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Francis-Charles

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Tout ce qui a été posté par Francis-Charles

  1. Sorry saxo, si si, j'ai bien sûr remarqué que tu me défendais dans mes propos... Amicalement, F-C
  2. Tout à fait, cela signifie que la vie s'est installée à tous les niveaux, microscopiques et macroscopiques.
  3. Donc, la création d'un navire est due au simple hasard...
  4. 1 Cela fait partie du débat en cours. Il n'y a pas de définition unique et péremptoire de l'intelligence. Chacun peut donner à ce mot un sens particulier, de là les confusions et les malentendus. 2 Selon moi, par exemple, les formules mathématiques, physiques, chimiques qui décrivent les lois universelles et leur bon fonctionnement ont été découvertes par des gens intelligents. Mais ce n'est qu'un simple exemple. On pourrait en citer d'autres à tire-larigot. 3 Les plantes qui réagissent de façon appropriée dans certaines circonstances - comme un être humain "intelligent" pourrait le faire - possèdent une faculté innée qui ressemble à l'intelligence, qui la simule. Pensent-elles pour autant ? Non, elles ont simplement hérité de cette faculté particulière de façon automatique (grâce peut-être à l'intelligence de l'univers... ). Un ordinateur pense-t-il ? Non. Pourquoi dans ce cas parler d'intelligence artificielle ? Faudrait-il bannir cette appellation? On parle aussi de l'intelligence du cœur. Est-ce acceptable ou non ? Amicalement, F-C
  5. Les leçons de la cosmologie spéculative 34 La théorie de la relativité et son extension cosmologique n’ont a priori rien de platonicien. Admettant que la chôra se rapproche le plus de notre concept d’espace, puisqu’elle désigne à la fois « ce de quoi » sont faites les choses sensibles mais aussi « ce en quoi » elles se trouvent, l’espace-temps quadri-dimensionnel n’est certainement pas un concept platonicien. En effet, dans le Timée, aucune forme intelligible ne peut être évoquée, dont participerait la chôra, à la différence du temps qui participe de l’éternité. Toutefois, indépendamment du statut particulier du temps, la physique relativiste offre une représentation du monde qui la renvoie justement en amont d’elle-même. C’est pourquoi elle est en son essence une physique de la pré-nature. Le remodelage de l’ancienne phusis en nature mathématique aura finalement servi à reporter la science de la nature sur la pré-nature. L’idée fondamentale est que l’espace ne fait qu’un avec son contenu physique changeant et dynamique. Le continuum non-euclidien, avec sa courbure variable en différents points et d’instant à instant, simule extraordinairement bien les propriétés d’un contenu physique lui-même divers et changeant ; le réel nous apparaît sous forme de particules de matière bien définies, mais les particules n’« existent » pas, elles sont des anomalies dans le champ physique continu qui en constitue pour ainsi dire l’enveloppe, et rien que l’enveloppe. Ainsi, au moins pour tous les phénomènes apparentés à la gravitation, le continuum non-euclidien est la structure mathématique qui, en tant que « pré-particulaire », correspond aux propriétés que Platon attribuaient à la chôra ; la simulation bien réglée est la réponse de la raison au mythe. Cette opération peut-elle s’étendre aux autres types de phénomènes, la géométrisation du réel peut-elle s’étendre à d’autres « absolus » que le champ gravitationnel ? Bien que la physique actuelle s’efforce de réaliser cette opération, pour l’heure la réponse est négative, en tout cas foncièrement incomplète. https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  6. Faut-il renier l'intelligence animale et l'intelligence végétale de plus en plus évoquées de nos jours ? Extrait (intelligence végétale) : Les plantes n’ont pas de cerveau, mais est-ce un