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Greenouille

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Tout ce qui a été posté par Greenouille

  1. Je t'en parlerai volontiers, mais de manière sérieuse. Lis-moi sérieusement STP Bien sûr qu'il y a du racisme dans les cours de récréation. Pour les plus petits, on va entendre des phrases comme "Il est noir, c'est caca !" ou "Je ne lui donne pas la main". Pour les plus grands, il va y avoir des affirmations péremptoires : "Si t'es Musulman, il faut faire si, il faut faire ça ", ou des remarques comme "yes !" quand Saladin a chassé les troupes franques de Terre sainte, ou quand Baudoin a conquis Jérusalem, ou quand Charles Martel à Poitiers a arrêté la progression musulmane... MAIS, la plupart du temps, on ressent tout de suite le discours qui est tenu à la maison. Les enfants de primaire ont une notion très exacerbée de la justice et désapprouvent les comportements d'exclusion. "aaanh, il a dit quelque chose raciste !" Les enseignants repèrent souvent très vite ce discours en filigrane des parents sortis de la bouche de leurs enfants. Ce n'est surtout qu'en cm1-cm2 que les discours sur la couleur commencent à apparaître. Dans la plus grande majorité des cas ils s'en fichent royalement et les jeux dans la cour offrent ce dégradé de couleurs tous les jours. Ils sont plus intolérants pour les enfants de la classe d'ULISS, d'intégration d'enfants avec un handicap. Il y a donc : - un discours familial pas toujours net - des enfants qui se cherchent et commettent des raccourcis blessants et vexants. Et nous ??? Notre rôle est fondamental pour écouter les plaintes, décortiquer ce qui s'est réellement passé, faire les rappels incessants concernant les règles de vie et le bannissement des paroles ou gestes offensants. Malheureusement de nombreux faits nous échappent et c'est toujours délicat quand un parent vient nous voir pour signaler des cas de harcèlement ou de propos racistes subis par leur enfant, sur des semaines. Certains enseignants se défaussent un peu trop rapidement de ce rôle, d'autres y portent une grande attention. Un climat général apaisé dans l'école dépend vraiment de cette écoute et de notre réponse. On parle en classe, on discute séparément avec les protagonistes, on punit, on rencontre les parents ... Si tu le dis ... Bonne discussion alors !
  2. ET raciste ! Peut mieux faire ...
  3. Oui madame, 2/20, élève attachant, mais attaché surtout au radiateur du fond de la classe ...
  4. ah, on va s'entendre, ami Saturne ! Bien d'accord avec le rôle littéraire immense de Céline (tu admettras toutes les réserves concernant le bonhomme et ses positions durant la guerre) Voyage au bout de la nuit est un des plus grands romans français, tout simplement.
  5. Ben ... Pour dévoiler enfin l'infâme complot des instits antisémites afin de faire fuir les élèves juifs de l'école publique ... Bingo !
  6. Bravo, analyse perspicace et clairvoyante ... Waouh ! celui-là je garde ! Collector
  7. @Morfou me fait penser à quelqu'un qui n'aurait pas bien lu attentivement ce que j'ai écrit et qui se serait construit tout un récit parallèle sur ma personne. Ca arrive, ce n'est pas grave. Le sujet est ici le wokisme à l'école... Quelle galère ! J'ai même été consulter la page wiki pour savoir ce que cela voulait dire, tant c'est loin de mon quotidien. Et même après l'avoir lu, je ne me sens pas vraiment concerné par la polémique. Des problèmes à l'école ? Il n'y en aurait pas selon moi ? SI . Alors je vais faire court : dyslexie, dyspraxie, apprentissage des leçons, violences verbales et physiques, niveau de compréhension de lecture, résolution de problèmes défaillante, formation des profs, désengagement de certains parents, crises des vocations, inadaptation de certaines inclusions d'enfants ayant un handicap, quel qu'il soit, fatigue croissante des élèves, démotivation, problèmes de communication avec les parents, la hiérarchie, le ministère, les collègues parfois, niveau en baisse ... N'en jetez plus . Allez, c'est bientôt la rentrée ! Si le coeur t'en dit, ouvre une polémique sur le niveau général des petits Français, ça va peut-être aider au schmilblick ... Et il y a des chances que je te réponde : - J'peux pas, jè piscine !
