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Francis-Charles

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Tout ce qui a été posté par Francis-Charles

  1. Le crêpage de chignon est fréquent sur les forums Internet, et à la longue on s'y habitue...
  2. Extrait : Dehors, dans la nature sauvage, la plupart des animaux se contentent seulement de trouver un lieu légèrement plus doux et plus abrité pour dormir pour la nuit. Mais il y a aussi des animaux sauvages qui se construisent les meilleures habitations, de jolis nids douillets ou de véritables constructions de génie ! La construction d’habitations est probablement ce que les animaux ont de plus proche avec nous, les humains, surtout dans la manière de les fabriquer. Ces animaux transportent des brindilles, des bâtons et des feuilles pour en avoir un usage futur, à savoir la construction d’un nid ou d’un barrage (pour les castors). https://generationvoyage.fr/13-animaux-architectes-magnifiques-constructions Sinon, si je ne m'abuse, l'araignée reconstruit sa toile si la précédente est détruite. Et elle ne doit pas être la seule à reconstruire son habitat si l'ancien n'existe plus ou est trop détérioré. On peut donc reconnaître que certaines créations de l'univers manifestent une forme d'intelligence. Il serait intéressant de recueillir l'avis de personnes avisées pour arriver à de telles conclusions, car si le QI peut varier de 80 à 180 en moyenne, les capacités des personnes concernées varient tout autant. Un bébé humain de 2, 3, 4 ou 5 ans est-il capable de construire une bicyclette ? Non. De même qu'un adulte humain lambda arrivera pas à construire une belle toile d'araignée.
  3. Retour à la philosophie... Extrait condensé : La supériorité des hommes sur les animaux est une ânerie. Entre eux et nous, nulle différence de nature, seulement de degré. Un très grand nombre d’animaux perçoivent, sentent, souffrent. Ont des désirs, des croyances, un sens de leur propre futur – une conscience de soi, oui, n’ayons pas peur du mot. Dès lors, même s’ils n’organisent pas encore de meetings pour défendre leur cause, nous avons des obligations envers eux. Et la morale ne suffit pas : nous devons reconnaître des droits aux animaux, pour endiguer les violences insoutenables que nous leur infligeons trop souvent. « Ils », ce sont tout d’abord les trois protagonistes du passionnant livre d’entretiens Les animaux aussi ont des droits. Le casting est royal : on y retrouve Peter Singer, star mondiale de la philosophie à l’origine d’un mouvement en faveur de la « libération animale » ; Élisabeth de Fontenay, auteur de l’impressionnant Silence des bêtes, où elle déconstruit les discours affirmant un « propre de l’homme » pour mieux « rabaisser » les animaux ; Boris Cyrulnik, enfin, qui fut l’un des pionniers français de l’éthologie, cette discipline qui, en étudiant leurs mondes, marque « le début d’une attitude morale envers les animaux, d’une prise de conscience de leurs intérêts ». https://www.philomag.com/les-livres/grand-angle/les-droits-des-animaux-7562
  4. 1 Nous sommes en effet l'espèce la plus puissante (la plus destructrice et la plus nuisible) : c'est un constat. Faire bon usage de notre force dans la plupart des circonstances et dans de nombreux domaines serait appréciable, malheureusement, il reste encore beaucoup à faire. 2 Parfaitement : "si la loi du plus fort est toujours la meilleure alors il faut faire en sorte qu'elle le soit pour tous, et ça commence avec le devoir impératif de protection des plus faibles". Et si les animaux ne savent pas ce que sont les droits qui devraient les concerner, ils ressentent en tout cas ce que l'être humain leur fait subir. L'important, c'est le résultat acquis, que l'on parle de droits ou de devoirs envers les animaux. Concernant la maltraitance animale, si on la prend en compte au niveau national, continental ou mondial, il me paraît évident qu'elle domine largement le bien-être des animaux, surtout celui des animaux de consommation.
  5. L'écologie n'est pas le même combat parce que les hommes au pouvoir fractionnent tout, mais j'estime que les deux ont une importance égale qui porte le nom de "respect du genre humain ainsi que respect de la nature végétale et des animaux", et cela autant que possible. La première étape, c'est bien sûr de revoir les conditions d'abattage. On a vu récemment le premier ministre belge Charles Michel à la foire agricole de Libramont. Il tapotait "gentiment" - lui et d'autres - le fessier de chevaux et de vaches, comme s'il leur accordait une espèce d'empathie, alors qu'il n'en a rien à faire et que ces animaux étaient destinés à l'abattage.