argument pour nier leur intelligence ? Charles Darwin voyait dans les plantes des êtres vivants les plus extraordinaires. Il disait qu’elles manifestaient un degré d’évolution étonnement avancé. Il observait la nature et en déduisait des lois comme dans son observation sur le mouvement des plantes. Dans son livre "The power of Mouvement in plants", il affirme la conviction que leurs racines présentent des similitudes avec le cerveau des animaux inférieurs, avec les parties terminales de leurs racines. Francis Darwin, son fils, poursuivra ses recherches et deviendra l’un des premiers professeurs de physiologie végétale et déclarera que « les plantes sont intelligentes ». Source : https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-04-avril-2018
  7. Une sensibilité cosmique 33 La fonction de la chôra est d’agir sur l’indistinct, et ce faisant d’alimenter ce qui la divise. Elle organise le sensible en faisant en sorte que l’un des deux contraires soit neutralisé par son action, ce qui le rend indiscernable d’une forme : « Si le réceptacle ressemblait à l’une des choses qui y entrent, chaque fois que des choses dotées d’une nature contraire ou radicalement hétérogène à celle-là se présenteraient, le réceptacle en prendrait mal la ressemblance, étant donné qu’il montrerait en même temps l’aspect qui est le sien. » https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  8. Parenthèse : A l'heure actuelle, on accepte couramment l'hypothèse selon laquelle il existe une forme d'énergie noire ( responsable de l'expansion de l'univers ) qui possède des caractéristiques très proches de la constante cosmologique d'Einstein alors que ce dernier avait reconnu en 1933, après les travaux de Georges Lemaître, que cette théorie était la plus grande erreur de sa vie. Comme quoi, les hypothèses et les théories concernant la machine universelle peuvent se succéder, se contredire et puis se rapprocher à nouveau.
  9. 1 Les conditions initiales qui ont mené à la création de notre monde actuel n'étaient pas qu'un simple réflexe. Des composantes extrêmement élaborées étaient nécessaires pour y parvenir, même si le hasard a pu intervenir par la suite. 2 C'est une définition qui peut s'ajouter à toutes les autres... 3 Un être humain considéré comme étant très intelligent peut très bien croire des choses et finalement se tromper. Idem pour un idiot. Mais des tas de choses dans la nature sont effectives et dépassent le stade de la croyance. 4 Une erreur mathématique peut très bien conduire à une catastrophe (éventuellement mortelle) dans certains domaines. Extrait : En mathématique, l’erreur peut apparaitre à différents niveaux, soit au niveau du la prise de contact avec un concept, au niveau de l’application d’un concept appris, au niveau de la réalisation d’un calcul, au niveau de la représentation d’une situation, etc. On peut donc considérer des erreurs de calcul, des erreurs de mesure, des erreurs de traduction d’une situation dans sa représentation graphique ou schématique, des erreurs dans le choix de l’outil ou du modèle formel pour traduire ou résoudre une situation de problème, etc. Toutes ces formes d’erreur font partie du domaine d’activité des mathématiques et doivent être prises en compte. Source : https://lexique.netmath.ca/erreur/
  10. Mon avis repose avant tout sur la réflexion, l'analyse et l'observation, et telle ou telle référence ne le modifiera pas. Il n'empêche que je suis heureux de constater que des hypothèses émises par certains philosophes ou certains scientifiques dans diverses disciplines vont plutôt dans mon sens.
  11. Vu le long processus qui a mené notamment à l'apparition de l'Homme, j'ai de la peine à imaginer qu'on pourrait trouver une planète quasi identique à la nôtre avec des types de créatures semblables. Mais "qu'on soit les seuls" ou non m'indiffère.
