-
Compteur de contenus
1 978 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par aliochaverkiev
-
Elements de réflexions sur la question juive
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
En 589 les Wisigoths, en Espagne, se convertissent au catholicisme. Avec eux, tribu germanique rappelons-le, commence une persécution sévère contre les Juifs d'Espagne. A tel point qu'ils envisagent l'extermination des Juifs. Les Arabes musulmans arrivent à temps pour sauver les Juifs. En 1492 arrivent les rois catholiques qui ordonnent l'expulsion de tous les Juifs d'Espagne, puis de tous les musulmans. Ces rois catholiques vont fonder l'antisémitisme. A ses origines donc l'antisémitisme mérite bien son nom : il s'agit de détruire et les Juifs et les Arabes (musulmans). Constatant que des juifs et des musulmans se sont convertis, parfois depuis longtemps, ils entreprennent aussitôt de les traquer. Pour avoir droit à des emplois administratifs il faut assurer d'être un vieux chrétien, d'être d'ascendance pure. "Cette exigence de la limpieza de sangre, la pureté du sang, se met peu à peu en place à partir du XV siècle et s'officialise au XVI siècle. Le christianisme entre dans une logique où nul, jusqu' alors, n'était allé" [La grande histoire du monde arabe,Francois Reynaert, page 125]. L'antisémitisme a donc été créé par les catholiques bien avant les théories raciales du XIX siècle. La pureté de sang, exhibée comme un prétexte à connotation raciale, cache la vraie intention des catholiques : détruire la culture sémite. La traque n'est pas l’étranger racial, la traque est l’étranger culturel. C'est une culture, un esprit, une façon de penser qui est traqué. Les catholiques lancent une lutte à mort contre une culture, un esprit. Ils considèrent que la non-influence de l'esprit juif ou musulman est garantie par une ascendance non juive et non musulmane qui remonte à loin. Les nazis reprendront le flambeau. La haine du juif n'est pas une haine raciale, la haine du juif (comme celle du musulman en Occident aujourd'hui) est une haine spirituelle qui se cache derrière des prétextes raciaux. -
Cette puissance déterminante de nos «forces» inconscientes je l’ai toujours perçue. Je me suis toujours aperçu que, si je prenais l’état du monde à un moment t0 et si j’observais l’état du monde à un moment t1, venant après t0, cet état du monde n’avait pas été, en grande partie, anticipé. Nous nous trouvions toujours ailleurs que là où nous voulions aller. La direction du monde est influencée par nos décisions conscientes, mais elle est seulement influencée. La direction finale du monde est imposée par des forces inconscientes que nos décisions conscientes amendent. Ces forces inconscientes nous déterminent en ce sens que nous ne pouvons nous donner d’autre but (conscient) que des buts qui satisfont nos intentions inconscientes. Et même si nous parvenions à prendre conscience de nos déterminations inconscientes nous ne pourrions rien faire d’autre que de nous y plier. La puissance de l’inconscient est aveugle lorsque nous ne parvenons pas à l’éclairer de nos représentations conscientes. Le commun est le plus souvent totalement déterminé par les puissances inconscientes. Le sentiment d’absolue certitude (« je sais ») est le signe du despotisme de l’inconscient sur l’esprit de celui ou celle qui éprouve un tel sentiment. J’ai lu ici que le principe de causalité s’impose à toutes nos pensées. C’est parce qu’il s’impose, sans que puissions nous y opposer, qu’il est une détermination inconsciente. Remettre en cause le principe de causalité est impossible pour l’écrasante majorité du Commun. L’incapacité de remettre en cause le principe de causalité signale une âme soumise à ses puissances inconscientes. Cette soumission étant inconsciente, cette soumission est absolue. L’inconscient agit en assignant des buts. Nous sommes satisfaits lorsque nous parvenons à atteindre ces buts. La satisfaction est consciente, mais la détermination du but est inconsciente, même si elle doit quelque chose à des déterminations conscientes. Mais c’est l’inconscient qui brasse les déterminations conscientes et inconscientes pour en faire une synthèse.
