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Tout ce qui a été posté par Savonarol
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Catholique et rétrograde ? Pas vraiment
Savonarol a répondu à un(e) sujet de casdenor dans Religion et Culte
Mais le mariage des prêtes sous l'Eglise catholique n'est pas un commandement biblique ( donc oui on peut penser que ça puisse changer) , tandis que la manière dont l'homosexualité est traitée ne porte pas trop à négociation. Ca serait pareil de dire qu'une église tolérante devrait réviser sa position sur l'avortement, ou sur le mariage, ou sur la miséricorde, c'est à dire sur ses fondements. C'est juste pas possible d'exiger l'église sans l'église, mais encore une fois personne n'est obligé d'en être ! -
Catholique et rétrograde ? Pas vraiment
Savonarol a répondu à un(e) sujet de casdenor dans Religion et Culte
L'amour est une notion générale et non individuelle, la religion est un code de vie en société ( donc générale ) . La vie des uns se fait toujours en fonction de celle des autres, c'est comme ça qu'on pense un système. Alors la religion considère l'homosexualité pour ce qu'elle représente, c'est à dire une contradiction avec les valeurs de famille, de la morale, mais en relation avec une certaine forme de décadence. C'est les règles de la religion, mais encore une fois personne n'est obligé d'être catholique. -
Ce qui n'empêche pas de faire preuve de bonne foi précisément pour éviter les digressions de ce type.
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Titsa parle de l'expérience du point de vue de la pratique. Casdenor parle de l'expérience du point de vue de la science ( "Tiens, et si on mélange le bleu et le jaune, ça fait quelle couleur? " Cadenor affirme à Titsa qu'il parle du viol comme l'on parlerait d'un "test" , ( mélanger deux couleurs pour voir le résultat, embrasser un garçon pour voir ce que ça fait, etc) Titsa utilise la définition empirique du mot expérience, ça veut dire que lorsqu'il évoque le viol comme expérience traumatisante, il n'induit pas le fait que la victime l'a subit "pour voir ce que ça faisait" (exemple des couleurs) mais qu'elle l'a subie, point. C'est donc au compte des expériences de la vie, sachant que l'expérience n'est pas forcément le fruit de la volonté de celui qui la vit. En conclusion, cadesnor fait un procès d'intention à Titsa, il lui affirme qu'il évoque le viol comme un genre de test, d'aventure, de défi, impliquant la volonté de la victime alors que ça n'est bien évidemment pas le sens employé par Titsa.
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Ce perpétuel relativisme qui permet de créer tout et son contraire au besoin de l'auteur.
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Disons que la religion en faisait une mère et une fille, c'est à dire par essence celle qui donne la vie et celle qui la prolonge. Lorsque la chaine de commandement est basée sur un "chef de famille", sur l'autorité, on est pas à l'abri de tomber sur de mauvais chefs ou sur des chefs corrompus, des personnes grisées par le pouvoir qui en useront et en abuseront. Simplement l'ancien régime n'est pas l'Afghanistan; et on aurait des choses à redire c'est sûr, sur le fait que la société envisageait différemment le monde pour les sujets du Roi selon qu'ils étaient hommes ou femmes. En revanche, le viol était honni à l'époque, les violeurs considérés comme des boucs puants, même si dans les faits il est très vraisemblable que les arrangements aient dépassé la Loi, et c'est sans doute une des raisons de la fin de l'ancien régime. http://fr.wiktionary.org/wiki/tripalium (tri-pal = trois pals)
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http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-devoir-conjugal-tu-honoreras_1083055.html :) Oh zut, mais voilà donc la preuve que nous vivons une société où le viol est légal ! ( Le mariage établi un contrat, comme tout contrat il liste des règles auxquelles se tenir et sur lesquelles on pourra se baser pour justifier le divorce en cas de non-respect. Ainsi, un homme qui demande le divorce parce que sa femme ne veut pas coucher avec lui ( on peut se demander pourquoi elle l'a épousé alors) peut invoquer ce paramètre. C'est cette règle des droits et des devoirs, de la règle contre l'anarchie.
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Il me semble que la locution "sexe faible" est somme toute très récente, qu'elle date de la fin du XIXe , début du XXe, et n'est pas attribué à la manière dont les hommes désignaient les femmes sous l'ancien régime. "Sexe faible" rentrerait dans la logique de compétition féministe qui érige le fait que la femme est un homme comme les autres (un mâle comme les autres), et donc pécherait pas jalousie et orgueil. C'est quand même pas crédible la manière dont on nous décrit l'ancien monde comme un endroit peuplé de violeurs où la femme serait un jouet qu'on se refile entre pote : la religion, omniprésente à l'époque, sacralisait la femme. Si un type faisait mumuse avec sa femme, il le faisait CONTRE l'avis de sa religion. Puisque la femme était la mère, que la mère était sacrée puisqu'elle donnait la vie. Les réductions du monde d'avant à "c'était les talibans", c'est quand même une manipulation dialectique bien grasse, parce que les codes moraux de l'époque sur-protégeait la femme, le salariat lui a donné le droit de se faire mépriser par la direction d'une entreprise à égalité avec un homme.
