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Tout ce qui a été posté par Savonarol
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Négationnisme : une Allemande de 87 ans condamnée à 10 mois de prison
Savonarol a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans International
Et donc 18 mois de prison pour délit d'opinion ça dérange personne ? -
Négationnisme : une Allemande de 87 ans condamnée à 10 mois de prison
Savonarol a posté un sujet dans International
Ursula Haverbeck a été condamnée par la justice allemande à une peine carcérale pour «incitation à la haine» après avoir déclaré, en avril, que l’Holocauste était «le mensonge le plus gros et le plus durable» de l’histoire mondiale. Durant son procès au tribunal de Hambourg, l’accusée a annoncé qu’elle maintenait ses propos, estimant que la loi allemande qui interdit de remettre en cause le génocide des juifs durant la Seconde Guerre mondiale est une «loi destinée à pérenniser un mensonge». Le vice-président du Comité international d’Auschwitz, une organisation qui lutte contre la diffusion des idées révisionnistes, a estimé la peine «plus que justifiée», expliquant à l’agence de presse Deutsche Presse-Agentur que la vieille dame avait «séduit [des jeunes] avec ses mensonges» et les avait «conduit à la haine». Quant à Ursula Haverbeck, elle a annoncé qu’elle ferait appel de cette condamnation. https://francais.rt.com/international/10216-allemagne-negationnisme-condamnation-prison -
Les génies, lorsqu'ils s'expriment, donnent toujours l'impression aux êtres médiocres de se montrer arrogants. Normal, qui n'a jamais vu la lumière du jour ne bronze pas mais brûle.
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Je pense que tu es très loin d'avoir les facultés intellectuelles te permettant de comprendre le quart de ce que j'ai pu écrire. (et je dis ça sans aucun sexisme, bien sûr)
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Je veux bien qu'on parle du racisme des arabes envers les noirs, mais ça n'est pas celui qui est pointé du doigt le plus souvent. Non, si on me montre quelque chose qui ressemble à du racisme, je ne vais pas nier que c'en est. Or ce que j'explique ici c'est que ça n'est que très rarement le cas. Une foule en colère n'a pas une croyance racialiste homogène qui s'exprime tout à coup pour se catalyser comme par magie sur un être "qui est différent par simple raison de sa différence". Tous les exemples que je cite ici en témoigne : la haine du migrant n'est pas liée à une différence de race mais à l'insécurité et à la peur que celle-ci engendre. La haine de "l'arabe" qu'on va appeler racaille n'est pas lié à un antagonisme raciale mais à la façon dont les cités sont devenus des zones de non-droits où s'exercent délinquance et trafic en tout genre. Si tu soustrais tout cela à la question du racisme, alors tu peux honnêtement te mettre à chercher les quelques marginaux qui croient que les noirs sont des singes ou que la race blanche est d'une supériorité homogène à toutes les autres. Mais très franchement, ça ne remplie pas une salle des fêtes de province. Et les crétins, ils font quoi Louise Aragon ? Tu dois vachement bien maîtriser ton sujet.
