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JuChristIs

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Tout ce qui a été posté par JuChristIs

  1. Bonjour, Je suis sidéré du peu d'échanges construits sur ce sujet sur un forum francophone ! A croire que le peuple français n'aspire plus à inspirer l'univers !
  2. Merci de poser cette question. J'ai une proposition de réponse : "« Tous les êtres humains ne naissent pas libres et égaux mais le deviennent fraternellement en dignité et en droits ». Autrement dit, pour moi, la fraternité est un des socles de l'unité dans les différences... Elle est la manière d'y parvenir. Ce qui je pense paraîtra encore "QQ" pour certains des frères forumeurs...
  3. Ce qui serait intéressant, établir la valeur militaire des ressortissants de chaque état. Autrement dit, le ratio du budget et/ou du bénéfice militaire d'un état par rapport au nombre d'habitants. D'une part les résultats diffèreraient mais surtout de l'autre nous nous rendrions compte qu'il existe des puissances bellliqueuses flagrantes et de l'autre des grandes puissances profondément pacifistes. Y-a qu'à, faut qu'on !
  4. Merci pour cette suggestion, Blaquière. Disons qu'une Révision constitutionnelle susceptible d'impliquer le passage à une nouvelle République donc au choix possible du bloc de constitutionnalité retenu pour celle-ci laisse la place à l'imagination en termes de d'ambitions et de dessein. Cela donne RC=6R>X.
  5. Et pourquoi pas une ZDIE (Zone de Droit International Expérimental) pendant qu'on y est ! Même qu'on y trouverait ce genre d'édifice > Non ? Pourquoi pas ?
  6. Oui, le mot "éclairer" est un peu fort, je voulais dire "inspirer" si toutefois cela est possible !
  7. Bien que n'y connaissant rien, je me permets de donner mon avis. C'est de pognon (richesse et puissance d'un l'Etat) dont il s'agit ici. Et je propose ce quiz : La vente d'armement par la France est extrêmement lucrative pour... ? 1. certains dont je ne citerai pas le nom (secret défense/secret des sources). 2. pour l'ensemble du peuple français. 3. pour les sociétés qui produisent les armes et qui paient en France leurs impôts. 4. redorer son blason. 5. pour bien d'autres raisons. 6. ... A chacune des réponses apportées à ces propositions non-exhaustives découle une justification. Bref, désolé de sembler prendre à la légère ce sujet mais celui-ci me laisse dubitatif quant à l'ordre du monde... Un truc comme un droit international juridiquement contraignant pour divulguer tous les contrats de vente d'armes quel que soit les pays, les sociétés ou les individus concernés serait le bienvenu !
  8. Dans un contexte troublé aussi bien national qu'international, le peuple français, dans son exemplarité, son universalité, sa gloire, pour sa fierté d'avoir parfois éclairé jusqu'aux droits fondementaux du monde (DDHC>DDUH) ne pourrait-il pas exercer son pouvoir une nouvelle fois pour éclairer l'Humanité ?
  9. Là encore, Enchantant, il me semble que l'on s'écarte du sujet de départ. Vous parlez, si je ne me trompe pas, de la procédure de vote des lois organiques alors qu'il est question ici de la Constitution, de sa révision éventuelle et surtout de la QPC unique voie de recours du peuple (en dehors d'un RIP hypothétique) pour se faire entendre.
  10. Ce sont des questions fermées. Le débat a lieu entre les représentants du peuple qui disent oui/non/on ne fait rien. Selon vous, dans le contexte actuel, les débats ne pourraient-ils pas être ouvert au peuple par des questions ouvertes par exemple ? Des reformulations successives devant permettre de prendre des décisions binaires éclairées !
  11. La DUDH est finalement le dernier et le plus important texte que nous puissions remettre en cause. La question aujourd'hui concerne plutôt le bloc de constitutionnalité français. Si le peuple français se veut (ou se prétend) si universaliste à travers les textes qu'il a réussit à édicter alors qu'il prouve qu'il l'est encore. Aujourd'hui, il me semble qu'il n'a plus aucune latitude pour se positionner en éclaireur !
