Crom-

Dans ce cas je serai moins sévère avec vous car je ne sais pas dans quelle mesure votre handicape vous empêche de mettre des guillemets et de faire quelques phrases de commentaires a ce que vous citez. Si tel est le cas acceptez mes excuses.

Mettez des guillemets quand vous citez Nietzsche ! C'est la moindre des choses, merci. Surtout que vous ne faîtes que citer sans apporter le moindre commentaire, pardonnez moi mais je trouve cela... nul. Je n'ai même pas l'impression que vous ayez quelque chose a dire. Quoiqu'il en soit j'ai retenu 2 ou 3 choses que je peux commenter : Nous sommes bien revenu au temps des périls, et des périls encore plus grands qu'au temps des Grecs, et le salut consiste précisément dans la pensée, pas n'importe quelle pensée, pas celle de la soif de connaissance scientifique, non, mais la pensée qui est quête de sens, autrement dit la méditation qui fait prendre conscience de la valeur des choses ( et notamment celle qui vous fait réaliser que: " science sans conscience n'est que ruine de l'âme" ) Quand Pascal disait: " Toute la dignité de l'homme est de penser" c'est a cela qu'il faisait allusion. En ce sens il y a bien peu de personnes qui pensent, même parmi les intellectuels. "Apprendre la solitude", oui ce serait salutaire, apprendre a dialoguer avec soi-même, c'est a dire penser. Si le conditionnement des gens est si facile ( Ils sont sous cloche ) c'est parce qu'ils ne pensent pas ( et même avoir un gros QI n'aide pas ) L'immortalité, oui apparemment beaucoup la souhaitent, mais une médiocrité immortelle ça risque de ne pas être très joli !)

Oui je suis d'accord, mais une conversation agréable c'est 2 personnes qui échangent au même niveau d'intensité et de présence. Pour certains il est plus facile d'écouter que de s'exprimer, ces personnes la doivent faire un effort pour ne pas céder a la facilité en se taisant. Certes il y a aussi les personnes qui aiment trop s'exprimer et ne savent pas écouter, elles ont aussi un effort a faire pour écouter. Et puis comme je l'ai dit il y a celles qui aiment le dialogue.

Certes, a condition que cette personne ait de la conversation pour deux. Mais une personne qui aime a échanger finira par se lasser d'une personne qui ne fait aucun effort pour communiquer.

Certes, mais ne plus même être capable d'avoir une conversation agréable ( et fournie) avec quelqu'un est problématique. De plus, un peu de patience c'est bien, mais trop tarder est synonyme de tarder ad vital aeternam.

Je pense que c'est un peu court comme explication.

Pas faux tout cela, mais partiel. Disons qu'il ne laisse pas indifférent, il est clivant. En ce qui me concerne je reste critique vis a vis de son oeuvre ce qui me permet de me faire ma propre estimation sur le bon et le moins bon. Le philosophe dont je me sens le plus proche c'est Pascal ( dont Nietzsche, plutôt avare de compliments, disait de lui que c'était un diamant brut, gâché par le christianisme )

Les 4/5 je dirais. Mais je vois que tu focalises sur son oeuvre la plus connue " ainsi parlait Zarathoustra", c'est aussi son oeuvre la plus difficile a saisir car elle laisse la place a toutes les interprétations ( je connais quelqu'un qui l'a lu une quarantaine de fois ). Moi j'avais commencé par " par dela le bien et le mal". "humain, trop humain" est assez clair et donc abordable.

D'ailleurs, parmi les personnes qui ont lu Nietzsche ( ce qui exclu celles qui n'ont de lui que 2 ou 3 citations en tête ), et qui ne l'apprécient pas du tout, je me demande si ce n'est pas avant tout pour son rapport au corps. C'est le philosophe de la force vitale, de "la grande santé", et même de la virilité. A la base c'était un homme d'une grande sensibilité a la santé fragile, il dit lui-même qu'il a retrouvé la grande santé par l'exercice de sa volonté, via le corps. On pourrait comprendre que les personnes hypocondriaques fassent une allergie a la lecture de Nietzsche, d'ou une interprétation de son oeuvre légèrement erronée.

