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Francis-Charles

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Tout ce qui a été posté par Francis-Charles

  1. La métaphysique et la philosophie pourraient concerner tout le monde, mais beaucoup de personnes ne s'en soucient point et préfèrent mener leur vie sans se poser ce genre de questions concernant le sens de la vie, l'origine de l'univers etc. qui peuvent même les agacer si on aborde un tant soit peu ces sujets.
  2. Quelques citations d’Étienne Klein : - La science a été formulée pour ce qui est de sa finalité par Galilée. - Les lois de la nature sont mathématiques. - En philosophie, on apprend à argumenter. - On peut mettre à l'épreuve de la physique, certaines propositions qui viennent de la philosophie. - Les ingénieurs ne s'expriment jamais (on entend très fort qu'ils ne parlent pas). Réponse à ce dernier point : http://www.editions-linteau.com/livres/ecrits-ingenieurs/
  3. Question d'un lecteur futura-sciences : Est ce que l'intrication est globale dans l'univers ? Réponse proposée : Tout l'univers, je ne sais pas. Ça dépend de sa taille, de son origine. Mais pour l'univers observable, toutes les particules doivent être plus ou moins intriquées. Mais attention, les interactions entre particules créent de l'intrication, mais peuvent aussi la détruire et la diluer. Le lien n'a donc rien de fort. L'intrication, ce n'est pas du tout ou rien. C'est plus compliqué que ça. Et lorsque l'intrication est fortement diluée, elle n'est même plus mesurable. C'est ce qui se passe dans le phénomène de décohérence quantique lorsqu'un système est en contact avec son environnement proche. Alors t'imagine bien, l'univers, doit plus rester grand chose de l'intrication initiale éventuelle.
  4. Science et philosophie sont à distinguer, mais on peut constater que la plupart des scientifiques qu'on interroge ou qui écrivent des livres abordent à un moment ou l'autre des questions d'ordre philosophique. Pourquoi ? Parce que la science est limitée par un mur, tout le monde le sait, et que dans ce cas, on a le choix soit d'ignorer totalement ce qui se trouve derrière ce mur, soit de proposer des hypothèses philosophiques (ou religieuses) concernant ce qui se situe au-delà de ce mur...
  5. Raison pour laquelle, le ou les mystères de la nature (et de l'univers) restent insondables. Et comme le dit Hubert Reeves, il y a des choses essentielles dans ce monde qu'on n'arrivera jamais à prouver. Il faudrait préciser cette affirmation, car prise au premier degré, cela signifierait que les galaxies, les systèmes solaires, les planètes, les végétaux, les animaux et nous-mêmes n'existent pas !
  6. Si l'intelligence divine permet à l'équilibre de la nature d'exister, cela prouve son intelligence ! Et l'équilibre n'est pas un leurre. Si le moteur d'une automobile est conçu de façon équilibrée et qu'il fonctionne bien, ce n'est pas une apparence, c'est une réalité matérielle, conçue par une intelligence.
  7. Ainsi que... "Le doute est le commencement de la sagesse". Aristote
  8. Les leçons de l'histoire 2 On s’attendrait à ce que la révolution scientifique du xviie siècle bouscule ce renoncement au profit d’une pensée du Tout qui réussisse là où les Anciens ont échoué. Il n’en est rien. Déjà dans ses œuvres de jeunesse, Galilée refoule l’idée même de cosmos lorsqu’elle est invoquée à l’appui de la nouvelle physique mathématique. Le choix de l’héliocentrisme n’est pas justifié par sa capacité à restituer l’harmonie qui doit nécessairement régner entre les parties du monde. Au nom de la création du monde par Dieu, qui en est le meilleur et suprême architecte, Copernic parlait encore de « l’ordre admirable » représenté par la symétrie du monde, et de la liaison harmonieuse entre la grandeur et les mouvements des corps célestes que seule l’hypothèse héliocentrique permet de retrouver. À la légitimation à la fois théologique et esthétique proposée par Copernic quand il met en avant l’accord supérieur de son système avec l’harmonie du monde, vient se substituer chez Galilée une justification par une sorte de cosmologie négative. Tout en étant convaincu que Dieu créa le monde selon des normes et des proportions mathématiques, Galilée considère aussi que « sans nulle attention pour les symétries que nous comprenons, Dieu les a ordonnées avec des proportions non seulement incommensurables et irrationnelles, mais totalement inaccessibles à notre intellect ». Tellement inaccessibles en effet que la nature n’a pas entendu faire comme l’entendrait notre propre entendement : des étoiles disséminées apparemment au hasard dans le ciel, une lune dont la surface est cabossée au lieu d’être parfaitement lisse comme il conviendrait à un corps céleste, etc. Galilée est choqué par ces tentatives cherchant à ordonner et à fixer, « avec des proportions parfaites, les différences entre les plus importants mouvements des sphères célestes » : bien qu’il ne soit pas cité par son nom, il est peu douteux que Kepler est visé ici – le Kepler qui revendique l’héritage platonicien. En fait, aucun des pionniers de la science moderne ne se retrouve vraiment dans Platon. Kepler va plus loin que Platon, puisqu’il est comparable à ces penseurs dogmatiques que Platon discrédite pour avoir proposé des explications soi-disant exactes et vraies ; or les proportions en question ne sont parfaites que dans la mesure où elles projettent sur les cieux notre propre conception de ce qui est parfait. Quant à Galilée, il va moins loin que Platon, car si l’on suit la méthode galiléenne la science n’arrivera jamais à décrire le monde comme un « dieu sensible » (dernière phrase de Timée). A suivre... https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  9. Il existe plusieurs manières d'évaluer le temps. Notamment selon les formulations de la physique classique ou quantique... On peut donc en arriver à des conclusions complètement contradictoires, dire à la fois que le temps existe, et d'un autre côté, dire qu'il n'existe pas.
