L'outil marxiste n'a rien de binaire, par contre il est extrêmement mal connu ( et de plus en plus ) , la gauche n'est plus marxiste.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_sociale
Marx réfléchit en terme de rapport de classes, pas en terme de communauté d'intérêts.
Le noeud du problème, c'est lui qui le tiens lorsqu'il détermine le monde en terme de rapport à l'argent, et donc au pouvoir d'achat.
Ce qui justifie et valide le marxisme en terme d'analyse des besoins réels et des intérêts politique de la nation pourvu qu'on se réclame du camp de l'égalité sociale.
La classe moyenne est donc celle qui produit le plus et qui regroupe le nombre le plus important (c'est la cible des politiques )
Pourtant, la classe moyenne n'est pas un intérêt communautaire. Faire de la politique communautariste est donc une trahison même de l'esprit de sa vocation qui consiste à faire le mieux pour le plus grand nombre indépendamment de sa religion, race, identité sexuelle, etc.
La clé serait donc : éduquer au mieux le citoyen pour lui permettre de s'élever de la classe d'où il vient ( le fameux ascenseur social ).
Or en tuant l'outil marxiste, on tue la capacité du peuple à identifier le problème, et donc à se rebeller contre lui.
Comment gérer la trahison d'une gauche mise au pouvoir sur les bases du marxisme et converti en cours de route au social libéralisme ?
Sans être marxiste , on peut reconnaître l'analyse du système par l'argent comme valide selon la définition de Marx dans le Capital.
Si la base d'une politique juste est l'élévation sociale ( quitter sa classe pour vivre mieux que ses ancêtres) alors on ne peut que constater que l'on se fourvoie aujourd'hui.
Marxiste oui, communiste non.
Par exemple, l'analyse par Freud de la sexualité infantile n'implique pas de prendre position pour ou contre, juste de prendre acte qu'elle existe.
C'est la même chose pour les classes.