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Tout ce qui a été posté par Savonarol
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J'ai hâte de lire "Comprendre fafaluna", l'opus littéraire rassemblant la pensée de la bête
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Et "les femmes" n'ont jamais décidé de s'émanciper de cette oppression dont vous désignez la nature et qui encore à notre époque ne fait pas l'unanimité, sans doute parce qu'il est impossible pour "les femmes" de se mettre d'accord sur la nature de cette oppression,sans doute parce que "les femmes" ne représentent pas une communauté d'intérêt capable de se fédérer politiquement autour d'intérêt communs : contrairement aux groupes sociaux dont elles font parties. La femme n'est pas maîtresse de son corps parce qu'elle le partage avec l'enfant qu'elle met au monde et que jusqu'à très récemment, l'enfantement était (on se demande pourquoi) quelque chose (quelqu'un) que l'on prenait au sérieux dans la civilisation , avant de prétendre et de désigner comme un"droit féminin" l'acte de le tuer in utero au nom de la liberté. Je trouve par ailleurs que cette perpétuelle recherche de l'excuse (" c'est pas moi c'est les hommes") conduit non seulement à une lecture tronquée de la vie, mais en plus à un déni de son amour-propre, excusant le moindre de ses échecs par l'excuse d'une discrimination collective qui empêche toute perspective d'évolution individuelle. Les magazines pornos n'ont pas une volonté culturelle, ce sont des supports masturbatoires. Cela dit, le parallèle est intéressant, le magazine féminin pouvant être considéré comme support masturbatoire des centres d'intérêts féminins. Les magazines pornos sont d'ailleurs voués à disparaître avec le porno sur internet (gratuit) Ca pose surtout la question de leur manière différente de prendre du plaisir , preuve supplémentaire d'une différente conception du monde que la manière que l'on a d'y jouir ( et différente pour un homme et pour une femme) La notion de sexisme impliquait il me semble que l'on considère que les uns valent plus que les autres, ce qui est votre propos mais pas le mien, ne considérant pas du tout le rôle de la femme que j'ai décrit comme opposable à celui de l'homme. (de ce point de vue c'est vous les sexistes ^^ )
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Et beaucoup plus qu'un esclave, ce dernier étant pourtant à l'origine de la création du Jazz, malgré les chaînes qui l'entravaient (et entravaient sa femme de manière indistincte) dont on peut penser qu'elles étaient tout de même plus inconfortables que les problèmes de corset de madame de Sevigné ou que la comtesse de Segur qui n'ont pourtant mis leur liberté et leur accès à la culture à profit que pour n'écrire que sur leurs histoires de fesses et de coeur. Ce barème surréaliste agité comme des poupées gigognes n'a aucun sens. On a aucun recul qui nous permet d'affirmer une telle chose.
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Ce qui ne les empêche pas de s'auto proclamer "magazine féminin" et d'être lu quasi exclusivement par des femmes. La demande créé l'offre. Si ces reportages étaient nommés "reportages féminins", ce qui n'est pas le cas (l'abrutissement visant tout le monde, malheureusement)
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Dans le cas de l'art, il se créé au dépend (parfois même grâce) à la souffrance et de la condition humaine ; l'excuse de l'oppression n'est donc pas valable précisément dans cet exemple. On attend pas le droit de créer, on se l'approprie. Or "la femme" n'est pas une culture, la femme fait partie de l'humanité et à ce titre , en son statut de perpétuelle opprimée que vous lui attribuez ( à considérer donc que les femmes de ces époques avaient les mêmes rêves pour elles mêmes que les vôtres actuels , ce qui serait prétentieux) sa création artistique est pourtant minuscule par rapport à celle des hommes. L'explication de l'appréhension différente de l'art selon les sexes ne s'expliquent pas uniquement par l'oppression comme formule magique pour les raisons que j'ai énuméré plus tôt et à plusieurs reprises. Notons seul la postérité détermine si une oeuvre est réussie ou non, et que j'ai des doutes sur la qualité d'une création artistique "légalement autorisée", c'est à dire appréhendant l'art comme une formalité administrative, le vidant ainsi de tout son sens. Toute cette partie de l'histoire musicale est basée sur l'oppression ; c'est dire le puissant vecteur artistique que cela représente. L'oppression conduit l'humain à se transcender, et le blanc ayant à un moment de son histoire regrouper "les noirs" en catégorie raciale, cette catégorie créée par lui a de fait produit de l'art à cause de la souffrance générée par sa réduction en esclavage. Or ça n'est pas le cas pour la femme, car il n y a pas de cause femme comme il y a de cause noire, ( et il n y a d'ailleurs pas non plus de cause noire en France, la République ne reconnaissant pas de communauté de races ou de religions ou de sexe à l'intérieur de la communauté nationale) , les femmes de bourgeois et de nobles ne s'étant sans doute jamais posé la question de l'esclavage à l'époque où elles couchaient leur pensées sur leur journaux intimes en se faisant servir par des domestiques noir ou blanc, mais dans tous les cas de conditions sociales inférieures à la leur. Du Soral dans le texte :wub: ( :D ) NB : je me rappelle qu'il y a une dizaine d'années, alors que j'étais un fan du jeu "the settlers" (un genre de populous où l'on doit créer sa civilisation , la faire prospérer et la défendre), j'étais tombé sur un article qui expliquait que les hommes étaient attiré par ce genre de jeu car ils ne pouvaient pas avoir d'enfants; ce qui rejoint un peu ton idée.
