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Easle

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Tout ce qui a été posté par Easle

  1. Mais lorsque des (trop peut-être) habitué-e-s ne peuvent plus s'empêcher d'user de ces vexations 'stratégiques' à visée idéologiques, faut-il alors ne jamais répondre ? Qu'en dit Crabe-épictète ? Il y a des femmes, et possiblement quelques hommes qui peuvent aimer (du moins le disent-elles/ils) quelqu'un plus que leur amant-e. L'attraction sexuelle semble pouvoir prévaloir sur l'amour, finalement assez souvent. Mais qu'est-ce alors que l'amour ? Cette question est perpétuelle à cause de cette seule réalité qui est problématique depuis l'origine des temps et déjà intérrogée dans le Banquet ou chez Ovide. L'amour peut aussi être altéré, oui, par le quotidien, mais ce n'est pas non plus une découverte. les stoïciens ont développé le concept d'ataraxie Pas qu'eux ! Je le pensais même plus propre aux épicuriens. Mais ne vaut-il pas mieux que l'éducation apprenne, impose, de ne pas en passer par une détestation, qui peut aussi donner des actes (discréditer l'autre auprès d'ami-e-s, sur des réseaux sociaux, voire aller vers des actes plus graves) ?
  2. Je trouve regrettable ce besoin de salir. Il suffit à mon sens de simplement re-percevoir l'autre comme cet être humain lambda, de le remettre à sa vraie place : avoir été choisit par défaut d'avoir pu faire d'autres choix, sur des millions de possibilités, et de la valeur d'un être sur des milliards d'existence déjà passées, des dizaines d'autres à venir : l'invisibilité Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.... Il pourrait alors suffir de repeupler le monde en soi-même pour que l'autre n'existe quasiment plus.
  3. Il y a des inégalités. Et il y a donc des vies qui se passent, peut-être pas comme dans des romans ou des films, mais pas loin, et d'autres qui se passent dans le vide et la tristesse. Et beaucoup d'autres dans des entre-deux moyens ou médiocres. Souffrir en amour ne permet pas de tout savoir mais apprend des choses sur l'amour. Sinon, ne rien en avoir appris serait vraiment dommage. Mais sinon, oui, aimer quelqu'un ne veut pas dire qu'il faut en déduire trop vite trop de chose, malheureusement.
  4. Je veux dire que la solitude est rarement choisie. Et que même lorsqu'elle l'est elle ne pourra qu'imposer le rejet qu'elle subit ou produit, et tout ce qui va avec, du regard au verbe, du verbe aux actes.
  5. Pas même. Ce ne sont que des projets individuels agrégés, même lorsqu'ils se donnent la forme de la famille, du groupe, du clan, etc. Ce sont des constructions sémantiques, sociales, des justifications pour créer du sens, social. Car sinon l'existence en soi n'a aucun sens, aucun but, aucune valeur. C'est bien pour ça que l'espèce n'a de capacité à s'organiser collectivement que sporadiquement, partiellement, errratiquement, sans réelle logique durable et globale (autrement qu'en mots, mais jamais en actes).
  6. Tout dépend du degré auquel tu te places. A chaque seconde ton seul corps transmet et reçoit des millions d'informations, certes. Et à un niveau "très" générique, oui, nous transmettons de la culture (quoique de moins en moins contre de plus en plus d'objets et de biens culturels). Mais à chaque génération il faut pratiquement tout refaire, tout réapprendre depuis le début. C'est ce qui explique qu'on puisse manipuler des populations sur des centaines, voire des milliers de générations, que des croyances puissent se perpétuer, des comportements, des discriminations etc. Et au final, sur la très longue durée... Nous avons plus de supputations sur le passé que de connaissances réelles. Le présentisme semble d'ailleurs aller très bien à la quasi totalité de l'espèce. Les connaissances historiques et même la culture générale ne sont souvent qu'un verni culturel pour accéder à des échanges et trouver des partenaires amicaux et/ou sexuels plus qu'un intérêt profond. Et, s'il est toujours possible de s'abriter derrière l'impossibilité de connaître les consciences (lorqu'elles se connaissent elle-même déjà ), les comportements sont assez conséquents à exposer plus de consommation, plutôt passive, occasionnelle, et oublieuse, que de production. Est-ce cela transmettre... ? Ce qu'il "en reste" !
  7. Mais vouloir à tout crin n'être dans aucune case... Cela confine au même problème avec les cases, en sortir par obsession plitôt que d'y rentrer par obsession. La vie solo ne pose aucun problème, tant qu'elle n'impose rien à d'autres, vraiment rien, et à personne......
  8. Quels sont les animaux sociaux dont l'aspiration est le célibat, même minoritairement ? Ne pas se mettre avec quelqu'un c'est aussi risquer de se perdre. Nous ne transmettons rien, nous fleurtons, nous rassurons, nous heurtons, etc. Il ne restera pas un de nos mots ni de leurs sens dans 1 millions d'année. Qui, combien ? Et cela sans pathologie ?