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Oh ? :D Sache que nous sommes dans un pays où le viol est autorisé, le racisme érigé en code de lois, et comme tu le sais, la femme ( oui "la" femme) rase les murs pour éviter de se faire violer par des machistes patriarcales. Bienvenue dans l'hallucination de casdenor, la vision d'hier explique le regard d'aujourd'hui. Je te souhaite bien du courage.
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Ben je leur accorde le pouvoir qu'on leur donne, et on leur en donne beaucoup par rapport à ce qu'elles représentent, c'est à dire pas grand chose. Pis c'est assez symptomatique du jeunisme ambiant, des vieilles féministes, y en a très peu parce que le féminisme est un concept d'ado et que dès qu'on se met à s'intéresser à la politique sérieusement, on plante les vrais rapports de force. Le féminisme, c'est un peu comme le NPA, ça ne représente personne mais on l'invite partout pour donner l'impression du contraire.
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Disons que j'ai grandis dans LE coin où on serait en droit de penser qu'on y trouverait le plus de racistes, le plus d'homophobes, le plus de réac. Et il y en a (des réacs) c'est certain, mais j'ai entendu parler beaucoup plus souvent "des zarabes" que des pédés. Je veux dire, que ce soit dans mon enfance, dans mon adolescence, plus tard, je n'ai jamais rencontré d'homophobe alors même que le sujet pouvait être abordé (le sujet de "tu penses quoi des pédés? " , mais de la même manière que c'est pas parce que je n'aime le type britannique que j'interdirais à quiconque d'épouser un anglais, ni moi ni les gens que j'ai connu n'ont jamais jugé un homo sur son homosexualité. Le fait d'être gay était quelque chose de complétement propre à la personne, c'était ses affaires. J'ai souvent l'impression que c'est un mouvement de parano, un peu comme à une époque les arabes de mon lycée me disaient " quoi ? Tu refuses de me donner un bout de nuts parce que t'es raciste?" , ben non c'était parce que je faisais de l'hypoglycémie. Y a des tas de raisons de s'embrouiller, dans la vie. réduire toute embrouille au racisme si on est noir, à l'homophobie si on est gay, à l'antisémitisme si on est juif ou au sexisme si on est une femme, c'est une erreur d'appréciation si on est pas certains de la motivation de celui qui agresse. Le couillon de l'histoire, ça fini par être le mâle blanc qui ne peut donc QUE se faire agresser "gratuitement", peu importe par qui d'ailleurs, et qui ne sera défendu par personne puisqu'on lui prête un genre de confort de la majorité. C'est la faille de cette théorie des castes qui est le creuset du dogme libéral. Ca j'en suis sûr, seulement les féministes prétendent parler au nom des femmes. C'est à dire de toi, de ma mère, de ma nièce, qui ne leur ont rien demandé. En ça, c'est d'un malhonnêteté pas croyable et ça frôle l'intégrisme : récupérer une communauté fantasmée, la faire sienne pour faire de la politique. Comme si moi je disais demain " j'en ai marre, je me lance dans le nainisme" , et ça serait un genre de politique au nom des nains, pour les nains, en faveur des nains, avec des mesures dont je déciderais avec une bande de potes de la pertinence et où les nains ne seraient pas consultés. On me dirait que suis un sacré arnaqueur et on aurait raison.
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Bah j'ai jamais pensé qu'un homosexuel était dangereux pour la société, je ne peux que constater au cours de ma vie que les homosexuels que j'ai rencontré n'ont jamais été mal perçus par leur entourage, et pourtant je viens d'un bon gros village bien France profonde, et je n'ai jamais entendu de remarque "homophobe" dans mon enfance, si bien que je n'ai appris la définition du mot "homophobie" qu'en 2005, de la bouche d'un gay du XVe en mal de lutte politique. Ca m'a toujours semblé grotesque, les homos que je connaissais étaient d'abord sympas et accessoirement homos, mais en aucun gars "stigmatisés", même par les pires hommes des cavernes du village. Les affaires de cul sont toujours restées personnelles et personne n'aurait osé faire des remarques désobligeantes et ancrée politiquement en public. Quand on abordait ce sujet, entre potes (les homos) on faisait bien attention à employer des mots choisis parce qu'on était justement pas des salauds d'intolérants, et que c'était clair pour tout le monde que les gens faisaient ce qu'ils voulaient. Un problème de santé publique est un problème de santé publique, mais traiter le rhume comme si c'était le SIDA me paraît juste disproportionné et cache une bonne grosse manipulation de l'opinion publique, comme bien souvent. Pour vendre des vaccins d'un coté, ou pour rouler les gogos dans la farine en inventant de toutes pièces une lutte qui n'a aucune raison d'être.