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Les noirs ont produit de l'art à cause de la souffrance que l'esclavage a produit sur eux , mais sinon "le noir" n'est pas plus une catégorie sociale que la femme, en effet. Relis mon premier post. Laquelle ?
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Donc c'est une question de rang social, pas de féminité puisqu'une marquise avait bien plus de privilège qu'un nègre dans sa plantation ce qui n'a pas empêché ce dernier de participer de la création du jazz. Comme quoi la souffrance créé les conditions de l'art, et si la femme a tant souffert depuis si longtemps mais a si peu créé, il est judicieux de se demander pourquoi. Non mais les femmes existent en fait (tandis que Dieu, on sait pas).
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Non plus, quel rapport ?
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Non, je ne prends pas cet argument comme valide, c'est faire fie de la quantité de femmes ayant eu accès au pouvoir dans l'Histoire de l'humanité , courtisane, reines, duchesse, femmes lettres, intrigantes, libertines, rentières et mondaines qui peuplent l'histoire.(si c'est l'absence d'accès au pouvoir qui explique leur absence dans les arts et la représentation philosophique ) L'oppression comme unique curseur d'inexistence ne tient pas; surtout qu'on produit souvent (tout le temps) en dépit du pouvoir, on attend pas qu'il s'adapte à nous pour lui soumettre gentiment notre opinion ou nos créations. Les esclaves noirs n'ont pas demandé aux blancs la permission de faire du jazz. Alors sauf à penser que les femmes constituent un groupe social homogène, ce qui n'est bien évidemment pas le cas, cet argument ne tient pas. Ben quand même, à partir de quel moment on peut conclure, si là on ne peut pas ? :s
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Que des femmes de toute catégorie réunissent une unique particularité : celle d'être femmes. Regarde : http://lesdessousdelapresse.my.iscom.org/2012/10/23/les-25-plus-grands-magazines-feminins-qui-lit-quoi/ Tous ces magazines féminins visent des tranches d'âges différentes. (qui sont indiqués à coté des couvertures) , pourtant les thèmes sont sempiternellement les mêmes, arrangés par une photo "santé monde psycho horoscope people" Il n y a pas un seul magazine féminin à portée philosophique, ou artistique; dès lors qu'un tel magazine existe, il n'est pas appelé "magazine féminin". Puisque ce genre de presse s'aligne sur la demande, et que sa demande est quasi exclusivement féminine, ne peut-on rien en conclure ? Y'avait marqué "totem féminin" sur les personnes que tu cites? Marie Curie a fait de la chimie au nom de son utérus ou pour la science? Et Aubrac a résisté pour la condition de la femme ou pour la liberté ? Le jour où je lis sur une manchette de magazines "Lucie Aubrac, 10 conseils beauté pour être top avec son ex" , là je me dirais que l'esprit a définitivement perdu la bataille.
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Où est l'autonomie lorsque le salariat amène à la femme la double peine (au mieux) ou le choix cornélien ( au pire) de devoir trancher entre son boulot et l'envie d'être mère? Ce que je dis, c'est que ce qu'on pointe systématiquement du doigt le monde d'avant la démocratie de marché comme oppressif pour les femmes car s'étant organisé autour de la cellule familiale et répartissait les rôles selon les sexes (là où le progrès et la science permettent aujourd'hui d'en faire fi) ; et je dis : qu'on arrive aujourd'hui à faire admettre à une femme qu'il est progressiste pour elle d'avoir accès au monde du travail, de s'endetter comme tout le monde, pour finir par subir la double peine maternité / emploi au nom de son émancipation de l'homme me paraît une vaste blague. Au pire, on a juste remplacé une oppression par une autre, vendant la seconde comme de meilleure qualité ou plus à la mode. Mais je vous signale qu'avec le nombre de penseurs qui ont écrit sur le caractère oppressif du travail et la nécessité de l'homme libre de s'en détacher ( de Nietzsche à Lafargue, en passant par Thoreau et Stevenson) il est tout de même intéressant de se demander à quel moment on a pu opérer le truchement mental de faire soudain penser à une catégorie de la population selon son sexe que.... Le travail rend libre.
