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Lettre 37 13 Octobre 2018 Samuel, Dans les jours qui suivirent la mort de Jésus une rumeur courut : il était ressuscité. Cette rumeur s’appuya sur deux événements : le tombeau de Jésus fut découvert vide, fait qui resta inexpliqué, puis certaines personnes déclarèrent avoir vu Jésus (ce qui, du coup, pour ceux qui y crurent, expliqua le tombeau vide). Ce phénomène psychique (réapparition du mort) est moins rare qu’on ne le croit. Il est même à l’origine du culte des anciens, culte qui donna naissance aux religions. Aux premiers temps de l’humanité, en Occident, lors de la sédentarisation un rapport nouveau s'instaura entre les pères et les fils. A cette époque les pères qui survivaient étaient perçus comme des êtres d’exception : êtres certes violents et cruels, ayant droit de vie et de mort sur leurs enfants, mais êtres d’un courage inouï, indifférents à la mort, occupés in fine à laisser à leurs fils les territoires conquis. C’étaient de vrais dieux. A leur mort ils renaissaient dans l’esprit de leurs fils, continuant en eux leur oeuvre fantastique. Puis les fils s’emparaient à leur tour de l’esprit de leur père, ils devenaient eux-mêmes des pères braves et fougueux. Ainsi naquirent les dieux, ainsi naquit Dieu, et l’idée que Dieu est un père. Le Dieu des premiers Hébreux est l’image du père premier. Aujourd’hui les pères n’ont certes plus cette image fantastique, sauf exceptions. Mais quiconque a eu un père ou une mère hors du commun, s’il a lui-même une forte personnalité, peut ressentir en lui la résurrection de l’être admiré quand celui-ci vient à mourir. Quand ma mère fut près de mourir, femme dont la vie fut une aventure fantastique, alors je sentis en moi, dans mon esprit, avant même qu’elle meurt, se lever un corps qui dormait-là et que je n’avais jamais encore perçu, alors se leva en moi ce corps dont je m’aperçus qu’il était la réincarnation de ma mère. Ainsi vécut-elle en moi après sa mort réelle, avant de se fondre en moi et de disparaitre. Ici Jésus est un homme qui a marqué ses disciples, sa façon de mourir désarçonne, son désespoir absolu ébranle le désir naturel de vivre. L’univers pour ceux qui crurent en lui vacille. Mais la puissance du désir de vivre, l’espoir de retrouver la gloire du royaume de David sous l’action d’un messie, la volonté de croire justement dans ce messie en la personne de Jésus l’emportèrent sur tous les désespoirs : Jésus n’est pas mort, Jésus est ressuscité, Jésus est le messie contre lequel la mort ne peut rien. A ce moment-là la résurrection de Jésus est encore vécue de manière symbolique par les nazaréens, les évangiles ne sont pas encore écrits. Il s’agit d’une résurrection dans les esprits. D’ailleurs Jésus bien que ressuscité n’apparut que de manière fugace aux apôtres. A peine apparait-il qu’il disparait aussitôt en montant au ciel, façon de dire qu’il n’est plus vivant que dans les esprits. Pierre l’un des apôtres commence alors à organiser la vie des adeptes de la doctrine de Jésus. Des conversions se firent, le sentiment que Jésus venait leur parler se mua en réalité perçue : Jésus leur parlait par l’intermédiaire de l’Esprit, l’esprit divin, appelé par les chrétiens Saint-Esprit. Cette communauté naissante soumit ses adhérents à un baptême, cérémonie qui ritualisait l’entrée dans la communauté. Ce baptême permettait d’obtenir la rémission de ses péchés. Les baptisés vendaient leurs biens, tous partageaient tout ce qu’ils avaient avec les autres. Ainsi suivaient-ils les recommandations de Jésus. On peut estimer que le christianisme est né au moment de la création de cette communauté. Pour autant ces nouveaux croyants ne rompirent pas avec le judaïsme. Ils étaient tous juifs et tous continuaient