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Tout ce qui a été posté par ping

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    La psychanalyse

    Ben oui et non. Dans un premier temps une analyse va servir à creuser dans l'histoire personnelle et consister à se confronter à ce problème d'accès perfectible à la Loi ( castration symbolique). Ca peut s'averer suffisant, notamment pour depasser les blocages névrotiques. Et puis il peut y avoir un deuxième temps, un desir, une recherche supplementaire de la personne qui eventuellement, à condition qu'on le lui propose, et que l'analyste soit jungien, consiste à se confronter à l'ombre et aux archetypes de l'inconscient collectif. Avec à ce moment quelque chose qui devient plus une quête de soi que de simplement rechercher à "aller mieux". Si l'on envisage tout ça du point de vue théorique, on en pense ce qu'on en veut, on y croit ou on y croit pas, et basta; Comme dirait un celèbre philosophe appellé Jean Claude Van Damme: " La vérité, c'est qu'il n'y a pas de vérité", :smile2: . Dans la pratique par contre, je pense que c'est pas mal d'avoir le choix entre differentes forme d'analyse qui, selon que l'on est plus "raison" qu'"intuition", permettent de se sentir plus à l'aise si l'on tape à la porte qui nous convient.
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    La psychanalyse

    Ben c'est pourtant simple. Il ne faut pas être un grand detective pour se rendre compte que des choses se transmettent de generation en generations. Les cadavres dans le placard, les secrets de famille et toutes ces choses qui font que parfois la personne souffre et culpabilise aujourd'hui des conneries de ces ancêtres. Bon, on va pas rajouter la psychogénéalogie à ce débat tu me diras, :smile2:
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    La psychanalyse

    Et bien l'accès à la Loi par le biais de la castration symbolique, of course, :smile2: .
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    La psychanalyse

    Non, simplement que Freud en bon athée scientifique n'a jamais voulu se risquer à franchir cette limite qui ouvrait trop sur ce qui lui faisait horreur et qu'il appellait "la boue noire de l'occultisme". Pour lui le sujet etait l'inconscient personnel, la dynamique des pulsions, et quelque part une vision mécaniste ou même "hydraulique" du psychisme. Reconnaitre un inconscient collectif à la jungienne amène très vite à parler d'âme humaine, et pose des questions sur les relations entre psyché et matière, (synchronicités par exemple).
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    La psychanalyse

    En règle generale, lorsque tu t'adresses à un psychanalyste, c'est que tu es nevrosé. Un pervers ou un psychopathe ira rarement sonner chez un analyste. C'est donc alors des symptômes nevrotiques qui t'y amènent. Hors, même si cet analyste est jungien, ce thème oedipien ( pour un homme, complexe d'Electre pour une femme) et le rapport à la Loi se presentera, car c'est en quelque sorte la source de pas mal de symptômes nevrotiques. Loi ou fonction symbolique, non, ce n'est pas que freudo lacanien comme idée: http://www.philosciences.com/Pss/philosophie-et-societe/sociologie-anthropologie-ethnologie/28-claude-levi-strauss-et-la-fonction-symbolique
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    La psychanalyse

    [ On parle d'imago du père, pas d'archètype du père. Les archètypes sont en quelque sorte des coquilles vides, des preformes. Tu dis que c'est l'individu qui produit conscience et inconscient. C'est tout le fond de la question effectivement, car si l'on suppose un inconscient collectif, c'est tout à fait l'inverse qui se passe. L'inconscient matrice dont la conscience n'a de cesse de tenter d'emerger. Freud a refusé dès le début l'idée d'un inconscient collectif, même s'il reconnaît la récurrence de motifs symboliques à travers l'histoire et l'espace qu'il nomme les « fantasmes originaires »K 3. David Tresan dit ainsi : « Freud a admis l'existence de schèmes originaires, mais en les considérant comme de simples traits héréditaires (lamarckisme) présents en tout individu (loi biogénétique). Pour lui il s'agit de récapitulations phylogénétiques qui ne peuvent avoir de rapports avec une structure à la fois transcendante et actuelle telle que l'inconscient collectifH. En clair, Freud etant faché avec Jung, il n'allait pas appeller ça inconscient collectif. Shèmes originaires, c'est la même lame, le même manche, mais disons que ce n'est pas le même couteau, :smile2:
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    La psychanalyse

    Ben oui, what else? Soumis plus ou moins, faussement soumis plus ou moins, insoumis plus ou moins, ou hors la Loi. Ça ne te parle peut être pas mais dans tous les cas nul n'est sensé ignorer la Loi.
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    La psychanalyse

    L'Oedipe va determiner le rapport de l'individu à la Loi, et basta. C'est pas la mère à boire, :smile2:
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    La psychanalyse

    Pour Lacan personne n'a un inconscient. Il n'y a pas un sujet conscient à reconcilier avec un sujet inconscient, mais il y a un sujet de l'inconscient qui est le veritable sujet, ( et non le moi imaginaire qui croit être le sujet ( depuis le stade du miroir) etc...etc...).
  10. ping

