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Colère des Français : vers un blocage total du pays le 17 novembre 2018 ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de poussiere666 dans France
Vous les recevez en mairie ? Vous êtes donc salariée. Et probablement agent d’une collectivité territoriale. Et vous postez donc à partir de votre lieu de travail. Et vous postez à longueur de journée tout en étant payée par la collectivité. Si c’est le cas alors c’est lamentable. Vous avez de la chance de ne pas être contrôlée. C’est un scandale ces gens qui postent à partir de leur lieu de travail et qui se permettent de juger les personnes qui ont moins de liberté qu’eux. -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Bon allez je te laisse, fin de la visite à l'asile. J’espère qu'un autre bénévole te donnera la répartie, passe une bonne soirée. -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Et bien explique la donc cette théorie de la relativité. Cette théorie commence à être exposée dans l'article de 1905. Je te fais remarquer que je ne fais que commenter le texte d’Einstein. Donc tu es en train de dire qu'Einstein est un imbécile puisque c'est lui que je cite. Tu sais lire ? Tu as remarqué que c'est lui que je cite ? Si ça se trouve tu ne l'as même pas remarqué !!! Au lieu de recopier wiki mon brave garçon, édite le texte de 1905 (il est sur le net) et lis-le. Et comprends-le si tu en es capable. Quand Einstein écrit son article en 1905 il a 25 ans ! Personne ne parle encore de trous noirs mon brave neuneu. Je suis curieux de savoir quelles notes tu avais en physique au lycée, toi, ça ne devait pas être brillant. Je plains les prof qui ont eu à s'occuper de toi, c'est à tomber en dépression d'avoir dans sa classe un élève aussi bouché que toi. Avant de parler des trous noirs au moins essaye de comprendre le texte de 1905 ! Il faut apprendre l'alphabet mon brave neuneu avec de savoir lire. Surtout un homme comme vous. Bon sang je plais aux fous ! remarque ça ne me déplait pas de séduire les fous. Mon deuxième frère était "fou", malade mental, je dois avoir une sensibilité qui rassure les fous. Bienvenue chez moi les fous ! je crois que je préfère être accompagné par tous les cinglés du forum plutôt que par tous les petits bourgeois conventionnels qui errent ici. Au moins les fous c'est du délire, c'est intéressant. -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
"Le terme "apparait" n'est pas pour moi scientifique." Je cite Einstein, la relativité, ouvrage déjà cité, page 26 : titre du chapitre : "Incompatibilité apparente de la loi de la propagation de la lumière et du principe de réalité" Page 28 "Mais ceci parait impossible". Plus loin "il parait inévitable d’abandonner le principe de la relativité" etc. etc. je ne vais pas noter toutes les occurrences de "parait" apparait" etc. dans le discours d'Einstein. -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Comment voulez-vous comprendre la théorie de la relativité si, d'emblée, au lieu d'ouvrir votre esprit et d’accepter ce que dit Einstein, vous rejetez le moindre de ses mots ? Vous permettez de vérifier cette observation : il est très difficile d'enseigner un adulte, parfois c'est même impossible parce que l'adulte a l'esprit trop encombré de certitudes dont il refuse de se démettre pour prendre connaissance de nouvelles idées. Bon, pour vous Einstein est un con, ok, pourquoi pas. Vous avez peut-être raison, mais alors que faites vous dans ce topique ? -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Je suis despotique estimaient mes anciens salariés. Despotique mais je les protégeais et quand ils ont failli perdre leur emploi je les ai rejoint dans leur combat et pas qu'un peu ! Je suis un despote oriental. Autoritaire et protecteur ( de ceux qui dépendent de moi). Bon, mais là c'est moi qui suis hors sujet. Hors sujet. Question : pourquoi venir polluer ce topique avec des remarques qui n'ont rien à voir avec le sujet ? -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Dans son article de 1905 Einstein, en posant les deux postulats, annonce qu’apparemment le second postulat (vitesse de la lumière constante dans le vide quelle que soit la position de l’observateur) est incompatible avec le premier postulat (principe de relativité). C’est d’ailleurs parce que les physiciens