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Don Juan

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Messages posté(e)s par Don Juan

  1. Le 18/03/2024 à 19:52, Athéna06 a dit :

    Bonsoir a tous,pouvez vous m'expliquer clairement ce qu'est la sagesse,et que je puisse communiquer un peu avec vous voir si je le suis?le savoir contrairement a la connaissance,est apodictique,et comme notre esprit peut-être imparfait,il ce peu que même les connaissance,ou savoir les plus apodictique,peuvent être une illusion,après avoir douter de tout,il ne reste que le doute,et donc la conscience aussi,je ne doute pas,mais ne suis pas certain,comme la somme des trois angles d'un triangle est gale a deux angle droits,qui est comme je l'est dit peut-être douteux aussi,que seul l'amour vient de Dieu,et comme je doute,qu'il y as la conscience,et que c'est soit le vide plein,ou l'infini,est comme le dit descartes,que cette pensée ne peu nous avoir etait mise dans la tête que par dieu,j'en conclue que l'infini,donc dieu existe necessairement,c'est a dire que les seul chose que je sait,c'est que Dieu existe,ainsii que le doute,et ma conscience,et que l'amour vient de dieu uniquement,je ne sait rien de plus.

     

     

    Le fait de demander à autrui  si tu es sage ou non frôle le délire,  le délire peut-il émaner de la sagesse ?

  2. Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

    Il faudrait que tu m'expliques ce que tu entends par spiritualité, là...

    Si c'est garder un espoir insensé en croyant en une divinité (bonne et toute puissante) qui de fait n'existe pas, ne serait-ce pas vivre dans l'illusion que la spiritualité ?

    je ne peux pas envier de vivre dans le mensonge ou l'erreur... dans l'inconscience... 

    Je trouve le réel tellement plus... beau. Tellement plus fort et solide. Plus digne.  Je pense à Cyrano :

    "Ne pas monter bien haut peut-être mais tout seul."

    Dieu c'est tricher ! :)

    Ce que tu mets de toi dans ta poterie, en conscience ou non, car le phénomène est indépendant de toute volonté.

    Ce que tu mets de toi et qui s'échange avec le monde qui t'entoure.

    Le souffle de ta respiration.

    Le son de ton pas.

    La peau de l'arbre que tu caresses lorsque tu t'appuies un moment pour te reposer de tes efforts.

    La lumière qui jaillit de tes yeux et celle qui entre par ta bouche, ta peau, tes os....

    La nourriture que tu absorbes pour survivre jusqu'au jour qui viendra.

    Les déchets dont tu te débarrasses chaque jour, quelque soit le lieu où tu t'en débarrasses .

    Chaque "objet" que tu vas rencontrer, indépendamment du regard que tu peux poser sur lui et qui va te changer, indépendamment de ce que tu peux parvenir à voir de ce changement.

    Tout cela, et bien plus encore, participe à la transcendance, qui est marcher vers le royaume intérieur, c'est de la spiritualité, le phénomène qui transforme les pierres disparates en êtres vivants et en cathédrale.

    • Like 1
  3. il y a 56 minutes, eriu a dit :

    Bonjour 

    Dans la mesure où le vivant se transforme , pourrait-on dire qu'il n'y a pas de début , ni de fin ? transformation constante ?

    Bonjour eriu, pour moi, lorsqu'il il y a transformation il y a autre chose. Si je transforme un vase en assiette,  je suis bien obligé de considérer que la chose est autre et que cette autre chose commence avec le commencement de sa transformation.  Un œuf à un commencement et sa fin peut se trouver dans mon estomac, si la poule le couve il deviendra un poussin, le commencement et la fin du poussin ne sont pas les mêmes que ceux de l'œuf. 

    • Merci 1
  4. Il y a 15 heures, Wave1 a dit :

    C'est le sens du mot "éternel". L'éternité n'a pas de commencement ni de fin. Concernant Nietzsche lui il croyait en un temps cyclique, je pense que dans une certaines mesure on peut considérer tout ph6énomène "cyclique" à l'infini comme n'ayant pas de commencement ni de fin.

    "L'éternel", "l'éternité", ce sont des termes employés par les religieux et les religions.

    Nietzsche voulut-il que Dieu soit mort pour  créer ses propres dieux à son image ?

    Je te demandais de me citer une seule chose qui n'ait pas de commencement ni de fin afin que nous ne perdions pas de temps à discutailler de superstitions, j' attends toujours...

  5. Il y a 1 heure, Wave1 a dit :

    Peut-être, mais certaines choses n'ont pas de commencement... ni de fin donc. (Ainsi parlait Zarathoustra !) 

    Lesquelles ?