  8. Merci pour tes réponses toujours intéressantes. Tu évoques l'entre-deux-guerres et je retrouve dans tes mots cette même notion de déclin de la France, comme une longue chute que rien n'arrête, qui obsédait tant les contemporains. Déclin de l'empire, déclin moral, déclin de la natalité, péril de l'immigration ... Rien n'est jamais acquis, et le pessimisme ne me semble pas être un excellent moteur pour l'action. L'optimisme ? Je le trouve dans la fréquentation de mes élèves. Cette force me pousse à agir. Que notre devise nationale relève en fin de compte de l'utopie, il serait bien aisé de le prouver à chaque instant. Mais, en venir à l'oublier et la remiser au rayon des causes perdues, c'est fort tout de même ! On peut être ambitieux pour notre nation et au moins faire l'effort de tendre vers ...
  9. On va juste remettre les choses en perspective. Je suis professeur des écoles, instit si tu préfères. Je m'occupe et note les cm1-cm2, pas des adultes. Je te parles ici en tant que participant d'un forum et constate que oui, les conclusions que tu tires de cette époque sont surprenantes ...
  10. Bonjour @Saturne06 Oui, vaste chantier que l'insertion des jeunes, dans notre société. Tu en conviendras, l'Etat ne peut pas tout faire, même si il pourrait faire plus ... A chacun sa tâche. Nous sommes tous responsables, moralement et civiquement, du devenir de nos jeunes. Pour en revenir à ce que je connais, l'école primaire, mes collègues et moi nous attelons à prendre en compte chacun de nos élèves, avec des résultats qui pourraient être meilleurs, c'est sûr. Que faire alors pour les quartiers difficiles ? A chacun sa part, morale et en action. Tu me fais sourire avec le look de Maghrébin ! De plus en plus de mes collègues sont d'origine maghrébine, et je me souviens de la fureur de l'une d'elle, directrice en maternelle, lorsque d'autres directeurs faisaient référence à elle en disant : "oui, tu sais, celle qui est maghrébine ..." Toujours rapporter à une origine ... Et elle qui se sent si française ! Tu parles de ghetto ? Un bon livre : Contes d'Odessa, d'Isaac Babel. Il décrit superbement le monde flottant de la pègre juive à Odessa, au début du XXème siècle. Là ça me fait moins rire ... Je constate en effet que de plus en plus de Français questionnent gentiment notre devise républicaine et l'évacuent, mine de rien.
  11. Je te parle de mon quotidien, de la vie de mon école, en région parisienne, aujourd'hui. Et je te le redis : le wokisme ? On s'en fiche complètement. Tu as tendance à mêler des sujets forts divers, ce qui brouille un peu ton discours : l'EN pourrait aller mieux ? j'en conviens. J'ai aussi bien compris que ton domaine, c'est le discours et pas l'action. Alors, quitte à ne rien faire, que devraient faire ... les autres ? Après, tu fais ce que tu veux de mon témoignage de terrain, là encore je m'en fiche complètement.
