on accepterais pas. -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
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Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
C'est justement ce que dise les sondages sur ce sujet. Non il n'a visiblement pas tout comprit surtout sur le fait que des magasins ouvrent juste parce que leur concurent ouvre.Même si c'est pas rentable ils sont obligé. C'est un jeu de domino. -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
La majorité n'est pas pour. Trés bon article que j'ai déjà posté. http://www.lemonde.fr/opinions/article/200...23338_3232.html Quand a ton affirmation "je te promets que les magasins n'ouvrent pas le dimanche dans le but de perdre de l'argent. je sais que c'est dur à croire, mais un petit effort de raisonnement de ta part devrait arriver à comprendre l'interet des chefs d'entreprise qui ouvrent le dimanche". http://www.ledauphine.com/ouverture-des-ma...8&chaine=42 Donc un petit éffort de raisonement serait pas mal pour toi aussi. :smile2: Pour les modo : on pourais pas jummeller les 2 sujet on s'y perd . -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
C'est pourtant contre l'avis de la majorité qu'on tente d'imposer le travail dominical et pour le profit d'une minorité(pas forcement les salariés). :smile2: Les licenciements ne doivent pas étre interdit mais soumis a conditions. -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
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Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
C'est justement compte rendu des dérives qui existe dans ces métiers qu'il convient de ne pas l'éttendre a d'autres. -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
Quand je parle de conservatisme je parle de notre code du travail qui est détricotté par la politique libérale de la droite depuis 7 ans. On connais les dérives du travail le dimanche on en a des exemples sur ce forum dans le cas des magains d'ameublement. Je crois que c'est Lily qui disait travaillé a But ou on lui avait fermement recommandé de travailler le dimanche lors de son embauche.Ce n'est qu'une partie des dérives de cette loi. -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
Erreur si il ouvre c'est parce que son concurent ouvre non pas parce qu'il y est gagnant. -
Blocage des agriculteurs : POUR ou CONTRE ?
transporteur a répondu à un(e) sujet de Vince53 dans France
La Grande Distribution, première au hit-parade des plus grandes fortunes de France, lutte contre la vie chère ? Du bluff... les prix des aliments de base qu'elle propose n'en finissent pas d'augmenter. Et ça va continuer avec une loi de modernisation de l'économie taillée sur mesure : toujours plus de grandes surfaces sans permis, toujours moins de concurrence, toujours plus de marge.Le grand bluff de la baisse des prix alimentaires La grande distribution est-elle vraiment unie contre la vie chère ? C'est ce qu'elle dit à grand renfort de publicité, de promesses, de « coups de poings sur les prix », de promotions etc., après que l'INC (Institut National de la Consommation) ait révélé le pot aux roses : les prix des produits alimentaires proposés par la grande distribution ont augmenté en février 2008 de plus de 5% en moyenne en un an. Et ce n'est qu'une moyenne puisque les prix des produits de bases ont été augmentés de façon indécente : + 11% pour les pâtes, + 13,40% pour le lait, + 9% pour le beurre, + 11,5% pour le fromage, + 10% pour les yaourts, desserts lactés et fromages blancs, + 6,30% pour le riz ! Le président Sarkozy a tout à coup découvert et s'en est étonné que le jambon ait explosé (+ 40%) alors que le prix du cochon à la production était en baisse. Le premier ministre Fillon a tapé sur la table, accéléré la procédure pour sortir la loi de modernisation de l'économie, reconnaissant les « abus » de la grande distribution et s'offusquant que le marché français des produits alimentaires est en moyenne de 5 à 30% supérieur aux autres pays de l'union européenne. Et donc qu'il fallait que cela cesse et vite. Trois mois après... Ce mois de juin les chiffres de L'INSSE et de l'observatoire des prix à la grande distribution de la DGCCRF tombent : les prix proposés par la grande distribution continuent d'augmenter en atteignant plus de 7% en moyenne en un an ! Et là encore ce sont les produits de base qui subissent la hausse des prix la plus importante : + 20% sur les pâtes (+ 32% sur les pâtes premier prix), + 20,5% sur le lait de premier prix, + 18,5% sur le riz de premier prix, + 11% sur la farine (+ 30% sur la farine premier prix), + 15,4% sur le beurre premier