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aliochaverkiev

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Tout ce qui a été posté par aliochaverkiev

  1. aliochaverkiev

    La conscience

    Un texte s'affiche sur mon écran, ce texte est signé "Ping", c'est un canard qui écrit, c'est un simulacre. Un autre texte, "signé "droit de réponse", c'est Michel Polac qui écrit, un autre simulacre. Sarabande de simulacres. Qui les envoie, qui les manipule ? Des hommes, des femmes, des machines ? Cela ne m'intéresse pas. Chaque simulacre cherche sa proie. Le cerveau ne fait pas de différence entre l'imaginaire et le réel. Ces simulacres ne font pas de différence entre l'imaginaire et le réel, ce sont des cerveaux bruts, sans conscience, je suis bien dans mon fil. Face à cette armée d'ombres, en contraste, apparaît la possibilité d'une conscience, la possibilité d'un être qui ne soit pas une ombre. C'est un exercice de cette faculté inconnue, la conscience, que de s'efforcer de distinguer le réel de l'imaginaire. Ce dont je prends conscience, et il s'agit d'une conscience active, créatrice, c'est que je cherche ici un être. L'être que je cherche est un être de l'imaginaire. Le forum est une manifestation de l'imaginaire. Je cherche là, cet être imaginaire. Parfois je m'illusionne, je crois que l'un des simulacres qui se produit ici est cet être imaginaire. Or j 'acquiers cette certitude : aucun simulacre qui erre ici ne sera jamais cet être imaginaire. Pourtant je suis là, dans cet enfer d'ombres évanescentes, qui rient comme des chimères.
  2. aliochaverkiev

    La conscience

    Ou même vous pourriez être Michel Polac, tout est possible.
  3. aliochaverkiev

    La conscience

    Rien ne me dit que vous êtes réel, vous pouvez être un robot, ou un simulacre (je m'appuie là sur l'imaginaire de P.H. Dick l'écrivain de science fiction). Et vous êtes en effet, ici, un simulacre, comme nous tous. Vous pouvez être une femme, un homme, un robot, je n'en sais rien, vous pouvez être un programme, vous pouvez n'avoir aucune réalité. Peut-être que vous êtes une machine qu'un informaticien de génie s'amuse à m'envoyer dans les dents en se tordant de rire. Mais peut-être aussi que vous êtes en effet Paulhac, sait-on jamais. Rien ne me dit que vous existez, je ne vois que des mots s'écrire sur un écran, c'est tout ce que je vois. Avec ça on est bien avancé.
  4. aliochaverkiev

    La conscience

    L'imaginaire est le produit de quoi ? Je n'ai pas la réponse. Quand les mathématiciens créent le modèle de l'espace-temps d'où leur vient leur imaginaire ? D'où vient le génie des savants et des artistes ? Pour le moment nous ne le savons pas, nous ne pouvons faire que des suppositions. L'imaginaire est un réel que nous créons. Les mathématiques par exemple. La matrice pourrait bien être le forum, en effet. Car non seulement il y a la puissance créatrice des imaginatifs mais en plus le forum lui-même est un pur imaginaire. Et pourtant, ce qui est vécu, ici, dans l'imaginaire, réagit sur les personnes qui postent ici. Exactement comme les violences faites aux héros de Matrix, quand ils sont dans la matrice, réagit sur eux, allongés dans les fauteuils de leur vaisseau.
  5. aliochaverkiev

