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Yemaya

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Tout ce qui a été posté par Yemaya

  1. Il te répondra qu'il préfère être seul que mal accompagné. Argument bateau s'il en est... (Histoire de rester dans le thème...)
  2. Swam, je te lis régulièrement mais j’ai du mal à comprendre ce que tu cherches vraiment. Tu parles bcp ici de beaux sentiments, de connexion, etc….Mais je te perçois comme quelqu’un de posé et raisonnable (moi aussi j’ai le droit de tenter de te mettre dans une case…). Je te soumets donc une question. Imaginons qu'une femme avec qui tu as quelques atomes crochus sur un forum (ou autre site de rencontres) fasse un premier pas vers toi. Vous vous mettez à dialoguer en MP, vous vous découvrez peu à peu. Malheureusement, les conditions matérielles de vos vies respectives semblent ne pas être compatibles (c'est souvent le problème lors des rapprochements virtuels). Pourtant, tu aimes ce qu'elle semble dégager. Et c'est réciproque. Que feras-tu alors ? 1 - T'autoriseras-tu à aller plus avant dans cette relation (avec le risque qu'au final les problématiques matérielles prennent le dessus et vouent la relation à l'échec) ? 2 - Obéiras-tu à ta raison qui te dit que cet amour-là est impossible (avec la possibilité de passer à côté de la femme de ta vie) et essaieras-tu simplement de t’en faire une amie (le truc trop bancal) ? 3 - T’éloigneras-tu d’elle (avec quelques regrets ou pas) ? Question subsidiaire : Et si cette inconsciente (mouais j’émets un petit jugement de valeur là…) s’éprend de toi et souffre de ton choix 2 ou 3, que ressentiras-tu ? Tu nous parles bcp de la souffrance des hommes, de ce besoin qu’ils ont, eux aussi, de se sentir désirés. Qu’en feras-tu de sa souffrance à elle dans te telles circonstances ? Le premier pas qu’elle aura fait et qui coulera tel un bateau de papier sur la rivière de ses larmes (moment de poésie…), qu’en gardera-t-elle ? Aura-t-elle le courage d’en faire d’autres de ces fameux premiers pas ? Savoir se mettre un instant à la place de l’autre est le début de tout relationnel constructif…. Ne crois-tu pas ?
  3. Donc maintenant tu envisages le harem ? Gourmand va ! Quant aux vacances, laisse tomber Venice (aux États Unis) et concentre toi sur Venise (en Italie)...
  4. Une petite chanson pour les hommes (merci Swam de m'autoriser à participer au concours de la plus belle chanson niaiseuse). Donc on oublie Venise....et direction Bergame.... Il faut dire que les temps ont changé De nos jours c'est chacun pour soi Ces histoires d'amours démodées N'arrivent qu'au cinéma On devient économe...... Allez, faut cesser d'être économe, et il faut faire le premier pas (hommes et femmes confondus)...
  5. Yemaya

    Cruauté de la vie

    J'ai dû mal m'exprimer car je ne considère pas du tout que les suicidaires soient des malades mentaux ou des faibles d'esprit. Je pense que les situations qui lui paraissent insurmontables ne le sont parfois que dans sa seule vision des choses. Vues de l'extérieur, les mêmes situations peuvent ne pas sembler aussi graves, aussi préoccupantes. Mais sa façon d'analyser sa vie présente, et surtout les projections qu'il fait sur son avenir prennent des proportions inimaginables pour l'entourage. Le problème de ce topic, c'est que l'on y débat de manière générale du suicide, chacun y allant de sa vision bien subjective des choses. Il me semble que l'on devrait s'appuyer sur des cas concrets. J'ai cité, dans l'une de mes interventions, le cas de mon dentiste qui s'était suicidé car diminué physiquement suite à une chute. Personne n'aurait pu empêcher ce geste. Ce fut une surprise pour son entourage. Je ne sais s'il y a des études "recensant" les cas de suicides et leurs motivations. mais cela me paraîtrait intéressant. Ceux qui passent à l'acte sont-ils vraiment majoritairement ceux qui se trouvent dans des situations hyper pénibles, inextricables? L'entourage ne peut être présent et jouer son rôle protecteur, que lorsque le malaise est palpable, et les problèmes avérés. On parle régulièrement de suicides de jeunes à la suite d'images dénudées dévoilées sur les réseaux sociaux. La plupart du temps leurs proches ne sont au courant de rien et tombent des nues lorsque cela se produit. Par contre, si vous voulez parler de sensibilisation, je pense qu'il y a des choses à faire auprès des jeunes, de ceux qui fréquentent assidûment les réseaux sociaux et sont parfois témoins du mal être d'un camarade... sans réagir, sans alerter la famille....
  6. Yemaya