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Il est plus compliqué d'être intègre aujourd'hui , tout sexe, race, religion confondu puisque les notions morales font " de droite" ou "réac" si tôt qu'on les prononce. En fait , tout ce qui engendre un rapport de force est taxé à priori de dogme fascisant ou réactionnaire. Donc l'honneur, l'élévation, la distinction, l'humour, l'héritage; l'intériorité, de la hiérarchie sont remplacés par le relativisme, la vulgarité, l'uniformité, la lourdeur, le reniement des origines,le patos et l'égalitarisme abstrait. Tuer la pudeur, remplacer féminité par féminisme, attribuer la nostalgie à la ringardise, l'harmonie par la lutte de chacun pour son petit bout de steak. Et puis garder le sens du tragique pour ne pas se laisser envahir par n'importe quel élément perturbateur autour duquel on cristalisera nos névroses et qui fera qu'on passera sa vie à "sécuriser" son espace vitale au lieu d'y vivre, ne récoltant que le regard méprisant de ceux qui n'auront plus qu'à constater notre lâcheté. Ce scission des caractères se voit trop bien dans ce topic...
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Ca veut dire qu'en haut, le sexe ne change rien. Qu'un riche est riche avant d'être femme, homme ou noir et que lorsqu'il est riche, il ne se manifeste plus le problème crucial de la société moderne qu'est l'égalité devant l'argent. Que veux-tu que je te dise puisque tu es dans l'interprétation subjective à tout bout de champ ? Tu comptes les femmes et les hommes, je compte les riches et les pauvres. De ton compte tu déduis qu'il y a du sexisme PUISQUE le résultat de la richesse n'exerce pas une parité égale homme femme. Il y a donc homophobie selon qu'il y a plus d'hétéro que d'homo riches; et des règles à établir en terme de parité chez les milliardaires? Mais bonne chance mon pote, la fortune se batti au-delà des sexes et des races, en revanche la pauvreté se construit indépendamment de tout cela. A toi de choisir ta priorité. Tant mieux ! Nous aurons une société plus efficace lorsqu'elle traitera les violences dans leur globalité. L'individualisme nuit à la cause générale, et comme je pense efficacement en terme de politique, c'est à dire pour le plus grand nombre et pas comme un égoiste, j'ai conscience de la réalité des problèmes de la société (comme à peu près tout le monde sauf toi, - chomage, emploi, logement) ; problèmes que je ne substitue pas à des délires individualistes du type "la monté de l'homophobie via les manchettes du nouvel obs" . Je continue à dire que le problème majeure et la cause politique majeure est sociale, non individuelle, que l'argent est le dénominateur commun à tout individu qui espère s'élever socialement, que tous les politiques l'ont compris et que c'est pour ça que toutes les politiques se mettent en oeuvre autour du social (l'accès à l'emploi) et non de petites luluttes pour ado frustrés en mal de capacités à appréhender le concept. Penser en terme de "jeune" de "femme" de "noirs" de "gays", c'est bien quand on a 18 ans et qu'on veut faire mumuse au NPA parce qu'on se venge d'avoir de l'acné, mais quand on vieillit et qu'on a plus l'excuse de l'ignorance adolescente, faut se mettre à faire de la politique sérieusement ou arrêter d'en faire, tu crois pas? Hahaha "la lutte contre le patriarcat" en France comme cause nationale devant l'emploi, la santé et le logement; t'es pas sérieux. La violence sociale touche tous les êtres humains, c'est donc à la violence sociale qu'il faut s'attaquer. Le nombre de suicide tout court dépasse tes calculs d'apothicaires, le nombre de chômeur, de personne malades qui ne peuvent pas se soigner va bien au-delà de ce combat que tu mènes autour de ta petite personne. Les SDF dans la rue ne se racontent pas à quel point la société est homophobe ou sexiste de les y avoir mis. Il est vraiment indescent de faire du bouillon avec les chiffres de petites associations communautaires autour d'un problème ultra marginal pour ne pas avoir à traiter les grandes causes nationales. Il est d'autant plus malhonnête de le faire que cette manipulation sentimentale qui consiste à attirer l'attention de la population sur une toute petite minorité de personnes la détourne des préoccupations à l'échelle nationale (les vraies) . J'aime beaucoup les animaux, mais lorsque je parle avec une vegan, elle reconnaît qu'au-delà de SA lutte, il y a des problèmes cruciaux à régler ( chômage , logement, santé, retraite, sécurité ) et ne me saute pas dessus parce que j'ose remettre en question l'échelle des priorités à l'aune de son combat. Ton outil qui considère qu'une manchette de journal fait l'homophobie en France est tellement dérisoire