de l’époque pensaient que ces deux postulats étaient incompatibles qu’ils n’osaient pas les penser comme étant vrais en même temps. Ils s’étaient égarés dans la recherche d’une substance, l’éther, qui passait pour eux comme le milieu de propagation de la lumière et comme le seul référentiel par rapport auquel la vitesse de la lumière était égale à 300 000 km/s. Einstein n’hésita pas à écrire dan son article que l’hypothèse de l’éther était inutile. Pour lui c’est un fait que la lumière est une onde électromagnétique qui se propage dans le vide. Qu’elle n’ait apparemment pas besoin d’un support matériel pour se propager ne le gêne pas, il prend pour fondement l’observation. Que cette observation bouscule la logique voire heurte la rationalité peut lui chaut. L’observation est l’observation c’est son fil conducteur. D’où Einstein tirait sa certitude quant à l’invariance de la vitesse de la lumière dans le vide quel que soit le référentiel ? De l’étude des équations de Maxwell. Il est possible d’utiliser ces équations pour montrer que le module de la vitesse de la lumière dans le vide est : v = 1 sur racine d’epsilon indice zéro multiplié par mu indice zéro, où epsilon indice zéro et mu indice zéro sont des constantes électrique et magnétique. En remplaçant ces constantes par leur valeur on trouve v = 300 000 km/s, soit la vitesse de la lumière dans le vide. Mais ces équations ne spécifient pas par rapport à quoi cette vitesse est mesurée. Pour Einstein deux hypothèses : ou les équations de Maxwell sont incomplètes ou la vitesse de la lumière dans le vide est un invariant tel qu’il est inutile de spécifier par rapport à quoi elle est mesurée. Einstein considérait que les équations de Maxwell étaient trop élégantes pour être incomplètes. Il opta pour la deuxième hypothèse. En quoi les deux postulats paraissent contradictoires ? -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Il est possible de formuler le principe de relativité de cette façon : « Il n’est pas possible de mettre en évidence le mouvement d’un système physique animé d’un mouvement uniforme par une expérience mécanique réalisée à l’intérieur du système » Cette formulation est proposé par Jean-Marie Vigoureux dans son livre « La quête d’Einstein », éditions Ellipses,page 98. Autrement dit si je suis à l’intérieur d’un vaisseau spatial par exemple, si celui-ci ne subit aucune accélération ni aucune rotation (changement d’orientation) alors ce vaisseau sera pour l’observateur que je suis au repos. Il sera absolument impossible de pratiquer quelque expérience mécanique qui puisse me faire penser le contraire. Si regardant par un hublot je vois un autre vaisseau spatial venir à ma rencontre (vaisseau animé d’un mouvement rectiligne uniforme dont la trajectoire est parallèle à la mienne) je pourrai alors soit estimer que je suis animé d’un mouvement rectiligne uniforme par rapport à lui soit estimer que c’est ce vaisseau qui est animé d’un mouvement rectiligne uniforme par rapport à moi. Je peux me décider au repos ou en mouvement par rapport à lui sans que cela agisse sur une quelconque expérience mécanique effectuée à l’intérieur de mon vaisseau. Autrement dit la vitesse relative d’un autre vaisseau, ou ma vitesse relative par rapport à ce vaisseau seront totalement neutres sur les expériences mécaniques (et sur les expériences électrodynamiques et optiques ajoutera Einstein) que je pratiquerai à l’intérieur de mon vaisseau ou que l’autre pratiquera à l’intérieur de son vaisseau : ces expériences donneront les mêmes résultats. Nous avons tous éprouvé ce type d’expérience : lorsque deux trains roulent côte à côte, que leur vitesse relative ne sont pas égales et différent de peu, nous avons la sensation qu’il est impossible de dire lequel train se déplace par rapport à l’autre. Par moments nous aurons le sentiment que c’est le train d’à côté qui se déplace par rapport à nous, par moments nous aurons le sentiment contraire, que c’est nous qui nous déplaçons par rapport au train d’à côté. En conclusion lorsque deux référentiels sont tels qu’ils sont animés l’un par rapport à l’autre d’un mouvement rectiligne uniforme, il est impossible de privilégier définitivement l’un ou l’autre. Il est absolument indifférent de décider que l’un est au repos et l’autre en mouvement ou de décider au contraire que l’autre