  12. Que pensez-vous de l'idée de perfectibilité ? Des moyens technologiques qui n'existaient pas en 1958 ? Du désintéressement massif des électeurs au moment des présidentielles ? Des affaires de corruption de la classe dirigeante en hausse constante ? Du concept de contre productivité des systèmes de gouvernance (I.Illich) ? Des situations absurdes en matière de respect des droits humains ? ... Bref, pour vous cette apparente stabilité et durabilité est justifiée ?
  13. Cela n'a pas été toujours le cas dans les différentes républiques de notre pays.
  14. D'ailleurs hiérarchisés et qui en découlent... Donc la révision constitutionnelle, voire un changement de régime, est conditionnée à un certain non-respect de cette dignité. Et nous voyons bien aujourd'hui toutes les atteintes portées contre elle ! En cela, apporter les preuves de ces violations dans le cadre d'un procès impliquerait nécessairement que nous nous repenchions sur les textes... Finalement, je sais bien que nous ne pouvons pas réviser la DUDH à postériori mais en ce qui concerne la Constitution de notre Etat cela demeure possible.
  15. Il n'est pas question de principes qui rendent pérennes les droits mais d'un "principe de pérénnité de la dignité". Autrement dit, nous n'allons pas obliger à rendre immuable "les droits" mais considérer la dignité (le droit ultime, final) comme devant le rester pour le coup de façon intangible... D'où cette pérennité érigée en principe.
  16. C'est pourquoi, afin d'éviter ces gargarismes, j'amène dans mon sujet la QPC et j'ai un plan que je vous partage. Je fais partie du peuple français et revendique cette appartenance en tant que citoyen. Je suis donc à même de devenir justiciable ou comme personne physique ou morale si nécessaire (dans le cas d'une association notamment). Au préalable, il m'est (il nous est) nécessaire de prouver l'obsolescence du régime constitutionnel de notre Etat. Le document ci-après Baromètre de la confiance en politique peut y contribuer, aussi ma conviction à penser que la corruption des membres de la classe dirigeante de nos institutions ne cesse d'augmenter depuis 1958 reste à démontrer. De cette démonstration probante, je porterai plainte (en tant que membre du peuple ou en tant que le peuple lui-même) contre la cheffe de l'administration au motif d'une atteinte à la morale publique et toutes ses conséquences. De là, je soulèverai une QPC qui je l'espère sera recevable. Cela étant dit, j'ai bien peur d'en avoir trop dit !
  17. Pour la dignité, l'étymologie grecque donne « axioma » comme synonyme strict de « dignitas » et signifie avant tout « ce que l'on juge convenable ». Pour ce qui est de l'étymologie latine au XIIème siècle cela donne dignitas (« mérite, estime, considération, charge, dignité publique, honorabilité »). Dans le Gaffiot, Dignité descend du latin dignus, qui mérite et de decet, convenir, convenable. Pourrions-nous donc établir ce lien pour définir la dignité : « qui mérite ce qui est convenable » ? Si vous le permettez alors nous pouvons, dans un premier temps, expliquer ce lien afin de mieux le comprendre en établissant un parallèle entre « convenance » et « confort ». A partir de là, considérer la définition commune de confort – « ce qui contribue au bien-être, à la commodité de la vie matérielle » (Le Robert) – et la rapporter à celle de dignité. Puis, poser les questions suivantes : Sur le plan matériel, qui mérite le confort, le bien-être ? Est-il réservé à certains plutôt qu’à d’autres ? Pourquoi ? Et enfin avancer l’hypothèse suivante : dans notre société, la garantie d’accès au confort serait conditionnée au principe méritocratique et non à celui de l’égalité. De là s’interroger, est-il envisageable que la société assure un confort minimum (si l’optimum est aujourd’hui utopique !) à chaque personne humaine consentante ? Comment ce confort se matérialiserait-il de façon concrète (1. logement, 2. hygiène, 3. nourriture, 4. déplacement, 5. éducation, 6. santé, …) ? Les conditions d’accès au confort doivent-elles être subordonnées à des transactions et à une certaine loi du marché ? Sur un autre plan, démontrer que si la dignité est inaliénable (voire intangible, en droit allemand) elle ne peut être perdue en elle-même. Expliquer donc que c’est notre propre renoncement, l’intervention d’autrui (personne physique ou morale) ou encore des facteurs extérieurs (virus, événement climatique, conflit, catastrophe nucléaire, …) qui peuvent quant à eux nous en priver de manière, juste ou arbitraire (crimes et délits/sanctions, fin de vie, traite des êtres humains, mal-logement, …), temporaire (emprisonnement, prostitution, …) ou définitive (perpétuité, peine de mort, maladie incurable, handicap, …) et cela de façon naturelle (vieillissement, dégénérescence, …) ou artificielle (toxicomanie, risques migratoires, …). Dans ce cas mieux comprendre ces privations de dignité engendrant de facto des conditions d’indignité et, dans une optique positiviste, démontrer le rôle à jouer d’une société (solidaire, hospitalière, respectueuse) pour réintégrer sa dignité. Tout cela pour en arriver à prouver que les textes fondamentaux qui régissent la société doivent être révisés pour intégrer une clause de garantie de "pérennité de la dignité" telle que formulée dans le premier post de ce sujet.