-
C'est plus fort que toi Saxo, il faut que tu m'écrives en MP. Je déteste ça, je déteste qu'on m'écrive en MP. Si je veux créer un dialogue intime alors je sors du forum et je noue une relation par mail. Mais les MP ici, non. D’ailleurs ce que tu m’écris en MP pourquoi ne pas le dire en public ? Tu m'écris cela (pourquoi en privé ?) : "T'as pas le droit de ne plus nous ensevelir d'insultes et te contenter de tes modestes publication Para pshy-philosophico-neuro-pshy...etc..de mes couilles Je veux retrouver mon Alio furieux, drôle, interventionniste..." Tu tends à créer une relation avec moi qui n'est franchement pas claire. C'est pour cela que je veux rester avec toi dans un dialogue public parce que je m'y sens plus fort. Si je rentre avec toi dans un dialogue privé je pense que tu seras assez fin pour m'emmener dans tes méandres obscurs. Tu es au fond le dernier transfert que je noue ici. Tu incarnes un homme de mon histoire. Tu en as les mêmes pulsions secrètes, ces pulsions qui te portent à justifier les relations intimes entre un enfant de 11-12 ans et un adulte de 19-20 ans. J'ai lu tes justifications dans un topique dédié à ce sujet. C'est béton. La biologie, etc. etc. et tous les mecs qui t'applaudissent. Seule une femme ici t'a contré. Tu es un vrai prédateur Saxo, c'est pour cela que tu m'attires, toi tu ne joues pas, tu n'es pas falot comme les ombres d'ici, toi tu es un prédateur, un vrai. Pourquoi un enfant (ou une femme) peut être séduit par un prédateur ? pourquoi le prédateur (ou la prédatrice) peut-il être séduisant ? C'est terrible cette affaire. Ce pourrait même être le titre d'un topique ici. Le jour où je saurai pourquoi la proie peut aimer se laisser séduire par son prédateur, pourquoi il arrive un moment où la proie communie avec son prédateur, ce jour-là j'aurai véritablement progressé dans la compréhension de l'âme humaine. En tout cas j'aurai progressé dans la compréhension de moi-même. Tu vois : j’entrouvre la porte à tes pulsions obscures Saxo. Vas-tu t'y engouffrer ? Mais je ne pense pas que je vais rester longtemps dans un tel dialogue Saxo. Le seul fait d’écrire ce que je viens d'écrire me libère de toi. Encore un peu de temps et je ne communiquerai plus avec toi.
-
13 novembre 2018 Le forum est devenu pour moi un espace de travail. C'est étonnant la transformation du rôle du forum. Ce fut d'abord un espace grâce auquel je pus faire des transferts. Ces transferts ont engendré des conflits qui m'étaient nécessaires. Cette période de transfert est désormais achevée. Le forum devint donc un instrument de travail, un lieu grâce auquel je peux travailler avec attention certains sujets. Il est comme ces cafés dont certains écrivains ou autres penseurs ont besoin pour travailler. J'ai besoin du brouhaha des discussions mais je n'y participe pas. J'ai besoin de ce bruit de fond, de ce papotage. Ce bruit de fond exprime une vitalité animale. Cette vitalité animale forme une présence affective diffuse. Peut-être que ça me rappelle les papotages familiaux pendant lesquels mes parents, mes frères, mes sœurs construisaient le monde. Je ne m’intéressais pourtant pas à leurs discussions. Elles me paraissaient sans intérêt même lorsque des scientifiques connus venaient nous voir pour discuter avec mon frère des dernières découvertes. Je tendais une oreille attentive puis je me détournais : ça ne m’intéressait pas. Mais le bruit de leurs discussions me rassurait. Ce bruit me permettait de partir dans mon royaume tout en sachant que ce monde-ci continuait d'exister. Je ne sais que travailler. Je m'ennuie dans le divertissement, il faut toujours que je bâtisse.