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C'est justement parce que ces luttes étaient justifiables qu'elles ont si bien pris le relai du combat de classes. Qu'il y ait eu du racisme à l'époque de Mitterand, notamment à cause des relents de la guerre d'Algérie, je ne le conteste pas, mais encore une fois on trouvera là des raisons géo-politiques (la guerre, la perte d'un département français) bien plus que racialement motivées. Le racisme, en fait, c'est à dire l'idéologie fondée sur la croyance qu'il y a une hiérarchie entre les groupes humains, si on en croit le dictionnaire, n'est pratiquement jamais la source de la haine que l'on pointe du doigt. La cause est toujours soit politique, soit sociologique, liée à une conflit entre deux nations, à une perte d'indépendance, à la délinquance ou à l'insécurité, mais jamais à une croyance de hiérarchie entre les races. Pourquoi dès lors l'invoquer sinon pour couvrir de honte et discréditer ceux qui se plaignent et ainsi éviter d'avoir à régler le problème ? L'accusation de racisme est d'ailleurs tellement efficace qu'elle est utilisée via de nombreuses déclinaisons pour salir toute personne s'opposant au projet européen (et mondialiste à long terme). Le français refuse le TCE ? Il est motivé par la xénophobie, le repli sur soi. Il aimerait la fin de l'espace Schengen ? Il veut vivre reclu dans son pays avec sa ligne Maginot et ces barbelés qui nous rappellent les heures les plus sombres de l'Histoire. En réalité, tout le baratin que l'on nous sert sur l'hypothétique racisme du français, et qui commence avec l'idéologie français d'un certain BHL, n'a pour vocation que de faire passer la pilule du grand marché mondial à grand coup de vaseline culpabilisatrice. Tu m'étonnes que ça déplaise aux marxistes. L'autre combat gagné des libéraux, c'est de chercher l'homophobe, le raciste et l'antisémite derrière chaque terme ou expression qu'il emploi, finalement obligé de soupçonner de "haine" à peu près toute personne qui ne voudrait pas se plier à cette novlangue grotesque que vous pratiquez tous, prêtant ainsi allégeance à l'idéologie libérale dominante qui a signé la fin du combat de classes. Conscients ou inconscients, vous êtes des collabos du capital. J'ai pas dit que ça n'existait pas mais que c'était marginal, suranné (tes exemples ont 30 ans d'âges, touchent une mentalité liée à une époque révolue quant ils ne se passent pas dans des pays étrangers) et que c'était loin d'être applicable à l'écrasante majorité des cas auxquels ont les attribues. (Notamment la défiance vis à vis de l'Europe, du mondialisme, de l'immigration de masse, du multiculturalisme, soit de l'agencement du monde tel que nos maîtres le veulent)
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Houellebecq n'a pas grand chose à voir avec les deux autres cités.
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Non, c'est justement ce que j'explique. Le citoyen qui se plaint des arabes et des noirs délinquants ne se plaint pas de leur condition raciale par rapport à la sienne mais de la criminalité à laquelle ils participent et qu'il subit. C'est le criminel, le délinquant qui dérange le citoyen, et non le noir ou l'arabe. Il suffit de penser un monde sans délinquance pour s'accorder à penser que le racisme que les gens comme toi font exister , eh bien, n'existerait plus. Comme je l'ai démontré à plusieurs reprises, le reproche systématique n'est jamais d'ordre raciale mais relève bien de la transgression de la loi. Cela suffit à comprendre que ce qui gène le citoyen n'est pas la couleur de peau du criminel mais bien le crime qu'il pratique. Mais si tu règles les problèmes d'insécurité, de délinquance et de criminalité il ne subsistera presque rien de tout cela. Pourquoi ? Parce que l'idéologie racialiste s'arrête à la classe sociale à laquelle le noir ou l'arabe appartiennent ? Non. Le racisme ne connaît pas de question de classe, ou bien il te faut admettre qu'il ne s'agit donc pas de racisme. "Dénoncer la délinquance" ça n'est pas lutter contre elle. C'est à la portée du premier venu de "dénoncer la délinquance". Même miss France peut faire ça. J'en conviens.
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ça l'est moins. Je ne dis pas ça pour défendre "la cause masculine" , je m'en branle des autres hommes. Juste que l'homme subit mieux les outrages du Temps que la femme et qu'il est toujours plus facile pour un vieil homme de rester séduisant que pour une vieille femme.