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De certaines femmes (soit dit en passant : minoritaires ) qui se sont arrogées le droit de faire de leur sexe une cause propre à toutes les femmes, sudéterminant la condition sociale (ce qui est simplement faut si on se donne la peine d'observer la différence entre Angela Merkel et madame Michou, caissière à franprix) . Cette observation, ainsi que l'absence d'existence ou même de possibilité d'existence d'un "parti féministe" aux élections démontrant la vacuité politique d'une telle idéologie permettant de s'interroger ainsi sur qui elle sert vraiment. Il faudrait tout de même un jour que les féministes s'interrogent sur la pertinence de sortir la même sempiternelle petite liste sur laquelle les mêmes noms réapparaissent (donnant implicitement raison à ceux qu'elles essaient pourtant de contredire) pour tenter de justifier une généralité. Si en face "les hommes" décidaient d'opter pour la même technique et de vous soumettre une liste des hommes artistes, penseur, physicien, écrivain, explorateur etc .. Vous en auriez pour 300 pages de lecture, pas pour 20 lignes. Je crois qu'il s'agit bien là d'une question d'orgueil, cette question devenant très compliqué à être envisagé d'un point de vue dépassionnée, mais toujours de celui de ces caractéristiques dont on déni aux hommes l'exclusivité tout en se dépêchant de les copier. Je n'ai jamais fait ça, moi par exemple. Pourquoi les femmes font-elles un tel foin pour se voir le droit " de pratiquer certaines activités dont on dit qu'elles sont masculines" .... là où les hommes n'ont jamais fait la démarche inverse, à revendiquer d'être des tricoteurs, des nourrices ou des secrétaires de direction ou des assistants dentaires ?
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Ca serait après tout l'aliénation suprême découlant de cette même logique qui a justifié qu'on les mette au travail en le justifiant d'une philanthropie politique consistant à dire qu'il est plus progressiste d'être exploité par son patron que par son mari. Présenté de cette manière, on arrive mieux à comprendre la manière qu'a crabe fantome de voir le monde et de comprendre le progrès. On te dit que la conséquence de la libération des femmes, c'est l'échappement d'une structure gratuite - la famille - au profit du marché. Pour le marché, c'est mieux que les 50% de la population qui échappait jusque là au travail n'y échappe plus Tu peux lancer toutes les hypothèses que tu veux, le jour où le capital prétendra se défaire des hommes par esprit libertaire n'est pas prêt d'arriver ^^ (tout comme le jour où les féministes obtiendront que les femmes au foyer soient salariés n'arrivera jamais non plus, mais ça ne fait déjà pas partie de leur lutte donc..) Le fait que la presse féminine soit lu quasi exclusivement par des femmes ne démontrent pas que les femmes sont sensibles à ce genre de presse ?
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Je ne signe pas plus de pétition que je crois en l'expression de la démocratie. En revanche, m'interroger sur la place déterminante du salariat au sein de la société capitaliste ainsi que sur ses effets, je le fais déjà depuis un bon moment.
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Monsieur demande/offre devrait tiquer à la manière dont le marché s'adapte à la consommation. Tu crois vraiment que tu as été conditionné à être un homme ?