de suivre les préceptes de la loi juive, tous continuaient de fréquenter le Temple. Les Sadducéens et les Pharisiens surveillaient tout de même de près cette nouvelle communauté et, de temps en temps, ils causaient quelques soucis à Pierre et à ses amis en les emprisonnant. Puis ils les libéraient après leur avoir intimer l’ordre d’arrêter de faire des conversions. Ce qu’ils redoutaient c’est que Pierre en faisant trop de conversions en vienne à menacer ainsi l’équilibre entre les différentes branches du judaïsme. Il faut dire aussi qu’à cette époque troublée n’arrêtaient pas de surgir des chefs rebelles qui entraînaient derrière eux des disciples afin de renverser l’ordre établi et de rendre à Israël son indépendance. Les Sadducéens et les Pharisiens qui, eux, avaient choisi de s’entendre avec l’occupant romain, rencontraient donc quelques soucis de maintien de l’ordre. Pour le moment les chrétiens ne prônaient pas une révolte contre l’ordre établi, il était encore possible de les tolérer. Ils ne réclamaient qu’une conversion des esprits, vécue dans la réalité dans le partage des biens et la vie en communauté, en attendant le retour du messie et l’instauration définitive du Royaume de Dieu. Mais tout changea et se précipita avec l’action d’une secte qualifiée ainsi : les Hellénistes. Je t'embrasse, Je pense à toi, Je t'aime,
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La colère a du bon comme le retour au réel avec la vie familiale. Dans ce laps de temps l’activité inconsciente suit son chemin et livre à l’activité consciente ses conclusions laquelle effectue ensuite des associations qui replongeront avec leurs conclusions dans le fleuve de l’activité inconsciente. M’emporter contre des gens devenus bien incapables d’apprendre vu leur âge est un refus du réel. Le refus du réel ( les vieux devenus aveugles et sourds ne redeviendront jamais plus des voyants et des entendants ) révèle un désir violent qui décide de se foutre du réel. Quel est ce désir ? Quel est mon désir ? Mon désir est de communiquer avec un ou des êtres spécifiques. Ces êtres sont morts. Contre le principe de réalité je veux communiquer avec des êtres morts, et continuer avec eux un chemin que je n’ai pas pu pratiquer jusqu’ à son terme du temps de leur vivant, je tente ici des transferts. En vain. Il est nécessaire un moment de renoncer. Ne pas renoncer c’est tôt ou tard devenir soi même sénile à l’instar des vieillards d’ici qui rôdent comme des ombres dans un cimetiere qui a déjà creusé leur tombe. Identifier le mort ou la morte dont je refuse la mort. Ne pas voir dans sa mort une nouvelle violence contre moi, accumulée aux violences qu’il ou elle m’a fait jadis subir. Je n’obtiendrai jamais réparation, je n’obtiendrai jamais reconnaissance auprès de mes anciens bourreaux. Si je ne renonce pas je me perdrai comme se perdent la majorité des vieillards. Mes études ici sont closes. Je m’adressais en vérité à des morts en transférant leur identité sur les foromeurs. Entreprise d’autant plus vouée à l’echec quand je vois l’abime culturel entre ces morts et les branquignols d’ici. Je dois renoncer à obtenir des morts ce qu’ils ne m’ont pas donné de leur vivant. Ils ne me le donneront pas plus maintenant qu’ils sont morts. Il reste à mener des combats ici toutefois. Mais différents. Je quitte le salon philosophie.
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Ah mon fils Orphée vient d’arriver des US. Je vais laisser les mes souris. Je suis curieux de savoir où en est l’entreprise qu’il vient de lancer dans sonWisconsin d’adoption. J’arrête donc de m’amuser avec mes souris de laboratoire. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : je les utilise pour faire le point sur moi même. Il faut que je leur dise merci.