  9. La nature n'est pas bien faites. Elle est, c'est tout. Et elle est des plus inégalitaire. Tout discours qui l'oublie, ne serait-ce qu'une seconde est un discours de domination, même s'il se donne d'autres atours, bien sûr.
  10. Les intérêts sont rarement convergents, autrement que par groupes. Cela existe depuis l'aubae des animaux sociaux. Je te conseille de lire E.T. Hall sur le sujet. Il n'y a pas de projet collectif durable et global. Il n'y en aura jamais. Pour se comprendre, il faudrait vouloir, à commencer par se vouloir, s'accepter, se désirer, et c'est la première et la dernière impasse : le choix d'autrui, la sélection.
  11. Pour beaucoup ici qui ne me lisent pas ou uniquement partiellement et avec un a priori haineux, je suis froid et négatif. Mais non, je suis réaliste, du réalisme total de la vie hors film/série/livre à l'eau de rose, etc. De celle qui a des moments de bonheur pour certain-e-s mais la banalité, vaguement triste pour la grande majorité en terme de nombre et de temps. Il n'y a pas de solutions ? Oh si, mais elles sembleraient pire à priori, car les gens préfèrent espérer et souffrir que rogner leur supposée liberté pour plus de réel bien être. L'être humain est tout sauf intelligent de lui-même, de son monde, de son environnement, car il est totalitairement égoïste.
  12. Tu es jeune et une femme. Tu ne le découvriras peut-être jamais. Tu ne voudras plus probablement ne jamais le savoir 'réellement'. Mais il y a des êtres humains qui vivent autre chose, qui font moins de choix (NON, pas parcesqu'ils ne le veulent pas ou n'en ont pas le courage, mais parce que la nature n'est pas égale). Et c'est ce qui structure les inégalités, du début à la fin. Et sur le fond, dans ce monde 'idéal' dans lequel tu vis, oui, tu as raison.
  13. Beaucoup de gens... Dans ton monde, ton pays, ta calsse sociale, ta classe d'âge, etc. Et le reste ? Existe ?
  14. Oh, il y en a peut-être qui sont avec un noir maintenant, mais pas à ma connaissance dans les suites de ce que j'en ai connu. Mais si c'est par amour, tout me va. Et puis il y en a eu des noires elles-mêmes ? Ca te tracasse ? Tu préfères faire des projections de racisme pour te rassurer et éviter de te poser des questions qui selon toi ne doivent pas être posée ? La progrès par le tabou ! Des chansons pas écrites non plus alors (elle sort qu'avec des black - Anaïs)
  15. Ca montre surtout le niveau d'immaturité de la vision de l'homme en couple...
  16. C'est une vision de dominante, tu en es consciente ? C'est comme les gens qui n'ont jamais connu le chomage de longue durée ou la pauvreté et qui ne voit dans le chomage de quelques mois qu'une heureuse transition, ou dans la dèche, qu'une petite mauvaise passe avant les prochaines vacances aux seychelles ! J'aime le décalage des positions dominantes face au réel courant. Bel exemple de bienveillance (mais ils recrutent, c'est leur union dans l'animosité qui les tient ) Vu et fait !
  17. Du découpage que tu renommes pour tes besoins, mais tu découpes mes phrases... simple, clair, explicite.
  18. Il faut être positif ! Vive l'agressivité, les insultes, pour toutes et tous ! C'est certainement un progrès social, puisque tout ce qui 'libère' est un progrès...
  19. C'est du découpage ! donc de la malhonneteté Et qui plus du hurlement facile avec les loups... quel beau comportement La vraie souffrance des gens vraiment faibles. Il n'y a que cela qui me touche. Les autres et leurs bassesses de meute...
  20. Il n'y a pas de jugement hatif sur les homo sapiens. Ils sont ce qu'ils sont et donnent à voir d'eux par re-construction. Mais oui, bien sûr, les femmes sont supérieures (souvent des gens se pensent supérieurs sur la base de leur appartenance). L'argent ne joue jamais, l'âge non plus, ni rien d'autres que l'Amour avec toujours un grand A, c'est vrai...
  21. Ahahah... et ça tout seul, h24 ? Allons allons
  22. De toi qui te décris ainsi toi-même, rien ne me touche, si ce n'est la tristesse que j'éprouve à te voir avoir une si laide image de toi. Et ce uniquement pour avoir cette petite existence quotidienne (tu m'excuseras de ne pas pouvoir passer comme toi toute mes journées ici), qui te donne la sensation d'avoir un sens. Faire croire faussement... oui tromper. Oh, tu as réussi à apprendre un mot ! C'est bien
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