  12. Bonsoir @saturne06, Je vais donc te parler un peu de mon quotidien. C'est assez étrange de voir perdurer cette idée, sous ta plume, que le niveau scolaire est corrélé à l'origine ethnique des enfants. Plus que l'origine, la différence de niveau se fait vraiment dans l'investissement des parents et souvent dans l'origine sociale de ceux-ci et, surtout, de la vision qu'ils ont de l'éducation. Des parents concernés par les différents aspects de l'éducation (qualité et précision de l'échange oral, du vocabulaire, familiarité avec les livres , conscience de l'importance d'un cadre bienveillant mais exigeant...) vont favoriser forcément la réussite de leur enfant. Nous partageons les mêmes attentes , nous avons le même discours, eux et nous. Pour te donner un exemple, j'ai, chaque année, des élèves d'origine étrangère qui sont parmi les meilleurs de ma classe. Cette année, un de mes meilleurs est né en RDC. J'ai souvenir d'une fille brillante dont les deux parents étaient palestiniens, d'un garçon de mère malgache ... Attention ! Cela veut aussi dire que les situations familiales compliquées, le quotidien éloigné des problématiques de l'école compromettent souvent la réussite. C'est valable pour certaines familles venues d'ailleurs, un peu paumées dans les codes français, et bien entendu pour des petits "d'ici" ! J'ai aussi chaque année des élèves au patronyme bien franchouillards qui ne réussissent pas, pour de nombreuses raisons. Oui, certaines écoles cumulent donc les difficultés. Faudrait-il désinvestir ces quartiers, parce qu'ils sont en difficulté ? Je te prie de croire que certains enfants échappent heureusement aux pesanteurs du déterminisme social . Comme une certaine résilience. Oui, nous ne sommes pas que des robots conditionnés par notre classe ! Il y a toujours des surprises étranges de constater que des enfants si mal partis dans la vie s'en sortent parfois pas si mal. J'ai le souvenir d'un môme infernal, perturbateur, mal dans sa peau (il avait toutes les raisons familiales de l'être) qui possédait une vive intelligence et un goût passionné pour la lecture. PS, il était blond aux yeux bleus ... Que faire alors ? Tu parles de deux systèmes scolaires, un pour les familles qui le peuvent et ... l'autre. Comment pourrais-je, moi qui insiste à longueur de journée sur le Liberté-EGALITE-FRATERNITE, valider un tel programme ? Une mixité bien gérée est une source réelle d'émulation. Faisons plutôt le pari de développer l'école nationale, pour tous. Quand au niveau, il est ce qu'il est ... ceci serait l'occasion d'un passionnant nouveau sujet !
  13. C'est bien là où se situe notre différence. Je suis instit, dans un département considéré comme peu favorisé de la région parisienne. Quand commencera la rentrée, je serai là, avec mes mômes, dont environ 1/5 ont des parents qui viennent d'ailleurs. Je précise que dans la ville voisine, j'enseignais à des enfants à ... 90 % d'origine étrangère. Et ... on s'en fichera bien alors, de ces débats stupides sur le wokisme à l'école ! On sera là pour travailler, développer la curiosité et le désir d'apprendre. et aussi s'épanouir si c'est possible. Ensemble. Mon but, c'est de faire passer les fractions, la compréhension en lecture, la conjugaison des verbes du premier groupe, de faire apprendre et aimer la littérature de jeunesse. Apprendre aussi la Marseillaise et l'Histoire de France, selon le programme de l'EN. Toi, tu parles, tu t'effraies tout seul et entretiens ta colère, ta méconnaissance de l'école française d'aujourd'hui. Tu affirmes que seuls les propos comptent ? Soit, je te laisse crier dans le vent. Bon courage. J'ose affirmer, donc, que mes actes, en fin de compte, on plus de valeur que tes discours angoissés et apeurés. Tu as peur des gauchistes-wokistes- Musulmans- étrangers- pauvres ? Non mais sérieusement : QUE FAIS-TU ?
  14. T'es pas fou ! Parler en MP à @uno ? Il n'est vraiment pas assez sexy
  15. Trop facile ! Français ou pas, dans le fond je m'en fiche. Tes mots sur l'état de la société française me semblent bien peu avisés, bien peu ancrés dans le réel. Et, si tu n'arrives même pas à parler de tes actes, en effet tout cela n'est que du verbiage bien peu crédible.
  16. D'accord, d'accord @uno Il y a des dangers, des problèmes en France. Mais tu ne réponds pas à ma question somme toute fondamentale : et toi, dans ton quotidien, que fais-tu pour la jeunesse de France ? Ou à un niveau plus prosaïque : que fais-tu pour que notre société aille mieux ? Dans le fond, le respect se gagne dans les actes.
  17. @uno, c'est bientôt la rentrée, je vais reprendre les cours dans ma petite ville de la banlieue parisienne. Je vais continuer comme je le fais depuis près de 25 ans à enseigner à des mômes issus d'ici et d'ailleurs, avec confiance et sérénité. C'est ma France, et je la vois insouciante et joyeuse, prise de tête aussi parfois. Je ne retrouve pas du tout ce que tu affirmes et tant mieux. Garde tes peurs et ta rancoeur, je ne vois pas bien où elle peut te mener. Et toi, que fais-tu pour les jeunes Français ?