  10. Le commentaire est appréciable et plutôt logique. Néanmoins, si une bonne balance n'est pas intelligente, celui qui l'a conçue l'est certainement, au moins jusqu'à un certain degré. Il en est de même avec les lois fondamentales qui tiennent notre monde en équilibre. Ces lois sont complexes et elles fonctionnent correctement, on peut donc estimer qu'une mystérieuse intelligence, insondable, se dissimule derrière l'émanation et la persistance de ces lois.
  11. Les leçons de l’histoire 1 Tout au long de son histoire, depuis la première sortie des spéculations mythologiques sur l’origine et la destinée du cosmos jusqu’aux modèles relativistes du « big bang », la cosmologie n’a cessé de remettre en question son statut de science à part entière. Traite-t-elle de tous les objets de l’univers, la cosmologie n’en a pourtant qu’un seul : l’univers. À bien des égards, Platon n’avait-il pas immédiatement signalé la difficulté incontournable, lorsqu’il recommandait tout simplement de laisser de côté ce qui se passe vraiment dans les cieux « si nous voulons réellement, en entreprenant l’étude de l’astronomie, rendre utile, d’inutile qu’il était, cet élément de l’âme qui par nature est apte à la pensée » ? La véritable astronomie, celle qui s’occupe de ces choses célestes qui sont aussi les plus sérieuses (incorruptibles et divines, obscurément reliées à notre destin d’êtres humains), doit faire preuve immédiatement de cruelle humilité, se limitant à coordonner mathématiquement les trajectoires célestes répertoriées par les observateurs. La cosmologie ne pouvait devenir une science qu’au moment où, théorie purement mathématique des phénomènes célestes, elle a en même temps renoncé à son but suprême qui est de saisir la « nature du Tout » (spécialité de Timée). A suivre... https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  12. La lumière fut, et ne cessa pas d'être... ------- Sinon, pour rappel, par rapport à l'intelligence : l'intelligence est l'ensemble des processus retrouvés dans des systèmes, plus ou moins complexes, vivants ou non, qui permettent de comprendre, d'apprendre ou de s'adapter à des situations nouvelles. La définition de l'intelligence ainsi que la question d'une faculté d'intelligence générale ont fait l'objet de nombreuses discussions philosophiques et scientifiques. L'intelligence a été décrite comme une faculté d'adaptation (apprentissage pour s'adapter à l'environnement ou au contraire, faculté de modifier l'environnement pour l'adapter à ses propres besoins). Dans ce sens général, les animaux, les plantes, les outils informatiques (apprentissage profond), font preuve d'une intelligence. L'intelligence peut être également perçue comme la capacité à traiter l'information pour atteindre des objectifs. Le terme est dérivé du latin intelligentĭa, « faculté de comprendre », dont le préfixe ĭnter- (« entre »), et le radical legĕre (« choisir, cueillir ») ou ligāre (« lier ») suggèrent essentiellement l'aptitude à lier des éléments entre eux, à faire preuve de logique, de raisonnement déductif et inductif. L'intelligence est étudiée par la psychologie cognitive, la psychologie du développement, l'anthropologie (évolution), l'éthologie cognitive (intelligence animale), les neurosciences (biologie) ou encore la génétique. Chez les animaux ce sont les systèmes de communication endocriniens et/ou neuronaux qui produisent l’intelligence. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence
  13. L'Univers est l'ensemble de tout ce qui existe, régi par un certain nombre de lois. La cosmologie cherche à appréhender l'Univers d'un point de vue scientifique, comme l'ensemble de la matière distribuée dans l'espace-temps. Pour sa part, la cosmogonie vise à établir une théorie de la création de l'Univers sur des bases philosophiques ou religieuses. La différence entre ces deux définitions n'empêche pas nombre de physiciens d'avoir une conception finaliste de l'univers (voir à ce sujet le principe anthropique). Si l'on veut faire correspondre le mouvement des galaxies avec les lois physiques telles qu'on les conçoit actuellement, on peut considérer que l'on n'accède par l'expérience qu'à une faible partie de la matière de l'Univers, le reste se composant de matière noire. Par ailleurs, pour expliquer l'accélération de l'expansion de l'Univers, il faut également introduire le concept d'énergie sombre. Plusieurs modèles alternatifs ont été proposés pour faire correspondre les équations et nos observations en prenant d'autres approches. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Univers
  14. Si on ne considère pas l'univers intelligent, peut-on quand même reconnaître une forme d'intelligence dans certaines manifestations de la nature ? Ou doit-on considérer que tout est simplement dû au hasard ? Et l'intelligence attribuée à l'homme (ou à certains d'entre-eux) existe-t-elle ? ou est-ce une simple illusion ?
