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Francis-Charles

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Tout ce qui a été posté par Francis-Charles

  1. Forcément, je suis d'accord avec ce point de vue, le "éventuellement", c'était juste pour tempérer l'ardeur de mes contradicteurs...
  2. Extrait : Une molécule est un ensemble d'atomes (au moins deux) identiques ou non, unis les uns aux autres par le biais de liaisons chimiques. Ces dernières sont les résultats de la mise en commun d'un certain nombre d'électrons gravitant sur la couche externe des atomes. La liaison dite covalente simple est la plus simple des liaisons que l'on puisse rencontrer entre deux atomes lorsque ceux-ci mettent en commun un unique électron de leur couche externe chacun. Les deux électrons en question forment ainsi un doublet liant. La structure d'une molécule est déterminée par le nombre de doublets d'électrons, liants ou non. Une molécule qui compte quatre liaisons covalentes simples, comme le méthane (CH4), présente une forme tétraédrique. En revanche, une molécule qui présente quatre liaisons covalentes dont une triple, comme l'acétylène (C2H2), sera de forme linéaire. L'objectif étant de minimiser les forces de répulsions entre doublets. Source : https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-molecule-783/
  3. L'intention, l'obligation, la nécessité, l'opportunité créatrice d'un monde matériel me semble évidente. Sinon, pourquoi "s'amuser" à créer et à réguler autant d'éléments complexes, précis et précieux physicochimiques si c'était pour aboutir à rien ?
  4. 1 Si on accepte la théorie du Big Bang, il y a bien eu création d'un monde à partir d'une singularité ou d'autre chose. 2 L'univers ne m'inquiète pas. Et l'intelligence de l'univers est pour moi explicite dans certains de ses aspects. Elle est basée sur mes constatations, comme l'intelligence végétale et animale est basée elle aussi sur des constatations. 3 Je ne crois pas - par exemple - aux éléments chimiques que nous connaissons, je constate leur existence et le fait qu'ils ont dû apparaître un jour. 4 Comme je l'ai répété maintes fois, l'univers est pour moi une sorte de savant physicochimiste, et ce n'est pas une illusion ou un rêve.
  5. Oui, l'avis de tout le monde m'intéresse, avis scientifiques, philosophiques, personnels. Et je respecte tous les points de vue, même ceux totalement contraires aux miens. Je reste en effet curieux de savoir ce que les gens pensent de l'univers, même si au départ la question de lui accorder une forme d'intelligence ( ou de stupidité ) peut paraître déraisonnable ou complètement farfelue.
  6. Si on peut appeler l'électron comme on veut, je suppose que les autres particules élémentaires peuvent également être appelées comme on le souhaite...
  7. 1 Un chimiste humain qui aurait inventé l'hydrogène, l'hélium et tous les composants chimiques reconnus et découvert par tous les scientifiques ne serait-il pas considéré comme un génie ? 2 Si l'univers est bête, il n'y a pas que lui qui l'est !