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En effet mon épouse a raison : pourquoi j’exige que les gens soient ce qu’ils ne peuvent pas être ? En plus ici je tombe sur de sacrés lascars, de vrais mythos qui n'auront jamais une deuxième chance de se payer un type comme moi. En plus je dois leur rappeler leur supérieur, celui qui les a bien fait chier avant qu’ils croupissent en retraite, alors pour eux c’est une aubaine de pouvoir se défouler. J’imagine si mon frère venait ici ! Mais il est mort le pauvre ! Lui il en a fait chier des milliers ! Alors là tous les rats d’ici s’acharneraient sur lui ! Mais ça me plait finalement de venir provoquer les médiocres. Ouais, ce me plait.
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Mon épouse continuerait : tu viens parler ici de Samuel dont la famille occupe une position sociale qu’ils ne peuvent même pas imaginer. Évidemment qu’il fera les meilleures écoles comme toi tu as fait Henri 4 comme ton frère qui a fait Louis le Grand. Mais eux ! prends conscience d’ou ils viennent bon sang ! Tu les rends responsable de leurs insuffisances ! Tu es comme ta mère.
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Tiens je vais continuer dans le genre colère, ça libère. En fait mon épouse me dirait : tu es en colère parce que ces gens ne sont pas ce que tu exiges qu’ils soient ! Tu es un tyran, comme ta mère. Tu te rends compte que ton interlocuteur est un ignare et tu l’insultes ! Mais qu’est ce qu’il y peut, lui, de ne pas savoir ? Laisse le tranquille ce pauvre, laisse le vivre dans son monde, fut il un monde d’imbeciles. N’exige pas des autres d’etre ce qu’ils ne sont pas ! quoi c’est un vieux, il est resté scotché à ses connaissances d’etudiant? Et alors, laisse le mourir tranquille bordel !
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Bon après tout je suis sur mon topique, j’y fais ce que je veux et là je vais donner libre cours à ma colère. D’ailleurs la colère permet de prendre conscience de certaines choses parfois, une fois la colère passée. je suis quand même celui qui donne sans cesse de soi, le seul qui bosse, le seul qui fournit un travail, le seul qui est généreux de lui même et j’ai constamment en face de moi des types qui n’apportent rien, qui se contentent d’etre sans cesse en réaction, qui me répondent par des liens, incapables qu’ils sont de faire un travail de synthèse ! À ça, donner des liens, passer des vidéos etc. Ils savent mais faire eux mêmes un travail de synthèses jamais ! j’ai un type là qui parle de mes théories quand il s’agit des théories que j’essaye d’expliquer , celles de Dehaene et il ne sait même pas de qui il s’agit ! Le type me parle des pensées archaïques d’il y a cent ans, je crois rêver. Et en plus il se permet de se la jouer cador quand je l’ai jamais vu être capable de faire un exposé. Il ne sait même pas ce que c’est qu’une methode scientifique. J’ai un autre morpion qui ne peut pas croire qu’on puisse élever un enfant dans l’excellence tout ça parce que ce morpion n’a jamais partagé le quotidien d’une famille dominante. Bon je suis affronté là à la connerie ordinaire. Ce qui est étonnant c’est que je me rende compte que maintenant de cette connerie là. Il est vrai que, dans ma vie professionnelle j’etais un dominant : les gens dépendaient de moi et de mes décisions. Je n’ai donc jamais vu ce qu’ils étaient vraiment : ils s’adaptaient. Je n’en reviens pas d’une telle médiocrité. Leur attitude justifie en définitive la structure hiérarchique des sociétés, il est normal qu’il y ait des maîtres et d’autres qui en bavent toute leur vie. Resultat de cette colère : je suis en train de justifier les idées aristocratiques de ma mère ! Bon ça fait du bien, une petite colère.