qu'il est du même acabit que celui des assoss juives qui nous expliquent que l'antisémitisme a grimpé de 50% parce qu'il est passé de 4 agressions à 6, agressions qui consistes en l'inscription de croix gammées au feutre sur deux murs au lieu d'un; et qui là fait que tu es en train de m'expliquer droit dans tes bottes que la moitié de la population française serait homophobe. Le modèle patriarcal est basé sur l'ordre, l'ordre qui fait typiquement défaut à notre société. L'ordre, l'honneur, le sens de l'élévation, de la distinction, de la morale. Le patriarcat est basé sur la chaine de commandement et la volonté de rompre le patriarcat au nom de l'équivalence des salaires à poussé la société vers l'anarchie individualiste ou finalement un casdenor va fantasmer des luttes pour autant de sexe, identité, race, couleur qu'il y a d'individus ( et donc réduire la politique au néant). L'intériorité, l'humour, la désinvolture, la distinction, l'héritage, l'éternité ( j'insiste sur la notion d'intériorité qui est la mesure qui fait qu'une société est vulgaire ou non) représentent le socle de ce que tu appelles patriarcat. (J'insiste aussi sur l'humour qui donne le diapason d'une société aux mains de pisse-vinaigre hystérique ou non) , et je trouve ces notions plus saines que l'hystérie ou l'intégrisme politique que tu nous vends à longueurs de posts, et qui semble en plus ne pas être très épanouissant au vu de son messager. Lorsque tu dis combattre le patriarcat, tu ne sais même pas de quoi tu parles. Ta politique est la politique du fait divers, closer, gala, le nouveau détective. Ton argumentation ne se base pas sur des faits mais sur la capacité à manipuler les affects, à culpabiliser les lecteurs à coups de manches d'avocat. Tu es un acteur, et j'aime bien les acteurs sauf que leur boulot est de jouer la comédie, pas de dire la vérité. En ça, tu es un très bon acteur, mais je l'ai été avant toi ( et mieux) , alors tu ne m'auras pas avec tes tours de passe-passe. Oui c'est ce que je pensais : le sexe ou la couleur de celui qui parle n'a pas d'importance du moment qu'il te dit que ce tu as envie d'entendre.
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Quoi, seul les gays peuvent parler objectivement d'homosexualité ? Ah d'accord. (mince, mais attends le mot "objectif ", ça veut dire quoi déjà?) Mais tu n'es pas une femme, cadenor, alors tu dis de la merde quand tu parles de misogynie, tu vois ? Idem pour les noirs, tu ne connais pas le sujet , petit blanc que tu es ! Tu brasses.
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On peut aussi imaginer que les agressions racistes en France aussi importante que le nombre de chômeurs en spéculant sur le fait que les agressés ne se déclarent pas, mais on ne pas établir des statistiques autour d'un doute ou d'un fantasme alors qu'on établie la politique sérieuses autour de faits. Quoiqu'il en soit, être homosexuel n'est globalement pas un problème en France , être chômeur l'est déjà beaucoup plus; et ce dans le monde entier.
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Qui fait ça ? Tu vis en France, pas en Afghanistan, atterris. Ils sont sérieux parce qu'ils concernent tout le monde : parce que tout le monde devra un jour ou l'autre chercher un emploi, se soigner, accéder au logement, et peut être faire appel à la police. C'est ce qui définit la politique sérieuses que de s'occuper des causes politiques qui touchent tout le monde (dont toi, à moins que tu sois un renter vivant dans une villa fortifié et à l'abri de tout problème de santé) Ce sont les vrais combat politique, c'est tout. Et ça se vérifie en observant à l'échelle mondiale ce qui construit la politique de chaque pays, quel qu'il soit. Dans tous les pays, les gens ont besoin de travailler pour manger, de se soigner, de se loger etc. Pourquoi ? Parce que la conséquence immédiate de ne pas s'occuper de ça ( la vraie politique ) c'est la marginalisation et la mort. On est bien loin de "la souffrance de la femme à qui on refuse une augmentation car femme" ou "de l'horrible regard homophobe des gens dans la rue " y en a qui considère qu'il faut avoir un boulot pour se plaindre de la manière dont on y est traité, et la possibilité de se déplacer dans le pays où on vit pour pouvoir se plaindre d'un regard de coté ou d'un quolibet. Mais continue à me répéter que la lutte contre l'homophobie passe avant la lutte pour l'emploi ou la santé. Je n'ai pas d'idéologie, il y a bientôt 4 millions de chômeurs en France, c'est un vrai problème et c'est concret, loin de tes anecdotes de cour de récrée. Il vaut mieux être riche que pauvre, c'est tout. A richesse égale, un homme vaut une femme, je te l'ai répété 5 fois preuves