Aller au contenu

Diguedi

Membre
  • Compteur de contenus

    12
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Points

    0 [ Donate ]

Tout ce qui a été posté par Diguedi

  1. Mescaline, je comprends ta réponse. Mais tu n'as peut-être pas tout vu dans le métier. Tu es encore bien jeune. (5 ans de métier approximativement?)Travailles-tu en domaine rural ou dans des quartiers difficiles? Quelle est la politique du conseil Général de ton département? Il y a d’énormes différences partout et ailleurs. En tant que comptable dans le secteur social je peux te dire que j'en ai fait des budgets, compté les lits nécessaires, compté le nombre d'infirmiers ou d’éducateurs a embaucher etc..Surtout qu'a l’époque il y avait le passage aux 35 heures et a l'Euro et changement de convention collective (de 66 a 51) dans l’établissement ou je bossais.J'en ai eu des meetings avec l'administrateur de l’établissement.. Et en tant qu’éducatrice spécialisée, quelques années auparavant, je me souviens de réunions avec la directrice du foyer ou l'on soumettait un rapport au juge des tutelles des maintiens a l'assistance éducative au sein du foyer pour certaines adolescentes basé, non pas dans l’intérêt de l'ado mais pour le bien-être financier de l’établissement. Je suis persuadée que tu fais ton boulot avec bonne conscience, mais tu n'es pas la seule décisionnaire sur le sort des enfants. La réalité n'est qu'une histoire de fric! Désolée si je te choque. J'ai bientôt 56 ans et j'en ai vu des vertes et des pas mures!
  2. Ayant travaillé comme éducatrice spécialisée dans des foyers d'accueil de l'ADSEA puis comme chef de service comptable dans un centre d'accueil pour jeunes adultes autistes, je peux affirmer qu'il existe un minimum de "résidents" nécessaire pour non seulement boucler le budget mais également demander une revalorisation du nouveau budget pour l’année suivante.. C'est exactement la même chose pour tout département professionnel dépendant de budgets de l’état ou municipaux..Aussi, si les intervenants sociaux veulent garder leur boulot et le justifier, ils ont besoin d'un minimum de cas a traiter..
  3. Sais-tu qu'en France il existe un quota minimum d'enfants a placer a la DASS? L'assistance sociale n'a plus qu'a traquer les parents vulnérables et les pousser a bout pour justifier le placement des enfants. Plus tu t’énerves, plus tu marches dans leur jeu. Surtout calme et souriante.. Comme je le disais il y a quelques jours, j'ai vécu exactement le même genre de situation. Et j'ai finalement quitté la France pour ne pas devenir folle. Un dernier conseil: demande conseil et appui auprès d'associations de femmes battues ou autres. (Même si ton ex n’était peut-être pas violent)et emmerde ton avocat a fond en lui rendant visite, lui téléphonant TOUS les jours.. A force, il fera peut-être son boulot qui est aussi de te conseiller dans les démarches a suivre. Montre-leur que tu sais garder la tête haute, rester lucide et calme et que tu es decide a aller jusqu'au bout pour défendre tes droits. La force est en toi. La justice n'est qu'une histoire de fric. Bon courage!
  4. Mère célibataire, a chacune des grossesses que j'ai menée a terme, j’étais tombée enceinte "par accident". Chaque fois, vu les circonstances dramatiques de la conception de ces "fœtus" j'ai été amenée a choisir ou non de poursuivre la grossesse. J'ai finalement (seulement) donné naissance a 4 enfants. Et a chaque fois les motivations furent différentes. A 18 ans, rebelle a l’éducation reçue de mes parents, je rêvais d’élever un enfant idéal, de montrer "aux adultes" une meilleure philosophie du monde et de l’éducation. Et j'imaginais pouvoir rendre cet enfant heureux, loin des tracas matériels (que j'avais d'ailleurs occultés). Je pensais que grâce a mes théories d’éducation mon enfant grandirait pour construire un monde pacifique et humanitaire. A 24 ans, après les morts violentes de mon frère et de mon fiancé, j’éprouvais un besoin de redonner la vie. (La vie après la mort). Et