  6. Bravo à Cécile et Clément qui ne restent pas les bras croisés face à la souffrance animale. Leur effort ne peut qu'être limité par la force des choses, mais au moins c'est un bon exemple, et j'espère qu'ils recevront des dons suffisants pour poursuivre leur action.
  7. 1 Peu favorable pour accorder des droits aux animaux ? "Nous sommes plus puissants"... Comme je l'ai dit précédemment, c'est malheureusement toujours la loi du plus fort qui règne, et c'est regrettable. Si on suit cette "logique" ( qui n'en est pas une ), au départ, lors de la seconde guerre mondiale, Hitler et les nazis étaient plus puissants que leurs adversaires, on aurait donc dû leur accorder tous les droits sans sourciller ? Et si l'être humain est le plus puissant, c'est aussi le seul capable de détruire notre planète, ce qu'il continue d'ailleurs de faire allègrement jour après jour sans se soucier des générations futures. 2 Les animaux n'ont que faire des droits qu'on devrait leur accorder, ni de la maltraitance commise à leur égard ? Un animal domestique apprécierait donc autant être battu que chouchouté par ses maîtres ? Et une vache préfère se retrouver coincée entre deux murs à l'abattoir et être abattue dans les pires conditions plutôt que de brouter tranquillement dans un pré avec une herbe verte et abondante ? Là où je suis d'accord, c'est qu'il faut nous astreindre à des devoirs envers eux.
  8. 1 Hello saxo, je reprends ici en rappel la version wiki sur l'intelligence animale, pour pouvoir mieux la situer et la cadrer : L'intelligence animale est une expression renvoyant aux capacités cognitives des animaux et à leur étude. Le sujet a donné lieu à de nombreux travaux dont les résultats offrent non seulement une meilleure compréhension du monde animal mais aussi, par extension, des pistes pour l’étude de l'intelligence humaine. Des expériences scientifiques ont par exemple révélé que les bébés humains se trouvent sur un pied d'égalité avec les animaux lorsqu'il s’agit d'arithmétique simple : une découverte étonnante qui met en évidence l’intérêt de la recherche sur l'intelligence animale. Différents groupes d'espèces se démarquent par leurs aptitudes intellectuelles lors des recherches sur l'éthologie cognitive. Les grands singes, les dauphins, les éléphants et les corvidés (pies, corbeaux), qui peuvent se reconnaître dans un miroir, les chimpanzés et les corvidés qui fabriquent des outils, les perroquets qui peuvent tenir une conversation structurée, comprendre la notion de zéro et communiquer avec plus de huit-cents mots, les éléphants qui ont un comportement singulier face à leur mort et les cétacés au langage complexe en sont quelques exemples. D'autres animaux tels les rats, les cochons et les pieuvres ont intéressé les chercheurs par leur capacité de raisonnement. Certains animaux à l’organisation sociale particulière, dits « animaux eusociaux », ont une intelligence individuelle limitée mais forment cependant des communautés capables d'adaptation intelligente lorsqu'ils sont en groupe : on parle alors d'Intelligence collective, comme c'est le cas chez les insectes sociaux. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_animale 2 Même si tous les êtres humains normalement constitués ont un cerveau plus ou moins identique, tout le monde ne dispose pas des mêmes capacités cérébrales. Donc, même en s'acharnant, certaines personnes ne pourront jamais arriver à réussir des études de haut niveau. D'ailleurs, quel scientifique concerné par la question affirmerait que tous les êtres humains présentent la même intelligence ?
  9. Le mot d’ordre de Gaia cette année : sensibiliser autant de citoyens que possible sur la récente loi désormais en application dans les trois régions de Belgique, qui prévoit la stérilisation obligatoire de tous les chats domestiques. Une mesure indispensable pour endiguer la surpopulation des chats errants et en refuges, et éviter les plus de 10.000 euthanasies qui ont lieu chaque année dans notre pays, faute d’adoptants. Pourtant de nombreuses zones d’ombre subsistent encore parmi les citoyens autour de cette nouvelle législation. Beaucoup de gens s’imaginent par exemple qu’une femelle doit au moins avoir une nichée dans sa vie ou que la nouvelle loi fera disparaître à terme le chat européen. Tout ceci est évidemment absurde. Une action s’avère donc essentielle afin de contrer ces nombreux mythes.