  8. Une sensibilité cosmique 31 Par sa fonction mécanique, la chôra dépasse sa condition pratiquement informe et insensible pour accéder à la dimension de réalité intermédiaire entre le sensible et l’intelligible. La question se pose de savoir si, en tant que mixte à la frontière de la pré-nature et de la nature, elle permet de situer avec exactitude le rapport d’image entre les formes et les choses. Voici comment elle y arrive. Comme réalité intermédiaire, elle ne va pas sans rappeler le statut des mathématiques, formes situées à mi-chemin du sensible et de l’intelligible. En fait, la nature matérielle est effectivement mathématique en sa structure, mais précisément en vertu de cette structure les corps matériels qui sortent de la chôra seront toujours moins que des corps complets. Les éléments ne donneront jamais lieu qu’à des ébauches schématiques des corps. En effet le crible est une surface à deux dimensions, et ce sont des surfaces à deux dimensions qui en sortent. Bien que tridimensionnels, les corps ne sont des corps que par l’agencement de leurs surfaces bidimensionnelles enveloppant ces corps ; ces surfaces sont des triangles, c’est-à-dire les premières structures géométriques fermées sur elles-mêmes. Pour ces corps, avoir de la profondeur, être constitué par des droites, être situé sur un plan où les droites sont formées par des triangles, c’est tout ce qu’on peut supposer être à leur principe, sans qu’on puisse aller plus loin dans la détermination que les surfaces de polyèdres réguliers ; la troisième dimension est comme un mur qui peut seulement être contourné pour en faire une sorte de carte. Certes, cette construction mathématique avoue son insuffisance face au type de proportion qui existe entre des solides ; cette insuffisance est incontestablement un écho des limites aux mathématiques de l’époque de Platon, qui rendent très difficile l’agencement de volumes. Mais on peut aussi y voir un trait fondamental de la mathématisation de la nature qui se met ici en place pour la première fois, et qui ne sera jamais démenti, à savoir son inachèvement essentiel. L’ordre de la nature restera toujours tributaire du schème incomplet qui permet de le penser ; la nature aura toujours des comptes à rendre à la pré-nature. https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  9. Bien sûr, on ne peut proposer que diverses hypothèses concernant la création de notre monde. Il n'empêche que force est de reconnaître que ce que j'appelle l'univers primordial est une sorte d'immense savant physicochimique qui a été capable de créer notamment l'hydrogène, les diverses formes d'hélium, éléments les plus abondants dans notre monde, et les assembler dans le bon ordre. Ensuite, vint la création des galaxies, des étoiles, l'oxygène etc. Sans oublier la création des atomes, des neutrons, protons, électrons... Les 4 lois fondamentales qui coordonnent et régissent notre monde sont également une œuvre remarquable. Je me permets donc d'y déceler une forme d'intelligence créatrice sous-jacente. A l'heure actuelle, quasi tout le monde possède un "smartphone", et personne ne critique le mot "intelligence" (smart) accordée à ce simple objet qui n'est rien en comparaison de la ou des créations universelles. "Comprendre" l'électron ne serait qu'une étape dérisoire dans la compréhension de l'univers...
  10. Sinon, on peut supposer que pas mal de certitudes dans beaucoup de domaines sont incertaines... -------------------------- J'espère que ce n'est pas un doublon :
  11. Mais justement, si on évoque une intention créatrice à l'univers, alors on peut éventuellement lui accorder une intelligence.
  12. Je n'ai jamais dit que l'univers primordial était un pur esprit et je n'ai pas d'opinion à ce sujet. L'univers primordial est selon moi un univers énergétique non-physique qui subsiste après la fin d'un monde matériel provoqué peut-être par un Big Crunch. Une jeune enfant de quel âge ? Et tu crois toi aussi que l'univers est une onde ?