    La psychanalyse

    Et bien tout simplement pour essayer de dire ce que j'essaie de dire depuis le depart de ce post. Que les théories des uns et des autres c'est du blabla sur lequel on peut passer des lustres à disserter sans avancer, alors que la psychanalyse de terrain, celle qui se passe sur le divan, peut se reveler efficiente quelle que soit la carte utilisée par l'analyste. Non pas parce-que les theories sont justes, mais parce-que ce qui s'y passe et notamment le transfert, et plus generalement la dialectique concient/inconscient, permettent ( ou pas) à un travail de ré-union conscient/inconscient de se faire. Ca me fait un peu penser à l'economie tout ça. Il y a l'économie des experts, des profs en économie, de ceux qui "savent" comment ça marche. Et puis il y a ceux qui ont les mains dans le cambouis et qui font fonctionner l'economie.
  11. ping

    La psychanalyse

    Bon alors allons y pour la description de l'inconscient jungien. En psychologie analytique, l'inconscient (« Unbewussten » en allemand) diffère de celui postulé et décrit par Sigmund Freud, chez qui, il est assimilé à un réservoir de souvenirs et de pulsions refoulées. Pour Carl Gustav Jung, l'inconscient a une dimension vitale (il a une fonction dans le développement de l'individu) et une dynamique propre. La psychologie analytique définit l'inconscient comme l'espace de l'inconnu, son approche est, dans ses premiers travaux, philosophico-pragmatique. Jung part en effet d'une conception théologique et philosophique de l'inconscient, celle de Schopenhauer et de la psychologie expérimentale. Par l'étude des complexes entreprise avec Franz Riklin, Jung postule un inconscient motivé qui compense l'attitude consciente. Il constate que l'homme se distingue par deux réalités, l'une connue (la conscience) et l'autre inconnue, constituée de matériaux et de phénomènes hors de portée de l'attention qu'il nomme la « psyché objective »E 1. La structure de cet espace répond aux représentations traditionnelles de la psychanalyse de Freud, néanmoins Jung va distinguer dans l'inconscient une partie collective et une partie individuelle, propre à la personnalité : l'« inconscient personnel » composé des instances psychiques personnifiées, c'est-à-dire l'ombre, la persona, l'anima ou l'animus. Il intègre également d'autres processus comme les complexes autonomes. L'inconscient personnel se manifeste dans les rêves et les productions imaginaires et est également en constante relation avec la personnalité : « la psychologie n’est pas uniquement un fait personnel. L’inconscient, qui possède ses propres lois et des mécanismes autonomes, exerce sur nous une influence importante, que l’on pourrait comparer à une perturbation cosmique. L’inconscient a le pouvoir de nous transporter ou de nous blesser de la même façon qu’une catastrophe cosmique ou météorologique »
  12. ping

    La psychanalyse

    Il conviendrait de differencier moi et soi, me semble t'il.
  13. ping

    La psychanalyse

    Ben justement, qui réduit la psychanalyse depuis le debut de ce fil à papa maman Oedipe sans jamais vouloir entendre que son sujet est l'inconscient? Reduire Freud et la psychanalyse à ça, et la pratique de l'analyse à une vague ecoute des plaintes d'une personne influencable, bof. Parlons du sujet, de l'inconscient, de l'experience que chacun en a, et là en toute modestie, j'en aurais à dire. Mais à quoi bon? Du coup, ben ok, laissons cette discussion qui aura tout de même été interessante, mais ne dis pas que ce sont les "defenseurs de la psyk" qui ignorent "l'inconscient créateur, reservoir de sensible" et qui le reduisent, je trouve ça gonflé.
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    La psychanalyse

    Parole à vide ou avide de rien ?
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    La psychanalyse

    Bah, en fait s'il y a un avantage à tout ça, c'est de se rendre à quel point on est ce que l'on aime pas chez l'autre. La bonne vieille histoire de la paille et de la poutre. Prochaine leçon la persona: :smile2:
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    La psychanalyse

    Pas grand chose, pas grand chose... Si un peu quand même. La parole est l'ombre de l'action. Démocrite, ( et pas nax).
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    La psychanalyse