  12. Je veux bien reconnaître que je n'ai pas posé la question adéquate ni apporté les réponses attendues par la majorité des intervenants, mais je ne suis pas le seul ni le premier à avoir posé ce genre de question. Exemple, le livre de Jacques Girardot :
  13. Il est exact et je reconnais, comme la plupart des experts le font, que le mot "intelligence" peut être compris de multiples façons. Aucun consensus n'existe par rapport à la définition de ce mot. Il n'empêche qu'on l'utilise régulièrement aussi bien en littérature qu'en sciences, dans toutes les langues, et ce depuis des lustres et même des millénaires. Mais le mot "intelligence" n'est pas un vocable si particulier. Si vous prenez tous les mots repris par les dictionnaires et les encyclopédies, tous proposeront des définitions peu ou prou différentes par rapport aux mots choisis. Rappel, extrait : L'intelligence est l'ensemble des processus retrouvés dans des systèmes, plus ou moins complexes, vivants ou non, qui permettent de comprendre, d'apprendre ou de s'adapter à des situations nouvelles. La définition de l'intelligence ainsi que la question d'une faculté d'intelligence générale ont fait l'objet de nombreuses discussions philosophiques et scientifiques. L'intelligence a été décrite comme une faculté d'adaptation (apprentissage pour s'adapter à l'environnement ou au contraire, faculté de modifier l'environnement pour l'adapter à ses propres besoins). Dans ce sens général, les animaux, les plantes ou encore les outils informatiques (apprentissage profond) font preuve d'une intelligence. source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence
  14. Les scientifiques athées connaissent-ils une autre planète dans notre galaxie ou dans d'autres qui ressemblerait à notre planète ? Non. Donc, jusqu'à présent, religion ou non, notre Terre, jusqu'à preuve du contraire, reste bien une exception. Oui, dans les 100, 200 ( ou + ) milliards de galaxies, il est bien sûr possible de trouver des formes de vie se rapprochant de la nôtre, cela paraît logique, mais encore une fois, cela reste à prouver. Pourquoi nos connaissances sur d'autres mondes seront-elles ou seraient-elles nettement plus évoluées d'ici une trentaine d'années ?
  15. Une sensibilité cosmique 32 Ces comptes exigent un « raisonnement bâtard » qui combine vraisemblance et nécessité. Il s’appuie sur les propriétés géométriques des corps, sans opérer pleinement à la manière du raisonnement mathématique. Il s’agit de chercher les figures qui seront le mieux adaptées aux éléments et au jeu de leurs transformations, non de poser des prémisses à partir desquelles on pourra les déduire. Pourquoi ? Ces figures sont des triangles, parce que après le point et la ligne elles sont les premières qui permettent d’enclore et de délimiter, de fermer sur soi. Cette enveloppe sans profondeur est finalement la seule manière de penser comment l’intelligible informe le sensible. En fait tout sépare une forme d’un sensible. Une forme X est seulement cet X, elle ne naît ni ne périt jamais, elle ne souffre aucun accroissement ni aucune diminution. Par contre, un sensible X peut apparaître comme son contraire, comme on s’en aperçoit par exemple en le rapprochant ou l’éloignant du regard. En tant que X il est aussi l’opposé de X. Il n’y a pas là un rapport d’approximation, comme si le sensible révélait la forme dont il est l’image. Par contraste avec la forme, l’objet sensible possède simultanément des caractères contraires. Le sensible n’a un caractère approximatif vis-à-vis de la forme que dans le cadre d’un critère de vérité, or dans le domaine cosmologique nous sommes dans l’ordre de la vraisemblance. L’univers fabriqué par le démiurge est en soi une forme, non pas un sensible qui se rapproche de la forme. Il travaille comme un potier : il a donné à l’univers « la figure d’une sphère, dont le centre est équidistant de tous les points de la périphérie, une figure circulaire … qui entre toutes est la plus parfaite et la plus semblable à elle-même, convaincu qu’il y a mille fois plus de beauté dans le semblable que dans le dissemblable ». Comment, alors, inclure dans une sphère mathématiquement exacte les contraires qui caractérisent le sensible ? Le démiurge du Timée façonne le corps de ce vivant qu’est le monde en lui