-
Elements de réflexions sur la question juive
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Éléments pour une lettre à Samuel. Il est relativement aisé de comprendre comment fonctionne l’antijudaïsme. Lors de son exposé à l'Atelier, à New York, Samuel fut attaqué par un catholique sur une base religieuse, toujours la même : pourquoi les Juifs ne reconnaissent-ils pas le Christ ? pourquoi n’acceptent-ils pas de voir en Jésus le fils de Dieu ? Bon c'est un classique, pas la peine d'y revenir. Les catholiques n’encaissent pas de constater que les Juifs ne se convertissent pas. On peut observer cette même attitude lors de la création de l'Islam. Pour avoir refusé de se convertir une tribu juive fut exterminée (deux autres tribus se sont sauvées). C'est tragique mais il est possible de "comprendre" le mécanisme psychique du persécuteur. En tout cas il n' y a rien de "raciste" dans cette attitude. En revanche à propos de l'antisémitisme, j'ai toujours eu un doute. La théorie qui affirme que l'antisémitisme est une position raciste (raciale) je n'y ai jamais cru. J'ai toujours plus ou moins perçu que l’argument racial était une rationalisation (c'est-à-dire une explication après coup). Que l'argument racial était à destination de la populace comme dirait Arendt, de la foule dirait Himmler, du Commun dirai-je pour ma part. La populace ne réagit qu'à des idées simples. Mais ceux qui développent l'antisémitisme, les "maitres", les décideurs croient-ils vraiment en cet argument de la race ? L’étude que je suis en train de lire illustre ce fait : les dirigeants nazis n'ont jamais non seulement cru en l'argument racial, mais il le trouvait imbécile; en revanche ils avaient compris qu'il était aisé de manipuler la populace avec des idées simples tel que l'argument racial. Notons que la populace n'a pas disparu. Quand j'entends dire ici que le judaïsme est une religion ethnique, je sais que j'ai affaire à un élément de la populace; il lit sur wiki que le judaïsme est une religion ethnique, il relaie aussitôt "l'information", la populace croit n’importe quoi, surtout si c'est écrit sur wiki (la personne dont je parle fut enseignante ! c'est dingue !). Qu'est-ce que l' antisémitisme, si la base (dans l'esprit des promoteurs de l'antisémitisme) n'est pas l'argument racial ? L'antisémitisme d'une autre intervenante est clairement motivé par une hostilité radicale contre les Juifs. Mais quand j’analyse son attitude je vois bien que son hostilité n'est pas raciale, elle n'est pas raciste. Mais son hostilité n'est pas non plus religieuse. Alors quelle est la base de cette hostilité ? Je commence à posséder quelques réponses à cette question. -
"Henri Poincaré avait anticipé la découverte de la supériorité du jugement inconscient, massivement parallèle, sur la pensée consciente lente et sérielle. La science contemporaine confirme les intuitions de Poincaré. A tout instant, sans que nous en prenions conscience, notre système visuel résout des problèmes de reconnaissance des formes qui dépassent tous nos logiciels actuels. Nous nous appuyons sur l'extraordinaire puissance de calcul de l’inconscient chaque fois que nous tentons de résoudre des problèmes mathématiques. Mais Poincaré remarqua aussi qu'en dépit de leur puissance de calcul les rouages de l’inconscient ne se mettaient en route qu'à la suite d'un examen prolongé et conscient du problème initial. Il nota aussi qu’après illumination seul l'esprit conscient pouvait vérifier, pas à pas, les intuitions que l’inconscient prétendait justes"
-
L’inconscient impose des habitudes de pensée lorsque le conscient prend ses propres jugements comme issus d'une délibération consciente. Le commun, en prenant conscience de pensées, produits de déterminations inconscientes, pense que la prise de conscience n'est possible qu'à la suite de déterminations conscientes. Affirmer que nos pensées conscientes sont le produit, parce qu'elles sont conscientes, de délibérations conscientes est une erreur.