    Dans quel chapitre celui qui dit que Dieu est mort prétend que certaines choses n'ont  pas de commencement ni fin ?

  6. Le 22/02/2024 à 07:55, Wave1 a dit :

    J'ai trouvé un extrait de "De la nature des choses" du poète philosophe Lucrèce qui exprime une idée qui m'avait hanté depuis longtemps :

    "Car tout ce qui est de substance mortelle, le temps infini et les jours déjà passés devraient l'avoir déjà consumé."

    En effet si l'univers et le temps sont de nature infini comment expliquer que les choses et les objets existent dans un état solide et qu'ils ne sont pas dans leurs états finaux, par exemple pourquoi toute chose ne se trouve pas à l'état gazeux ? Il y a une discordance entre le fait que l'univers soit infini et que malgré cela des objets puissent exister dans leurs état premiers (solide ou liquide).

     

    Ce qui a un commencement aura imanquablement une fin. Ainsi parlait Sri toutoualamala.

  7. Le 16/02/2024 à 22:31, sirielle a dit :

    On diabolise bien souvent le narcissisme socialement (bien que la psychologie incite plutôt en général seulement à la modération sur ce thème), le regard passionné sur soi-même, alors qu'est-ce qu'il peut y avoir de tellement négatif, d'après vous, à adorer se regarder, à cultiver l'extrême amour-propre, l'amour de soi et de son image? Et ne peut-il pas être parfois bien plus prétentieux de s'estimer plus nécessaire à autrui qu'à soi-même, finalement?

    Réellement ou objectivement, ma vie ne peut valoir plus que la tienne, mais subjectivement il n'y que ma vie qui vaille, que puis-je faire de la tienne puique je ne peux la vivre ?

    C'est selon moi au beau milieu de ces deux représentations que se trouve un chemin dissimulé qui annule ce genre de questions comme toutes les autres, aucune philosophie ou raisonnement, ou recherche quelconque n'y peut s'y glisser.

  8. il y a 57 minutes, le merle a dit :

    Bonjour

    Beaucoup de gens sont dit raisonnable dans un contexte particulier .mais ces personnes sont elles intelligente pour comprendre les raisons de leurs comportement ou jugements .

    Dans des situations à haut risque , la décision doit-elle être prise par la raison ou l'intelligence ou les deux ?

    Bonne journée

    J'aurai pensé qu'il n'y pas d'intelligence sans un peu ou beaucoup de raison, bref je ne comprends pas ta question.

    • Like 1
  9. Il y a 15 heures, FROD a dit :

    Pour les dons qui ne s'ignorent pas, je ne pense pas que le donneur soit systématiquement supérieur : il a besoin du receveur pour faire ce geste qui réoriente sa vie et la sauve du néant. "Tout ce qui n'est pas donné est perdu". Le receveur  interpelle le donneur, le déstabilise dans sa routine et lui demande de faire un geste qui peut être refusé, mais au détriment du donneur qui reste alors dans sa vie égoïste et insipide.

    Nous aurons un petit désaccord sur ce point, mais oui comme dit Richard Desjardins dans sa chanson, "tout ce qui n'est pas donné est perdu".

    Le donneur a besoin du receveur pour l'image qu'il lui renvoie, je vois toujours du narcissisme dans l'acte de donner et sans doute peut-on en voire aussi dans l'acte de recevoir. Mais laissons de côté cette divergence de regard, je te remercie de m'avoir bien lu.

  10. Il y a 7 heures, Naluue a dit :

    Je ne suis pas certaine qu'il s'agisse de la section appropriée. 

    Je... Je suis fascinée par l'idée de désir, peut-être d'admiration, que l'on retrouve parfois dans la fiction. La beauté qui en surgit est… terriblement bouleversante. Faut-il encore être un brin empathique.

    Néanmoins, dans ma vie, ce genre de moment n'ont pas manqué, qu'ils soient complétement idéalisés ou simplement vécus, ils ont existé. Il me semble pour autant que je n'en reste pas moins frustrée, et que je voudrais à jamais que ce genre de sentiment se renouvellent pour toujours et à jamais. Le ventre retourné, les idées envahies, l'explosion, la fascination de chaque mouvement, chaque parole, le moindre souvenir qui puisse alimenter... le désir, l'excitation, le sentiment de vivre.

    Pour autant, je ne comprends d'où vient cette sensation étrange, cette envie surréaliste, déplacée voire imaginée de ressentir une forme de magie, ou que sais-je ? Pourquoi ne trouvons nous de la satisfaction que dans la fascination ? 

    Un partage entre deux personnes, une excitation naïve et forte, marquante, essentielle, vivante. De la vie.