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Certes, mais à partir de quel moment fait-on la différence entre l'asservissement et la reconnaissance de la spécificité dans l'analyse de l'existence de celle-ci (quand bien même d'ailleurs serait-elle erronée ) ? Mettons qu'un penseur ait une idée sur les races qui aille à l'encontre de l'idéologie actuelle (comme cela arrivera fatalement dans le cours du temps, celui-ci n'étant fait que de remises en questions) mais qu'il se garde d'exprimer son idée de peur que les différences qu'il pense discerner soient autant de volontés d'asservir les races qu'ils évoquent, que doit-il faire? Mais l'absence de mixité dans le sport reconnait déjà formellement une différence entre les sexes, au bout de la logique égalitarisme, il y a le sport mixte (revendication qui ne tarderaient d'arriver aux dépends du réel) . Par ailleurs, la dimension sportive est assez différente d'un point de vue de la démonstration, son importance étant secondaire dans l'organisation d'une société (le sport étant le loisir ou une certaine forme de sublimation de la guerre - qu'au passage, les hommes ont été les seuls à faire; ceci expliquant cela) Voilà le soucis : quelle est la destinée "des femmes" si "les femmes" sont comme tout le monde ; et ne sont donc pas "des femmes" mais êtres humains de conditions sociales différentes, comme le sont les hommes eux-même ? Comment considérer que dire "n'infantilise pas les femmes" a d'autre conséquence que de faire d'elle un groupe social aux revendications communes, alors que ça n'est pas le cas ? Ceux qui prennent la question féminime/iste du point de vue d'une cause fantasmée de "la femme" comme vue politique occultent de fait la diversité sociale des femmes à égalité avec les hommes en essentialisant leur sexe, ce qui cache qu'il n y a PAS d'intérêts des femmes puisque les femmes ne représentent pas de catégorie sociale, et que la revendication bourgeoise d'égalité (toujours opposé au sexe masculin ) d'une femme rentière ne se pose même pas dans la tête d'une femme qui bosse dans les champs de la paysannerie vietnamienne. Et que par ailleurs, cette oppression défini par la société libérale n'est pas considérée comme telle de manière universelle dans les autres pays du monde. (ou à penser qu'il y aurait autant de femmes soumise à la religion contre leur gré -notamment dans les pays musulmans- ce qui n'est pas une opinion sérieusement défendable) Pays où tenir compte de la nature des sexes n'a pas été défini comme oppression sexiste, sexisme ne pouvant se définir qu'à partir d'une lecture du monde propre à celui ou nous vivons et qui ne s'autorise à définir le progrès qu'à l'aune de sa propre et unique évolution en la matière. Là aussi tu prends des exemples de loisir auxquels j'ai fait très peu allusion. Lorsque je parle de schéma de représentation, il ne suffit pas l'aller chercher bien loin un misogyne mal attentionné, juste d'ouvrir ce qui s'auto-proclame comme "magazine féminin" et lu quasi exclusivement par les membres de ce sexe pour dénicher de quoi assoir l'idée qu'il existe en efffet une différence de perception du monde qui n'est pas réservé à de simples "masculinistes" mais validé chaque instant par une psychologie bien féminine dans les goûts et la manière de voir le monde. Les femmes sont-elles réductibles aux magazines féminin ? Non ; mais elles sont aussi cela. Tout comme l'homme n'est pas réductible à sa force physique ou à sa capacité à philosopher et à appréhender les arts créatifs; mais est aussi cela. Comme dirait le vieux bonhomme de Jurassic Park "la vie trouve toujours son chemin", la question juive aussi et l'appréhension de la question juive n'a à ce niveau là que très peu variée, autant dans la bouche des juifs critiques que des antisémites les plus virulents (dont souvent la différence entre les uns et les autres ne réside que leur appartenance ou non à la communauté juive et donc dans leur droit admit ou non à l'autocritique) Mais c'est un autre sujet. Et au détour d'un post, tu reconnais une différence entre homme et femme de par la nature de ce qu'on leur sert comme soupe culturelle censé répondre à leur demande respectives.
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Mh... Bien que j'avoue ne pas vraiment rechercher à m'éviter ce type d'accusation, je reconnais qu'il n'est pas forcément judicieux de ma part de ne pas me garder d'une certaine neutralité rédactionnelle qui éviterait les épanchements de passion contre-productif.
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En fait, au lieu de me scandaliser bêtement ( à l'image de beaucoup sur ce forum) et de manière pavloviene à certains mots, je suis allé voir la définition du mot sexiste. Que dit wikipédia ? Donc en effet, je suis bien sexiste puisque je prends le parti de tenir compte de la division des sexes; et de l'importance de cette division dans l'équilibre humain. Notons que le "masculinisme" est bien moins répandu sinon dans l'esprit des hommes que dans celui des féministes, soucieuses de construire un schéma d'opposition à l'image de leur faible et affective conception du monde et de ses rapports de force.
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Voilà qui ne saurait mieux définir et expliquer ce besoin et cette obsession du féminisme inhérent de la société capitaliste, soucieux d'empêcher toute lecture de classe.
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Nope, je dis juste que le monde où tu vis actuellement te conditionne à comprendre la maternité comme une oppression ( et présente son opposition en terme de liberté comme le "droit" de consommer). Je ne me permettrais pas d'échafauder des théories affectives sur ta vie que je ne connais pas

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Ca dépend ce que tu considères comme valorisant. On ne vit pas vraiment dans un monde qui valorise, en effet, l'idée de maternité. On est au contraire dans un monde qui nous vend l'idée inverse; reste à savoir si l'on veut écouter ce que dit le monde (et comprendre pourquoi il le dit) où sa propre raison. En général, qui cherche trouve.
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Ca n'arrive pas parce que l'alcool est un tranquillisant naturel en libre-service, on en boit partout et depuis toujours, c'est la "fiole" du populo. En revanche, c'est vrai que le tabac, je l'imagine condamné dans sa consommation à plus ou moins long terme, et à juste titre.