    La conscience

    Dehaene cite ensuite un dialogue écrit dans un roman "Pensées secrètes", dans lequel une romancière dit : - Je croyais que le soi n'existait pas. Ce à quoi répond un scientifique matérialiste : - Ce n'est pas une chose réelle et tangible, mais bien sûr qu'il existe un soi. Nous l'inventons sans cesse. Exactement comme vous inventez vos histoires. -Vous voulez dire que nos vies ne sont que des fictions ? -En quelque sorte. C'est quelque chose que nous faisons dès que nous avons du temps de cerveau disponible. Nous inventons des histoires sur nous-mêmes. C'est exactement ce que je pense, le soi et bien d'autres concepts sont des produits de l'IMAGINAIRE. Ce ne sont pas des réalités. Et cela rejoint un autre de mes fils, celui où je m'interroge sur la puissance de l'imaginaire. Car il y a bien deux mondes, il y a le monde de l'imaginaire et le monde du réel, ou, pour répondre à ceux qui mélangent tout, il y a le réel inventé et le réel imposé. Il y a celui que nous créons et il y a celui qui s'impose à nous. Ce qui est puissant c'est que l'imaginaire inspire notre action réelle, c'est-à-dire que notre imaginaire transforme le réel quand nous décidons de transformer le réel selon notre imaginaire.
  6. aliochaverkiev

    La conscience

    Tu ne me déranges pas ! Tiens en hommage pour toi, j'adore te regarder danser ! Ta danse vaut toutes les philosophies. A plus tard, belle, re-cours maintenant, je vais avoir la forme pour parler des x et des y !!!
  7. aliochaverkiev

    La conscience

    Bonjour ma chérie, j'aime te voir ici.
  8. aliochaverkiev

    Mes choix

    Quand tu mourus tu t'emparas de moi Je devins toi, Je te fis jeune femme, mère Tu devins moi, cheval sauvage, tu recouvris ton origine Mère Tous les deux nous voyageons dans l'éternité Je t'ai arrachée à ta dépouille décharnée Toi que l'histoire a suppliciée.
  9. aliochaverkiev

    La conscience

    Vous êtes bien gentils Blaquière et Ping mais vos discours sont des discours de personnes qui ne foutent plus rien de leur journée. Si vous étiez un peu plus dans l'action, si vous deviez travailler par exemple, vous coltiner chaque jour à un réel imposé et non pas choisi, si vous deviez sans cesse vous frotter au mal être des personnes réelles, en vue de leur apporter quelque chose de réel vous ne seriez pas en train de débiter des discours creux, inutiles et redondants. Rendez vous utile, réellement, il y a du boulot croyez-moi. Il y en a des gens, des jeunes, des moins jeunes qui auraient besoin de vous. Donnez, donnez votre temps à ceux qui sont en déshérence au lieu de perdre votre temps ici à débiter des conneries apprises dans des livres, pas dans la vie. Bordel, vous avez encore besoin d 'être reconnus à vos âges ? D'un autre côté vous engendrez en moi une colère salutaire qui me donne une pêche supplémentaire pour aller travailler.
  10. aliochaverkiev