prix, + 9,2% sur l'huile (+ 26,3% sur l'huile de premier prix), + 7,3% sur les yaourts et desserts lactés ! N'oublions pas non plus qu'au supermarché on y va pas à pied mais en voiture, ce qui augmente le coût des produits au prix où est l'essence et ne contribue pas au respect de l'environnement cher à la grande distribution. On a beau prêté l'oreille, président, ministres et députés sont en vacances. Certes la loi de modernisation de l'économie (LME) est sortie (la nuit du 4 août !) mais ne s'appliquera qu'en 2009 si la grande distribution veut bien s'y conformer. Donc ça continue. Pour les producteurs du MODEF « la hausse des prix à la consommation des produits alimentaires est sans commune mesure avec celle des prix agricoles à la production. D'ailleurs la baisse des prix agricoles de 1986 à 2006 n'a jamais été répercutée à la consommation par la grande distribution. » En région PACA (Provence Alpes Côte-d'Azur), le MODEF a constaté suite à une enquête médiatisée dans les grandes surfaces locales ce qui suit : les salades vendues par les producteurs locaux à la grande distribution locale 0,20 euro pièce sont proposées à la consommation entre 0,70 et 1 euro pièce ; le kilo de tomates payés 0,60 euro au producteur est revendu à la consommation entre 2,50 et 3,50 euros ; le kilo d'agneau vendu par l'éleveur à la grande distribution 4,80 euros se revend au consommateur de 20 à 25 euros ; la bouteille de vin vendu par la cave coopérative locale 1,80 euro à la grande distribution passe à 5 euros à la consommation ; le melon espagnol acheté au producteur espagnol 1 euro le kilo est revendu 3,29 euros à la consommation, le même prix que le melon local côté 1,40 euro le kilo sur le Marché d'Intérêt National de Châteaurenard faisant taire l'adage que les produits importés sont moins chers. Et de conclure : « il n'est pas besoin d'être un expert en économie pour comprendre que les prix élevés à la consommation sont dus aux marges abusives de la grande distribution. » Daniel Collet, le président de l'INDECOSA CGT propose ce que refuse le gouvernement et qui est pourtant une mesure de justice sociale : « réduire le taux de TVA pour tous les produits alimentaires de première nécessité ». Ce que prévoit la LME D'abord précisons que la loi de modernisation de l'économie (loi n° 2008-776 du 4 août 2008) ne consacre qu'un chapitre sur le commerce et les grandes surfaces. Un autre chapitre est consacré à la protection du consommateur, nous y reviendrons. C'est donc ce chapitre dit « réforme des relations commerciales - articles 92 à 97 de la LME » que nous allons aborder et qui vise selon le ministère de l'économie à « mettre en place de nouvelles règles de jeu dans la grande distribution pour augmenter la concurrence et pour défendre le pouvoir d'achat ». Il y est aussi question de « renforcer les aides en faveur du commerce de proximité ». Cette loi qui entrera en vigueur le 1er janvier 2009 prévoit donc, sans commentaire : une libre négociation des prix entre fournisseurs (agriculteurs inclus) et distributeurs dont on devrait en savoir plus cet automne lors de la réforme de la dépénalisation du droit des affaires et du commerce ; l'obligation d'une convention écrite entre les deux parties indiquant les engagements réciproques en vue de fixer le prix, les conditions de l'opération de vente des produits, les conditions dans lesquelles le distributeur favorise la commercialisation des produits du fournisseur, les avantages tarifaires consentis par le fournisseur au distributeur etc., tout cela dans un contrat-cadre annuel ; de plafonner à 60 jours à compter de la date d'émission de la facture, les délais de paiement entre entreprises ; de faciliter l'implantation de grandes surfaces en relevant le seuil d'autorisation des surfaces commerciales de 300 à 1 000 m2 avec renforcement du droit de préemption des maires afin d'écarter les abus de position dominante. Mais, là encore on en sera plus cet automne lors de la réforme modifiant le code de l'urbanisme à cet effet ; d'aider les petits commerçants à être plus compétitifs en créant un indice des loyers commerciaux, en répartissant plus équitablement la taxe d'aide au commerce et à l'artisanat (Tascom) et en augmentant les crédits du FISAC (Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce) qui passent de 80 à 100 millions d'euros par an. Elle met également en place une « Autorité de la concurrence » en lieu et place du Conseil de la concurrence. Mais elle ne précise pas les moyens financiers dont disposera cette autorité dont le rôle est de contrôler les pratiques anticoncurrentielles, les