  18. Bonjour Enchantant, Il me semble que le sujet est en train de dériver vers le rapport entre l'argent et le bonheur... Peut-être suggérez-vous que ces notions ne sont pas abordées dans les textes fondamentaux au même titre que la pérennité de la dignité ? Oui, les concepts n'ont pas encore été définis dans ce sujet qui traite de philosophie. D'où cette confusion que vous soulevez avec ce sourire sarcastique ! Ainsi il serait juste de définir la dignité, le droit, l'égalité, la liberté et d'estimer si oui ou non ils peuvent être considérés sur le même plan que l'argent et le bonheur. Autrement pourquoi vous cantonner à cet idée d'argent et de bonheur qui n'apparaissent pas dans le sujet ?
  19. Pour info, la question d'une révision constitutionnelle a été évoquée par M.Macron et le 4 octobre dernier, jour des 65 ans de la Constitution française, cet article de M. Dominique Rousseau est paru Révision - Révolution ? Où en sommes-nous ? Que voulons-nous ? Quels sont nos moyens et nos leviers ?
  20. Disons que, compte tenu de la portée de ces textes, ils le sont en premier chef, mais leur intérêt (tout du moins celui d'être les plus concernés) font qu'ils choisissent des mots qui leur permettent de préserver leur rang...
  21. Peut-être parce qu'au-delà de naître la dignité n'est plus une priorité ! A quoi pensaient les rédacteurs des textes fondamentaux ?
  22. Compte tenu des contextes nationaux et internationaux, au regard du respect des droits de l'homme et des fonctionnements législatifs qui leur sont propres, nous en arrivons toujours à leur bafouage... N'y-a-t-il pas une raison écrite pour cela ?
  23. Effectivement, la dignité a ces qualités et réjouissons-nous ! Ce qui me surprend, c'est le caractère à postériori, de défense, curatif du droit vis-à-vis de la dignité. Pourquoi la pérénnité de ce droit intrinsèque à l'être humain ne pourrait pas être édicté en principe ? De manière préventive. Aucunement et nul part, il n'est d'ailleurs prévu de "tendre"...
  24. Bonjour Kid_Ordinn, Je suis absolument d'accord avec vous sur le fait que "nous nous ne devenons pas tous libres,ni égaux en droits". D'ailleurs dans les textes fondamentaux cités, le verbe "devenir" n'apparaît pas. Est-ce volontaire ? Si vous êtes d'accord avec le fait que nous ne naissons ni libres ni égaux en dignité et en droits alors, peut-être, considéreriez-vous comme moi que nous pouvons tendre à le devenir... Dans ce cas, l'intégration de ce dernier verbe dans ces fameux textes n'est-elle pas légitime ?
  25. Que ce soit l'argent qui crée les droits ou l'inverse, finalement, l'objectif n'est-il pas de demeurer en dignité ? Demeurer en dignité, n'est-ce pas le propre des êtres humains (tout du moins pour ceux qui le désirent...) ? Dans ce cas, nous pouvons nous interroger sur ce qu'est la dignité concrètement en deça de son concept philosophique...
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