    Pour moi, cela fait partie des programmes intégrés dans notre matière cérébrale et probablement dans notre corps tout entier,  l'image de la beauté, dans toutes ses formes, suscite l'excitation et le mouvement de la recherche de notre part manquante, ou de notre part divine.

    • Triste 1
  11. Il y a 23 heures, FROD a dit :

    Je ne sais pas ce qu'est un don qui s'ignore, pouvez-vous me donner un exemple?

    Dans nos cités ce doit être quelque chose de si rare que presque personne n'en a entendu parler, je ne suis donc pas étonné que cela te soit inconnu.

    Après tout, si l'on considère que l'acte de donner qui s'ignore existe bel et bien, peut-être faudrait-il considérer aussi qu'il figure dans la liste des non-actes plutôt que celle des actes.

    Vous parliez de l'acte de donner sans attendre en retour, autrement dit d'un acte désintéressé, mais plus loin encore, dans la sphère de la pensée, il est des dons qui s'offrent sans réflexion au préalable. Ces "dons" ne sont pas vus par leurs auteurs comme tels, ils font partie de gestes qui s'écoulent sans qu'aucun concept leur soit attaché. Ceux qui en bénéficient peuvent s'en rendre compte ou pas, ils ramassent ce qui est offert comme si l'objet du don était tombé d'un sac, ne reliant jamais, ou presque la personne qui se "débarrasse" à une intention déterminée.

    Le sujet premier, l'offrant, ne se ressent pas en tant que tel et aucune idée de hiérarchie ne peut se risquer de s’installer entre les acteurs. Celui qui donne sans ignorer qu'il donne, même s'il n'attend rien en retour, sait qu'il occupe une place plus élevée que celui qui reçoit.

    Celui qui donne est celui qui détient, le fait est qu'il détient ce qu'une autre personne, le receveur, n'a pas, cela fait de lui un plus riche qu'un autre. Mais celui qui n'a rien, ou qui n'a établi aucune relation de possession avec ce qu'il paraît avoir sont les mêmes.

    Ignorer que l'on possède ou penser que rien ne peut représenter à ses yeux une valeur à posséder permet "d’offrir" tout ce que les autres croient que l'on possède. Cet acte de donner est équivalent à l'acte de rendre. Il exprime ! "rien n'est à moi!", je ne peux donc te le donner.

    Si je parle de la dimension du non-acte au début de mon propos cela implique que les termes comme : donner, offrir, possession, etc ne peuvent répondre de manière précise à l'intérieur d'un cadre ou la raison ne peut se sentir vraiment à l'aise. "L'acte de donner qui s’ignore" ne se laisse pas saisir par la pensée qui ne repose pas sur une expérience de l'être tout entier.

    • Like 1
  12. Le 13/12/2023 à 13:23, FROD a dit :

    Non, la gratuité sous-entendue dans le mot don est postérieure au don : on donne sans rien attendre en retour. Mais la gratuité de la foi est également antérieure au don : la foi n'est pas donnée parce que l'individu est juste ou digne du don. Or si vous faites un don aux restos du coeur par exemple, vous n'attendez pas de retour (sur la partie non déductible, du moins) ; mais vous le faites parce que la cause est juste et bonne et parce que vous trouvez l'association digne de confiance.

     

     

    Et que penser alors du don qui s'ignore ?

  13. il y a 1 minute, Morfou a dit :

    Les deux sont conditionnés à/par la loi...

    Il est exact que les principes ont peu s'assoir dessus...quant aux valeurs...elles peuvent être à géométrie variable suivant...ce qu'elles peuvent nous rapporter ou nous ....coûter...

    Dommage que ce fil soit en philosophie...ya du grain à moudre!

    Tu voudrais donc qu'il soit en "cuisine" ou "pâtisserie" ?

    • Haha 2
  14. à l’instant, Pheldwyn a dit :

    Bah non ... Ta formulation dit que la valeur arrive pour servir à justifier un principe préétabli. Donc l'exact inverse.

    Non je ne dis pas qu'elle arrive, c'est ton interprétation, je dis qu'elle sert, elle sert parce qu'elle doit être là avant tout principe, un principe érigé sur aucune valeur ne tarde pas à s'effondrer.

    Tel est ce que je dis.

    • Like 2
  15. il y a 1 minute, Pheldwyn a dit :

    Logiquement le principe naît plutôt de la valeur, non ?

    C'est ce que dit ma formulation.

    il y a 1 minute, Axo lotl a dit :

    Nous sommes d'accord, puisque selon moi, la valeur est ancrée en nous, les principes sont les actes qui rendent ces valeurs concrètes. 