-
-
-
Shalom l’Etoile, Le texte précédent, le vôtre, m’ a inspiré pour plusieurs raisons. Dans ma proche ascendance il y a ce nom russe : Sokolov, qui vient de sokol, mot qui signifie faucon. Je ne vois pas l’origine comme un secret mais comme un souffle. Un souffle porté par un homme, l’homme du désert de mon texte. Cet homme est un prophète dont je ne connais pas le nom. Je ne vois pas un Dieu, mais un avenir, la flèche que vous mentionnez part de l’homme du désert et se précipite dans un au delà. S’il y a un Dieu il n’est pas séparé, il est tout ce qui est, vous, moi...tout. À moins qu’il se soit incarné en ce prophète pour devenir accessible à mon esprit. Tout est mouvement, l’action est créatrice, la connaissance de soi est sans cesse en modification car l’action transforme le soi. Vous incarnez le symbole de l’Etoile qui pour des raisons circonstancielles illumine Samuel, l’enfant Hébreu à qui j’adresse mes lettres. Bref telle l’oie sauvage ou le faucon de votre vidéo vous voyagez dans mon imaginaire. J’aime vos deux précédentes vidéos. Les oies sauvages sont émouvantes pour cette confiance qu’elles donnent à la dame qui les caresse. Il y a des oies sauvages qui se sont sédentarisées dans l’ancien parc de Vivendi, près d’Auvers-sur-Oise, près de chez moi. Je connais un peu le Cantal, Salers, Dienne. Je ne pense pas y retourner avant longtemps. Passez une bonne soirée. Aliocha.
-
Dehaene : « Les psy ont longtemps penser que l’administrateur central de notre cerveau, ce système qui contrôle nos actes, inhibe nos réponses instinctives, passe d’une tache à l’autre, et repère nos erreurs était l’apanage de l’esprit conscient. Il n’en est rien : une part de ces opérations se déroule inconsciemment. Le boite à outils de l’inconscient comprend une extraordinaire diversité d’opérations mentales, depuis la compréhension d’un mot jusqu’à l’addition de plusieurs chiffres, et depuis la détection d’erreurs jusqu’à la résolution de problèmes. Ces opérations surpassent souvent la réflexion consciente». Il est peu probable que ces idées nouvelles puissent faire leur chemin chez la génération disons des plus de 40/50 ans. Ce qui est un classique. Les idées nouvelles sont toujours rejetées depuis tous temps à partir d’un certain âge, sauf chez ceux qui ont des métiers les forçant à sans cesse remettre en cause leurs savoirs et leurs certitudes. L’impossibilité d’accepter ces idées nouvelles tient à cet automatisme de pensée : l’inconscient c’est la bête (le cerveau reptilien), le conscient c’est l’homme. Comment la bête pourrait-elle être plus intelligente que l’homme ? En plus cette vision est consolidée depuis des siècles par la religion, surtout catholique. Le catholicisme en s’éteignant (en Europe) laisse place au freudisme (en France) qui ne vaut pas mieux quand on voit les délires de certains, qui expliquent tout par le sexe (puisque bien entendu l’inconscient étant la bête, l’inconscient c’est le sexe). L’athéisme ne libère en rien ces générations éduquées à penser pendant des siècles de la même façon.
-
L’Étoile parut, un scintillement de mots diffusa dans mon âme. "Jadis exilé dans les ruines de la cité je me retournai et je vis le désert. Je scrutai l'horizon courbe, la ceinture du ciel. Une silhouette parut, là-bas, au plus loin. L'homme avançait lentement. Nu d'abord, une djellaba blanche progressivement couvrit son corps. Il tendit une main devant lui. Le vent du soleil ardent se précipita sur moi puis s’élança vers les quartiers neufs de la ville. Un glaive se matérialisa, accroché à ma hanche, une détermination violente pénétra mon esprit" L’Étoile disparut au petit matin. Elle reste pourtant présente.