  18. Stop ! l'étude de l'Histoire à l'école n'a pas pour vocation de distribuer des bons et mauvais points, victimes-bourreaux. Juste expliquer les faits. Les blancs ? Non : quelques colons des plantations, des armateurs bordelais et nantais... et des rois africains des régions côtières. Les noirs des victimes ? Jamais je n'ai dit à mes élèves d'origine antillaise qu'ils étaient des victimes ! STP reprends tes livres d'Histoire : (Butel, histoire des Antilles). Ce que tu écris ne colle pas à la réalité historique, mais plutôt à une interprétation très-trop personnelle pour pouvoir être discutée sérieusement.
  19. Oui, cette phrase de Christiane Taubira ne me semble pas très maligne ... Quand je parle en classe de Cm1 de commerce triangulaire, il est en effet absolument logique de parler de la vente d'Africains de l'intérieur du continent par d'autres Africains, des royaumes côtiers, comme celui du Bénin. Je le dis aux enfants, c'est un fait historique et ne pas en parler serait une erreur. Mon propos, c'est de faire sens pour les enfants. Vous ne trouvez pas beaucoup de mosquées en France et des églises dans tous les villages ? normal, l'Histoire l'explique. Nos ancêtre les Gaulois ? pour certains non ... même explication. Il serait vain, comme tu dis, de ne considérer qu'une Histoire mondiale, selon l'origine de chaque élève. Mais enseigner celle du XIX ème et du XX ème surtout est juste fondamental pour comprendre notre société actuelle. Les poilus de 1918 étaient-ils tous "d'ici" ? Il n'y a qu'à regarder les monuments aux morts de Guadeloupe pour voir que non. Je parle aussi des tirailleurs sénégalais ou annamites ... C'est bien l'Histoire de France. Tu parles de balkanisation de la société française, de pourriture et de gangrène wokiste... Le trait n'est même plus forcé, il en devient carrément ridicule. Désolé, mais à ce niveau-là de qualité d'observation de notre société, la discussion sérieuse devient difficile . Une dernière chose qui m'intrigue, c'est ta définition personnelle de l'assimilation. Ok dans les débats d'après-guerre pour assimiler les colonies au régime métropolitain. Avec la départementalisation, la fin de l'indigénat . Une assimilation politique. Mais ... je soupçonne que tu ne le vois pas ainsi. Assimilation à un mode de vie ? à une religion ? à des habitudes alimentaires ? Au nom de quoi et pourquoi ? Tu sembles avoir une représentation bien fantasmée de la France, loin de ce qu'elle est ni de ce qu'elle a été.
  20. Il ne me semble pas que ce soit une contre culture de procéder ainsi en Histoire, plutôt une nouvelle approche, salutaire. A condition de bien maîtriser les sources et de ne pas construire le récit historique sur une position, un point de vue que l'on chercherait à démontrer. Ainsi "l'Histoire batailles" que l'on apprenait dans les années 50 s'est vue enrichir et complexifiée, parfois démystifiée, par l'apport des recherches en économie et en sciences sociales (école des Annales, Marc Bloch et L. Braudel). De nouveaux historiens étudient l'univers mental (M. Pastoureau). Etudier Spinoza ou le monde musulman à travers le prisme économique, soit, à condition de ne pas évacuer les aspects fondamentaux du sujet que sont la construction d'une pensée philosophique originale pour l'un ... et l'aspect religieux pour l'autre.
