MAYERLING

J'essaie, j'essaie ! Si je n'y arrive pas, tu me fileras le 22LR

S'ils n'ont pas pété un câble avant. Confinement, liberté, couvre-feu, confinement, liberté, couvre-feu, confinement, liberté, couvre-feu etc... Ca peut rendre fou à la longue ! Enfin, les psychiatres ont au moins de beaux jours devant eux.

Je suis sortie aujourd'hui, entre 14 h 30 et 17 h 30 ! Un monde !!! J'en ai croisé en veux tu, en voilà des gens. Alors qu'avant le couvre-feu, je sortais après 17 h jusqu'à 19 h 30 environ, et je croisais beaucoup moins de personnes. Bon. Après, je suis un cas !

Franchement, je n'arrive pas à positiver avec ce truc. Je fais partie des gens qui ont plus peur des conséquences du virus que du virus lui-même. Je n'ai pas envie de vivre avec les contraintes du confinement et du couvre-feu pendant des lustres. Et comment une bonne nouvelle peut tomber à plat ! Positivons.... positivons..... positivons..........................................................

Je me demande comment on peut penser qu'il est possible de respecter toutes les mesures à la lettre. Le petit Casino qui est à côté de chez moi, est fait d'allées qui font tout juste un mètre de largeur. De plus, les caisses sont perpendiculaires aux allées. Alors, si on veut vraiment respecter les distanciations à la caisse, la queue se fait dans les allées. Donc, dans les deux cas ça sature. Sinon, il faut faire entrer les personnes en petit groupe. Ils ont déjà essayé. La queue dehors était hyper longue. Un vrai bordel. C'est un Casino d'un quartier assez important. Donc, beaucoup de monde. Et faire la queue dehors en plein hiver ou en plein été, ce n'est pas la joie. Et la distanciation sociale dans les transports en commun, c'est un doux rêve. Et le port du masque quand tu marches dans la rue en plein soleil, c'est impossible. Tu ne respires plus. Ne parlons pas du port du masque à la plage. Il était obligatoire chez moi, en septembre. Personne ne le mettait, c'est invivable. Enfin bref !

En fait, c'était mon chef. On travaillait dans la même boîte. Puis, il a voulu s'installer à son compte et m'a demandé si je voulais le suivre. J'ai dit oui. Je connaissais parfaitement son engagement politique et en plus, à l'époque, c'était le même que le mien. J'étais, coupable de naïveté Sa société a duré un an puis les problèmes de trésorerie sont arrivés. Il a été obligé de faire un licenciement économique, sauf qu'il n'a pas voulu me payer deux mois de salaire qu'il me devait, ainsi que mes congés payés. Bien sûr, il n'avait plus de fric. Mais d'un autre côté, moi j'étais seule, et il fallait que je vive. Tu vois un peu le dilemme.

Je ne sais pas vous, mais avec ce couvre-feu, je ne fais que manger

Je me souviens, en 1977, j'ai été défendue par la CGT, face à un patron............. communiste ! Inutile de dire le b....l que ça a été. Mais j'ai gagné !

Je pense effectivement, que certaines personnes, comme toi, ne sont pas ok tout en n'étant pas gênées. Mais à mon humble avis, elles sont rares.

Et pourquoi alors, il y a peu de syndiqués ?

Je crois que l'ancienne ministre du travail, une espèce de cruche pas possible, ne connaissait pas le montant du SMIC. C'est fort de roquefort quand même ça !

On voit très nettement, avec ce virus, que la plupart des gens raisonnent uniquement en fonction de leur mode de vie. En fait, celui ou celle qui n'est pas trop dérangé(e) par les contraintes, va trouver toutes les mesures formidables. Et va, en plus, donner des conseils aux autres pour qu'ils s'organisent, pour qu'ils respectent les règles, etc... Ah là là !!! C'est aussi là qu'on se rend compte à quel point nous sommes devenus des individualistes forcenés. J'ai comme le sentiment que l'humanité se prépare des beaux jours !