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Comme je l'ai expliqué un peu avant, l'antisémitisme est d'une nature différente que je n'associe pas au racisme sinon dans la pensée juive elle-même qui fait que les juifs le sont pas le sang de la mère (perception hautement racialiste on en conviendra ^^ ) C'est d'ailleurs pour ça que j'ai intitulé ce topic "le racisme existe t-il" et non "l'antisémitisme existe t-il", l'un et l'autre ne découle pas du tout du même processus, et c'est de l'habileté de la licra d'avoir associé les deux pour noyer le poisson. J'ai pas trop envie de digresser là-dessus, mais la volonté de certains de savoir si untel est juif ou non n'a rien à voir avec la volonté de créer des catégories raciales, mais d'une volonté de determinder une probable allégeance à une cause extérieure à celle de la nation. C'est ce qui poursuit les juifs depuis toujours, de tout temps, quelque soit les pays où ils se trouvent et indépendamment de tout critère de race. C'est très très rare et très très compliqué. Le judaïsme n'est pas prosélyte puisque précisément le tribalisme est le contraire du prosélytisme universaliste. C'est juste ce à quoi elles ont objectivement servi. Qu'il y ait des gens dans ces associations qui s'y sont rendus de bonne foi et bourrés de bonnes intentions ne change rien au résultat, à mon humble avis pensé en haut lieu et de manière extrêmement habile et perverse. La fin de la problématique sociale et l'avènement du sociétale via l'antiracisme institutionnel mais aussi le jeunisme, la lutte contre le sexisme, l'homophobie et toutes ces sortes de choses, coincident. J'imagine qu'on va encore me sortir le coup du "hasard". Je trouve que le hasard a bon dos et qu'on prend légèrement nos élites pour des demeurés alors que tout cela est pensé et raisonné et qu'on en retrouve la colonne vertébrale dans les écrits en provenance des maître de la communication aux USA, Bernays et cie. Je nie le fait que tout ce qu'on met aujourd'hui sur le dos du racisme le soit. Je l'ai bien expliqué : l'apport de capitaux étrangers ne gêne personne en France, pourquoi ? Pourquoi les arabes du Qatar ou de l'Arabie Saoudite ne sont pas victimes de racisme alors que les migrants le seraient ? Dans à peu près tous les pays où l'on décide de brandir l'argument du racisme pour expliquer le ressentiment d'une catégorie de la population envers une autre, on se trouve toujours dans la même configuration : une population issue de l'immigration qui se livre à des actes de délinquance. D'un pays à l'autre, et que ce soit des chicanos, des arabes, des noirs ou des indiens, ces problèmes que l'on met sur le dos du racisme sont systématiquement liés au crime et à la délinquance. L'autre débat est de savoir si le multiculturalisme est une bonne idée, s'il ne créé pas des tensions etc. Oui, c'est une évidence. Mais ces tensions inter-ethnique sont culturelles et non raciales. L'on s'oppose et s'affronte à une manière de vivre, un code morale qu'on troue injuste, et non à une l'appartenance fantasmée à une race censée tout expliquer. Je l'ai expliqué à plusieurs reprises, ça finira par rentrer si tu y mets de la bonne volonté. La volonté d'en finir avec la lutte des classes est passée par l'antiracisme institutionnel, puis par le sexisme, le jeunisme, l'homophobie, c'est à dire tout ce qui peut cliver autrement que socialement. L'antiracisme mitterandien était une manière d'enfumer le peuple sur la politique très peu sociale de tonton qui était fort peu socialiste dans la pratique. Le reste on le constate aujourd'hui en ouvrant les yeux : la question sociale est morte, ne subsiste que des affrontements débiles sur des questions communautaires où des débiles mentaux peuvent se donner l'impression qu'ils "font de la politique".
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Tu fais semblant de ne pas comprendre ce que je t'explique. Dans ce qui motive ce qu'on appelle "racisme" de nos jours, il n y a en fait rien de raciste. On va craindre les afflux de migrants pour sa sécurité et non par haine du noir ou de l'arabe. On va haïr le jeune de banlieue non pas parce qu'il est arabe ou noir mais parce qu'il est un délinquant. On va repousser les roms non en raison de leur culture ou de leur origine mais parce qu'il pratique de la mendicité, du vol et autres actes de délinquance. Le racisme, c'est à dire une croyance selon laquelle des races humaines seraient opposées les unes aux autres, en France, n'existe quasiment pas. Il doit bien y avoir une poignée de racialistes qui ont lu Gobineau et voudraient réhabiliter ses thèses, mais ceux-là sont ultra marginaux et on ne les entends nulle part. Toi et les tiens, tenant de l'idéologie de la haine de soi, aimeriez expliquer la haine et la colère des gens par le racisme parce que c'est moralement facile à combattre et qu'on a pas besoin de trouver des solutions à quelque chose de moralement répréhensible. Il suffit de dire " la haine ne l'emportera pas sur les valeurs de la république" et on se dispense de penser (et même de reconnaître) le problème. Don Quichotte contre les moulins à vent. Si j'étais l'élite, tu penserais tellement mieux.