-
La marque de la bête: 666
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Pain de vie dans Religion et Culte
Vous êtes bizarre, vous êtes en possession de tous vos moyens ? Rabbi Aqiva rappelle le Levitique, où est la vanne ? Rappeler l’amour du prochain me paraît nécessaire puisque vous n’êtes vous même que dans le ressentiment. Enfin pour en revenir à Jésus il prêche l’amour non seulement du proche mais aussi de son ennemi puisque pour lui aimer sa femme, ses enfants, ses amis n’est en effet remarquable en rien. Il ne me semble pas que recommander d’aimer son ennemi a été souvent dit. -
La marque de la bête: 666
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Pain de vie dans Religion et Culte
Il est franchement délirant ce topique. -
La marque de la bête: 666
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Pain de vie dans Religion et Culte
Il faut faire l’effort minimal de lire les messages Anatole. Quand je cite Rabbi Aqiva je rappelle son enseignement qu’il tirait du Levitique. Je le mentionne. Le Levitique n’a pas été écrit au deuxième siècle après l’Ere Commune. Enfin je ne dis pas que les Hébreux étaient le seul peuple qui recommandait l’amour de l’autre. Votre ressentiment contre les Hébreux vous égare. -
« Aveugles au prodigieux pouvoir de l’inconscient, nous accordons trop de crédit à l’introspection consciente » Nous restons aveugles aux vraies raisons de nos comportements. « Nous surestimons sans cesse la conscience, même lorsque nous avons conscience des limites de notre conscience » Se pourrait-il que certains calculs que nous considérons comme l’apanage de la conscience s’effectuent en réalité inconsciemment ?» Poincaré : « Un jour, en me promenant sur la falaise, l’idée me vint avec le même caractère de brièveté, de soudaineté et de certitude immédiate que les transformations arithmétiques des formes quadratiques ternaires indéfinies étaient identiques à celles de la géométrie non-euclidienne » Cela lui vint soudain, idée nouvelle surgie de l’inconscient. Certes ensuite il soumet cette apparition inconsciente au crible de son jugement conscient qui n’y trouve rien à redire. Mais Poincaré dira que ses facultés conscientes sont restées impuissantes à concevoir cette idée. Les Français, conditionnés pendant des siècles par un catholicisme qui fit siennes les idées délirantes de Platon, ce démembrement de l’humain entre le corps et l’esprit (Descartes sombra aussi dans ce délire), sont incapables d’accepter que des processus inconscients (le corps pour eux, donc l’animal) puissent surpasser en intelligence les processus conscients (l’esprit pour eux, donc l’homme, en tant qu’être supérieur à l’animal).
-
Shalom l’Étoile, Ému par votre vidéo et le partage du poème. Détour par la spiritualité musulmane dont ici l'appel à la prière, que je ressens comme étant universel, est pour moi un rappel que l’humanité est d'abord une communauté.