est au repos et l’un en mouvement. Le choix est libre, le choix est indifférent quant à l’observation des lois physiques qui seront identiques dans leur application que ce soit dans un vaisseau ou dans l’autre. -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Hors sujet. -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Intervention sans intérêt : incapacité à émettre une critique scientifique. Au suivant. -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Albert Einstein, la relativité, page 71, petite bibliothèque Payot, page 71. "De tout temps il était évident que tout mouvement ne doit être considéré que comme relatif. En reprenant l’exemple que nous avons souvent employé du talus et du wagon du chemin de fer, le fait du mouvement qui y a lieu peut être énoncé avec un égal droit sous les deux formes suivantes : a) le wagon est en mouvement par rapport au talus b) le talus est en mouvement par rapport au wagon." Puisque vous êtes sûr de vous au point que pour vous Einstein écrit des conneries il est inutile que désormais je prenne le temps de vous lire et de vous répondre. -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Il est indifférent de décider que c'est le train qui est en mouvement ou le talus qui est en mouvement. Vous exprimez dans votre critique les habitudes de pensée qui empêcheront les physiciens en 1905 de suivre Einstein. Vous ne parvenez pas à nettoyer votre esprit de vos certitudes. Vous êtes conditionné à penser qu'il y a bien un référentiel au repos, de manière absolue, et un autre en mouvement par rapport à l'autre de manière absolue. Vous ne parvenez pas à penser autrement. Rassurez-vous : en 1905 les physiciens de renom étaient tout aussi conditionnés que vous. Tout mouvement est relatif. Il est indifférent de dire que le soleil tourne autour de la terre ou que la terre tourne autour du soleil. Il n' y a pas d'absolu concernant les mouvements relatifs des objets. Nous choisirons de dire que c'est la terre qui tourne autour du soleil plutôt que le contraire parce que l'expression mathématique du mouvement est plus simple à poser dans un cas plutôt que dans l'autre. Si cela vous ne le comprenez pas, c'est que votre imagination est limitée. Si vous ne parvenez pas à imaginer que ce peut être le talus qui se déplace par rapport au train, si cet imaginaire dépasse vos capacités intellectuelles ne vous occupez pas de comprendre la relativité : cette théorie n'est pas à votre portée. Passez à autre chose. -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Essayez de rester dans le sujet et si votre but est de recopier wiki créez un sujet et allez y faire de la copie. -
Colère des Français : vers un blocage total du pays le 17 novembre 2018 ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de poussiere666 dans France
Nous devrions vous consacrer l’Imperatrice La Teigne. Vous êtes une vraie méchante vous. J’aime les personnalités excessives, ce sont elles qui font le spectacle. -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
Il convient de revenir sur ce principe de relativité pour en souligner l’importance. Avant Einstein Poincaré l’avait déjà formulé mais il n’avait pas réussi à en faire un postulat. Il s’agissait pour lui d’une simple conjecture pouvant être vraie mais pouvant aussi être fausse. Nous voyons ici apparaître la forme d’esprit d’Einstein : il décide, il tranche. Il pose comme fondation, comme postulat ce principe. Il ne le démontre pas, il ne peut pas d’ailleurs le démontrer (il explique seulement dans son petit livre sur la relativité paru plus tard que ce principe n’a jamais été mis en défaut ; en physique on ne démontre pas comme en mathématique, on pose comme étant vrais des principes tant que ces principes ne sont pas démentis par l'expérience). Il s’appuie sur son intuition : ce postulat est vrai. En posant ce postulat comme étant vrai (comme il posera comme étant vraie la constance de la vitesse de la lumière dans le vide) il peut commencer à construire des raisonnements solides qu’il va mener jusqu’au bout. Certes il peut se tromper (d’ailleurs son article passera inaperçu tant il affirmait comme étant vrais des postulats que les physiciens, en 1905, mettaient encore en doute), il ne sait pas vraiment où il va, mais il croit dans la vérité de ces postulats. S’il se trompe il sait que sa construction