Il n'y a pas qu'eux qui continuent de propager la maladie, même si je suis consciente que faire des fêtes en ce moment est totalement fou. Toutefois, nous propageons tous la maladie plus ou moins. Parce qu'il n'est pas possible de supporter le masque dans toutes les situations, parce qu'il n'est pas possible de respecter à la lettre la distanciation sociale, parce qu'il n'est pas possible de se laver continuellement les mains avec ce foutu gel hydroalcoolique. Et parce qu'il va encore être moins possible de continuer de vivre avec ces couvre-feu consécutifs qui nous attendent. Que faire ? Peut-être accélérer la vaccination et laisser vivre les gens en attendant. Comme disait je ne sais plus qui ici, le remède actuel risque d'être plus fort que le mal lui-même, au final.

Oui. Il y en a des comme ça ! C'est super d'ailleurs ! Mais par exemple, ma voisine, 77 ans, totalement réfractaire à l'ordi, au smartphone et même au simple téléphone mobile. Pour elle, internet est responsable de tous les maux de la terre ! Ce qui est marrant, c'est qu'elle est vachement moderne à côté de ça ! Elle fait même plus jeune que son âge.

Je comprends ce que vous voulez dire, mais croyez-vous que toutes les personnes âgées peuvent se faire à ces moyens modernes ? Certaines sont totalement réticentes. De plus, et si on laissait les gens décider de leur vie ? Et de leur mort d'ailleurs ! J'ai perdu ma mère, j'avais 37 ans. Elle était atteinte d'un cancer du pancréas, elle avait 70 ans. Nous avons longuement discuté toutes les deux. Elle ne voulait pas de chimio. Rien. Et bien, j'ai respecté son choix. Elle est partie plus vite, mais comme elle voulait. Et j'étais heureuse pour elle.

Mais sans doute qu'avant, il y avait des vaccins pour tout le monde !

Oui. Mais là, en l'occurrence, ce n'est pas du tout constructif, puisque chacun dit la sienne. Pour mettre la panique, il n'y a pas mieux.

Punaise ! Il faudrait savoir ce qu'ils racontent. Encore des contradictions !

Si vous êtes le cas contact d'un cas contact, vous n'êtes pas un cas contact. Donc, pas la peine de vous isoler. A moins que vous ne le souhaitiez. https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-a-partir-de-quand-est-on-un-cas-contact-7800909653

De toute façon, gouverner un pays n'est jamais une chose aisée. Ce qui me gêne, dans ces politiques de haut lieu, c'est le microcosme dans lequel ils vivent. Bien en dehors des réalités de la vie de leurs citoyens. Il n'y a qu'à voir les diverses mesures sociales qui sont prises, souvent très injustes. Et sans parler de leurs contradictions. Comme un exemple qui me frappera toujours : En France : seuil de pauvreté = 1.015 euros en 2020 Mais en 2020, quand tu as une retraite de 1.010 euros, tu n'es pas pauvre parce que tu n'as pas droit à une complémentaire santé. Cherchez l'erreur !

Ben justement, nous ne sommes pas à leur place. Nous, nous n'avons au moins pas la prétention d'être à l'Elysée ! Et nous avons encore moins la paye ainsi que tous les avantages en nature ! Mais par contre, on est dans la réalité de la vie au quotidien, nous !

C'est le microcosme politique. Tout simplement.

Je vous comprends parfaitement. Je ressens moi aussi cette colère. Quant à l'altruisme, j'avoue qu'il n'y a qu'avec les animaux que j'arrive à en faire. Avec les humains, ça coince quelque peu !

Euh !! Si on table sur le fait que plus on est âgé, plus le coût d'une mutuelle est important, il y a, en France, des petits retraités pour lesquels la société est négligente quant à leurs problèmes de santé. Pas de mutuelle, ou mutuelle petites prestations = restrictions dans les soins.

Du tout. J'ai mûrement réfléchi à tout ça depuis longtemps. Les directives anticipées sont déposées chez mon médecin. Du moins pour ce qui est légal de faire en France aujourd'hui. (Loi Léonetti). Et en deuxième ? Qui peut bien vous considérer comme une pestiférée, si ce ne sont que des imbéciles ?