concentrations et ententes illicites sur les prix à la consommation. Avec ça la grande distribution devrait se tenir à carreau. Pas si sur... Un autre son de cloche D'abord, la Grande distribution n'a pas crié « haro » sur la loi de modernisation de l'économie. Etonnant pour une loi sensée être pénalisante pour elle. Ensuite ce n'est pas la première loi réformant les relations commerciales. A chaque loi, et nos gouvernements sont champions pour ça, la grande distribution s'en est bien sortie pour le plus grand profit de ses actionnaires toujours en hausse. Sur le site Internet du groupe carrefour on peut lire : « nous continuons d'ouvrir davantage de m2, toujours plus rapidement et dans toutes zones géographiques. » En France, au 1er trimestre 2008, Carrefour a ouvert 21 000 m2 dont 8 000 en hypermarchés, 4 000 en supermarchés, 5 000 en hard-discounts et 4 000 m2 pour les magasins dits de proximité. Et de confirmer son objectif de création d'au moins 1,4 million de m2 en 2008, afin dit-il : « d'améliorer le retour sur investissement aux actionnaires sur la période 2007-2010 ». Les autres grands distributeurs n'en pensent pas moins. Ce qui fait dire à l'INDECOSA CGT (association pour l'information et la défense des consommateurs salariés) que la loi de modernisation de l'économie (LME) n'est pas destinée à améliorer le pouvoir d'achat des ménages mais bel et bien de permettre à la grande distribution de renforcer son hégémonie sur le commerce en France. » Qu'est-ce qui lui permet de dire ça ? Son président, Daniel Collet, s'inquiète du fameux contrat unique annuel entre fournisseurs et distributeurs sensé régir leur relation et qui satisfait pleinement la grande distribution. Les producteurs seront encore plus liés et donc étranglés. Quant aux prix à la consommation voir l'encadré ci-contre. Pour lui « ce qu'il faut c'est une transparence dans les relations fournisseurs et distributeurs au moyen d'une facturation faisant apparaître la part qui revient à chaque opérateur avec indication des coûts de production, des coûts de transport et de conditionnement, les coopérations commerciales ». Il s'interroge aussi sur cette nouvelle Autorité de la concurrence alors qu'il existe déjà la DGCCRF (Direction Générale de la Consommation de la Concurrence et de la Répression des Fraudes) qui ne cesse de réclamer des moyens financiers (absents de la LME). La loi est plutôt évasive à ce sujet qu'elle esquive en une simple phrase : « les crédits attribués à l'Autorité de la concurrence pour son fonctionnement sont inscrits dans un programme relevant du ministère de l'économie » ! Daniel Collet aurait préféré : « la création d'un organisme d'évaluation des relations fournisseurs/distributeurs sous contrôle du Parlement qui aurait également pour mission de contrôler les prix ; le maintien des commissions départementales d'équipements commerciaux avec présence des représentants des consommateurs, des syndicats des salariés, des élus locaux, des commerçants et des artisans ; et de donner plus de moyens notamment financiers et humains à la DGCCRF. » En effet, pourquoi supprimer ce qui existe et qui pourrait mieux fonctionner avec plus de moyens, pour une modernisation dont on ne connaît pas encore la teneur ? Et les producteurs dans tout ça ? La solution « coefficient multiplicateur » Pour les producteurs du MODEF, la LME « n'a pour effet que de libéraliser encore plus les taux de profit en mettant à genoux les fournisseurs au moyen du fameux contrat cadre annuel, et en délocalisant les productions. C'est réglementé le racket au lieu de le réprimer » N'oublions pas qu'à l'heure actuelle, dans ce monde dominé par la grande distribution, un agriculteur disparaît toutes les 20 minutes ! La LME va-t-elle inverser la tendance. Hum, hum. Les contrats producteurs/distributeurs ne sont pas une invention de la LME, ils existent. Certes ils sont une garantie mais à quel prix : paiement sous 60 jours quand tout va bien (la loi fixe ce seuil maximum mais prévoit des dérogations) ; défraiement des coûts de présentation et de mise en rayon, les fameuses « marge-arrière » (la loi exige simplement la transparence mais ne les interdits pas) ; prix d'achat ne couvrant pas toujours les coûts de production (là la loi ne dit rien). Le MODEF propose pourtant une solution équitable pour les producteurs, les distributeurs et les consommateurs : un coefficient multiplicateur permanent sur les produits périssables. Cette mesure ne coûte pas un euro et permet de relever les prix à la production et de les baisser à la consommation... en baissant un peu la marge de la grande