s’écroulera. Mais tant pis, il ose, il fonce et il verra bien. Poincaré en posant le principe de relativité comme étant une simple conjecture s’interdira de foncer dans des raisonnements nouveaux. Le second postulat, tel qu’il est exprimé par Einstein, ne tire pas son originalité de l’indépendance de la vitesse de la lumière par rapport à la vitesse de sa source. L’indépendance de la vitesse de propagation d’une onde par rapport à sa source était un phénomène connu depuis longtemps. L’originalité de ce postulat est d’affirmer que la vitesse de la lumière est constante quel que soit le référentiel inertiel choisi pour observer cette vitesse. Pratiquement cela signifie que si par rapport à un référentiel inertiel considéré au repos, un signal lumineux est émis à l’intérieur d’un autre référentiel inertiel animé d’une vitesse v par rapport au référentiel inertiel au repos, la vitesse de la lumière, par rapport au référentiel au repos ne sera pas V (vitesse de la lumière) + v mais V. Il n’ y a pas addition des vitesses. (Les lettres en gras : expression vectorielle, c’est-à-dire qu’il faut imaginer ces lettres surmontées d’une flèche). -
Théorie de la relativité : éléments
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Sciences
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Colère des Français : vers un blocage total du pays le 17 novembre 2018 ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de poussiere666 dans France
Je ne peux pas m’empêcher de me souvenir quand je suis arrivé ici, sur le forum, du ton méprisant de l’une des intervenantes d’ici. Celle qui rôde comme une âme égarée afin de détecter la mauvaise pensée éventuelle d’un gilet jaune. Alors que je donnais pour référence d’un écrit, le support médiatique originel de cet écrit, elle me fit remarquer que seule la référence wiki comptait. Voilà comment l’ancienne culture française désormais se vautre dans la vulgarité. -
Colère des Français : vers un blocage total du pays le 17 novembre 2018 ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de poussiere666 dans France
Psychologie de bazar ou de troquets où coule à flots la bonne bière bien brassée. Ou comment se rassurer sur soi. -
Colère des Français : vers un blocage total du pays le 17 novembre 2018 ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de poussiere666 dans France
Quand les pulsions inconscientes dirigent les petites bourgeoises. Spectacle de la bête domestiquée tout de même encore capable de maîtriser son verbe. Jusqu’ à quand? Déjà une autre protagoniste ici souhaite qu’il y ait des morts. Perspective d’un orgasme assuré. Le spectacle donné par ces petits bourgeois est celui de la soumission à l’ordre établi. Le désir d’ordre ne semble pas avoir déserté la psychologie des femmes. Se libérer d’une servitude millénaire n’est pas aisée. Paniquer devant quelques manif un peu chaudes en dit long sur l’invécu de ces intervenantes. -
Il apparait que, dès que l'on parle de la relativité, c'est à qui exhibera des vidéos explicatives. Cette approche approximative de cette théorie, et les dires non moins approximatifs qui l'accompagnent, m'ont donné le désir d'approfondir sérieusement cette théorie. La meilleure manière de l'appréhender est de partir des textes fondateurs d’Einstein ou de textes conçus dans le cadre d'un enseignement supérieur. Pour connaitre désormais la composition sociologique des foromeurs nul doute que je récolterai des critiques de tous les " as- tu vu comme que sais tout". Pour ceux qui sont véritablement animés d'un désir de "savoir" soyez assez volontaires pour suivre mes développements sans vous laisser distraire par les "as-tu vu comme je sais tout". Je ne répondrai à aucun "as-tu vu comme je sais tout", en revanche, à toutes celles et à tous ceux de bonne volonté qui ne comprendraient pas ce que j'écris (ou qui décèleraient une erreur d'inattention de ma part) bien sûr je répondrai. En 1905, dans son article intitulé « De l’électrodynamique des corps en mouvement » Albert Einstein jette les bases de la théorie de la relativité. Il écrit : « Non seulement en mécanique mais aussi en électrodynamique, aucune propriété des faits observés ne correspond au concept de repos absolu ; dans tous les systèmes de coordonnées où les équations de la mécanique sont vraies, les équations électrodynamiques et optiques