à l'appui, t'incitant à lire Forbes pour constater à quel degrés le sexisme se manifeste dans le monde des riches (c'est à dire pas du tout) L'ascenseur a un curseur d'argent, pas de sexe, et tout le monde l'a bien compris (même toi, malgré ton idéologie) , puisque chacun sait que pour s'en sortir, c'est de l'argent qu'il faut obtenir. Je rigole de te voir parler de système destructeur avec ton modèle soviétique 2.0 où le délit d'intention à la base d'une manchette de journal devient un crime misogyne. Tu es une excellente raison de se méfier des hérauts du progressisme qui voudraient mettre des flics partout pour "le bien de la société" en se tamponnant de règler les vrais problèmes (niant leur existence ) que sont le chômage, la santé, le logement, la sécurité. Tout ce que mon discours tend à faire disparaitre, finalement, ce sont les gens comme toi dont l'idéologie narcissique nuit à l'intérêt général. Alors c'est tant mieux, et je continuerai. Le pire, c'est que c'est d'une telle évidence qu'il n y a vraiment que sur un forum de discussion avec tout ce que ça implique de facilités, que tu peux tenir ce genre de discours sans risquer de faire éclater de rire le public. Sur un plateau de télé, mais même pas 20 secondes tu tiens avec un discours pareil, et ce quelque soit le politique devant lequel tu te trouves ( de l'extrême gauche à l'extrême droite, TOUS sont d'accord sur le schéma de priorité que j'établis, même si ils ne le respectent pas ( ce sont des politiques) ) JF Copé : La priorité, c'est l'emploi ! Julien Dray : Et aussi la santé ! M. Le Pen : Et la sécurité ! Cadenor : NON NON ! C'est l'homophobie et la misogynie ! Mais vous avez regardé la couverture du nouvel obs ? Machiste! Machiste ! Homophobe ! Il faut manger pour vivre. Il faut travailler pour gagner de l'argent pour manger, il faut se soigner lorsqu'on tombe malade et se loger pour avoir un toit au dessus de sa tête. Ca , ce sont des FAITS, mon pote. C'est ce sur quoi repose l'humanité entière, c'est CA la politique, quelque soit ton camp, c'est à CA qu'on s'attaque quand on veut faire de la politique sérieusement. C'est pour ça qu'AUCUN partie ( zéro, dans le monde entier) n'a pour ligne politique de privilégier "les inégalités à caractère sexuelles" à la lutte pour l'emploi, à la santé et au logement. Même les USA, qui mettent en pratique la discrimination positive, savent à quel point ces thèmes (emploi, logement , santé) sont prioritaires. A chaque campagne électorale, ce sont CES thèmes qui font débat. TOUJOURS. Le parti politique qui construirait son programme autour de TES lubies ne ferait pas 1%. Ah voilà, enfin tu utilises le bon temps pour conjuguer le racisme. En effet, il appartient au passé, c'est ce que je te répète, et qui pousse à construire notre réflexion politique sur le monde tel qu'il existe aujourd'hui où l'argent est le vecteur principal des inégalités sociales. C'était assez évident de faire remarquer qu'un pays raciste ne pourrait pas avoir fait élire deux fois de suite un président noir. J'ai encore du mal à comprendre pourquoi tu n'as pas compris du 1er coup. L'homme tue sa femme parce qu'il vit avec ( il est donc hétérosexuel) que la promiscuité engendre de la violence et que sur le plan physique, la femme a moins de force que l'homme. Un alcoolique qui tue sa femme la tue parce qu'il tape plus fort qu'elle, pas parce qu'elle est une femme. Enfin, il faut quand même noter que les crimes passionnels sont imprévisibles, ça fait partie des imperfections de la société : la prise de risque. Franchement, ça se voit que tu es un jeune adulte et que tu n'as pas encore beaucoup vécu. C'est une suite d'évidences que je te cite. Source ? Vas-y, donne moi une source qui démontre que le racisme est omniprésent en France, qu'on rigole.(et pas de manchette de jmagazine, pas d'anecdotes personnelles invérifiables, je commence à te connaître) Je pense qu'elle vient surtout d'un manque de courage personnel. A quel point peut -on vivre en dehors des réalités lorsqu'on nie que les problèmes ultra-prioritaires de la société (et de toutes sociétés) sont que tout le monde puisse avoir un emploi, se soigner, se loger ? Sauf que les gays qui se font casser la gueule parce qu'ils sont gays, ça n'arrive quasiment jamais, c'est ultra marginal. En revanche, 99% des agressions (tout sexe/race) confondus ont pour dénominateur commun ... ? On attends cadenor ? ? L'ARGENT ! Ce qui relègue , encore une fois, tes lubies au rang de l'ultra-marginalité et mes observations du monde tel qu'il fonctionne au rang de toute politique sérieuse. C'est d'un niveau. " non c'est toi !" On se fait un chat-bite ? Ta sensibilité surinterprète la moindre chose pour en