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Quand je dis proche de la pensée de Jung c’etait rapport à la sympathie qu’il m’inspire. C’est tout. Car lui aussi participe d’une pensée qui date de près de cent ans. Je vois que tu confirmes ce que j’ai écrit : tu es un sénile puisque tu ne sais pas que la pensée humaine a évolué depuis 100 ans. Le monde continue d’aller de l’avant pépé. Essaye de lire Dehaene le vieillard mais je doute que tu en aies la capacité. C’est marrant tous ces croulants qui pensent que depuis leurs 20 ans rien ne s’est passé ! C’est triste aussi ! Je suppose que ce croulant n’a même pas pris la peine d’aller voir sur wiki, sa bible, qui était Dehaene. Il ne sait même pas ce qu’est la méthode scientifique !!! Plus debile tu meurs. L’observation, le croulant, tu vois ce que c’est ? T’arrive à comprendre que le moi par exemple ce n’est pas observable ? Putain mais je suis dans une maison de retraite ici c’est pas possible ! vraiment je perds mon temps avec tous ces demeurés.
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Elements de réflexions sur la question juive
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Tu crois que c’est ça qui les taraude ? Cela expliquerait peut être le fait qu’ils soient aussi tordus ! -
votre religion : inexistante, gagnante ou perdante ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Francis-Charles dans Religion et Culte
Le peuple juif n’est pas une ethnie. À l’origine peut être les Hébreux furent ils une ethnie, mais lorsque Esdras jeta par écrit les canons du judaïsme il y avait belle lurette que les Hébreux s’étaient accouplés à des non Hébreux. Qu’une femme qui fut enseignante puisse écrire que les Juifs sont une ethnie cela me dépasse. Tout de même la grande majorité des gens sont des ignares. Ou des « salauds » au sens sartrien du terme. -
En effet je suis proche de la pensée de Jung. Mais pas seulement. Je m’appuie sur les travaux réels de laboratoire de recherche. Ceux de Dehaene par exemple. Ces laboratoires sont loin d’etre marginaux.Dehaene est l’un des chercheurs en sciences dites cognitives les plus en vue actuellement. Il vient d’etre embauché par Blaquiere dans le cadre d’une mission d’evaluation des niveaux d’instruction des enfants. La résistance que tu rencontres en toi par rapport aux idées que je développe est la résistance que nous connaissons tous face aux nouvelles idées. L’emergence de nouvelles idées insecurise. Il n’y a qu’a voir la réaction des séniles du forum face à mes développements : alors que je ne fais qu’exposer les idées de Dehaene ils pensent que je dis n’importe quoi sans parvenir à prendre conscience que ce que j’expose est tout simplement un rapport sur l’etat d’avancement des travaux de Dehaene. C’est dire leurs refoulements. Ils sont incapables meme de commencer à lire un seul développement de cet homme. Il en est ainsi de l’histoire des idées. Quand Einstein développa ses idées, à 25 ans, il fut pris pour le dernier des imbéciles. Les séniles d’ici sont de la même engeance. Cela dit ils ne m’interessent pas. J’ai aimé te répondre car il y a une capacité en toi à l’ouverture aux mondes nouveaux qui sont en train d’advenir. Mais il faut que tu fasses attention: tu ne peux pas comprendre les nouvelles idées qui émergent concernant les activités conscientes et inconscientes en gardant en référence tes propres représentations. Pour comprendre les nouvelles idées il faut retrouver son âme d’enfant: être ouvert à l’autre. Alors tu peux comprendre l’autre et décider ensuite de ce que tu penseras vrai ou faux. Mais le mieux si tu veux comprendre ces nouvelles idées est de lire les livres de Dehaene, celui sur la conscience notamment. Là tu seras au cœur du mouvement de découverte de l’activité du cerveau.