    Cruauté de la vie

    Tu as tout à fait raison. Les gens qui se suicident n'ont-ils pas une incapacité d'adaptation ? Leur problème n'est pas de ne pas savoir se battre, ou de ne pas en avoir envie, mais plutôt de ne pas savoir s'adapter au nouveau scénario qui se présente à eux.Ils avaient anticipé tout autre chose, s'y étaient préparés et devant l'adversité, se retrouvent désemparés. Le problème, c'est que, passé un certain stade, celui qui s'apprête à mettre fin à ces jours n'est pas capable de renouer avec cette envie. Comme il a été dit sur ce topic, lui montrer les belles choses de la vie afin de lui redonner espoir va avoir l'effet inverse. Il va au contraire trouver que sa vie est encore plus moche ... Tenté de lui démontrer qu'un grand pourcentage de ce que l'on projette (positif comme négatif) ne se produit jamais est peut-être une première étape.... Nos peurs sont souvent infondées... C'est malheureusement sur ces peurs que s'appuient les suicides. Crois-tu vraiment que beaucoup de suicides sont dus à une lassitude, à un manque d'envie de continuer le chemin ? Les personnes qui ressentent cela pensent certainement au suicide, mais est-ce celles-là qui passent à l'acte ? J'en doute.
  7. Yemaya

    Cruauté de la vie

    Je vais éviter d'évoquer ceux qui se suicident à cause de douleurs physiques insurmontables qui les taraudent jour après jour, heure après heure. J'assimile ce suicide-là à une auto-euthanasie. Je ne parlerai pas non plus des cas pathologiques... Pour les autres, est-ce vraiment l'envie de mettre fin à une souffrance psychologique, émotionnelle, provoquée par la cruauté de la vie qui les pousse à se suicider ? J'ai lu quelque part, que lors d'une rupture amoureuse, ou d'un décès, ce qui nous faisait le plus mal n'était pas la perte, le manque, mais c'était " ce qui n'a pas été vécu". On pleure tout ce que l'on aurait pu faire si l'Autre était encore à nos côtés. C'est cette extrapolation sur "le futur devenu impossible" qui nous fait souffrir. Ceux qui se suicident dans ces moments-là, le font-ils parce qu'ils ne veulent pas continuer la route sans l'Autre et que la vie est cruelle, ou bien parce qu'ils sont incapables de renoncer à ce qu'ils ont imaginé pour leur avenir ? Cela me rappelle le dentiste de mon enfance, qui au tout début de sa retraite est tombé d'une échelle (ou d'un toit !) et a perdu un peu de ses aptitudes physiques (sans être totalement invalide pour autant). Son fusil de chasse a été sa solution. Selon les dires de son épouse, il ne supportait pas de se voir diminué et incapable d'accomplir tout ce qu'il avait projeté pour sa retraite... Les faits divers nous comptent parfois l'histoire d'un père de famille ayant assassiné toute sa famille puis ayant retourné l'arme contre lui car il se trouvait surendetté (ou tout autre problème financier) ou mêlé à un scandale. Le suicide ne provient-il pas encore ici de la peur de devoir se confronter au scénario que notre imagination construit ? Quant à ceux qui se suicident à cause de conditions de vie trop difficiles, et d'épreuves successives, est-ce dû à une incapacité à se battre, à faire face ? N'est-ce pas là également une incapacité à renoncer à la vie que l'on a rêvée ? Je vais jouer les candides : le taux de suicide dans les pays pauvres, au milieu des bidon-villes et autres favelas, sont-il aussi élevés que dans les pays développés ? Lorsque l'on ne se projette pas dans l'avenir, la vie, même très difficile, paraît-elle aussi cruelle ?
  8. Yemaya