  13. Vidéo amusante, mais qui n'explique et ne résout rien...
  14. Une sensibilité cosmique 30 En tant que mixte de matière et de forme, la nature reste introuvable car elle n’est ni l’une ni l’autre. Par la superposition d’une autre dualité, plus englobante que ce mixte, Platon va montrer à quelle condition la nature est encore pensable. Cette condition consiste à l’infléchir du côté du vivant. Il y a dans le vivant une propriété qui en fait quelque chose digne d’être remarqué : le corps en tant que doué d’une âme. Les relations entre les genres d’être, ajoute en effet Platon, se laissent concevoir à la manière d’une procréation : la chôra est comme une mère nourricière, qui s’efface au profit du travail accompli, le devenir engendré ; le devenir est son enfant, les Idées jouant le rôle du père dans cet enfantement. C’est tout ce que Platon concède à la mythologie de la filiation. Si par principe la nature ne se prête pas à une physique, c’est sans doute parce que son état est comparable à celui d’un enfant, et la science en phase avec elle ne devrait jamais arriver à la condition adulte. Mais entre les parents et l’enfant, il y a au moins une sorte de connivence que l’intelligence peut reconnaître, à défaut de la comprendre. La chôra dévoile justement la provenance du mythe dans l’expérience naturelle. Comme nom (la « nourrice ») qui désigne un état de la nature avant les choses constituées de telle ou telle manière, elle met en œuvre un état pré-élémentaire de la nature d’où surgit l’élémentaire. Ce surgissement n’est pas une genèse cosmique qui met en ordre des éléments déjà constitués mais en manque d’organisation, comme c’était le cas pour les physiologues ioniens. La chôra permet un autre genre de cosmogonie, mettant en jeu une conception plus étendue de la nature : la nature n’a pas toujours été conformité à soi, elle est précédée par des traces d’elle-même dans une sorte de pré-nature, puisque avant leur mise en ordre par le démiurge les quatre éléments « possédaient bien quelques traces de leurs propriétés ». Le moindre sensible que soutient la chôra est ce sensible qui n’est pas soutenu par une chose ; l’action du démiurge qui utilise la chôra comme matériau est d’y faire soutenir le sensible, non directement par les choses, mais par les éléments, qui sont les pièces d’où sortiront les choses. Les éléments se trouvent donc pour commencer dans un état pré-élémentaire, où ils ne sont pas encore séparés. Interface entre la pré-nature et la nature, la chôra doit les préparer à la séparation. À sensible minimal action minimale. Les éléments sortent de la matrice primordiale sous l’action du démiurge parce que pour sa part cette matrice, ou matière première indéterminée, n’est pas un réceptacle uniforme prêt à accepter n’importe quelles formes à l’imitation des êtres éternels. En mouvement perpétuel, le réceptacle est scindé depuis toujours, et les éléments vont à la rencontre de leurs propriétés grâce à l’« onde » portée partout par ce mouvement. Platon donne une merveilleuse image de cette action minimale : la chôra agit en effet à la façon d’un crible qui par saccades sépare le plus dissemblable et rapproche le plus semblable. Dans la pré-nature apparaît déjà d’une manière purement mécanique, sans aucun souci des formes à venir, l’ébauche de ce que sera la mise en ordre du monde : l’émergence des éléments comme processus de réflexion des Idées dans la chôra. https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  15. Une vidéo ( 5:15 ) qui va dans le sens de Répy ? https://www.youtube.com/watch?v=JKtxtOgDG8s Une sensibilité cosmique 29 Si les physiologues ioniens combattus par Platon invoquaient eux aussi une force aveugle et irrationnelle, c’était pour la désigner comme premier et ultime principe d’explication de la phusis. Mais si la chôra désigne le lieu primordial sans être une forme, c’est qu’elle n’est pas la phusis. Elle lui est même opposée : porteuse du moindre sensible, elle disperse et affaiblit ce qui éclot et croît à partir du fondement. Ce qu’est la phusis est reporté par Platon sur l’énigme qui accompagne la saisie du réceptacle comme le lieu de tous les éléments. https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  16. Non, un caillou brisé en deux ( ou non, ou plus ) ne se reproduit pas. Je suis donc d'accord pour reconnaître que là, on ne peut parler de matière vivante.
  17. 1 Notre univers actuel ne cesse de bouger dans l'espace et dans le temps, ou si on préfère dans l'espace-temps. Il n'est donc pas inerte. 2 L'univers primordial semble disposer d'une mémoire, et la matière n'est que la résultante d'une énergie basique créatrice non-matérielle. 3 D'accord, raison pour laquelle les astrophysiciens qui osent réfléchir proposent des hypothèses divergentes.
  18. La vitesse de la lumière de 300 000 km/s est-elle relative ou absolue ? Puisque considérée comme une constante physique universelle, mais également comme un invariant relativiste.
