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JuChristIs

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Messages posté(e)s par JuChristIs

  1. Merci de poser cette question. J'ai une proposition de réponse : "« Tous les êtres humains ne naissent pas libres et égaux mais le deviennent fraternellement en dignité et en droits ».

    Autrement dit, pour moi, la fraternité est un des socles de l'unité dans les différences... Elle est la manière d'y parvenir. Ce qui je pense paraîtra encore "QQ" pour certains des frères forumeurs...

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  2. il y a 4 minutes, Enchantant a dit :

    Un petit tableau vaut mieux qu'un grand discours...

    Capture d’écran (536).png

    Ce qui serait intéressant, établir la valeur militaire des ressortissants de chaque état. Autrement dit, le ratio du budget et/ou du bénéfice militaire d'un état par rapport au nombre d'habitants. D'une part les résultats diffèreraient mais surtout de l'autre nous nous rendrions compte qu'il existe des puissances bellliqueuses flagrantes et de l'autre des grandes puissances profondément pacifistes. Y-a qu'à, faut qu'on !

  3. il y a 2 minutes, Blaquière a dit :

    DDHC+DUDH, CACQQ ?

    :hum: Merci pour cette suggestion, Blaquière. Disons qu'une Révision constitutionnelle susceptible d'impliquer le passage à une nouvelle République donc au choix possible du bloc de constitutionnalité retenu pour celle-ci laisse la place à l'imagination en termes de d'ambitions et de dessein. Cela donne RC=6R>X. 

  4. Bien que n'y connaissant rien, je me permets de donner mon avis. C'est de pognon (richesse et puissance d'un l'Etat) dont il s'agit ici. Et je propose ce quiz La vente d'armement par la France est extrêmement lucrative pour... ? 

    1. certains dont je ne citerai pas le nom (secret défense/secret des sources).

    2. pour l'ensemble du peuple français.

    3. pour les sociétés qui produisent les armes et qui paient en France leurs impôts.

    4. redorer son blason.

    5. pour bien d'autres raisons.

    6. ...

    A chacune des réponses apportées à ces propositions non-exhaustives découle une justification.

    Bref, désolé de sembler prendre à la légère ce sujet mais celui-ci me laisse dubitatif quant à l'ordre du monde...

    Un truc comme un droit international juridiquement contraignant pour divulguer tous les contrats de vente d'armes quel que soit les pays, les sociétés ou les individus concernés serait le bienvenu !

     

     

  5. il y a 11 minutes, Enchantant a dit :

    Dans toutes décisions politiques existent trois possibilités, OUI/NON/ON NE FAIT RIEN

    ON NE FAIT RIEN = Politiciens incapables de se mettre d’accord majoritairement sur un sujet.

    Le 49.3 est justement là pour trancher et invalider le ON NE FAIT RIEN, sous la responsabilité du gouvernement en place.

    Paradoxalement, la représentation des députés à l’assemblée nationale n’est pas majoritairement favorable au gouvernement du moment, le 49.3 permet au gouvernement de trancher un sujet sous sa responsabilité.

    Charge à la prochaine législature et le prochain gouvernement de revenir ou pas sur une décision prise antérieurement.

    Là encore, Enchantant, il me semble que l'on s'écarte du sujet de départ. Vous parlez, si je ne me trompe pas, de la procédure de vote des lois organiques alors qu'il est question ici de la Constitution, de sa révision éventuelle et surtout de la QPC unique voie de recours du peuple (en dehors d'un RIP hypothétique) pour se faire entendre.

  6. il y a 4 minutes, Enchantant a dit :

    Dans toutes décisions politiques existent trois possibilités, OUI/NON/ON NE FAIT RIEN

    ON NE FAIT RIEN = Politiciens incapables de se mettre d’accord majoritairement sur un sujet.

    Le 49.3 est justement là pour trancher et invalider le ON NE FAIT RIEN, sous la responsabilité du gouvernement en place.

    Paradoxalement, la représentation des députés à l’assemblée nationale n’est pas majoritairement favorable au gouvernement du moment, le 49.3 permet au gouvernement de trancher un sujet sous sa responsabilité.

    Charge à la prochaine législature et le prochain gouvernement de revenir ou pas sur une décision prise antérieurement.