distribution. Il suffit que l'Etat fixe un taux légal à ne pas dépasser entre le prix d'achat au producteur et le prix de vente au consommateur (taux applicable à tous les intermédiaires). Ainsi le slogan « Tous unis contre la vie chère » si cher à Intermarché serait effectif. La concurrence, parlons-en La LME va-t-elle mettre fin à la fausse concurrence du fait de la multiplication des enseignes qui sont en fait propriété d'un des sept groupes en théorie. En pratique, la grande distribution use et abuse de sa position dominante pourtant prohibée par le code du commerce (article L420-2). Elle a multiplié les supérettes de moins de 300 m2, exemptées de demande d'autorisation au détriment du petit commerce. Elle ne va pas se priver (qui l'en empêcherait ? La loi ?) de multiplier les supérettes genre hard discount puisqu'il est désormais possible d'en créer sans autorisation préalable dès lors que leur surface est inférieure à 1 000 m2. Or qui se cache sous les enseignes hard discount et proxi, la grande distribution bien-sûr. On l'a lu au début de ce dossier Carrefour a l'intention de multiplier les supérettes et il n'est pas le seul. Dans son enquête d'avril 2008, l'UFC Que choisir constate que « il existe un sérieux problème de concurrence sur une large part du territoire ce qui tire à la hausse les prix de grande consommation, affaiblit le petit commerce en cassant les prix dans un premier temps pour mieux les remonter ensuite afin d'en tirer une rente. » En effet, seules 26,9% des zones de chalandise ont une structure de marché concurrentielle sur le territoire national. L'UFC pense que seuls les PLU (Plans Locaux d'Urbanisme) peuvent réguler la création de surfaces commerciales déjà surreprésentées, en réservant des zones aux petits commerces de proximité autres que ceux sous enseignes de la grande distribution. En fait, la vraie concurrence serait de conserver et d'aider le petit commerce de proximité (certes les aides FISAC vont être un peu augmentées mais comment seront-elles réparties ?) et, comme le propose le MODEF, de soutenir le développement et la diversification des circuits courts en vente directe. Ces structures pourraient aussi bénéficier des aides FISAC et fiscalement reconnues comme une extension de l'activité agricole et non un commerce. L'UFC Que choisir n'en pense pas moins en suggérant que l'ensemble des fonds de la taxe d'aide au commerce et à l'artisanat (TASCOM) soit consacré au seul développement du commerce de proximité sous toutes ses formes. « Chaque année, précise l'UFC, 600 millions d'euros sont prélevés au titre de cette taxe sur les structures commerciales de + de 400 m2. Or seuls 80 millions d'euros ont été alloués en 2007 au FISAC, fonds destinés à protéger le petit commerce local ». Entre nous, tout cela ne cache-t-il pas un problème de fonds : avoir un emploi correctement payé, vivre de sa production agricole, réduire les marges abusives de la grande distribution n'est-il pas le meilleur moyen de fabriquer plus de pouvoir d'achat ? En attendant, LME ou pas, la grande distribution n'est pas prête de lâcher un morceau même infime de son immense fortune contrairement à ce qu'elle nous fait croire à grand renfort de publicité (elle en a les moyens). Ca se serait une vraie modernisation de l'économie. <H3 class=spip>La bande des sept</H3>Ils sont sept à se partager tous les hypermarchés, supermarchés, « proxi » et « maxi discount » de France, quelle que soit l'enseigne. Quatre d'entre eux figurent au top 50 des plus grandes fortunes dont la première est Auchan. Ainsi dans quelques grandes, moyennes ou petites surfaces où vous allez faire vos courses, elles appartiennent à l'un de ces sept groupes. Bonjour la concurrence ! Voici ces sept grandes distributions : Auchan dispose d'un magot de 21 000 milliards d'euros (+ 23,53% sur un an, + 100% en 5 ans). Ce qui en fait le n° 1 des plus grandes fortunes de France, devant LVMH désormais n° 2 qui détient aussi des parts chez Carrefour. Auchan détient également les enseignes Atac et Simply Market. Carrefour, 12ème plus grande fortune de France avec 4 095 milliards d'euros, s'appelle aussi ici et là Champion, Shopi, Comod, Huit à Huit, Marché Plus supérette, Proxi et ED ou encore ... le roi de la fausse concurrence ; Cora , 14ème au hit parade des plus grandes fortunes de France avec 3 300 milliards d'euros, est la maman de Match, G20, Profi (le bien nommé) et Houra ; Casino, 38ème fortune de France sous l'appellation Rallye qui détient aussi Monoprix et 1 158 milliards d'euros est le papa de Géant Casino, Casino et Franprix, Petit Casino, Spar supérette, Vival, Leader