-
La marque de la bête: 666
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Pain de vie dans Religion et Culte
Exact ce fut dit bien avant que Jésus le dise. Rabbi Aqiva répétait que : "tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique) est la base de la Torah". -
La marque de la bête: 666
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Pain de vie dans Religion et Culte
D'accord avec tout cela sauf qu'au lieu de dire "vrai chrétien" vous devriez dire chrétien des origines. Les chrétiens avant que Paul arrive; les chrétiens tels qu'ils ont voulu continuer d'exister, dans le respect du judaïsme. Mais le christianisme de Paul a tout emporté. -
La vigilance n’est pas conscience de...la vigilance est un état, un « état de conscience » pour reprendre les mots de Dehaene. La confusion vient des deux caractères grammaticaux du mot conscient, le caractère transitif : être conscient de…, le caractère intransitif, être conscient, non pas de...mais être, rester dans un état de conscience. C’est cet état qui est la vigilance. Dehaene écrit : « L’état de veille, la vigilance et l’attention ne sont que des conditions préalables à l’accès à la conscience ». Mais ces trois états ne produisent aucunes pensées. Accès : porte. D’où viennent les pensées en puissance qui s’actualisent en pensées conscientes lorsque la porte est passée : de l’inconscient. Quand nous prenons conscience de quelque chose nous pensons que nous en décidons. Depuis l’expérience de Libet et les expérience plus récentes des neuroscientifiques nous savons que c’est faux. En fait beaucoup savaient déjà depuis longtemps, depuis même le début de la civilisation que c’était faux. Mais le commun pense que sa pensée est l’effet de sa volonté consciente. Savoir que c’est faux permet de soumettre à notre critique consciente toutes les pensées qui nous viennent à l’esprit et à : soit les prendre telles quelles sont, soit les corriger selon nos objectifs. C’est la croyance même, car il s’agit d’une croyance, que toute pensée consciente est l’effet d’une décision consciente qui fait des individus les exécutants aveugles de puissances inconscientes. Libet disait : « Pour les chrétiens on a péché dès que l’on a une mauvaise pensée. Dans le judaïsme on est coupable non à cause des pensées que l’on peut avoir mais seulement si on a mal agi ». C’est parce que les chrétiens et surtout les catholiques pensent que leurs pensées sont l’effet de leur décision consciente qu’ils traquent les « mauvaises pensées ». Quelqu’un qui pense mal aujourd’hui dans notre société pourtant laïque et athée est aussitôt jugé. Pour Libet c’est l’acte qui détermine la faute. Une mauvaise pensée est considérée comme normale, c’est le fait de passer à l’acte une fois qu’elle est devenu consciente, qui est une faute. Ainsi le judaïsme sait depuis la nuit des temps que l’homme n’est pas responsable des pensées qui lui viennent. Il est responsable de ne pas les soumettre au crible de son jugement. Le chrétien, le catholique, l’athée laïc français dont la pensée est issue du christianisme, parce qu’il se croit le décideur conscient de ses pensées conscientes, parce qu’il se prend pour Dieu, condamne du coup toutes pensées mauvaises telles qu’elles surgissent. Pourtant le savoir des Hébreux ne vient pas d’eux, il vient qu’ils ont gardé le savoir des origines. Ce savoir porté par les Hébreux est en vérité le savoir de l’humanité, savoir perdu au cours du temps en raison du rejet de la mémoire antique.
-