  10. Si on dispose des assiettes de boulettes fraîches pour chats sur les marches de la Tour Eiffel, ils ne manqueront de l'apprécier, quant à la décrire, là, c'est une autre affaire...
  11. Ce qui fait environ 317 milliards de kilos de viande consommés en 2018... La mort d'un seul homme fait parfois beaucoup de tapage, mais des dizaines de milliards d'animaux tués par l'être humain chaque année dans des conditions le plus souvent horribles, on n'en parle pas, ni en politique, ni dans les médias.
  12. L'être humain reste un mammifère, c'est donc à la base un animal, mais qui a poursuivi une évolution différente et développé des capacités mentales nettement supérieures aux autres espèces. Le problème, c'est que très souvent, il utilise ces capacités à mauvais escient et s'imagine qu'il n'y a pas lieu de respecter les droits des animaux et la nature. Sur ce deuxième point, Nicolas Hulot vient d'ailleurs de lancer un signal d'alarme : Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a appelé à l'union sacrée sur le climat ce dimanche 29 juillet 2018 dans un entretien avec le Journal du Dimanche. "Nous avons collectivement une immense responsabilité. Les partis politiques doivent mettre de côté leurs divisions pour une union sacrée en matière de lutte contre le changement climatique. Nous venons de vivre une semaine d'extrêmes climatiques : incendies en Grèce et en Suède, record de température en France, inondation puis canicule au Japon. Les scientifiques nous préviennent : ce n'est qu'une bande-annonce. Mais pendant ce temps, ( au lieu d'agir ) nous regardons ailleurs." Et il en est de même en ce qui concerne le bien-être animal. Les irresponsables politiques au pouvoir s'en fichent et regardent ailleurs.
  13. 1 Les physiciens quantiques ont quand même apporté une autre vue, une autre compréhension de ce qu'on appelle la "réalité", même s'il reste encore énormément de choses à découvrir. 2 J'ai bien compris la démonstration, et - sans être un expert en la matière - je partage l'avis de Rovelli quant au nuage de probabilités du champ quantique.
  14. 1 Ce n'est pas parce qu'il existe une différence morale entre l'humain et les ( autres ) espèces animales qu'il est légitime de les considérer comme de simples objets (le plus souvent de consommation) et qu'on ne doit pas respecter leur bien-être et leurs droits. Mais l'Homme a toujours fait des différences importantes même en ce qui concerne les races humaines. Par exemple, on a rasé toutes les forêts amazoniennes du nord-est brésilien sans tenir compte des populations indigènes dont c'était l'habitat, et de nombreux sont morts à cause des maladies importées par la "civilisation" sans qu'on leur apporte une aide, car non-immunisés naturellement contre nos maladies. On en est donc toujours au régime de la loi du plus fort. Si un peuple extraterrestre nettement plus développé que nous à tous points de vue nous envahissait, apprécierait-on qu'il nous massacre sans vergogne pour nous dévorer en masse en se léchant les babines ? 2 Les différences hiérarchiques ont toujours existé chez les humains, à tous les niveaux. Mais ce n'est pas parce qu'un capitaine de navire a plus de pouvoir qu'un simple matelot qu'il a le droit de se ruer sur lui et de le tabasser jusqu'à la mort. 3 La supériorité morale des humains devrait les contraindre à plus de responsabilités envers la nature et les animaux, mais, hélas, ce n'est pas le cas, et cela ne fait qu'empirer au fil des jours à cause de la surpopulation humaine qui ne cesse de croître et de tout détruire, y compris le climat terrestre.