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Il y a quelque chose qui ressemble à un genre d'ironie du désespoir dans ton message. (Et c'est bien tout ce qu'il y a d'ailleurs ^^) C'est un mauvais exemple, internet et l'anonymat rend les gens cons, quelque soit le thème abordé. Sarcasme désespéré encore. Je viens de le faire. Ca aussi je viens de le faire. Ben oui, c'est ce que je dis. Je vois que tu le prends très mal ^^ Purée en fait ton message ne contient rien d'autre que du sarcasme blessé. Ca t'aura au moins attiré un +3 ^^
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Disons qu'il est toujours possible pour un homme de plaire jusque très très tard dans sa vie. Il n y a pas d'équivalent féminin de la chose, suffit de voir ces vieilles momie qui se massacrent le visage à coup de chirurgie esthétique pour conjurer le Temps alors qu'il serait tellement plus sain de reconnaître que c'est la fin et de se mettre à bouquiner, à tricoter, ou à faire des gâteaux. ^^
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Evidemment, je ne m'attends pas à ce que tu reconnaisses ici et maintenant que tout ce à quoi tu as cru ces 30 dernières années était du bidon et de la manipulation. Tu as ton orgueil et tu ne t'y es sans doute jamais intéressé puisque tu ne voyais pas de raison de le remettre en question. Mais ça fera peut-être son chemin dans ton esprit quand tu auras envie d'y réfléchir sérieusement.
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Non, il se trouve que je les ai fréquenté toute ma jeunesse dans la peau d'un gauchiste, ces prolos. Du coup c'est bien loin pour moi d'être un simple concept que j'observe de loin, je l'ai pratiqué sur le terrain. Et à chaque fois qu'un de ceux-là parlait contre les arabes, c'était parce qu'il s'était fait agresser, voler, vandaliser sa bagnole, c'est à dire que sa colère n'était pas motivé par la race de son agresseur mais bien par la nature de son délit. Je ne vais pas angéliser les prolos que j'ai connu pour te faire plaisir, ça pour le coup ça serait bourgeois, ces mêmes bourgeois qui idéalisait le prolo parce qu'ils n'en avaient jamais vu en mai 68 et qui se mettaient à les haïr quand ces derniers leur crachait à la gueule ^^ (ou comment la clique à BHL est devenu mao) N'aurais tu pas tout simplement un biais de perception de la chose légèrement biaisée ? C'est vachement subjectif comme point de vue. C'est précisément l'inverse et c'est en ça que je démontre qu'il ne s'agit pas de racisme. Le groupe de délinquants envers qui il a la haine est noir ou arabe ce qui ne l'empêche pas de reconnaître que la nature de leur délinquance n'est pas consubstantielle à leur couleur de peau puisqu'il a par ailleurs des amis arabes et noirs. Un racialiste ne fait pas copain copain avec des êtres qu'il méprise, il n'en fréquente aucun, et nous avons ici suffisamment de quoi expliquer la nature de la colère et de la haine sans avoir recours à des théories racistes. Non, je dis que ce que le pouvoir bourgeois et idiot s'applique à désigner comme étant du racisme n'a aucun fondement raciale. Ce qui suffit à le disqualifier comme étant du racisme. Je dis que le citoyen lambda ne maîtrise pas forcément toute les subtilités du langage et de la rhétorique qui lui permettraient d'éclairer le bourgeois gavé au padamalgam sur la nature de sa colère. Pour le savoir, il suffit de tailler la bavette avec lui un peu. Et pour finir, tout cela est donc ostensiblement de la responsabilité du pouvoir, et non des petit citoyens qui ont le tort de ne pas bien maîtriser les concepts. Le pouvoir refuse d'appliquer une politique sérieuse pour régler tous ces problèmes anxiogènes et préfère coller des rustines morales de politiquement correcte un peu partout. Ca ne fonctionne pas, et le pouvoir finira par générer un racisme qui n'existait pas lorsque les gens seront trop sous pression pour accepter de nuancer leur pensée. .. Et ce jour-là vous vous direz "Savonarol était le messie et nous l'avons crucifié " As usual.