faire un élément de sexisme ou d'homophobie, te recalant dans l'univers des pas-sérieux qui considèrent que les vrais sujets n'en sont pas (chomage, emploi, logement) et doivent être substitués à un genre de lutte fantasmée contre les discriminations dont tu as beaucoup de mal à expliquer qu'elle existe. Les chiffres du chômage : http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/nouvelle-hausse-du-chomage-en-janvier-2014-8373208.html Le panorama sur la santé en France : http://www.sante.gouv.fr/panorama-de-la-sante-2013-de-l-ocde-le-systeme-de-sante-en-france-demeure-performant-et-efficace.html Le mal logement : http://www.inegalites.fr/spip.php?article508&id_groupe=13&id_mot=95 L'insécurité : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/insecurite-le-palmares-des-villes-de-france_1300974.html Tu ne feras pas de la France un pays homophobe avec tes petites infos douteuses. Te sortir la veuve Courgeot ne fait pas de la France un pays où la lutte contre la congélation des bébés doit être une priorité. A haut niveau de richesse, la différence noir / blanc , homme / femme n'existe plus, mon vieux. Je te suggère d'en gagner, tu en feras l'expérience et tu seras bien obligé de reconnaître toute l'imposture de tes positions, puisque lorsque je t'expose tes FAITS, tu te caches les yeux en disant "non non non , je ne vois rien". Le débat? Ca fait au moins 3 pages qu'il n y a pas de débat. Tu ne débats pas, tu ne tiens pas compte de ce que j'écris, des preuves que je te fournis, tu te renfermes comme un escargot dans sa coquille parce que je démontre l'incohérence de chacun de tes propos de plus en plus facilement à mesure que tu t'enferres dans ta logique. Est-ce que tu te rends compte du genre d'absurdités que tu es amené à écrire au nom de ta vanité ? La lutte sociale intéresse tout le monde parce qu'elle CONCERNE tout le monde. Capiche? Mais l'insécurité fait partie des prérogatives de l'Etat, mon ami, ces prérogatives dont tu ne répètes qu'elles sont subalternes aux combats pseudos identitaires que tu places au dessus de tout alors qu'ils sont partout en marge. "Un estomac creux n'est pas un bon conseiller politique" Einstein
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La notion de métis n'existe pas aux USA il me semble.
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Il n'est pas une erreur de dire d'un petit qu'il est petit, d'une femme qu'elle est une femme, d'un homme qu'il est un homme. En revanche, se battre pour créer un monde de moyen mi-homme mi-femme au nom du principe de parité ne relève pas de la politique, ça relève de l'idéologie. Le chômage, la santé, la sécurité, etc ne relèvent pas, eux, de l'idéologie mais de la réalité. C'est ce qui en fait des curseurs de politique sérieux. Tu ne fais que conformer le principe de dogme pour lequel tu te bats, qui est donc ta religion, ta croyance, mais n'est ni une priorité ni même un combat politique sain. Il vaut mieux être riche que pauvre, bien portant que malade, fort que faible. La notion de faiblesse ou de force, en démocratie de marché, s'établie sur le pouvoir d'achat et la catégorie sociale, non sur le sexe. Il n y a pas d'entité femelle , pas d'entité mâle qui regroupe une cause politique derrière le même sexe. Ca rentre ? En créant de la discrimination sur la base de tes fantasmes, je crois qu'on peut expliquer sereinement l'existence d'un génocide "intellectuelle" sur le groupe de population qu'on a choisi de défendre, puisque la fin de la discrimination est à ton sens un genre d'égalité parfaite qui n'existera jamais. L'imperfection étant humaine, tu vises une société totalitaire, pas moi. Je te suggère vraiment de voyager dans des pays totalitaires afin de percuter sur la notion de discrimination. C'est le paradigme du monde moderne, je le regrette mais c'est comme ça, je n'y peux rien. Les manifestations représentent des travailleurs qui se manifestent et manifestent pour une cause sociale uniforme (leur condition de travail par exemple) et non pour ce qui les caractérise individuellement, noir ou juif ou gay, et c'est normal puisque la République est censée ne rien reconnaître entre le pouvoir et l'individu et oeuvrer pour l'intérêt général et non pour les communautés. Le fait qu'un noir élu président ait été célébré de manière à ce point unanime dans un monde dont tu viens de m'expliquer en long et en large qu'il est rongé par le racisme prouve surtout que tes lubies ne sont que des lubies et que le monde n'a jamais été autant apte à recevoir un noir à la tête de la première puissance mondiale, par deux fois. Par contre, est-ce à penser qu'il a été élu parce qu'il est noir , et qu'il aurait donc potentiellement perdu pour