Illustration du sens du mot : Volonté (texte extrait du topic : lettres à Samuel en littérature) Hadrien, empereur romain qui régna de 117 à 138 rêva de créer une civilisation universelle dans lequel le judaïsme tiendrait une place de choix. Malgré les persécutions menées contre les Judéens, le judaïsme continuait de séduire nombre de Romains qui parfois se convertissaient. Il s’entretint avec les rabbins qui succédèrent à Ben Zakkaï, Josué Ben Hanania et surtout Rabbi Aqiba, homme très respecté par la communauté juive. Il envisagea avec eux de rebâtir le Temple. Il reconstruisit bien un Temple mais il le dédia au culte de Jupiter après avoir renoncé, sous l’influence de son entourage resté hostile aux Juifs, à le dédier au culte de l’Éternel. Il alla même jusqu’à interdire la circoncision considérée par les Romains comme un rite barbare. Alors en 132 les Juifs à nouveau se soulevèrent dirigés par Simon Bar-Cokhba, le Fils de l’Étoile. Il fut soutenu par les chefs spirituels du pays notamment Rabbi Aqiba. Hadrien réagit en envoyant ses meilleurs généraux écraser cette nouvelle révolte. La guerre dura trois ans jusqu’en septembre 135. Les Romains vainquirent les insurgés. La répression dépassa en horreur tout ce que les Juifs avaient jusque là subi : massacres, déportations, esclavage, destruction de villages, exécution des rabbins dont rabbi Aqiba qui fut brûlé vif, un rouleau de la Torah dans les bras. Il fut interdit aux Juifs d’habiter Jérusalem, la Judée fut elle-même déjudaïsée par suppression de toute pratique religieuse : interdiction de la circoncision, de l’étude de la Torah, de l’observance du shabbat, de la célébration des fêtes, etc. Une majorité de survivants dut émigrer vers la diaspora ou la Galilée. Jérusalem fut désormais appelée Aelia Capitolina et définitivement romanisée. La Judée fut désormais appelée Syrie-Palestine. C’est en effet seulement à ce moment-là que fut introduit le mot Palestine, même si je l’ai jusque là utilisé par commodité (comme j’ai employé le mot juif par commodité au lieu du mot judéen, alors que le mot « juif » a été introduit bien plus tard, voir lettre 15). Le mot Palestine est dérivé du mot Philistin, les anciens ennemis des Hébreux. L’intention d’Hadrien était, en choisissant ce mot, Palestine, d’humilier les Judéens. Quant au fils de l’Étoile il mourut dans les combats. Son action est aujourd’hui controversée. Certains dénoncent son extrémisme et le nomme Fils du Mensonge. D’autres honorent sa mémoire et continuent de l’appeler Fils de l’Étoile (voir la lettre 19 : actuellement, en Israël, lors de la fête Lag Ba’Omer, la mémoire du fils de l’Etoile est célébrée par les Sionistes). Cette nouvelle épreuve ouvrit sur une nouvelle histoire pour les Judéens. En effet les voici chassés du berceau de leur civilisation : la Judée. Ils doivent renoncer aux mythes fondateurs : la Terre Promise, la venue du Messie et l’imminence du Jugement dernier, événements ressentis jusque là comme signes du retour aux temps glorieux de l’ancien royaume de David. Cette épreuve entraîna la déterritorialisation de l’identité judéenne. Il n’ y aura plus de Judéens, il n’y aura plus que des Juifs. Être juif ce n’est plus référer, entre autres, à un territoire, à une terre, ce n’est plus qu’adhérer à la religion juive. Mais cette religion étant fondée sur des fêtes à caractère historique, la mémoire de l’histoire du peuple juif fut sauvegardée. La judéité va prendre un nouvel essor à travers l’histoire de la diaspora. La continuité de l’exercice de la spiritualité juive ne sera pas cassée par Hadrien. Selon la légende c’est le jour même où mourut rabbi Aqiba que naquit Rabbi Yehouda HaNassi, nom qui, traduit, signifie, Rabbi Juda Le Prince. Cet homme sauva le patrimoine du peuple juif : la Torah écrite qu’il devait enrichir par la rédaction de la Torah orale : la Michna, véritable somme historique de tous les actes quotidiens de la vie sociale des Juifs. Ainsi toujours le peuple juif renaît de ses cendres, tel le Sphinx. Les efforts conjugués de leurs ennemis, au travers des siècles, pour détruire leur identité, se heurte sans cesse à l'irréfragable Volonté de vivre du peuple des Origines. L’histoire de Yehouda Hanassi (135-217) est le point de départ de la deuxième partie de l’histoire des Juifs. Ici s’achève la première partie de leur histoire.