Price ; Intermarché, 32,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2007, c'est également les fameux Mousquetaires, Ecomarché, Netto ; Leclerc n'existe qu'en hypermarchés et supermarchés sous cette seule dénomination, environ 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires ; Système U qui rallie hyper U, super U, marché U. 2ème partie <H3 class=spip>Le grand bluff de la baisse des prix alimentaires</H3>La grande distribution est-elle vraiment unie contre la vie chère ? C'est ce qu'elle dit à grand renfort de publicité, de promesses, de « coups de poings sur les prix », de promotions etc., après que l'INC (Institut National de la Consommation) ait révélé le pot aux roses : les prix des produits alimentaires proposés par la grande distribution ont augmenté en février 2008 de plus de 5% en moyenne en un an. Et ce n'est qu'une moyenne puisque les prix des produits de bases ont été augmentés de façon indécente : + 11% pour les pâtes, + 13,40% pour le lait, + 9% pour le beurre, + 11,5% pour le fromage, + 10% pour les yaourts, desserts lactés et fromages blancs, + 6,30% pour le riz ! Le président Sarkozy a tout à coup découvert et s'en est étonné que le jambon ait explosé (+ 40%) alors que le prix du cochon à la production était en baisse. Le premier ministre Fillon a tapé sur la table, accéléré la procédure pour sortir la loi de modernisation de l'économie, reconnaissant les « abus » de la grande distribution et s'offusquant que le marché français des produits alimentaires est en moyenne de 5 à 30% supérieur aux autres pays de l'union européenne. Et donc qu'il fallait que cela cesse et vite. Trois mois après... Ce mois de juin les chiffres de L'INSSE et de l'observatoire des prix à la grande distribution de la DGCCRF tombent : les prix proposés par la grande distribution continuent d'augmenter en atteignant plus de 7% en moyenne en un an ! Et là encore ce sont les produits de base qui subissent la hausse des prix la plus importante : + 20% sur les pâtes (+ 32% sur les pâtes premier prix), + 20,5% sur le lait de premier prix, + 18,5% sur le riz de premier prix, + 11% sur la farine (+ 30% sur la farine premier prix), + 15,4% sur le beurre premier prix, + 9,2% sur l'huile (+ 26,3% sur l'huile de premier prix), + 7,3% sur les yaourts et desserts lactés ! N'oublions pas non plus qu'au supermarché on y va pas à pied mais en voiture, ce qui augmente le coût des produits au prix où est l'essence et ne contribue pas au respect de l'environnement cher à la grande distribution. On a beau prêté l'oreille, président, ministres et députés sont en vacances. Certes la loi de modernisation de l'économie (LME) est sortie (la nuit du 4 août !) mais ne s'appliquera qu'en 2009 si la grande distribution veut bien s'y conformer. Donc ça continue. Pour les producteurs du MODEF « la hausse des prix à la consommation des produits alimentaires est sans commune mesure avec celle des prix agricoles à la production. D'ailleurs la baisse des prix agricoles de 1986 à 2006 n'a jamais été répercutée à la consommation par la grande distribution. » En région PACA (Provence Alpes Côte-d'Azur), le MODEF a constaté suite à une enquête médiatisée dans les grandes surfaces locales ce qui suit : les salades vendues par les producteurs locaux à la grande distribution locale 0,20 euro pièce sont proposées à la consommation entre 0,70 et 1 euro pièce ; le kilo de tomates payés 0,60 euro au producteur est revendu à la consommation entre 2,50 et 3,50 euros ; le kilo d'agneau vendu par l'éleveur à la grande distribution 4,80 euros se revend au consommateur de 20 à 25 euros ; la bouteille de vin vendu par la cave coopérative locale 1,80 euro à la grande distribution passe à 5 euros à la consommation ; le melon espagnol acheté au producteur espagnol 1 euro le kilo est revendu 3,29 euros à la consommation, le même prix que le melon local côté 1,40 euro le kilo sur le Marché d'Intérêt National de Châteaurenard faisant taire l'adage que les produits importés sont moins chers. Et de conclure : « il n'est pas besoin d'être un expert en économie pour comprendre que les prix élevés à la consommation sont dus aux marges abusives de la grande distribution. » Daniel Collet, le président de l'INDECOSA CGT propose ce que refuse le gouvernement et qui est pourtant une mesure de justice sociale : « réduire le taux de TVA pour tous les produits alimentaires de première nécessité ». -
Sarkozy relance le travail dominical à Paris
transporteur a répondu à un(e) sujet de cheuwing dans France
Je préfére le conservatisme on sais ce qu'on a et on devine ce qu'on risque d 'avoir.