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Elements de réflexions sur la question juive
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Tu es un courageux, toi, Saxo, montrer comme tu le fais une solidarité avec moi va t’exposer, au mieux au ressentiment, au pire à la haine des gens ordinaires. Ta gentillesse à mon égard me touche. -
@Barbara lebol Il faut d'abord accepter de se départir des concepts de conscient et d'inconscient (en tant que substantifs) hérités de l'ère freudienne. Vu la moyenne d'âge des foromeurs d'ici ce sont toujours ces idées vieliies de 100 ans qui prévalent. Mais la science et les idées depuis cent ans ont continué leur chemin. Dans la vision freudienne, l'inconscient est le siège des instincts, des désirs, des refoulements, etc. tandis que le conscient est le siège de la réflexion et de la décision libre. Cette vision moyen-ageuse est depuis longtemps abandonnée (sauf par les plus de 50 ou de 60 ans ou encore sauf par les gardiens du temple -il y a du fric à se faire avec les gogos qui payent des analystes qui dorment- dirigés en France par Roudinesco). D'abord il convient de prendre de la distance avec les concepts eux-mêmes, conscient, inconscient, qui finissent par égarer les esprits simples : il n' y a rien qui ressemble à un "continent conscient" qui serait oppsoé à un "continent inconscient". La meilleure manière de sortir de cette fondrière mentale c'est de se représenter l'activité mentale comme une unité, à l'intérieur de laquelle nous pouvons employer les qualificatifs de conscient ou d'inconscient, mais en tant qu'adjectifs, pas en tant que substantifs. Il se passe ici ce qui s'est passé en physique. Il y a 400 ans on croyait en l'existence d'objets tels que l'espace et le temps, avent d'abandonner définitivement une telle vision. Ici le fait qu'une activité soit consciente engendre chez les esprits simples l'idée qu'il préexiste un "conscient" qui engendrerait la pensée consciente. Non, c'est le contraire, c'est l'observation d'une pensée consciente qui engendre dans notre esprit l'idée de l'existence d'un conscient, mais c'est là un "sentiment" pas une réalité observable. Donc prenons de la distance avec les concepts "conscient" et "inconscient" dès lors que nous employons des substantifs (des étants) et gardons ces termes de conscient ou d'inconscient seulement comme qualificatifs. Parlons d'activité globale, consciente ou inconsciente, l'activité consciente étant repérée par la capacité de l'observateur à communiquer à autrui ou à soi ce qu'il voit ou ressent.
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On peut conclure ce premier chapitre en soulignant que l'espace et le temps ne sont pas des objets observables. Ce sont des "sentiments" pour Mach mais aussi pour Einstein. Cela signifie que lorsque nous observons des objets, nous pouvons les voir placés dans une pièce par exemple, limitée donc par des murs.. Nous avons alors ce "sentiment" : entre les objets et les murs il est possible de placer d'autres objets et cette possibilité engendre en nous un sentiment que nous appelons espace. Il en est de même pour quantité d'autres concepts de la physique. La force par exemple n'est pas un objet observable. C'est là aussi un sentiment. Quand deux objets se rapprochent c'est "comme si" une force agissait. Mais ce qui est observable c'est la seule modification de la distance entre les dits objets. Il en est de même du photon et de toutes les particules. Nous observons des effets dont nous disons "c'est comme si" il y avait une particule en action, car une particule en action aurait le même effet. Mais nous n'observons pas pour autant la dite particule. Ce qui provoque l'effet observé peut ne rien à voir avec notre image de particule.