-
Lettre 43 9 novembre 2018 Samuel, Hadrien, empereur romain qui régna de 117 à 138 rêva de créer une civilisation universelle dans lequel le judaïsme tiendrait une place de choix. Malgré les persécutions menées contre les Judéens, le judaïsme continuait de séduire nombre de Romains qui parfois se convertissaient. Il s’entretint avec les rabbins qui succédèrent à Ben Zakkaï, Josué Ben Hanania et surtout Rabbi Aqiba, homme très respecté par la communauté juive. Il envisagea avec eux de rebâtir le Temple. Il reconstruisit bien un Temple mais il le dédia au culte de Jupiter après avoir renoncé, sous l’influence de son entourage resté hostile aux Juifs, à le dédier au culte de l’Éternel. Il alla même jusqu’à interdire la circoncision considérée par les Romains comme un rite barbare. Alors en 132 les Juifs à nouveau se soulevèrent dirigés par Simon Bar-Cokhba, le Fils de l’Étoile. Il fut soutenu par les chefs spirituels du pays notamment Rabbi Aqiba. Hadrien réagit en envoyant ses meilleurs généraux écraser cette nouvelle révolte. La guerre dura trois ans jusqu’en septembre 135. Les Romains vainquirent les insurgés. La répression dépassa en horreur tout ce que les Juifs avaient jusque là subi : massacres, déportations, esclavage, destruction de villages, exécution des rabbins dont rabbi Aqiba qui fut brûlé vif, un rouleau de la Torah dans les bras. Il fut interdit aux Juifs d’habiter Jérusalem, la Judée fut elle-même déjudaïsée par suppression de toute pratique religieuse : interdiction de la circoncision, de l’étude de la Torah, de l’observance du shabbat, de la célébration des fêtes, etc. Une majorité de survivants dut émigrer vers la diaspora ou la Galilée. Jérusalem fut désormais appelée Aelia Capitolina et définitivement romanisée. La Judée fut désormais appelée Syrie-Palestine. C’est en effet seulement à ce moment-là que fut introduit le mot Palestine, même si je l’ai jusque là utilisé par commodité (comme j’ai employé le mot juif par commodité au lieu du mot judéen, alors que le mot « juif » a été introduit bien plus tard, voir lettre 15). Le mot Palestine est dérivé du mot Philistin, les anciens ennemis des Hébreux. L’intention d’Hadrien était, en choisissant ce mot, Palestine, d’humilier les Judéens. Quant au fils de l’Étoile il mourut dans les combats. Son action est aujourd’hui controversée. Certains dénoncent son extrémisme et le nomme Fils du Mensonge. D’autres honorent sa mémoire et continuent de l’appeler Fils de l’Étoile (voir la lettre 19 : actuellement, en Israël, lors de la fête Lag Ba’Omer, la mémoire du fils de l’Etoile est célébrée par les Sionistes). Cette nouvelle épreuve ouvrit sur une nouvelle histoire pour les Judéens. En effet les voici chassés du berceau de leur civilisation : la Judée. Ils doivent renoncer aux mythes fondateurs : la Terre Promise, la venue du Messie et l’imminence du Jugement dernier, événements ressentis jusque là comme signes du retour aux temps glorieux de l’ancien royaume de David. Cette épreuve entraîna la déterritorialisation de l’identité judéenne. Il n’ y aura plus de Judéens, il n’y aura plus que des Juifs. Être juif ce n’est plus référer, entre autres, à un territoire, à une terre, ce n’est plus qu’adhérer à la religion juive. Mais cette religion étant fondée sur des fêtes à caractère historique, la mémoire de l’histoire du peuple juif fut sauvegardée. La judéité va prendre un nouvel essor à travers l’histoire de la diaspora. La continuité de l’exercice de la spiritualité juive ne sera pas cassée par Hadrien. Selon la légende c’est le jour même où mourut rabbi Aqiba que naquit Rabbi Yehouda HaNassi, nom qui, traduit, signifie, Rabbi Juda Le Prince. Cet homme sauva le patrimoine du peuple juif : la Torah écrite qu’il devait enrichir par la rédaction de la Torah orale : la Michna, véritable somme historique de tous les actes quotidiens de la vie sociale des Juifs. Ainsi toujours le peuple juif renaît de ses cendres, tel le Sphinx. Les efforts conjugués de leurs ennemis, au travers des siècles, pour détruire leur identité, se heurte sans cesse à l'irréfragable Volonté de vivre du peuple des Origines. L’histoire de Yehouda Hanassi (135-217) est le point de départ de la deuxième partie de l’histoire des Juifs. Ici s’achève la première partie de leur histoire.
-
Ce texte est étonnant. »En aucun cas elle n’ a tenté de culpabiliser les femmes, ni de minimiser leur agression ». À la place de « femmes » j’aurais plutôt vu le mot « hommes ». J’aime lire les textes de Vilaine, ils sont souvent surprenants. Je sens éclore dans ces mots une vocation de victime.