Par honnêteté il faudrait au moins citer l'auteur de ces propos, lequel n'est autre que Nietzsche. Donc les guillemets sont de rigueur.

C'est évidemment la version de la psychanalyse Jungienne qu'il faut retenir : Une persona. Jung disait que trés peu de personnes n'en avait pas, et que ne pas en avoir c'est être proche du sauvage, il n'en avait croisé dans sa longue carrière que chez certains bûcherons canadiens ( si ma mémoire ne me fait pas défaut )

ça la pas empêché d'aimer Lou Andrea Salome, et puis il y a la théorie et la pratique, il a pu dire: " Si tu vas voir les femmes, n'oublie pas le fouet" ( a interpréter ) et cette photo:

La question a se poser c'est: Comment on devient la meilleure version de soi-même ? -Est ce en faisant de belles rencontres ? -Est ce en essayant d'approfondir les choses par soi-même, en pensant, en méditant ?

Pour une personne consciente, n'est ce pas plus ou moins le sens de l'existence: progresser dans la compréhension des choses ? Même si, peut être, ça ne suffit pas.

Je crois que l'on peut attendre longtemps votre réponse alors, ou alors dans une autre section peut être.

Si la confiance ne s'établit pas entre un homme et une femme c'est qu'ils n'arrivent pas a avoir une conversation agréable et intéressante. C'est dans la conversation que peut passer l'âme, mieux vaut en avoir un peu ( beaucoup, a la folie...). Et c'est la conversation qui donne l'envie.

Au totalitarisme, aurait été plus pertinent.

Si on veut que l'existence ait un sens l'amour est incontournable, c'est un fait. Et puisque l'on est en "philosophie" j'en oublie le principal: Si Nietzsche est un imposteur, que dites vous des BHL, Enthoven et quelques autres philosophes de plateaux télé ?

On peut aussi demander : " A quoi peut mener le matérialisme ?"

Un imposteur en quoi ? Pour moi c'est un des adjectifs qui lui conviennent le moins. Si vous voyez en lui un imposteur alors qu'est ce que vous pourriez dire des personnes en vue ( politiciens, vedettes, scientifiques, journalistes... ) !?? Je peux agréer cette intervention mais je ne vois pas en quoi elle peut être une réponse a ce que j'ai écrit.

Bien sur il y a des imposteurs partout. Pour lever le doute il est souvent pertinent de demander une explication sur : " qu'est ce que la spiritualité"

C'est précisément et exactement le contraire.

Bien sur, et en psychanalyse il est tout a fait normal d'avoir un masque, " une persona", qui sert d'interface en société. Mais être "purement un masque" c'est n'avoir aucune intériorité.

Plus généralement, quand on cherche a comprendre une personne et que pour cela on descend de plus en plus profond a la recherche de son âme on court le risque d'être happé. C'est particulièrement vrai pour les hommes qui cherchent a comprendre les femmes. Nietzsche a d'ailleurs écrit ceci: Il y a des femmes qui, quelque recherche que l’on y fasse, n’ont pas d’intérieur, mais sont purement des masques.L’homme est à plaindre qui s’abandonne à ces êtres quasi fantomatiques, nécessairement incapables de le satisfaire, mais c’est elles justement qui sont capables d’éveiller le plus fortement le désir de l’homme : il cherche leur âme et continue toujours de la chercher. On peut appeler cela le syndrome de la femme fatale.

Oui un philosophe, qui plus est génial, peu en doute, mais quel genre de philosophe ? Ou quel genre d'homme ? Pour moi Nietzsche c'est avant tout...un grand solitaire. C'est par ce biais qu'il faut l'aborder, je pense.