    Ce sont des questions fermées. Le débat a lieu entre les représentants du peuple qui disent oui/non/on ne fait rien.

    Selon vous, dans le contexte actuel, les débats ne pourraient-ils pas être ouvert au peuple par des questions ouvertes par exemple ? Des reformulations successives devant permettre de prendre des décisions binaires éclairées !

  7. il y a 44 minutes, al-flamel a dit :

    À mon sens ce sont surtout les régimes d'exception successifs qui menacent les droits humains. Je ne crois pas qu'il y ait besoin d'apporter des modifications à la DUDH pour ça.

    La DUDH est finalement le dernier et le plus important texte que nous puissions remettre en cause. La question aujourd'hui concerne plutôt le bloc de constitutionnalité français. 

    Si le peuple français se veut (ou se prétend) si universaliste à travers les textes qu'il a réussit à édicter alors qu'il prouve qu'il l'est encore. Aujourd'hui, il me semble qu'il n'a plus aucune latitude pour se positionner en éclaireur !

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  8. il y a 43 minutes, Enchantant a dit :

    N’importe quoi, la Constitution française d'aujourd'hui est une bonne constitution.

    Pour la raison bien simple c’est qu’elle est en place depuis plus de 60 ans et à donner les preuves de sa durabilité et de sa stabilité.

    Avant cette constitution du général De Gaulle de 1958, c’était la quatrième République, c’était les partis qui faisaient la loi à l’assemblée nationale.

    Les députés de l’époque élisaient un président du conseil, que ces derniers s’empressaient de renverser, avec des coalitions de circonstances selon les impératifs politiques qui se présentaient au fil de l’eau.

    Se traduisant par une incapacité absolue pour la chambre des députés de cette époque de prendre une décision, même impopulaire, caractérisant les français de cette quatrième République comme ingouvernables.

    Sans cette constitution actuelle, nous serions encore en train d’épiloguer sur les évènements d’Algérie de nos jours, pour savoir si nous devrions ou pas quitter ce territoire.

     

    Que pensez-vous de l'idée de perfectibilité ? Des moyens technologiques qui n'existaient pas en 1958 ? Du désintéressement massif des électeurs au moment des présidentielles ? Des affaires de corruption de la classe dirigeante en hausse constante ? Du concept de contre productivité des systèmes de gouvernance (I.Illich) ? Des situations absurdes en matière de respect des droits humains ? ... Bref, pour vous cette apparente stabilité et durabilité est justifiée ?

     

  9. à l’instant, al-flamel a dit :

    La dignité humaine est posée par un ensemble de droits. Donc je ne comprends pas ce que vous voulez dire. 

    D'ailleurs hiérarchisés et qui en découlent... Donc la révision constitutionnelle, voire un changement de régime, est conditionnée à un certain non-respect de cette dignité. Et nous voyons bien aujourd'hui toutes les atteintes portées contre elle ! En cela, apporter les preuves de ces violations dans le cadre d'un procès impliquerait nécessairement que nous nous repenchions sur les textes... 

    Finalement, je sais bien que nous ne pouvons pas réviser la DUDH à postériori mais en ce qui concerne la Constitution de notre Etat cela demeure possible. 

  10. il y a 10 minutes, al-flamel a dit :

    Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Ce ne sont pas des principes qui rendent pérennes les droits.

    Il n'est pas question de principes qui rendent pérennes les droits mais d'un "principe de pérénnité de la dignité".

    Autrement dit, nous n'allons pas obliger à rendre immuable "les droits" mais considérer la dignité (le droit ultime, final) comme devant le rester pour le coup de façon intangible... D'où cette pérennité érigée en principe. 

     

  11. il y a 1 minute, Enchantant a dit :

    J’aime bien taquiner et soulever les limites de nos propos et de nos écrits, entre nos belles intentions et une certaine réalité, dont il convient d’admettre honnêtement, une non superposition absolue entre le souhaitable et ce que nous observons.

    Vous aimez bien vous gargariser de mots, comme la dignité, le droit, la liberté, ce que chacun de nous peut convenir comme acceptable, mais les mots ne sont que des intentions et ne valent rien si une institution ou une force est absente pour les faire appliquer et respecter.

    Dans un pays en guerre, ce qui n’est pas le cas en France aujourd'hui, croyez- vous vraiment que votre discours ait un sens quelconque ?