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Pratique morte avec le racialisme nazi, nous parlons du racisme de nos jours dans ce topic. Au passage, les seuls qui continuent à pratiquer une filiation de la race par le sang sont les juif eux-mêmes puisqu'on est juif par le sang de la mère. Pourquoi serait-elle moins bonne que celle des gens qui ne se gênent pas pour jouer les voyantes en interprétant tout comportement de colère et en le mettant systématiquement sur le dos du racisme ? Mon intelligence ne vaut pas la leur ? Je m'en tiens aux faits, et les faits sont que la haine n'est pas motivée par la couleur de la peau mais bien par les actes de ces gens-là. Le problème des migrants par exemple, et contrairement à ce que ces cons d'antifas voudraient nous faire croire, n'est pas un problème de racisme mais bien de peur et d'insécurité, et on retrouve ce même schéma à peu près partout où l'on voudrait nous faire croire que si Francis se plait des arabes c'est parce qu'il a horreur de la peau mate et que ça n'a rien à voir avec le climat de perpétuelle tension que le multiculturalisme engendre. Je pense que si les racialistes existent, ils sont largement marginaux et n'ont aucune prise sur la réalité. Mais il n'est pas impossible qu'ils en est à nouveau un jour, si on continue à jouer les irresponsables en se donnant de la peine à faire naître dans l'esprit des gens ces amalgames qu'on prétend hypocritement combattre. En tant que marxiste, j'ai la conviction qu'un pays en pleine essor social (c'est à dire où il y a le plein emploi, un système de santé égalitaire, peu de chômage, pas d'insécurité, mais aussi - et c'est sans doute le plus important - une cohérence nationale) n'engendre que très peu de délinquance, et donc infiniment peu de raison de se trouver des boucs émissaires. Ce qui est l'inverse dans notre pays aujourd'hui. Je crois par ailleurs que le boulot des associations anti-racistes ( et je rejoints Finkielkrault là-dessus) a été d'entretenir le racisme en mettant sous pression le français de souche, éternel coupable devant l'éternel face à l'immigré, éternel victime devant l'éternel, afin d'engendrer un clivage ethnique définitif qui fera oublier toute lutte sociale à mener. C'était la mission de Mitterand qui avait pour intention (réussie) de faire oublier la lutte des classes au profit d'un antiracisme de synthèse dont on trouve autant de déclinaisons aujourd'hui (lutte contre l'homophobie, le sexisme) servant à parachever notre ancien modèle social en annexe libérale américaine. Franchement grandfred, je t'aime bien, ça se sent que tu es sincère quand tu parles. Tu as l'air passionné et tout, mais qu'est que t'es nouille sérieux. Tu penses comme moi quand j'avais 16 ans et que je me voyais en sauveur du monde avec mon pistolet à amorces.
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Je n'ai malheureusement pas la paternité de cette magnifique formule :(
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Je pense que non. Comme je l'ai dit dans mon premier post, la "sale race" dont tu peux entendre ces gens parler est une catégorie d'individus associée à la délinquance et au crime, pas à la couleur de peau. Pour s'en rendre compte il suffit d'interroger 5mn un raciste présupposé pour se rendre compte de vers qui va sa haine. Simplement, tout citoyen n'est pas une élite en terme de maîtrise des concepts et de leurs nuances. Si dans sa tête il est clair que l'arabe qu'il méprise est uniquement celui qui brûle sa voiture et viole sa fille, dans celle de l'observateur bourgeois, il y a un amalgame honteux qui rappelle les heures les plus sombres de l'Histoire. C'est dans du point de vue du bourgeois, et via sa lecture et donc son logiciel personnel que celui qu'il voit rager contre les résultats de la délinquance ou de l'immigration est raciste. Pour s'en convaincre il suffirait de questionner les patients de médecins arabes ou noirs, d'avocat arabes ou noirs, de leur demander si ça ne les dérange pas d'être soignés ou défendus par un arabe ou un noir. Fort à parier que ça n'en dérangerait aucun, ce qui est bien la démonstration que la haine envers ceux dont il est question n'est pas motivée par la couleur de leur peau mais bien par les actes dont ils se rendent coupables. Ceci est ultra-marginal. As-tu un exemple récent de ratonnade motivée par la haine raciale ?
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La même photo sans les six couches de maquillage appliquées au rouleau à peinture ?
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Je connais une certaine rivière de mouille qui démontre l'exact contraire.