les mêmes raisons ? C'est la logique que tu défends, et tu conviendras assez aisément à quel point elle est bancale puisque basée sur le dogme et non sur la pratique politique sérieuse. La crime est crime avant d'être discrimination. Envisages-tu d'attaquer la sncf en justice lorsqu'un type se jette sous les rails d'un train ? C'est la même logique. L'homme qui tue sa femme ne la tue jamais parce qu'elle est une femme, il la tue parce qu'il est bourré, qu'elle l'a trompé, qu'il est drogué, qu'ils se sont disputés, que sais-je, et surtout parce que sa force physique est supérieure à celle de la femme et qu'il gagne sur le terrain de la confrontation physique. Mais combien de types ont confessé " je l'ai tué , cette sale femme, car c'était une femme et que ça me dégoute". Donc tout le socle de ton idéologie se casse la gueule puisque pour définir une oppression d'une catégorie de personne envers une autre, il faut définir que la motivation de l'oppresseur à oppresser sa victime est lié à ce qu'elle est. La violence faite aux femmes est justement possible parce que la femme est différente de l'homme; et la construction d'une société doit tenir compte des différences au lieu de nier leur existence. Du reste, tu avances des incantations sans preuve : le racisme n'existe quasiment plus en France, et c'est tant mieux. Tu construis ce racisme fantasmé autour de ta logique qui est la même que celle qui tend à démontrer qu'une manchette de magazine représente un acte de racisme, alors c'est vrai qu'avec un tel curseur, tu vas réussir à nous expliquer qu'on vit sous l'Allemagne nazie, pas vrai ? "Les femmes" ont peur ? Encore une prise de parole au nom d'une communauté qu'on appelerait "les femmes" et qui t'aurait mandaté pour répondre à la question "avez vous peur de sortir la nuit". Selon tes chiffres, les hommes n'auraient pas "peur" mais se feraient agresser à quasi égalité. Que doit-on en déduire? Que ces gens qui se font agresser sont victimes avant d'être homme ou femme, et que le caractère sexiste, raciste ou antisémite d'une agression se révèle dans la volonté de l'agresseur de faire payer sa victime pour ce qu'elle est, et non pour le contenu de son portefeuille. Saisis-tu la nuance? Je me demande d'où peut venir ce genre de peur irrationnelle qui ne se base sur pas grand chose de concrèt. Sur l'absence de réalité, ou sur la propagande que font les gens comme toi autour d'une cause fantasmée pour finalement la faire exister. .Refuser la criminalité c'est avoir pour revendication sociale une politique basée sur la sécurité. Tu sais, c'est ces priorités sociales dont je t'ai parlé à plusieurs reprises et dont tu nies l'aspect prioritaire. Comme tout combat politique, la sécurité se présente comme une politique pour le peuple, indépendamment de sa race, religion, sexe, afin d'assurer sa sécurité en tant que citoyen de la nation. La dimension raciale ou homophobe de la violence n'est prouvée que lorsqu'un individu est agressé pour ce qu'il est et non pour ce qu'il a. Un gay qui se fait casser la gueule pour se faire arracher son portefeuille ne subit pas une agression homophobe du simple fait qu'il est gay, il subit une agression crapuleuse du fait qu'il a de l'argent et que le mec qui l'agresse veut le lui prendre : curseur SOCIAL , dénominateur : ARGENT. Tu organises ta vie politique autour de ta sensibilité personnelle, pas moi. Ma sensibilité n'invente ni le chômage, ni l'insécurité, ni les problèmes de santé, ni les problèmes de logement, elle les constate. Et elle constate que ces réalités sociales transcendent totalement en terme d'importance la vision d'un pays à feu et à sang, aux mains des homophobes et des types du kkk , où l'on verrait un noir et un gay pendu à chaque coin de rue, traqués pour ce qu'ils sont pour servir les idéaux racistes d'un pouvoir bienveillant à l'égard des tortionnaires. Tes anecdotes ne sont que l'expression de ton ressenti dont j'ai pu faire la démonstration à plusieurs reprises ici même qu'il est totalement vicié par ta vision d'envisager le monde. Cette espèce de vision catastrophiste d'un pays en feu où les homos seraient tabassées parce qu'homos et où les noirs raseraient les murs n'existe tout simplement pas. L'humain est perfectible et divers, il est donc amené à entrer en confrontation avec ses semblables, mais ces confrontations font parti du caractère multiple du peuple. C'est là qu'entre en jeu : la sécurité publique, la justice, qui permettent que le nombre d'agression baisse. Du reste, la société uniforme/sexe/race que tu sembles idéaliser n'est ni souhaitable ni souaitée. Il y aura des antagonismes aussi longtemps qu'il y aura des différences; et je crois qu'à un moment il