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Oui. Et ça rapelle malheureusement le potentiel d'inhumanité et de cruauté dont certains d'entre nous sont capables à partir du moment où un système l'autorise.

Le sujet est la viande. La barbake qui tient tant à coeur à certains. Peut-on s'en passer ou non? Et si oui, pourquoi ne le faisons nous pas? L'argument des carences est une grosse connerie, c'est quand même pas de ma faute... Tu bois du lait, tu manges des oeufs, des fruits de mer, à la rigueur, et tu n'es plus nécrophage. C'est faisable, facile, et uniquement une decision personnelle. Après les excuses, on peut en trouver. On peut aussi s'en fiche, comme certain le revendiquent ici, ok, dont acte. Mais si ça rend si agressif, quand même c'est que ça doit heuter un peu les consciences, ce genre de débat. Tant de puèrilité en si peu de mots ça laisse pantois.

L'inculte te salue, ô grand savant bien nourri...

Arretez avec vos carences... Allez, pour les indecrottables de la pensée unique scientiste, sachez que vous pouvez decider sans risque de manquer de protéines animales, d'arreter d'être nécrophages. Cela ne reglera certe pas le problème de fond, mais 87.8 kilos de viande en moins par an à maltraiter et à abattre. Il vous restera les oeufs et les produits laitiers pour vous assurer votre graisse animale quotidienne sans laquelle la vie sur terre est impossible...

Nous le sommes tous. Dans tous les cas ce que l'on considère comme négatif chez quelqu'un n'enlève en rien de valeur à ce qu'elle fait de positif, et inversement.

Le problème est qu'il se trouve que ces usines à tuer fonctionnent à plein régime et qu'on est très loin de l'acte conscient de tuer pour se nourrir de nos vénérables ancêtres. On extermine pour alimenter un système fou, exhorbitant pour alimenter une consommation déconnectée de la réalité. Je fais exprès de secouer un peu le cocotier en étant provocateur et d'une certaine mauvaise foi je l'avoue. C'est juste pour contrebalencer la mauvaise foi inverse et alimenter le débat. Ce que j'en retire, c'est une reflexion personnelle qui s'enrichit d'elements puisés au hasard des echanges, parmi tous les lieux communs qu'on échange. Ta remarque pertinente sur le fait de tuer pour proteger les culture est à integrer dans la reflexion, merci pour ça.

Résumons: http://www.insolente-veggie.com/

Bon ben vive la violence alors! :D http://www.huffingtonpost.fr/laurent-begue/violence-extreme-animale_b_3154511.html

Ce que tu dis là est juste, le végétarisme n'est qu'une étape dans la reflexion et n'exonère pas d'une application de la non violence envers les animaux au delà de la simple non consommation de viande. La recherche de coherence fait que ces questions de production de ceréales et de légumes se posent en effet. Mais à titre individuel, encore une fois, avec la meilleure intention on arrive à être un peu moins "nuisible", même si personne n'est "parfait".

Un cadavre est un cadavre, qu'il soit de boeuf de poulet ou de poisson. On est nécrophage ou on l'est pas, c'est aussi simple que ça.

http://www.vegetari1.net/article-les-chefs-parisiens-lorgnent-vers-la-cuisine-vegetarienne-63558472.html

http://www.wedemain.fr/Le-boucher-vegetarien-fait-grogner-les-producteurs-de-viande_a312.html

L'homme est arrivé avant l'invention du feu et de la hache. J'ai dis une connerie?

A vrai dire, la solution globale je n'y crois pas un instant. Nous fonçons hélas dans le mur en klaxonnant et ce n'est que lorsque l'heure sera à soigner les survivants qu'on changera par la force des choses. Cela depasse de loin la cause animale, bien que celle-ci soit un indicateur de la grandeur d'une nation pour paraphraser Gandhi. Cet indicateur va de plus en plus vers le rouge, ça devrait nous inquieter, mais... Jusqu'ici tout va bien...