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Chère @Barbara lebol Les notions de conscient et d'inconscient ont beaucoup évolué ces dernières années. Grâce au développment des sciences cognitives. Pour parler plus clairement : nous pouvons aujourd'hui observer le fonctionnement du cerveau grâce à des outils que l'application pratique de la physique a permis de créer : l'imagerie fonctionnelle par résonance magnétique, l'électro et la magnéto encéphalographie, les électrodes implantées dans le cortex. Dans le monde entier des chercheurs s'attèlent à ce travail : quel type d'activité cérébrale apparait lorsque l'individu scanné rapporte avoir perçu un mot ou une image (ce que nous identifions comme étant une activité cérébrale consciente). Ce qui se passe concernant l'étude du cerveau est intéressant. Nous touchons là du doigt ce que signifie : passer d'un discours mythique sur le monde à un discours logique ou rationnel. Dans le discours mythique tout est permis : on peut dire n'importe quoi sur n'importe quoi. C'est le règne de la volonté subjective. Dans le discours logique tout est basé sur l'observation. Dans le discours mythique tout mot libère des pulsions et des sentiments bruts : pas besoin de travailler, il suffit de se laisser aller à ses pulsions. Dans le discours logique il faut sans cesse se soumettre à l'observation, renoncer à sa volonté, il faut sans cesse se remettre en cause, il faut travailler. Donc partout dans le monde des chercheurs observent désormais en réel le fonctionnement du cerveau. Il en ressort un bouleversement des notions de conscient et d'inconscient. Je vous en parle dans un autre message.
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Je n’ai pas cette représentation du monde inconscient. Ma représentation a toujours été différente de celle des personnes habituelles. Cette dépréciation de l’inconscient m’étonne. L’activité de l’inconscient ne se limite pas pour moi à l’activité du cerveau reptilien. L’activité inconsciente est fantastique et fascinante. Elle fait des calculs inouis qu’elle propose ensuite au conscient. Poincaré a expliqué comment des visions d’une complexité inouïe soudain ont accédé à la conscience. En fait il n’y a pas de séparation inconscient- conscient. Cette séparation est la conséquence d’une culture catholique qui a toujours déprécié l’inconscient. Je ne suis pas de cette culture là, ma culture d’origine, transmise par ma mère est russe. Dans cette culture là il n’y a pas pas cette dévalorisation, au contraire. Je ne pense pas comme les gens habituels. Dans la culture d’origine catholique il y a surévaluation des capacités du conscient, très limitées. En restant sans cesse ouvert aux données possibles du monde inconscient cela donne des personnes plus souples, plus creatrices. Cela dit limiter géographiquement l’inconscient à une partie du cerveau est aussi une représentation destrutrice( surtout quand on sait que l’activité consciente c’est « géographiquement » peanuts devant l’inconscient). Cette hiérarchie faite entre inconscient et conscient est une erreur. Il y a interpendance égale entre l’un et l’autre.
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Elements de réflexions sur la question juive
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
A verser au dossier. Bien que revenir sur ce topique ou des personnes pensent que "'réflexions sur la question juive" de Sartre est une oeuvre antisémite (seigneur !!!), alors que dans un même mouvement @Garalacass déverse ici, contre moi, son ressentiment ranci contre les juifs, il faut vraiment croire que l'imbécillité ordinaire puisse être subvertie. Samuel, 14 ans, anime un atelier de réflexion bâtie par les prof d'un collège-lycée de la côte Est des Etats-Unis. Vu ses capacités exceptionnelles les prof l'incitent à prendre la parole et à savoir s'exprimer devant un auditoire. Il expose, entre autres, son histoire du peuple juif et qui trouve-t-il en face de lui ? Un catholique. Qui rentre dans une telle fureur contre lui que les enseignants sont obligés de dire à ce catho qu'il sera exclu s'il continue d'agresser Samuel. C'est intéressant à observer ce conflit, car nous pouvons déceler ici la cause de l'antijudaisme des catho. Bien sûr il y a la critique habituelle : les juifs ont tué Dieu (le fils de Dieu). Mais voilà Samuel ne croit pas du tout que Jésus soit Dieu ou le fils de Dieu. Pour un juif Jésus est un homme, un point s'est tout. Et c'est là que se déchaine le haine du juif chez le catho : ce qu'il reproche à Samuel ce n'est pas d'avoir tué le fils de Dieu, c'est de ne pas croire que Jésus soit le fils de Dieu. Je n'avais jamais bien percé l'origine de la haine des catho contre les juifs. Elle prend son origine dans ce fait : les juifs ne croient pas que Jésus soit un surhomme. Pour eux Jésus est un simple homme. En refusant de croire que Jésus est le fils de Dieu les cathos se retrouvent soudain dévalorisés par les juifs qui pensent que croire qu'un homme puisse être le fils de Dieu dénote un esprit un peu simplet. -
Quelle surprise agréable de te revoir, tu es maintenant la transparente après avoir été l'absente. Transparente mais présente. Si je suis un tyran toi tu es infernale.