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Le monde politique veut que cette thématique est la seule que l'idéologie dominante s'interdit. Puisque selon cette même idéologie dominante, le seul racisme qui puisse exister est celui du blanc contre le noir ou l'arabe. En vérité, il s'avère que "face de craie" ou "sale gwère" ne provoque pas les mêmes émois dans la classe médiatico-politique qu'un "sale nègre" ou autre "sale bicot", très rare, voire quasiment inexistants. Ainsi, en creusant un peu la chose, on peut s'apercevoir que ce clivage raciste / antiraciste est en effet, et ainsi que les communistes de la vieille garde l'avaient pressenti, une tentative de substituer à la lutte des classes une sorte de guerre identitaire dont le pouvoir a absolument intérêt qu'elle existe pour pouvoir tranquillement terminer sa mutation libérale.
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Les antiracistes désignent le raciste comme pointant la délinquance, et par elle les "jeunes de banlieue". De ce fait, l'antiracisme reconnaît implicitement que la délinquance est arabe et noir, ce que ne fait pourtant pas le raciste désigné au départ. Par ailleurs, notons que le prolo n'a souvent pas accès à l'envergure intellectuelle qui permet d'intégrer un large lexique politique conforme au politiquement correct. Ainsi, les types que je connaissais et qui gueulaient "après les arabes" gueulaient en fait après ceux qui avaient vandalisé leur voiture, insulté leur pays, mais lorsque je leur mentionné d'autres arabes avec lesquels ils étaient amis, s'interrogeait de la raison pour laquelle j'avais besoin de faire semblant de ne pas avoir compris qu'ils parlaient " de ces arabes-là". C'est la raison pour laquelle il s'agit de creuser un peu plus profondément afin de s'apercevoir qu'il ne s'agit aucunement d'une question racialiste, mais d'un problème de ... (comment disent les gauchistes déjà?) De "vivre ensemble"; et que simplement, les gens du peuple n'ont pas forcément à coeur d'intégrer à leur manière de parler le politiquement correct que s'infligent les bourgeois pour se rassurer quant à leur propre obsessions. Le besoin de bouc émissaire n'intègre pas systématiquement une notion de race. Quelle est la race du migrant ? Quelle est celle du rom ? Notons tout de même que les problèmes pointés existent réellement, c'est donc une faute politique de base et de cette faute produite par les élites naissent les antagonismes. J'ai eu l'idée de ce topic alors que je tombais sur youtube sur cette vidéo très ancienne du duo "Font & Val", où tout le logiciel antiraciste est là : hypocrisie d'attribuer la crainte du français moyen de voir son univers socio-culturel changer par l'afflux massif de personne d'une autre culture au racisme. Hypocrisie à angéliser l'immigré forcément bon pour l'opposé au français de souche forcément raciste, et hypocrisie de s'étonner au long court des résultats qu'une idéologie aussi idiote produit sur ce "vivre ensemble" qu'on fait semblant de défendre en amont alors qu'on le sabote en aval.
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Si l'on prend le temps de parler avec une personne montrée du doigt par la société comme étant raciste, nous trouvons milles raisons à sa colère, mais rarement au fond une réelle motivation raciste. Celui qu'on nous désigne comme raciste en banlieue n'a pas la haine des arabes ou des noirs, mais celle de la délinquance. Celle des empêcheurs de dormir, des racketteurs, des insulteurs, bref : des délinquants. C'est le crime qui motive sa colère et haine, pas la race de ceux qui le pratiquent. Dans les campagnes, le schéma est le même. L'arabe que le campagnard craint n'est pas celui de ses vacances à Tunis, mais celui qui le traite de sale français (on peut à l'inverse se poser la question du racisme dans ce sens, puisqu'il est revendiqué) , qui veut "niquer sa mère" et "baiser sa fille", qui brûle sa bagnole et passe son temps à le traiter de raciste pour justifier sa condition de sous-prolétaire. Au demeurant, où est sont les vrais racistes en France ? Où sont ces gens motivés par une croyance racialiste d'une hypothétique supériorité de la race blanche sur toutes les autres ? Car c'est bien ce qu'est le racisme. Le racisme n'est pas se plaindre de la délinquance, d'une certaine culture du crime, d'une appréhension d'une religion étrangère à nos coutumes ou des conséquences de l'immigration massive, mais bien la haine motivée par l'unique croyance que la race à laquelle on appartient et différente et supérieure à celle que l'on déteste.
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Ce vouvoiement me brise le coeur