octroyant pour commencer une sensibilité élémentaire, à la fois constituée d’éléments et incomplète dans cette constitution : ces éléments sont le feu et la terre. Le feu fait du corps quelque chose de visible, la terre en fait quelque chose de tangible. Comme le feu est situé à la périphérie, et la terre au centre, les deux pris ensemble constituent la première armature de ce qui sera un tout qui contient des opposés et se contient lui-même, c’est-à-dire un monde ; ils définissent les premiers repères dans le lieu primordial. Quel est le lien entre ces deux extrêmes, qui permettra à cette armature de porter effectivement tout un monde ? Comment remplir l’intervalle de sorte que centre et périphérie le sont d’un tout qui se tient en plus de se contenir ? Il se fait que la sensibilité cosmique élémentaire appelle d’elle-même un lien, qui est la proportion mathématique des nombres. En effet, cette proportion est le lien qui fait des parties du monde un tout parce qu’elle impose « l’unité la plus complète » à elle-même et aux éléments qu’elle relie. La mathématique des nombres complète la sensibilité cosmique en lui adjoignant les autres éléments, qui sont l’eau et l’air. Dès lors, relayé par cette mathématique qui joue pleinement son rôle d’intermédiaire, le sensible en train de naître ne se suffira plus jamais à lui-même. https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  16. Ce serait dommage d'en rester là... Certaines interventions méritent le détour. Je constate, comme je l'ai déjà dit, que deux personnes n'auront jamais le même avis sur tout, et c'est valable partout et dans tous les domaines. Les objections ne me font pas peur, je les accepte et j'y réponds régulièrement. Le Big Bang peut très bien coexister avec le vide quantique, avec ou sans explosion.
  17. Une géométrie peut-elle créer automatiquement une alimentation énergétique ???
  18. 1 Cette réponse m'est vraiment adressée ? Si acvkiev est juif, c'est son droit... et je n'ai rien contre. En plus, il faudrait m'expliquer le rapport avec le sujet initial de ce topic. 2 Le raisonnement panglossien, c'est ton truc ou tu laisses ça aux autres ?
  19. 1 Je "prétends", je n'aime pas trop ce verbe, mais pas grave... Bon, allez, je prétends si on veut que l'univers manifeste une forme d'intelligence sous certains aspects particuliers que j'ai mentionné maintes fois. Et j'en reviens à dire que par exemple les conditions initiales de la création de notre monde me sidèrent et m'éblouissent. Est-ce une bévue de ma part ? Serais-je le seul au monde à considérer les choses de cette façon ? Bien sûr que non, il doit y avoir des centaines de millions de gens qui voient les choses de façon plus ou moins similaire à la mienne, croyants en Dieu, agnostiques ou athées : comme il n'est pas nécessaire de croire en Dieu pour reconnaître l'existence des lois fondamentales de l'univers. Attribuez-vous une intelligence à des personnages comme Einstein, Newton, Max Planck et à tous ceux qui ont reçu des prix Nobel en Sciences ? Ou les considérez-vous comme des gens stupides ? En tout cas, tous ces scientifiques n'ont fait que découvrir et formuler les lois complexes du microcosme et du macrocosme créées par la nature. 2 J'estime de mon côté que des tas de mystères demeurent et que la raison humaine a et aura toujours des limites.
  20. L'agnostique, en principe, ne se prononce pas sur l'existence ou la non-existence de Dieu. Il peut cependant en arrière-fond avoir des tendances religieuses ou non. Mais depuis le début, je préfère écarter Dieu de la création universelle et l'aborder sous un angle non-religieux. Je me base par exemple sur les constations évidentes de certains aspects de la création de notre Terre, une exception "exceptionnelle" et qui sait peut-être unique dans l'histoire de l'univers. Sinon, l'intelligence végétale et animale seraient-elles, elles aussi, le résultat d'un raisonnement humain "anthropocentrique" ?
  21. J'ai répété plusieurs fois que j'étais agnostique. J'aurais peut-être été un bon curé ( who knows ?), mais cette ambition "professionnelle" ne m'est jamais venue à l'idée.
  22. J'ignorais que Garalacass avait tué l'enfant juif Samuel, mais peut-être voudra-t-elle répondre à ce sujet ?
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