    La conscience

    Ton texte me fait réfléchir sur l'approche philosophique du monde. Cette approche est conceptuelle. Je me rends compte que cette approche me séduit, mais elle n'est pas la mienne en définitive. L'approche conceptuelle est une approche possessive, j'élabore des concepts pour posséder le réel, pour posséder les choses observées, pour posséder les gens (confer les concepts freudiens, mais il y a des gens qui jouissent d'être possédés, par exemple maman Blaquière [ça va maman Blaquière ce matin ? Je fais mon Œdipe avec maman Blaquière, après l'avoir fait avec papa Blaquière, qu'est-ce qu'on se marre avec Freud, le monde avec lui est un lupanar]. La philosophie flatte le désir de possession, et le désir de domination. Pourquoi pas. Je peux aimer posséder, je peux aimer dominer. Mais il y a une limite. Le possessif, le dominateur reste extérieur au monde qu'il possède ou qu'il domine. Quand je te lis, avec ton recours aux concepts usuels, l'en-soi, le pour-soi, etc. je me dis, ces concepts sont bandants, ils me permettent de posséder le sujet, mais aussi ils me projettent hors du sujet. Je ne suis plus dans le sujet, (sujet employé ici dans le sens : thème) je suis à l'extérieur, je deviens l'observateur. J'observe la chose possédée. La philosophie a ses limites car la connaissance intime du monde exige de ne pas être sans cesse dans l'observation mais aussi et peut-être même in fine, dans la communion. La philosophie en définitive est un détour, un moyen, un instrument, mais je me rends compte que mon but final, c'est la communion, pas la possession, pas la domination. Le mot conscience est un concept, un mot forgé par notre entendement dirait Kant, mais ce mot n'est pas la réalité, le mot est l'effet d'une observation, d'une distance, la distance ne permet pas la connaissance intime des choses. Soyons plus clair. Dehaene fait des expériences (que je ne relate pas) il observe d'abord des faits qu'il décrit, telle activité observée provoque telle attitude chez le volontaire (qui subit l'expérience). Le volontaire dit ce qu'il perçoit. Et là arrive le philosophe, lequel affirme : il dit, donc il est conscient, donc il y a une conscience. Or il n' y rien de cela, il n'y a rien qui soit observé, qui serait : la conscience. Le mot vient d'être forgé, il prétend à observer une réalité, la conscience, alors qu'il n y rien de cela, les seules choses qu'il y a ce sont : une activité cérébrale et un dire. C'est tout. Le reste est un abus de pouvoir. Je crée le mot conscience pour je ne sais quelle ambition personnelle. Dehaene aussi le crée. Mais s'il trouve un jour une technique pour éveiller les comateux, ce mot conscience ne lui aura servi à rien, ce qui lui aura servi c'est l'observation d'une connexion entre un stimulus et un "dire" du patient, c'est tout. Rien d'autre. Tout le reste est confusion, tout le reste est illusion, tout le reste est communication.
  11. aliochaverkiev

    La conscience

    Bien sûr que nous avons lu Freud, nous sommes d'ailleurs obligé de l'apprendre dans certains cursus universitaires. Bien sûr que je me suis appliqué à me représenter le monde avec ses "catégories" à lui, avec ses concepts à lui, le ça, et gnan gnan gnan, le moi et gnan gnan gnan , le surmoi, et gnan gnan gnan, et ses théories sur le développement de la sexualité chez l'enfant, et gnan gnan gnan, j'ai toutes ses œuvres chez moi. Je vais paraphraser Vilaine et vous dire : mais quel âge avez-vous ? Pour être scotché à Freud ? C'est pas possible d'en être encore aux représentations freudiennes !!! Bien sûr que je me suis "soumis" le temps d'une réflexion à ses modèles, est-ce que je désire ma mère et gnan gnan gnan ( oh! maman que j'aime te voir nue, je veux te baiser, pourquoi pas ? moi j'aime tout imaginer !!!) est-ce que je veux tuer le père (papa j'ai envie de t'enfoncer mon couteau dans le ventre ah ah ah!!! qu'est-ce que c'est con un freudien, qu'est-ce que c'est sommaire, même un chien est plus compliqué !!!) est-ce que je suis scotché au stade oral de la sexualité et gnan gnan gnan (surtout si j'aime fumer !), est-ce-que je suis scotché au stade anal de la sexualité, (surtout si je suis radin), et gnan gnan gnan... Arrêtez avec vos niaiseries, le monde des idées a bougé depuis votre adolescence (c'était quand ? il y a 50 ans ?).
  12. Maroudiji et son complexe d'infériorité. Allez chercher un Allemand pour se rassurer, faut le faire. Il n'existe donc pas d'Indiens assez sûrs d'eux pour témoigner pour toi, ma brebis ? (Le Loup)
  13. aliochaverkiev

    La conscience

    Il y a une certaine cruauté en vous, "droit de réponse". Bien sûr, la fonction inverse n'est pas la fonction réciproque. Vous ne passez rien à personne. Et vous avez raison.
  14. aliochaverkiev

    Mes choix

    Je rapatrie ici toutes les vidéos que j'aime. Celle-ci me fascine, elle me rappelle que je suis femme aussi.
  15. aliochaverkiev