  15. Et si on dit que l'univers (et ses créations, comme l'être humain) est stupide, est-ce aussi une ineptie ?
  16. L'univers ressemblerait dès lors à l'Homme ! Comme je l'ai dit précédemment, on peut prendre pour exemple certaines caractéristiques des lois de la nature et en conclure que celles-ci fonctionnent de façon ordonnée, précise, rigoureuse, comme s'il existait une certaine forme d'intelligence sous-jacente derrière certains types de manifestations. Serait-il complètement stupide de supposer, comme Max Planck le fait en conclusion de ses recherches sur les atomes, que toute la matière n’existe que par la vertu d’une force spéciale qui cause les particules d’un atome à vibrer et qui soutient tout ce système atomique ensemble ?
  17. Il faudrait poser la question à un spécialiste en la matière. On peut quand même quelque peu résumer en disant qu'en physique classique on peut attribuer à chaque instant une position et une vitesse à une particule. Ce qui diffère de la physique quantique, où une particule quantique ne peut être localisée parfaitement dans l'espace et démontrer en même temps une vitesse définie.
  18. 1 L'intelligence de l'Homme n'est aussi reconnue que par lui-même. Et par qui d'autre une autre forme d'intelligence, distincte de lui, pourrait-elle être reconnue ? 2 Beaucoup de scientifiques reconnaissent une forme d'intelligence de la nature lors de certaines observations, analyses, et démontrées par certains exemples, mais personne ne dit que tout dans la nature fonctionne de façon intelligente de A à Z. 3 Notre monde actuel est une expérimentation permanente, que celle-ci soit voulue ou non. 4 L'être humain a cet avantage qu'il peut cogiter, échanger des idées, émettre des hypothèses, s'avérer mentalement très créatif, et tout cela n'est pas négligeable.
  19. L'intelligence de la nature est pourtant reconnue par des millions de personnes, et pas seulement par des personnes illettrées et incultes.
  20. Il n'y a pas question de traduction... Comment était Dieu le huitième jour ? Et qui perdure toujours...
  21. Et le huitième jour, Il allait mieux ? Réponse sur cette page : https://euler.ac-versailles.fr/baseeuler/lexique/notion.jsp?id=121
  22. J'ai effectivement tendance à rapprocher, à relier, infini et éternel... Mais on peut très bien séparer les deux et considérer l'éternité comme une notion de temps et l'infini comme une notion d'espace. Ne pourrait-on proposer des options supplémentaires ? différentes des ces 2 options ?
  23. 1 Les religions humaines ont toujours mis l'Homme sur un piédestal, et l'affaire continue... Alors qu'il serait bon de tenir compte du "bien-être" des autres formes de vie lorsque celles-ci ne sont pas nuisibles. 2 Je pense aussi qu'Hubert Reeves est un homme respectable et qu'il mérite qu'on lui accorde une certaine attention.
  24. La descendance d'Einstein semble assez complexe et on dispose d'informations plutôt confuses à ce sujet. Exemple. Extrait : L'existence de Lieserl (née vers 1902-1903) n'est découverte qu’en 1986, lorsque des lettres échangées entre Albert et Mileva sont retrouvées. On ignore même quels étaient exactement ses noms et prénoms à l'état civil, Lieserl pouvant aussi bien être un prénom que le diminutif d’Élisabeth. Son destin exact n'est pas connu avec certitude. Des détracteurs d'Einstein accusent le couple de s'être séparé de la petite par peur que cette enfant, née hors mariage, ne nuise à la carrière d'Albert. Mais Michèle Zackheim, qui a consacré un livre à l'histoire de Lieserl, conclut que l'enfant, handicapée mentale, a été élevée par sa mère Mileva et les parents de cette dernière, et qu'elle est morte en bas âge de la scarlatine. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Descendance_d'Albert_Einstein
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