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Pour Newton le problème du seau prouvait l'existence d'un espace absolu (par rapport auquel l'eau était immobile). Pour Mach cette position ne tient pas. Pourquoi ne serait-ce pas l'univers tout entier qui tournerait autour du seau ? Berkeley en son temps avait déjà émis cette hypothèse. Pour Mach dire que la terre tourne par rapport aux étoiles fixes (Copernic) est équivalent à dire que ce sont les étoiles qui tournent autour de la terre, immobile (Ptolémée). Mais si ces deux affirmations sont équivalentes pourquoi ne retenir que la première comme étant vraie ? Parce que le formalisme mathématique à mettre au point pour décrire les événements observés est beaucoup plus simple dans la première hypothèse. Avec Newton le temps et l'espace étaient extérieurs à l'univers. Ce sont des "existants", des étants, dans lequel se déploie l'univers (mais des étants inobservables). Avec Mach c'est le contraire , c'est la matière qui préexiste et qui engendre le temps et l'espace (dans notre esprit). Mach ouvre une nouvelle vision du monde dans laquelle Einstein s'engouffrera. Notons que les pseudo-scientifiques du forum en sont encore à la vision newtonienne du monde. Les nouvelles idées mettent des siècles à pénétrer l'esprit des gens plombés par le souci d'être conventionnels. Tiens une petite remarque à propos de ceux qui pensent que, si nous pouvions aller plus vite que la lumière nous pourrions agir sur le passé. Eisntein le dit bien (dans son histoire sur les idées en physique) aller plus vite que la lumière permettrait de voir ce qui s'est déroulé dans le passé, cela nous donnerait un film qui reprendrait la description des évènements passés, mais cela ne nous permettrait absolument pas d 'agir sur le passé. Cette confusion vient ce ce fait : les gens donnent une importance trop grande à la "vision", ils pensent que ce qu'ils voient est le réel, et que donc, voir agit sur le réel; cette monstrueuse importance donnée à un sens, la vision, explique les errements des pseudo-scienitifues, qui pensent qu'ils accèdent au réel par la vision. Ils savent qu'ils n'accèdent pas au réel par l'ouïe, l'odorat, le toucher, etc, par référence à la vision, qui devient, dans leur esprit étroit, un absolu. Mais nous n'accédons pas plus au réel par la vision que par les autres sens.