équivalentes sont vraies» «Dans le texte qui suit, nous élevons cette conjecture au rang de postulat que nous appellerons dorénavant « principe de relativité » et introduisons un autre postulat que la lumière se propage dans l’espace vide à une vitesse V indépendante de l’état de mouvement du corps émetteur » Einstein pose ainsi deux postulats à partir desquels il développera sa théorie. Le premier postulat est une extension à l’électrodynamique (et à l’optique) du principe de Galilée énoncé pour la mécanique. Le terme de principe de relativité est dû à Poincaré en 1904. Revenons sur ce premier postulat. Le principe de relativité de Galilée pose comme étant vraies les affirmations suivantes : dans des référentiels au repos ou animés d’un mouvement rectiligne uniforme (déplacement en ligne droite à vitesse constante) toutes les lois de la mécanique sont identiques quelle que soit la vitesse du référentiel. Ces référentiels sont appelés référentiels galiléens ou inertiels (inertiels en ce sens qu’un objet, dans un tel cadre, obéit au principe d’inertie, lequel stipule qu’un objet soumis à aucune force, ou dont la somme des forces qui s’exercent sur lui est nulle, est soit au repos soit animé d’un mouvement rectiligne uniforme (déplacement en ligne droite, à vitesse constante). Note : on appelle référentiel tout objet matériel donné, rigide, à partir duquel est construit un système de coordonnées à trois dimensions. Il s’agit donc d’un solide auquel nous arrimons un point O, origine de trois axes perpendiculaires les uns par rapport aux autres (axe des x, abscisses, axe des y, ordonnées, axe des z, cotes.) Par exemple quelle que soit l’expérience mécanique que je réalise dans un train qui se déplace en ligne droite à vitesse constante elle donnera des résultats, des mesures, identiques à celle que je pourrais réaliser dans un référentiel au repos ou animé d’une vitesse constante (dans le cadre d’un déplacement rectiligne) différente de celle du premier référentiel. Que je sois dans un référentiel au repos (un talus) ou dans un train, qui par rapport à ce talus se déplace à vitesse constante, en ligne droite, toutes ces opérations : marcher sur le talus ou dans le train, se verser un café, faire rebondir une balle sur le plancher ou sur le talus, etc, donneront les mêmes résultats (mêmes mesures, mêmes trajectoires, etc.). Si je mesure la durée d’un événement donné, cette mesure sera la même quel que soit le référentiel inertiel de référence (pour des événements identiques). Si je mesure la longueur d’une barre de fer cette mesure sera la même quel que que soit le référentiel inertiel choisi. La conséquence de ce principe de relativité, qu’Einstein étend ici aux événements relevant de l’électrodynamique et de l’optique c’est qu’il est impossible de privilégier un référentiel par rapport à un autre. Tout référentiel peut être choisi comme étant au repos, les autres référentiels étant alors animés par rapport à lui d’un mouvement rectiligne uniforme. Si je reviens à l’exemple du talus et du train, je peux choisir le talus comme étant au repos comme je peux choisir le train comme étant au repos. Quiconque a voyagé dans un train sait qu’il apparaît, lorsqu’on est dans le train, que c’est le talus qui est animé d’un mouvement rectiligne uniforme, tandis que celui qui est sur le talus voit le train comme étant animé d’un mouvement rectiligne uniforme.
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Tout se passe comme si l'inconscient était une puissance colossale en action, construite autour de données qui plongent dans l'éternité passée. Tous nos désirs sont des mémoires, toutes nos valeurs sont des mémoires, la matière elle-même est une mémoire. Des directions, des sens, des volontés jaillissent de partout. Le conscient est là pour informer. Sans la conscience ces puissances colossales vont leur chemin aveuglement. Le conscient est les yeux de cette puissance. J'ouvre les yeux, j'informe les puissances en moi. Elles s’emparent de l'information et modifient leur marche souveraine en fonction de ces informations. La marche du souverain, inébranlable. Pour que cette marche ne s'enlise pas en des combats impossibles, le souverain doit sans cesse être informé des réalités. Toujours apprendre, toujours s'informer, toujours casser nos certitudes, pour informer l'être en soi.