  15. Les leçons de la cosmologie spéculative Schrödinger retrouve le monde pré-particulaire du Timée lorsqu’il déclare que les représentations géométriques peuvent être adéquates aux expériences, mais elles ne sont certainement pas vraies au sens d’une vérité ontologique. 38 Ce retour n’est pas non plus sans rapport avec le problème de la mesure en mécanique quantique. Désormais classique dans le cadre de la théorie, ce problème surgit du fait que si l’instrument de mesure et l’interaction physique sont tous deux soumis au régime quantique, savoir où couper l’ensemble « observateur/observé » donne lieu à une régression à l’infini. Le problème réactualise à sa manière la vieille question philosophique de la place de l’entendement vis-à-vis de l’expérience sensible : comment et jusqu’où l’entendement avec ses fins organisatrices peut-il imposer sa marque sur le contenu de l’expérience ? Indépendante des propriétés objectives sous-jacentes de la matière, la mécanique quantique pourrait apparaître comme une théorie dont le caractère est essentiellement épistémique. D’où la tentation de l’appliquer à n’importe quel système physique, y compris les corps célestes. Mais une fonction d’onde appliquée à tout l’univers engloberait les observateurs, alors que la théorie reste encore « classique » dans la mesure où elle est construite à partir d’un observateur extérieur. Si la fonction d’onde est tout de même appliquée à tout l’univers, alors rien n’empêche de multiplier l’univers dans son sens spatial, temporel, ou spatio-temporel. Le physicien prenant la place du démiurge, tout se passe comme si chaque mesure créait un univers. https://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/269
  16. 1 Oui, l'argument d'intentionnalité est un grand classique, tout comme son contraire. 2 Le "Dieu horloger" n'est pas forcément mis en cause. On peut notamment constater et reconnaître des formes d'intelligences diverses qui n'ont aucun lien avec les croyances religieuses. 3 Le principe anthropique a encore de beaux jours devant lui, mais on peut également l'écarter pour tenter d'analyser les choses d'une autre façon. 4 Même le "vrai" présente des profils variables, selon l'angle et le niveau d'observation.
  17. 1 Il est normal que chacun se défende comme il le peut contre les menaces, aussi bien du côté animal que du côté humain. C'est évident pour certains, mais dans quelle proportion face à la philanthropie relative ? Personnellement, je reconnais qu'on puisse être dégoûté du comportement des hommes, lors de guerres, de conflits, d'agressions, d'actes mal intentionnés, d'injustice manifeste et du désintérêt pour les mauvaises (jusqu'à pitoyables) conditions d'existence et la souffrance du genre humain ou des espèces animales.
  18. Comme on l'a déjà dit, l'intelligence peut être comprise, argumentée de différentes façons et selon différents points de vue. Un animal qui ne peut construire une bicyclette n'est pas forcément "non-intelligent", de même qu'un être humain qui ne peut construire un avion ou une fusée...
  19. Je reprends cette citation : "Quand on ne voit pas de but, d'intention, de finalité à une action on ne lui accorde pas d'intelligence. On n'accorde de l'intelligence à un comportement que si on y voit (à tort ou à raison peu importe) une intention. Quand on ne voit pas d'intention, de but, on parle de hasard, de contingence, de nécessité, jamais d'intelligence." En ce qui concerne l'univers, il est possible de lui accorder un but, un dessein, un minimum ou un maximum d'intention. C'est une hypothèse qui peut être envisagée, reconnue par des esprits scientifiques de haut niveau, même si l'on reste à l'écart des principes anthropiques forts ou faibles. Dans ce cas, on peut donc lui reconnaître une forme spécifique d'intelligence, notamment si on se penche sur la coordination exceptionnelle des éléments physicochimiques nécessaires pour arriver à créer un monde physique.
  20. Il existe en effet différentes logiques, même si, selon moi, certaines sont plus dominantes et plus valables que d'autres. Face à un événement, on peut réagir, prendre une décision reconnue comme étant logique ou illogique par une majorité de personnes émanant de divers horizons.
  21. Tout le monde fait des erreurs... et - quitte à ce que je me trompe - il me semble avoir perçu un élan de sincérité dans les excuses de saxo.
  22. 1 Oui, cela me paraît une évidence, et l'on pourrait peut-être ajouter que le temps apparaît également ( hypothèse ) de façon sporadique. 2 Si je ne m'abuse, on rejoint là les principes mécaniques qui agitent différemment microcosme et macrocosme. --- Excellent extrait vidéo d'Alain Connes, très juste et très compréhensible par tout un chacun.
  23. La "supposée" supériorité morale de l'être humain peut en effet être très variée, très différente d'une personne à l'autre, et cela en maintes circonstances, pas seulement en ce qui concerne le respect des animaux. Les lions, les tigres, les ours polaires n'auraient-ils pas le droit de circuler à leur guise dans leur milieu naturel situé à l'écart d'un habitat humain ?
  24. Je suppose que tous les antispécistes sont conscients de la différence physique et morale qui existe entre un être humain et les différentes espèces animales. Je pense aussi qu'ils se sentent surtout concernés par le respect et le bien-être des mammifères. Leur combat ne consiste donc pas à mettre toutes les espèces sur le même plan, mais à continuer de lutter afin de mettre fin aux atrocités commises envers les animaux, le plus souvent considérés comme de simples objets, en dehors des animaux domestiques qui ont assez souvent la chance de bénéficier d'une protection et de sentiments positifs de la part de leurs maîtres.
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