    La conscience

    D'accord avec l'ensemble de vos remarques , y compris bien sûr concernant les fonctions exponentielles, leurs fonctions réciproques, comme les fonctions puissances (qui ne sont plus étudiées en terminales S). Concernant l'enseignement actuel je suis surpris qu'en physique nos lycéens doivent utiliser des notions mathématiques qu'ils n'ont pas encore vues avec leur prof de maths. Il y a là un décalage qui parait durer depuis des années, décalage absurde. Concernant vos autres remarques je suis obligé de me demander ce que je cherche. Je m'explique : en suivant vos raisonnements (ou les miens) je peux arriver à une compréhension rationnelle de la conscience. Mais je sens que, parvenir à cette compréhension rationnelle, ne me satisfera pas. Je cherche donc autre chose. Quoi ? Je ne cherche pas une compréhension, je cherche une perception. Une perception intérieure. Si j'applique cela à mon étude sur la conscience, je dois bien me rendre à cette évidence : je ne cherche pas à comprendre la conscience en tant que phénomène, je cherche à sentir ce qui signifie être conscient. C'est comme si mon but n'était pas de comprendre par exemple ce qu'est la marche, mais que c'était de me sentir marcher, comme si mon but n'était pas de savoir ce qu'est la vie, mais de me sentir vivre, mon but n'est pas de savoir ce qu'est la mort, mais de me sentir mourir etc. Comme vous le voyez je transforme tous les concepts, tous les substantifs, marche, vie, mort, en verbes d'action. Je veux m'arracher des concepts. Je ne cherche pas à comprendre, de l'extérieur, le monde, ou les choses du monde, je cherche à les éprouver, je cherche à éprouver le fait d'être conscient, le fait de marcher, le fait de vivre, le fait de mourir. Je suis en quête d'expériences vécues intérieures, la raison ne me servant que comme moyen d'approche. [En écrivant cela je me rends compte que j'adopte le même démarche que Sartre, lui aussi cherche à "éprouver" et non à comprendre, mais ce qu'il éprouve n'est pas ce que j'éprouve]
  16. aliochaverkiev

    Mes choix

    Ce n'est pas seulement à moi que vous ferez plaisir mais aussi à toutes celles et tous ceux, nombreux, qui aimeront votre goût.
  17. Vous ne le faites plus rêver, vous n'occupez plus son horizon, vous êtes tout juste bonne, peut être, à lui donner du plaisir. Dès qu'il aura trouvé une femme grâce à laquelle il pourra à nouveau rêver, à nouveau bâtir, à nouveau projeter, il partira. Vous êtes pour lui localisée dans le monde, les hommes aiment les femmes qui les délocalisent, de même que les femmes aiment les hommes qui les délocalisent. Ce qui vous arrive, arrive tout autant aux hommes.
  18. Si je vais jusqu'au bout de votre logique, et si vous êtes réellement ce que vous dites être, si vous ne jouez pas, alors vous êtes une proie. Faires attention à vous. Toujours si vous êtes honnête, vous êtes en train de transcender un certain érotisme qui vous est propre. Si vous ratez votre sublimation actuellement tentée alors n'importe quel homme qui saura parler la parole de Dieu, et vous faire croire qu'il dit la parole de Dieu, fera de vous ce qu'il veut. Autrement dit, si vous êtes forte, la volonté de Dieu, vous tenterez de la découvrir en vous. Si vous êtes faible alors vous serez la proie de n'importe quel homme qui saura vous manipuler en vous faisant croire que lui, lui connaît la parole de Dieu. Enfon si vous êtes une prédatrice (qui s'ignore peut être) pas mal votre posture !!!
  19. aliochaverkiev

    L'Idée.

    Toujours à propos de l'idée, toujours Kant, toujours la logique : "L'idée de l'humanité, l'idée d'une république parfaite, d'une vie heureuse, etc...manquent à la plupart des hommes. Beaucoup d'hommes n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent; aussi se laissent-ils guider dans leur conduite par l'instinct et l'autorité."
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