    Pour l’argent mon père avait cette petite remarque humoristique :

    « Certes, l’argent ne fait pas le bonheur, mais cela aide bien à supporter la pauvreté !» :D

    Rien de sarcastique dans mes propos, mais d’admettre qu’il existe une part de vérité, suivant l’angle d’éclairage ou nous orientons le projecteur.

    C'est pourquoi, afin d'éviter ces gargarismes, j'amène dans mon sujet la QPC et j'ai un plan que je vous partage.

    Je fais partie du peuple français et revendique cette appartenance en tant que citoyen. Je suis donc à même de devenir justiciable ou comme personne physique ou morale si nécessaire (dans le cas d'une association notamment).

    Au préalable, il m'est (il nous est) nécessaire de prouver l'obsolescence du régime constitutionnel de notre Etat. Le document ci-après Baromètre de la confiance en politique peut y contribuer, aussi ma conviction à penser que la corruption des membres de la classe dirigeante de nos institutions ne cesse d'augmenter depuis 1958 reste à démontrer.

    De cette démonstration probante, je porterai plainte (en tant que membre du peuple ou en tant que le peuple lui-même) contre la cheffe de l'administration au motif d'une atteinte à la morale publique et toutes ses conséquences.

    De là, je soulèverai une QPC qui je l'espère sera recevable.

    Cela étant dit, j'ai bien peur d'en avoir trop dit !

  12. Pour la dignité, l'étymologie grecque donne « axioma » comme synonyme strict de « dignitas » et signifie avant tout « ce que l'on juge convenable ». Pour ce qui est de l'étymologie latine au XIIème siècle cela donne dignitas (« mérite, estime, considération, charge, dignité publique, honorabilité »). Dans le Gaffiot, Dignité descend du latin dignus, qui mérite et de decet, convenir, convenable.

    Pourrions-nous donc établir ce lien pour définir la dignité : « qui mérite ce qui est convenable » ?

    Si vous le permettez alors nous pouvons, dans un premier temps, expliquer ce lien afin de mieux le comprendre en établissant un parallèle entre « convenance » et « confort ». A partir de là, considérer la définition commune de confort – « ce qui contribue au bien-être, à la commodité de la vie matérielle » (Le Robert) – et la rapporter à celle de dignité.

    Puis, poser les questions suivantes : Sur le plan matériel, qui mérite le confort, le bien-être ? Est-il réservé à certains plutôt qu’à d’autres ? Pourquoi ?

    Et enfin avancer l’hypothèse suivante : dans notre société, la garantie d’accès au confort serait conditionnée au principe méritocratique et non à celui de l’égalité.

    De là s’interroger, est-il envisageable que la société assure un confort minimum (si l’optimum est aujourd’hui utopique !) à chaque personne humaine consentante ? Comment ce confort se matérialiserait-il de façon concrète (1. logement, 2. hygiène, 3. nourriture, 4. déplacement, 5. éducation, 6. santé, …) ? Les conditions d’accès au confort doivent-elles être subordonnées à des transactions et à une certaine loi du marché ?

    Sur un autre plan, démontrer que si la dignité est inaliénable (voire intangible, en droit allemand) elle ne peut être perdue en elle-même.

    Expliquer donc que c’est notre propre renoncement, l’intervention d’autrui (personne physique ou morale) ou encore des facteurs extérieurs (virus, événement climatique, conflit, catastrophe nucléaire, …) qui peuvent quant à eux nous en priver de manière, juste ou arbitraire (crimes et délits/sanctions, fin de vie, traite des êtres humains, mal-logement, …), temporaire (emprisonnement, prostitution, …) ou définitive (perpétuité, peine de mort, maladie incurable, handicap, …) et cela de façon naturelle (vieillissement, dégénérescence, …) ou artificielle (toxicomanie, risques migratoires, …).

    Dans ce cas mieux comprendre ces privations de dignité engendrant de facto des conditions d’indignité et, dans une optique positiviste, démontrer le rôle à jouer d’une société (solidaire, hospitalière, respectueuse) pour réintégrer sa dignité.

    Tout cela pour en arriver à prouver que les textes fondamentaux qui régissent la société doivent être révisés pour intégrer une clause de garantie de "pérennité de la dignité" telle que formulée dans le premier post de ce sujet.