puis, l'ainé avait besoin d'un petit frère ou sœur pour son équilibre. A 28 ans, physiquement et moralement terrorisée par mon entourage familial et professionnel, j'avais besoin de retrouver l'innocence et la pureté d'un enfant pour me donner la force de croire encore a un monde meilleur. A 38 ans, après l'assassinat de ma fille, j'avais besoin de dire merde a la mort, de me prouver aussi que je n’étais pas coupable de la mort de ma fille, que j’étais capable de protéger mes enfants. Mort, je te défie et je redonne vie parce que moi-même je ne veux pas mourir. Bien sur, tout le monde ne vit pas de choses extrêmes comme moi-même. Mais je pense néanmoins que chaque être humain, malgré de multiples et diverses motivations, s'il fait des enfants dans un esprit de continuité de la vie et un instinct de survie, il y a toujours une part d’égoïsme et un désir de créer mieux que soi-même. J'ai maintenant 55 ans. Mes 3 fils encore en vie ont grandi et ont chacun "leur" philosophie de la vie. Ils vont bien
  5. J'ai vécu une situation assez proche de la tienne avec la visite de "l’enquêtrice sociale". J'en ai pris plein la gueule jusqu’à être menacée d'aller en prison si je ne présentais pas l'enfant a leur père (violent, alcoolique, ayant quitte le domicile conjugal a 2 mois de grossesse du dernier,me harcelant et me menaçant moi et mes parents de morts etc.) Ces gens-la cherchent a nous pousser a bout, nous détruire. Aurais-je du paraitre encore amoureuse de mon ex-mari? Je me le demande..En tout cas, je croyais qu'ils étaient la pour m'aider et je me suis bien trompée. J'ai eu néanmoins de la chance au moment ou mon cher époux m'a quittée et que je me suis retrouvée a la rue, sans un sou (il avait vide le compte en banque, enceinte de 2 mois, forcée d’être alitée pour le reste de la grossesse après un début de fausse couche suite a la violence de mon ex.. Après enquête auprès des écoles des 2 ainés, l'assistante sociale m'a avouée qu'elle avait voulu me retirer mes enfants mais que le témoignage des directeurs d’école sur mes enfants était plus qu'excellent elle avait DÉCIDÉE de m'aider..Dommage, j'ai déménagée pour rejoindre mes parents et ai perdu cette assistante sociale. Bref.. Entoure-toi d'amis et demande leur de témoigner au cas ou. Fais-le tout de suite avant que ça ne se gâte si ça doit se gâter. On ne sait jamais. Tout peut très bien se passer mais ça ressemble trop a mon histoire.. Moi, j'ai du me barrer a l'etranger
  6. Ma méthode en tant que "nanny" et mère de 4 enfants: Le prends l'enfant sur mes genoux et lui dit sur un ton calme et avenant: "Écoute, je n'aime pas quand tu réponds comme cela et je te demande de me répondre différemment. Je comprends que tu sois énervée ou que tu veuilles finir ce que fais avant de venir, mais Moi j'ai besoin que tu viennes de suite parce que ...(le bus arrive, on va être en retard etc..) Et tu sais je peux aussi accepter si tu me réponds "oui maman, j'arrive mais avant j'ai besoin de finir cela". Ok poussin?" 1) Expliquer que l'on n'accepte pas son vocabulaire ou attitude 2) Dire a l'enfant qu'on a bien compris pourquoi elle a réagi ainsi 3) Expliquer que nous avons des besoins ou des exigences dues aux circonstances ou a une morale 4) Lui proposer une nouvelle façon de s'exprimer
  7. J'ai maintenant bientôt 56 ans..On m'a toujours dit qu’être un adulte c'est être responsable et raisonnable. Et mes pauvres parents s'arrachaient les cheveux a cause de moi. Mais être responsable et raisonnable ne sont que des notions subjectives attachées a une culture, un environnement. Le plus important n'est pas de savoir si l'on est toujours un enfant ou un adulte mais de faire les choix qui sont bons pour nous-même sans s'occuper de l'opinion des autres tout en respectant la liberté des autres. Ensuite, garder son âme d'enfant n'a jamais fait de mal a personne. Être vrai avec soi-même et les autres.. Alors si tu as envie de te décrotter le nez, jouer aux petites voitures ou grimper dans les arbres, y a pas de mal!
×