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Lettre 45 23 novembre 2018 Samuel, La perte d’influence de la communauté juive de Palestine fut compensée par le dynamisme de celle de Babylone. Cette communauté apparut lors de la prise de Jérusalem en 586 avant l’E.C., par le chaldéen Nabuchodonosor II qui déporta à Babylone un quart de la population judéenne choisie parmi les individus les plus cultivés. [Les Chaldéens étaient une tribu sémite qui vivait au sud-ouest de Babylone]. La communauté s’adapta si bien aux conditions de son exil qu’après une seule génération elle faisait partie des classes dirigeantes du royaume (voir lettre 23). Il fallut attendre la conquête de Babylone par les Perses en 539 avant l’E.C. pour que les déportés soient autorisés à revenir en Israël. Zorobabel partit avec Josué dans un premier convoi suivi plus tard par Esdras et Néhémie (voir lettres 24 et 25). Une grande partie des exilés choisit de rester à Babylone. Ils y vécurent en bonne intelligence avec les Perses puis avec les Grecs (les Séleucides) suite aux conquêtes d’Alexandre le Grand. Au deuxième siècle avant l’E.C. Babylone fut conquise par les Parthes menés par Mithridate I, de la dynastie Arsacide. Les Parthes sont issus de tribus Scythes. Les Scythes étaient des nomades et des guerriers d’origine indo-européenne qui vivaient dans les steppes de l’Asie centrale. La communauté fit alliance avec les Parthes pour repousser les Romains. Elle développa une culture propre qui enrichit celle des Judéens. C’est ainsi qu’Hillel l’Ancien (ou Hillel le Sage), le plus respecté des docteurs de la Loi, naquit à Babylone en 70 avant l’E.C. Inspiré par la culture de sa communauté il partit à 40 ans à Jérusalem (où il mourut en 10 après l’E.C.). Il institua des règles d’herméneutique pour l’exposition de la Torah et pour la détermination de la Halakha (herméneutique : science de l’interprétation des textes). Il établit une dynastie de pharisiens qui inspira le judaïsme pendant près de 400 ans. Suites aux répressions menées en Judée par Titus en 70 puis par Hadrien en 135 beaucoup de Judéens s’exilèrent en Babylonie ce qui accrut l’importance de la communauté. Un disciple de Yehouda Hanassi, Abba (175-247) surnommé Abba Arikha (Abba le Grand) créa une académie rabbinique, une Yechivah. Il assura le passage du flambeau rabbinique de Palestine en Babylonie. Un autre rabbin, Samuel, fonda une autre Yechivah. Grâce à eux les aspirants à la fonction de rabbin n’eurent plus à aller en Palestine pour leur semikhah (intronisation dans la fonction de rabbin) tant ces académies surent trouver une légitimité auprès de tous les Juifs. Les Arsanides furent renversés par les Sassanides, une dynastie perse puissante qui régna sur la région de 226 à 636. Les Sassanides rétablirent l’antique puissance de la Perse, récupérant à l’est les terres de la Bactriane puis en avançant à l’ouest. Mais là ils rencontrèrent l’opposition des Empereurs romains d’Orient. Les deux empires se firent face pendant des siècles sans que l’un puisse prendre le pas sur l’autre, les Sassanides ne parvenant pas à passer durablement au-delà de l’Euphrate (la Bactriane est une région à cheval sur les états actuels de l’Afghanistan, du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan). La capitale du royaume fut désormais Ctésiphon, ville fondée par les Parthes, située à 70 kilomètres au nord de Babylone. Les Sassanides étaient unis en une religion solide : le mazdéisme. Cette religion s’appuie sur ce mythe : la lutte incessante entre Ohrmazd ou Ahura-Mazda, la lumière d’en haut contre Ahriman la lumière du bas. Ahura-Mazda créa le monde matériel en 6 étapes, le ciel, l’eau, la terre, les plantes, le bœuf et enfin Guyomart, le premier homme. Ahriman livra alors assaut à la création. Conséquence néfaste de cet assaut : l’homme devint mortel. Après la mort l’âme va au ciel ou en enfer selon que l’homme a accompli de bonnes ou de mauvaises actions. A la fin des temps les hommes seront jugés et la résurrection est promise à ceux qui auront réalisé de bonnes actions. Le culte voué à cette religion est le culte du feu pratiqué dans des sanctuaires dédiés. Sous le règne des Sassanides la communauté juive de Babylone se trouva au cœur d’un vaste réseau de communautés juives installées en Mésopotamie, en Perse, en Arménie, en Asie centrale, en Turquie (actuelle) et en Arabie. Une zone immense habitée par peu de chrétiens, d’où pour les Juifs, une condition beaucoup plus favorable que dans l’Empire romain. Le judaïsme ne posait pas de problèmes théologiques