Bon appetit... https://www.youtube.com/watch?v=Zn2zlxkT8cg

Les classes moyennes des pays emergents se mettent à consommer de la viande. Ca conduit directement à une penurie de viande, c'est juste mathematique. La solution passera par la consommation d'insectes, c'est deja dans les tuyaux, on va nous faire aimer ça , vous verrez. http://www.slate.fr/story/72403/alimentation-insectes-2050 Ce n'est pas le militantisme des vegetariens, ni la prise de conscience globale qui va changer les choses. C'est la penurie et le fait que la viande deviendra innaccessible au plus grand nombre. Les circonvultions pour trouver des arguments pour s'auto justifier l'injustifiable sont quand même rigolotes à observer.

Je ne vois pas en quoi les mensonges des uns et des autres invaliderait le fait qu'il y a un problème moral à maltraiter et massacrer des animaux. Pour se defendre d'un problème posé à sa conscience on a plusieurs choix. Tenter d'ignorer le problème, le refouler, ou le regarder en face. L'agressivité envers les végetariens réside dans le fait que plus ou moins consciement ça renvoit les carnistes à leur culpabilité. Chacun s'arrange avec sa conscience comme il peut. Chacun est conscient de ce que sa conscience peut accepter. Il est alors plus simple de voir en celui qui par ce qu'il dit vient reveiller la culpabilité un empecheur de tourner en rond.

L'idée du gentil petit boucher et de la vilaine grande surface. Il doit y avoir des abattoirs pour petits bouchers et des abattoirs special vilaine grande surface surement. Il a raison, puisqu'être normal dans un monde fou rend anormal ceux qui refusent la folie.

"Demandez aux chercheurs pourquoi ils expérimentent sur les animaux et leur réponse est : parce que les animaux sont comme nous. Demandez aux chercheurs pourquoi c’est moralement acceptable d’expérimenter sur des animaux et leur réponse est : parce que les animaux ne sont pas comme nous. L’expérimentation animale repose sur une contradiction logique."

C'est marrant comme la recherche de justification à l'inommable cruauté de ce système fait que l'on cherche à se rassurer en cherchant en quoi ceux que l'on accuse d'integrisme ne le sont pas assez. Le végan parfait integriste n'existe surement pas. Certains s'en approchent peut-être, mais il ne s'agit pas d'un concours au plus vertueux. Quelqu'un qui ,comme plus haut s'interroge sur la souffrance animale, et qui decide de ne plus consommer de petits d'animaux, ou de fourrure, ou de tel produit cosmetique fait un pas dans le bon sens. C'est peu, mais c'est beaucoup car ça participe à la prise de conscience que d'être normal dans un monde malade n'est pas forcement signe de bonne santé. Tu dois avoir raison, puisque tu fais partie de la grande masse qui fait que ce monde est ce qu'il est... Et la corrida, ( C'est juste pour animer un peu plus le débat). Ah les débats sur la corrida...Le must!

On ne force personne à manger de la viande, ben voyons. Trouve une cantine scolaire ou d'hopital qui propose des menus végétariens et on en reparle. Sans compter qu'ils seraient capable de t'envoyer les services sociaux chez toi pour maltraitance, si tes enfants avouent qu'ils ne mangent pas de viande, :smile2: . Alors certe on ne te force pas, mais si tu veux éviter de consommer, et je ne parle pas seulement de manger ce qui provient de l'exploitation animale, tu vas être obligé de faire un effort enorme de verification de provenance des produits que tu consommes. Et tu te rendras vite compte que ce monde est plus qu'incitatif à en consommer.Un végetarien qui mange du fromage, s'il n'y prend pas garde, consomme de la pressure qui a servi à faire le fromage. Et la pressure c'est quoi? Par exemple...

Oui, c'est volontaire, il y a la réalité et les reflexions raisonnables et raisonnantes, et puis il y a le coeur. Et comme nous n'avons pas deux coeurs, un pour les humains et l'autre pour les animaux, on a un coeur ou on en a pas. Ca sera mon mot de la fin, bonne continuation...

D'un point de vue élévation de la conscience, l'urgence est d'en sortir de l'âge des cavernes.