    Cruauté de la vie

    N'est-ce pas l'inverse ? Faire des enfants n'est-il pas un stratagème ( égoïste, certes) pour rendre cette vie supportable ? Chacun "remplit" son passage ici-bas de la manière qui lui paraît la plus satisfaisante (on a le droit de cumuler, bien sûr ) : - Fonder une famille, enfanter - Se tourner vers la spiritualité - Avoir une vie professionnelle très active - Avoir une vie sociale et relationnelle très riche - Jouer au sauveur - Faire du sport à outrance - Se cultiver jusqu'à plus soif - Voyager et découvrir des terres lointaines - Embellir sa maison et son jardin - Tenter de retarder les effets du vieillissement - S'organiser un maximum de loisirs - Se triturer l'esprit sur le pourquoi du comment - S'évader dans l'univers des stupéfiants - Passer son temps sur un forum - S'autoriser aussi à ne rien faire et coincer la bulle - ..... - Et se consacrer à la quête de l'Amour.... quête qui peut s'avérer fructueuse..... ou pas..... Le problème concernant celle-ci, c'est que le terme Amour ne prend pas le même sens pour chacun d'entre nous. Pour toi elle est la seule motivation qui vaille la peine, la plus légitime. Tu sais que je partage ce point de vue.... Mais cela n'exclut pas forcément tout le reste.... Comme te l'a si bien écrit Anna sur un autre topic, il fait jour dehors...
  9. Aujourd'hui, une mère pleure son fils de 29 ans...
  10. Tu connais déjà la réponse me concernant : je ne suis pas malheureuse.... Mais de là à parler de bonheur....
  11. On frise le professionnalisme là.... Faut encore oser ouvrir grand la bouche et y glisser le détendeur... Ames sensibles s'abstenir....
  12. Mais comment vivre l'amour dans l'isolement ? Je conçois fort bien que l'on ait besoin de se ressourcer, se retrouver soi-même à certains moments de sa vie. Mais il faut ensuite plonger à nouveau dans le grand bain et "prendre des risques", si l'on veut avoir une chance, aussi infime soit-elle, de faire une belle rencontre.
  13. Parce qu'on se met à l'idéaliser et à fanstasmer. En restant connecté aux autres, on a le nez dans la réalité relationnelle et ses difficultés.
  14. Tant que tu ne m'attribues pas un homme lambda, ou pire, un Bêta, cela me va.
  15. Si tu envisages de t'envoyer en l'air... un petit Space Mountain est plus approprié. Sensations fortes garanties. Vive Disney ! A défaut de voir son âme, tu sauras si elle a le coeur bien accroché.... Mais plus sérieusement, pourquoi courir en Italie ? Autant profiter du patrimoine français. Un petit we romantique au bord de la Loire à visiter ses châteaux... Tiens, pourquoi pas Amboise ?
  16. C'est mauvais de vieillir, la vue baisse..... Parmi les participantes : Eldrid t'a dit qu'elle pouvaIt faire le premier pas, January aussi et moi de même.... Trois, ce n'est déjà pas mal, non ?
  17. Cela dépend de leurs intentions. Si le but c'est de rencontrer éventuellement une " âme " inspirante, alors je crois qu'il est nécessaire de se dévoiler. Je ne suis pas certaine que les hommes présents sur le forum cherchent à faire une jolie rencontre (il y a d'autres sites pour ça). donc inutile pour eux de se dévoiler.
  18. Voilà, c'est là que le bât blesse. Va falloir peut-être arrêter de croire que l'Autre peut te deviner. Tu te plais à penser qu'un jour quelqu'une rentrera dans ta vie et te comprendra sans que tu aies besoin de t'exprimer. Ca c'est dans les romans harlequin cités plus haut. Je crains que ce soit une utopie... Mais libre à toi d'y croire encore. Malheureusement je n'ai pas l'impression que cette conviction te donne le sourire... Quant à moi, ma condition de femme ne me déplaît pas et je n'ai pas vocation à jouer les madames Irma....
  19. Ben honnêtement, ce n'est pas le premier qualificatif qui me vient en te lisant..... .
  20. Je vois que ton discours évolue. Je t'ai connu beaucoup plus désabusé. Tes propos en devenaient presque "agressifs" envers les femmes. Tu affirmais que "plus jamais, au grand jamais !!!" Mais comme je te l'ai souvent dit : tu as un peu trop de convictions (établies certes par rapport à tes expériences). Faut que tu ouvres un peu plus le champ des possibles (la jolie phrase à deux balles ).
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