au mazdéisme. Signalons tout de même un bref raidissement d’un souverain sassanide en 468. Le représentant des Juifs fut exécuté, leur religion fut empêchée et les académies furent fermées. Cette politique provoqua une résistance des Juifs qui proclamèrent une éphémère indépendance juive en Babylonie. Cette autonomie ne dura que 7 ans de 513 à 520. Puis les rapports entre les communautés juives et perses se normalisèrent à nouveau. D’une manière générale les Juifs bénéficièrent d’une grande autonomie sociale et religieuse. Ils eurent le droit de nommer à la tête de leur communauté un chef, appelé : exilarque (ou Reish Galuta) qui siégeait à Babylone et qui disposait de grands pouvoirs de représentation. L’exilarque était responsable de la bonne marche des œuvres sociales de la communauté et du bon fonctionnement de ses écoles religieuses et de ses tribunaux. Il devait néanmoins compter avec les grands maîtres ou geonim (au singulier gaon) qui dirigeaient les Yechivot (pluriel de Yechivah). Ce sont eux avec leurs disciples qui vont rédiger le Talmud babylonien, œuvre magistrale d’une tout autre envergure que le Talmud de Jérusalem. Ce Talmud aborde tous les aspects de la vie intérieure juive et répertorie l’ensemble des interrogations, des points de vue contradictoires et des discussions historiques, juridiques, théologiques et philosophiques accumulées pendant des siècles par les grands sages de Palestine et de la diaspora. Cette œuvre va fixer les cadres de l'existence juive jusqu'aux temps actuels. Dans leur lutte contre l’Empire romain d’Orient les Sassanides, aidés par les Juifs, vont temporairement parvenir à conquérir des territoires de l’Empire romain, notamment la Palestine, en 614. Les Juifs vont être autorisés par les Perses à gouverner Jérusalem de 614 à 617. Mais les Romains vont repousser les Sassanides et les Juifs durent rentrer à Babylone. En 636 un nouveau peuple récemment entré en action sur la scène de l’Europe et du Moyen orient, les Arabes, portés par leur nouvelle religion, l’Islam, vont renverser les Sassanides et rentrer à Ctésiphon. Une nouvelle ère s’annonce pour les Hébreux. Ce sera l’objet de prochaines lettres. Quant aux Perses, ils reculent vers l’est, résistent encore 15 ans aux Arabes, puis ils finirent par être définitivement vaincus. La Perse, empire millénaire, disparaît.
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Bonjour l'Etoile,
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Revenons à la chose en soi. Nous ne connaissons les choses que par les effets qu’elles exercent sur nous (affection des sens). « Le cerveau ne nous donne pas une image vraie du monde. Nous n’avons pas de connexion directe avec le monde physique qui nous entoure, nos cerveaux s’en font une idée par des inférences fondées sur les sensations brutes qu’ils reçoivent de nos yeux, de nos oreilles et de tous les autres organes sensoriels » [Chris Frith, Comment le cerveau crée notre univers mental]. Nous n’avons donc une idée des choses que par les modèles que nous nous en faisons. Ces modèles, dans la vie courante, nous sont imposés par des processus inconscients. Ce sont des modèles éprouvés par des milliards d’années d’adaptation. Nous n’avons pas à prendre conscience directement du mur qui nous fait face, l’inconscient se charge de nous en faire un modèle dont nous prenons conscience. L’inconscient nous fait même croire que nous avons une connaissance directe dudit mur. Ce qui transforme notre croyance en certitude. Certitude dont nous avons besoin en raison des conditions propres à toute action. Nous n’avons d’ailleurs pas à remettre en cause les modèles imposés par l’inconscient, puisque ces modèles sont efficaces quant à nos actions projetées et réalisées. Ce n’est que dans des circonstances autres, bien particulières, engendrées par l’évolution des techniques que nous avons besoin parfois d’élaborer d’autres modèles du mur qui nous fait face. Le physicien nous donne une alternative : le mur n’est pas une réalité compacte, mais une réalité essentiellement composée de vide. Bien sûr ce modèle est déconseillé dans la vie quotidienne ! Mais il peut être utile relativement à certaines expériences de la physique. Quelle est alors la réalité du mur : une masse compacte ou un vide ponctué ça et là d’atomes ? Croire que, lorsque j’ai le dos tourné, le mur reste un mur est une illusion. Le mur reste un mur pour les hommes certes, mais certes pas pour un corpuscule genre neutrino, qui, s’il pouvait exprimer ce qu’il voit, dirait qu’il voit un vide presque absolu.