    Si la valeur est ancrée en nous, c'est qu'elle est au plus profond, c'est le plus profond qui justifie ce qui est à la surface.

    • Confus 2
  16. Il y a 3 heures, Axo lotl a dit :

    Quelle distinction fondamentale faites vous entre une valeur et un principe ? 

    Je retiens comme définition d'une valeur qu'il s'agit des croyances ou des convictions profondément enracinées qui devraient guider nos choix et nos actions. Elles sont une part importante de notre identité et influencent nos choix de vie. On pourrait dire qu'elles sont notre essence. Par exemple, la tolérance.

    Je retiens comme définition d'un principe qu'il s'agit plus de règles ou de normes morales qui devraient dicter nos comportements. Ils sont souvent plus spécifiques et détaillés que les valeurs. Ils permettent d'une certaine façon à faire exister nos valeurs concrètement.  Par exemple, si la valeur est la tolérance, les principes qui en découlent sont d'accepter et de respecter les opinions, les croyances et les comportements différents des nôtres.

    En quoi vos valeurs influent elles sur l'adoption et la mise en pratique de principes dans la prise de décision personnelle et professionnelle, et comment cette interconnexion contribue-t-elle à vous façonner ? Avez vous dû faire face à un conflit entre vos valeurs et/ou vos principes et vos choix de vie ? 

    Une valeur sert à justifier un principe.

  17. Il y a 2 heures, Ocean_noir a dit :

    Difficile à dire ... surtout quand on ne pense plus.

    Mais si toutefois, il lui était encore possible de le faire, j'ignore totalement comment on se sent une fois qu'on est passé de l'autre côté.

    On peut très bien se sentir accompli d'avoir accompli un tel devoir de tant de bravoure, comme on peut avoir des regrets de s'être sacrifié pour de la vermine humaine.

    A bon entendeur

    II est aisé de savoir ce qu'il en pensait ou en penserait encore puisqu'il a joint les actes à ses pensées.

    C'est de l'ignorance ou de la bêtise, qui peut dire ce qu'est une vermine humaine, ou qui peut dire encore qui mérite le sacrifice d'un homme ou d'une femme ?

    Celui qui se sacrifie, très souvent, ne se soucie pas de si l'objet du sacrifice est méritant de son acte ou non. Il se sacrifie pour quelque chose qui dépasse la vie des hommes et la sienne.

  18. Il y a 9 heures, Blaquière a dit :

    Depuis hier soir je pense à ça : tout le mal vient de là ! :o°

    L'INSTINCT DE MEUTE

    Je préfèrerai toujours Beethoven -un allemand- ou Gainsbourg -un juif- à un mauvais musicien ou chanteur  Provençal !

     

    Il me semble que ce que tu dis là contient le germe de l'instinct de meute.

    • Haha 1
  19. Il y a 2 heures, bouddean a dit :

    C'est aussi que nous on va discuter entre nous, et il n'est pas garantit que s'il répète ce qu'il lit, ça lui apporte une bonne note .

    Le sacrifice , pour moi, peut  aussi être une forme d'abandon, donc de lâcheté ; abandonner ce qu'on a ou ce qu'on est parce qu'on a pas le courage de se battre pour le garder ou le protéger .

    Pourquoi je vois les choses comme ça ? Parce que pour moi, le sacrifice est un don ,et se battre et perdre la vie pour défendre ce qu'on a , ce n'est pas donner sa vie, c'est se la faire voler .

    Et sacrifier les autres, où est le courage ? Non, le courage, c'est de faire pour qu'il n'y ait rien de sacrifié  .

    Le sacrifice est une notion inventée en vue de la manipulation des esprits .

     

    Le sacrifice des autres n'est pas un sacrifice mais tout simplement un meurtre.

    Quant à la notion inventée je te laisse libre de t'empêtrer dans tes idées, la nature sait ce qu'il en est du sacrifice.

  20. Il y a 10 heures, marielausim a dit :

    Selon la théorie de l'argumentation, comment pourrait-on écrire les prémisses selon la thèse : Oui, le sacrifice est un exemple de courage (Le sacrifice est-il un exemple de courage). En se fiant, bien entendu, sur la définition du courage et sans faire de sophismes. Selon l'acceptabilité et la suffisance des prémisses, un schémas argumentatif (Séquentiel, convergent, lié, hybride) ainsi que sur les 3 types de l'argumentation (Jugement de fait, de valeur et de prescription et non de préférence).

    Avant le courage, la passion, avant la passion la cause, avant la cause la quête de sens, avant la quête le verbe, avant le verbe la forme, avant la forme l'essence, avant l'essence la vibration, avant la vibration l'intention, non pas la volonté mais l'intention.

    • Waouh 1
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