     

     

  13. il y a 2 minutes, Enchantant a dit :

    C’est très bien ainsi finalement, un dicton populaire prétend que l’argent ne fait pas le bonheur, ce qui permet malgré tout, à celui ou celle qui est fauché (e) d’accéder possiblement à un droit au bonheur ! :D

    Bonjour Enchantant,

    Il me semble que le sujet est en train de dériver vers le rapport entre l'argent et le bonheur... Peut-être suggérez-vous que ces notions ne sont pas abordées dans les textes fondamentaux au même titre que la pérennité de la dignité ?

    Oui, les concepts n'ont pas encore été définis dans ce sujet qui traite de philosophie. D'où cette confusion que vous soulevez avec ce sourire sarcastique !

    Ainsi il serait juste de définir la dignité, le droit, l'égalité, la liberté et d'estimer si oui ou non ils peuvent être considérés sur le même plan que l'argent et le bonheur. Autrement pourquoi vous cantonner à cet idée d'argent et de bonheur qui n'apparaissent pas dans le sujet ?

  14. il y a 1 minute, Kid_Ordinn a dit :

    Je pense que la plupart de ces textes sont écrits par des personnes qui ne sont pas concernées,c'est là,le hic.

    Disons que, compte tenu de la portée de ces textes, ils le sont en premier chef, mais leur intérêt (tout du moins celui d'être les plus concernés) font qu'ils choisissent des mots qui leur permettent de préserver leur rang...

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  15. il y a 19 minutes, Kid_Ordinn a dit :

    Dans le domaine juridique, la dignité humaine est un droit inviolable qui doit être respecté et protégé.

    Le premier chapitre de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne est dédié à la notion de dignité humaine.

    Ce texte rend interdits la peine de mort, l’esclavage, le travail forcé, le commerce d’êtres humains, la torture, les traitements inhumains ou dégradants, et il assure le droit à l’intégrité physique et morale.

    Effectivement, la dignité a ces qualités et réjouissons-nous ! Ce qui me surprend, c'est le caractère à postériori, de défense, curatif du droit vis-à-vis de la dignité.

    Pourquoi la pérénnité de ce droit intrinsèque à l'être humain ne pourrait pas être édicté en principe ? De manière préventive.

    il y a 2 minutes, Kid_Ordinn a dit :

    Je dirais que tout dépend de l'endroit ou vous naissez ? Alors "tendre" quand on ne peut pas n'est pas chose aisée...

    Aucunement et nul part, il n'est d'ailleurs prévu de "tendre"... 

  16. il y a 6 minutes, Kid_Ordinn a dit :

    "Deviennent libres et égaux en droits pour demeurer en dignité" Non,nous ne devenons pas tous libres,ni égaux en droits...Il suffit de regarder le reste du monde,des enfants esclaves (je ne dirai pas ou),des criminels non punis parce qu'ils ont les moyens de se "dépunir"^^,etc...Je pourrais trouver encore plein d'exemple mais je viens de me lever et j'ai la flemme.

    Bonjour Kid_Ordinn,

    Je suis absolument d'accord avec vous sur le fait que "nous nous ne devenons pas tous libres,ni égaux en droits". D'ailleurs dans les textes fondamentaux cités, le verbe "devenir" n'apparaît pas. Est-ce volontaire ?

    Si vous êtes d'accord avec le fait que nous ne naissons ni libres ni égaux en dignité et en droits alors, peut-être, considéreriez-vous comme moi que nous pouvons tendre à le devenir... 

    Dans ce cas, l'intégration de ce dernier verbe dans ces fameux textes n'est-elle pas légitime ?

  17. Il y a 11 heures, Kid_Ordinn a dit :

    Tout est faussé depuis longtemps en matière de droits,c'est l'argent qui crée des droits

    Que ce soit l'argent qui crée les droits ou l'inverse, finalement, l'objectif n'est-il pas de demeurer en dignité ? 

    Demeurer en dignité, n'est-ce pas le propre des êtres humains (tout du moins pour ceux qui le désirent...) ? 

    Dans ce cas, nous pouvons nous interroger sur ce qu'est la dignité concrètement en deça de son concept philosophique...

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