    Oui, mais ce qui me semble interessant à souligner, c'est que la personne faisant preuve de bêtise, n'importe lequel d'entre nous, n'est que partiellement ou pas conscient du tout d'en faire preuve. Et quand il l'est c'est encore pire, puisqu'il se sait faire preuve de bêtise, mais que sa volonté est à de rares exceptions près incapable de l'en empêcher. On peut donc en deduire que quelque chose contre lequel la volonté consciente ne peut pas grand chose, et donc d'être tenté d'appeller ça l'inconscient. Mais l'inconscient ne se resume pas à ça, loin s'en faut. Etre receptif/ attentif, oui, le pouvoir decisionnel et correctif, là c'est beaucoup plus dependant du niveau de conscience et de la "vraie" volonté. Non pas cette volonté crispée d'une conscience cherchant à contenir et maitriser le chaos interieur, mais plutôt une volonté plus humble, soumise à la Loi, qui finalement reste le phare et la seule façon de se "premunir". Oui, bien sûr. Dans chacune de nos actions il y a toujours une part de bêtise. Puisqu'on est capable sans le voir de connaître l'arbre en voyant ses fruits, nous devons pouvoir nous servir de nos bêtises pour savoir de quel bois nous sommes fait, non ? Le problème finalement c'est que la peur de la "bête hideuse" a tendance à nous faire jeter le bébé avec l'eau du bain, c'est à dire à nous couper de toute cette vie interieure, ( soit en la refoulant, soit en la projettant sur l'autre), alors qu'elle n'est pas que moche et dangereuse, mais qu'au contraire elle est notre source. Avoir peur de son ombre quoi. Hors l'ombre, si elle presente des aspects terrifiants, n'est pas que mauvaise. L'electricité peut detruire, tuer , ou amener de la lumière et nous chauffer, c'est un peu la même chose. Je suis en fait completement d'accord avec toi sauf sur un detail important. C'est que pour "reconnaitre, connaître et amadouer" la bête, cela ne passe pas par la simple connaissance, mais par des prises de consciences qui elles sont de l'ordre de l'experience vecue, ressentie, eprouvée. Citation: « L'expérience archétypique est une expérience intense et bouleversante. Il nous est facile de parler aussi tranquillement des archétypes, mais se trouver réellement confronté à eux est une tout autre affaire. La différence est la même qu'entre le fait de parler d'un lion et celui de devoir l'affronter. Affronter un lion constitue une expérience intense et effrayante, qui peut marquer durablement la personnalité. 4 »
  18. ping

    La psychanalyse

    Et bien ça sert aussi à ça la psychanalyse, du moins la psychanalyse jungienne, ou psychologie des profondeurs,, à se confronter à son ombre, à la constater, et en definitive à l'avoir un peu plus à l'oeil que lorsque l'on en a aucune conscience. Notons que si cette notion d'ombre n'est pas utilisée chez les analystes freudiens ou lacanien on peut la rapprocher du concept de refoulé. L'ombre personnelle etant grosso modo le refoulé individuel. Retour du refoulé ou manifestation de l'ombre c'est un peu kif kif. C'est dans son aspect collectif et en tant qu'archetype que se situe en fait l'apport de celui dont Dompteur nous dit avoir été "admirateur" et qui est aujourd'hui un peu mis à toutes les sauces, et dont les concepts sont recuperés et vulgarisés par la mode new-age. C'est dommage. Donc voila, ce que tu appelles bêtise, au moins en partie j'y vois l'ombre, ce qui je pense est moins vague comme definition, la frontière de la bêtise etant difficile à trouver. Wiki le fera bien mieux que moi, :) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ombre_(psychologie_analytique)
  19. ping

    La psychanalyse

    Je suis vos echanges concernant la bêtise et la sauvagerie humaine. Lorsque tu envisages ces choses non pas comme des defauts d'intelligence, mais comme quelque chose qui est de l'ordre de manifestations de cet archétype qu'est l'ombre, ça change pas mal ton regard sur les choses. Encore faut-il , non pas savoir ou croire que l'ombre existe, mais là encore d'abord se frotter à la sienne propre, ce qui represente quelque chose d'assez flippant, il faut bien le dire.
  20. Ils ne parlaient pas, ils chantaient, un peu comme les oiseaux. On a oublié la langue des oiseaux d'ailleurs...
  21. ping

    La psychanalyse

    Dompteur nous parle de Jung un peu plus haut, et je pense que si nous avions une chose à retenir de son oeuvre qui nous aiderait à "comprendre" ce qui semble vous préoccuper à vous lire, à savoir le fait que des être intelligents soient capables des pires bêtises individuellement et collectivement, c'est bien l'archétype de l'ombre. Ombre individuelle ou la pire, l'ombre collective. Ignorer ou avoir peur de son ombre et la projetter, amène invariablement à des catastrophes individuelles ou collectives. Appeller bêtise ce qui ne relève en fait aucunement de l'intelligence revient à poser un diagnostique erroné sur la chose, en quelque sorte.
  22. ping

    La psychanalyse

    Bon choix de pseudo. Dans le style je tourne en rond autour demon axe... Entre les z'ob ediences freudiennes et les fell...fallatieux que tu ecris à longueur de post, on se demande si tu te rends compte de ce que tu racontes, :smile2: Trève de plaisanterie, ce n'est pas un argument mais un question que je réitère: Qui es tu pour pouvoir pretendre savoir ce dont les autres ont besoin?
  23. ping

    La psychanalyse

    Et t'es qui toi pour savoir ce dont les autres ont besoin?
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