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Nous nous donnons sans doute des buts, mais ces buts eux mêmes lorsque nous les poursuivons produisent des effets sur le monde (notre famille, nos amis, nos collègues, bref tous ceux que nous sollicitons dans notre action sans même parfois voir que nous agissons sur eux) que nous ne maîtrisons pas. Je ne maîtrise pas l’effet de mes actes sur le monde. Quand je me donne à mes élèves je ne sais pas ce qu’ils vont faire de ce don. Mathilde se transforme et je ne pensais pas que j’aurais pu avoir une telle influence. Samuel considèré comme retardé mental à 10 ans poursuit aujourd’hui des études brillantes à New York, il excelle aujourd’hui en tout. Et je ne parle pas bien sûr de tous ceux que j’ai rencontré dans ma vie et sur lesquels j’ai agi. Ainsi par mon action ( conjointe bien sûr avec l’action d’autres personnes) des destins se dessinent dont je sens. qu’ils répondent à une puissance que je ne vois pas. Quand je dis que cette puissance ou plutôt que cette volonté nous la qualifions d’inconsciente je veux dire que nous ne parvenons pas à avoir conscience de cette volonté en action. Ainsi nous croyons maîtriser nos fins mais sans parfois le voir ou le savoir nous participons à l’elaboration du destin des autres, destin dont nous ne savons rien. Nous ne savons rien du destin du monde. Pourtant nous le construisons. Une réalité fantastique se déploie et paraît. Cet être n’est pas Dieu, Samuel dirait : dieu n’est jamais que le dieu de la terre, non c’est une autre réalité, fantastique, dont nous ne savons rien. Nous ne savons même pas si cette réalité n’œuvre pas déjà à notre destruction avant de repartir riche d’une expérience que nous aurions été pour elle. La conscience, la notre, est un outil utilisé par cette réalité pour apparaître. Cette réalité apparaît dans l’univers à travers de prolifiques apparitions du vivant dans des milliards de planètes. Enfermes dans notre grotte, la terre, nous croyons tout savoir, mais nous ne sommes rien d’autres que des atomes qui prendraient leur retraite pour le centre du monde.
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"Nous restons dans l'ignorance des vraies raisons, inconscientes, de nos comportements" En fait nous restons dans l'obscurité concernant les objectifs qui guident notre action. Cela me fait penser au concept de "ruse" de Hegel, la ruse de Dieu, la ruse de la raison. Nous nous donnons des objectifs, conscients, mais au bout du chemin nous nous retrouvons...ailleurs. Je me donne comme objectif d'atteindre le sommet de cette montagne, puis à la fin de mon action je me retrouve au sommet d'une autre montagne. Il en est de même de l'humanité, elle se donne des objectifs, puis in fine, elle se retrouve autre part. C'est toujours a posteriori que nous expliquons les choses, jamais a priori. Après coup tout nous parait évident, mais avant coup, nous sommes dans le noir. Quand étant en A nous venons en B, tous les intelligents disent "Ah mais c'est évident que nous nous retrouvions en B !" sauf que c'est lorsque nous sommes en B que l'évidence saute aux yeux, pas avant. Pourquoi ? Car il est toujours possible de dire que, pour aller en B, il fallait venir de A. Soit, mais problème, quand nous étions en A nous ne savions pas si nous allions terminer en B ou en C. Si nous étions arrivés en C les mêmes intelligents auraient dit : " Hé mais c'est évident, pour aller en C il fallait venir de A". Et si cet autre part où nous arrivons avait été dès le début de notre action dans le viseur de "quelque chose" qualifiée par nous d"inconscient" ? Ce qui signifierait que nous sommes "dirigés" alors que nous croyons tout maitriser (ou presque). La conscience apparaît alors comme une source d'information précieuse mise au service d'intentions qui nous dépassent, et que, parce qu'elles nous dépassent, nous qualifions d'inconscientes.
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Mach va remettre en cause le principe d'inertie. (Dans un référentiel galiléen, si la somme des forces qui s'exercent sur un système matériel est nulle, alors son centre d'inertie est animé d'un moment rectiligne uniforme). Ce principe sous entend une référence à un espace absolu, le seul qui soit immobile. Mais pour Mach tout mouvement doit faire référence à des objets matériels. Mach va remplacer l'espace absolu, comme référence, par l'ensemble des masses existantes dans l'univers, y compris les plus lointaines. Principe de Mach (expression forgée par Einstein, lequel fut profondément influencé par la pensée de Mach) : l'inertie des objets matériels est induite par l'ensemble des masses existantes dans l'univers. Pour Mach un corps qui serait seul dans l'univers ne pourrait pas tourner (le seau) ni même se déplacer (le pendule). Le pendule de Foucault n'atteste pas seulement la rotation de la terre, il signale aussi qu'elle n'est pas seule dans l'univers.
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