  21. Je te donne un point de vue d'instit de cm1-cm2, la question me semble vraiment intéressante pour la construction de futurs citoyens. Quelle est la finalité d'apprendre l'Histoire à l'école ? Provoquer de vagues rêveries romantiques ou mieux comprendre le présent grâce à l' analyse du passé ? L'Histoire, c'est le roman national, c'est le récit de la formation de notre pays, avec ses lumières mais aussi ses zones d'ombres. Peut-être que l'Histoire que l'on enseigne à l'école te chagrinerait, peut-être ... Je passe chaque année 3h à étudier, dans une perspective historique et culturelle, le développement de l'Islam, comme je le fais pour le Christianisme. Lors de l'étude des Grandes découvertes du 16ème, je parle aussi du côté face que sont la destruction de l'Indien et le commerce triangulaire, l'esclavage aux Antilles. Louis XIV et Napoléon ? Grands monarques mais aussi bouchers insensibles. Pas pour polémiquer ou instiller insidieusement une pensée "antifrançaise". Juste pour que les enjeux du présent fassent sens, ne soient pas escamotés. Comment des enfants d'origine maghrébine ou antillaise pourraient s'insérer dans le roman national si leur histoire n'était même pas évoquée ? Parfois de manière grinçante, comme lorsque l'on aborde la guerre d'Algérie, la colonisation-décolonisation, les relations entre Musulmans et Chrétiens (croisades du Moyen-Age). Il faut s'y résoudre, ou plutôt l'aborder avec confiance. l'Histoire de France, du fait de la composition de notre pays, doit faire aussi de la place à de nouvelles interrogations et questionnements. Elle n'est plus centrée uniquement sur les consolidations de la dynastie royale de langue d'oïl, mais intègre des problématiques plus mondiales. PS : on étudie toujours Jeanne d'Arc ... Pour parler du wokisme ... Je te parle de ma petite expérience antillaise et celle liée au Maghreb. Ces minorités, sauf cas vraiment minoritaires, ne souhaitent nullement imposer leurs conceptions ici, en France !!! Les Tunisiens de France ? Ce n'est pas un concept, mais une multitudes de destins différents, d'appartenances socio économiques extrêmement diverses. Voit-on des revendications spécifiquement Guadeloupéennes ici ? MAIS ! Ces minorités portent des revendications très particulières et très précises qu'il serait vraiment dommageable de ne pas écouter. Les Antillais trouvent insupportable les blagues de Michel Leeb sur leurs narines, ou plus sérieusement s'énervent quand on leur répond qu'ils en font trop sur l'esclavage et qu'il faudrait un peu avancer sur la question ... Qui suis-je moi, homme blanc, pour juger unilatéralement leur sensibilité, ce qui est bien ou mal pour eux ? Faut-il replacer sur son socle la statue de Joséphine de Beauharnais qui a été déboulonnée de la place de la Savanne à Fort de France ? Et la place de l'Islam, troisième religion de France... Pourquoi ne pas ne pas dépassionner un peu la question et considérer et comprendre avant tout la pratique de l'immense majorité des Musulmans de France ? Echanger, comprendre, éviter les approximations et les clichés grossiers qui, répétés en boucle et quotidiennement, peuvent créer une vraie crispation . Pour moi le deuxième et troisième terme de notre devise républicaine forcent cette prise en compte des aspirations légitimes de groupes minoritaires. EGALITE et FRATERNITE, ce qui ne veut dire, ni assimilation ni coexistence de groupes repliés sur soi.
  22. J'aime bien ces sujets de l'asile ! Alors, pour information, dans ma classe de cm1-cm2, on wokise tous les jours, de préférence au retour de la récrée, vers10h 45. C'est la meilleure heure pour wokiser. Je tiens d'ailleurs à signaler que notre nouveau ministre, à qui je renouvelle mon humble respect, a décrété 2h de wokisme par jour ! Pour les cours de sexualité, comme il n'est pas encore permis de faire participer les mômes, je demande toujours à ma collègue de CP pour définir un enseignement précis, tant théorique que pratique : Au programme du Cm1 : - missionnaire et levrette - échangisme et pratiques à risque Pour les Cm2 : - définition du point G - sexe oral, cunnilingus ... une approche historique à travers les siècles. Ben voilà ! il fallait demander !
  23. La féminité se fait rare ? Statistiquement il y a bien quelque chose comme 50% de féminité qui se balade dans les rues, tous les jours. Disparaissent-elles au coin des rues ? S'évaporent-elles ? J'en doute. Peut-être qu'en sortant un peu on en trouvera, qui sait ? L'essence de femme existe !!! demande à grenouille dans "le Parfum" ... Si tu en mets, la foule déchaînée te ... mangera !!!
  24. Dans l'amour courtois ou l'amour mystique, oui. Mais ... ne crois-tu pas que ce qui nous est complémentaire, c'est avant tout une rencontre, quelqu'un, homme ou femme qui nous fait nous sentir plus complet, abouti ? Quelqu'un dont l'absence nous provoque une sensation de vulnérabilité, voire même celle d'une perte d'une partie de soi. On nait individu unique et solitaire et on s'accomplit au contact des autres, quels qu'ils soient, non ?
  25. Ah oui ! J'étais surement trop occupé à me regarder le ... nombril
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