  19. "La capacité de se reproduire". Si des univers matériels se reproduisent à intervalles plus ou moins réguliers, ce qui est une hypothèse envisageable, l'univers primordial et créateur est donc vivant. D'ailleurs, comment un univers mort pourrait-il donner vie à la nature ? simple exemple... Un couple incapable de se reproduire est aussi vivant qu'un autre couple, c'est l'évidence même...
  20. Une sensibilité cosmique 28 Une chose est déterminée comme sensible si elle est saisissable au moyen de la sensation ; la chose sensible a pour ainsi dire du poids comme sensible, une lourdeur que recueille la sensation et qu’appréhende l’opinion. Comment faire naître le sensible sans mettre en avant l’ordre dans lequel il s’inscrira, le poids qu’il aura dans le système organisé du monde ? Platon tente de répondre à cette question au moyen d’une analogie suggérée par un moment privilégié de notre vie : la sensation de l’éveil en plein jour, quand nous rêvons les yeux ouverts. On peut imaginer que le sensible naît sous nos yeux quand il flotte pour ainsi dire librement, avant de prendre du poids. C’est ce qui arrive dans le rêve éveillé, où nous transposons en plein jour cette singularité du rêve nocturne où nous sommes incapables de saisir une chose quand bien même nous faisons effort pour nous en approcher. Au moment du moindre poids, le sensible ne s’offre plus à aucune prise ; il n’existe plus que dans la mesure où, échappant au contact avec les choses qui sont censées le soutenir, la liberté lui est accordée de flotter sans rencontrer d’obstacle. La seule caractéristique assignable au sensible est alors de se trouver suspendu à distance de celui qui l’éprouve, donc de se situer en un lieu et d’occuper une place. C’est pourquoi, dit Platon, l’« emplacement », qui dans le rêve éveillé est là simplement, est utilisé par le démiurge comme un matériau (chôra) en vue de la naissance du monde sensible. Moindre poids dans un quasi-vide. Matière à peine intelligible, parce que ce qui est pensable se laisse comprendre à partir de la forme, or elle est sans forme ; elle est un sensible à la fois trop présent et trop léger pour être éloigné ou rapproché à volonté comme dans l’expérience sensible ordinaire. https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  21. La stupide des Hommes est en effet monnaie courante partout de par le monde...
  22. Une sensibilité cosmique 27 Qu’est-ce que le spéculatif dans le Timée ? C’est une certaine attitude vis-à-vis d’une dimension éminente de l’expérience sensible, à savoir le visible. Si le visible n’est pas considéré en lui-même et pour lui-même en raison de l’intervention de la dianoia qui le tire au-delà de soi, Platon démontre que le processus de formation du visible est néanmoins rendu intelligible s’il reproduit à sa manière le processus par lequel toute créature est capable d’apprendre. Ce processus, Platon l’identifie à un calcul d’un genre particulier, relatif à des choses qui sont « par nature visibles »6 et non simplement prétextes à dépassement vers l’invisible. Il appartient au visible d’advenir selon une genèse conforme à sa nature de visible comme rien que visible. Le monde qui va en ressortir est comparable à une œuvre d’art particulièrement belle, puisque les choses visibles qui le constituent ne doivent leur éclat qu’au seul fait d’être visibles. https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  23. Une sensibilité cosmique 26 Signalons d’abord que la cosmologie « spéculative » du Timée n’est pas avare de bienfaits pour apaiser certains côtés déroutants et encore plus spéculatifs de la cosmologie contemporaine. Ainsi Platon accorde à la cause errante un statut cosmologique, il y a dans la réalité quelque chose de chaotique, d’irréductible aux idées, qui ne peut être ni domestiqué ni éliminé. Cela signifie que les irrégularités du cours des choses peuvent être minimisées tant qu’on veut en agrandissant l’échelle des phénomènes, il en restera toujours quelque chose de non négligeable. En particulier, la cause errante non éliminable fait figure de critique par anticipation du principe cosmologique en cosmologie contemporaine, principe qui s’ajoute aux lois relativistes pour suppléer à leur incapacité cosmologique. https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
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