faut apprendre (réapprendre) la notion de prise sur soi, de courage et de dignité au lieu de chercher à faire réprimer par la loi (donc par les autres) ses propres problèmes de courage. Un homme riche et une femme riche, ça fait deux riches, pas un homme plus riche et une femme moins riche. Observe un peu la vie des milliardaires, tu constateras qu'en effet à puissance d'argent égale, ces différences n'existent pas. A un certain niveau de richesse, tu parles qu'être femme, noire, nain ou homme ne change strictement rien à la manière dont tu seras traité. Tu seras traité en fonction de ton compte en banque, unique curseur valable dans le monde de l'argent où tu vis. Est-ce qu'une femme gay blanche est moins discriminée qu'un homme gay noir ? Quel outil de mesure utilises-tu pour jauger de l'importance d'une discrimination par rapport à une autre? Est-ce que l'homme blanc qui vit dans la Creuse est moins discriminé que l'homme homosexuel qui a un hôtel particulier dans le XVeme ? Est-ce que Ruquier est plus à plaindre que le salarié licencié hétéro (mais qui ne le dit à personne) de chez PSA du fait qu'il est gay ? Tous ces calculs d'apothicaires n'ont aucun sens sinon d'éloigner de la vraie lutte qu'est la lutte sociale. On a pu lire avec intérêt le genre d'outil qui te sert à "calculer" la violence sexiste et raciste en France, de la couverture misogyne "selon casdenor" à la petite blague "homophobe" d'un type dans la rue en passant par la lecture d'un blog gay qui relate que deux beaufs ont mimé la cage au folle. Autant de preuves tellement évidentes d'une violence qui mériterait d'être érigée en cause nationale, bien sûr.
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La politique a pour fonction, lorsqu'elle se veut efficace, soit de hiérarchiser les problèmes dans leur traitement, soit de les traiter sur une base commune ( celle de la grille de classe par exemple, que je considère comme la plus pertinente dans une démocratie libérale ) Dans les deux cas, l'assertion " on a une meilleure vie quand on est un homme plutôt qu'une femme" relève d'une mauvaise compréhension (on l'espère) de l'outil politique. A l'analyse des classes, répondre " oui mais quand même, les grands ont moins de problèmes à trouver une place dans une équipe de baskets que les petits" pour légitimer " et donc on doit faire de l'égalité grand/petit une cause politique" est absurde, irresponsable, et contre-productif. Ne pas faire de politique laisse le terrain à ceux qui en font mal, et faire mal de la politique ouvre un boulevard au pouvoir. Il vaut mieux être riche que pauvre : l'argent transcende tous les clivages communautaires, c'est donc LA base de tout combat politique que de définir la meilleure façon de vivre en société et de sonder à l'usage qu'on fera de l'argent ( sécurité, santé, logement, emploi, tous ces problèmes que tu ne considères pas comme prioritaires ) Le racisme en France, ou l'homophobie, ou la misogynie existent mais sont ultra marginaux. Et les causes marginales entrainent une implication marginale, qui ne méritent souvent qu'un sponsoring associatif à la base de leur lutte (l'Etat condamne le racisme mais ce sont des associations qui font le boulot) En revanche, les causes nationales SONT sur le terrain du pouvoir ( et devrait l'être plus efficacement) , c'est à dire la création d'emploi, l'amélioration du système de santé, le logement et la sécurité. Et tu sais pourquoi ? Parce que la vraie discrimination est sociale, toujours, et que le pouvoir a pour rôle de s'occuper de ce VRAI travail de fond. Toutes les manifs (toute inefficace qu'elles soient) rassemblent autour des thèmes sociaux, parce que le social est fédérateur de par le fait qu'il transcende toute lutte identitaires, le gay, le noir, l'handicapé, la femme et l'homme, tous ont ce point commun qu'ils ont besoin D'ARGENT; car c'est l'argent qui offre la liberté, le soin, la sécurité dans un monde libérale ( et plus il est libéral moins on accède à ces besoins de base, regarde aux USA) . On peut le déplorer, comme moi. Moi je considère que ce qui devrait motiver l'humanité est l'exemplarité, mais j'ai une morale vieillotte il parait, c'est comme ça. Tiens, mais qui fait ça ? Quel homme politique ? As-tu un nom ? Un seul nom d'homme politique, d'affaire, européen ou autre qui a estimé qu'Obama était président parce que noir ? Tiens, mais ça me rappelle tous les fans d'Obama en 2008 qui faisaient sa campagne pour la bénédiction d'avoir un président noir. Ils réduisaient donc le talent de cette homme à sa couleur de peau, putain mais c'est horrible ! Quelle bande de racistes ! Quand je repense aux larmes (racistes) du révérend Jesse Jackson à l'annonce de l'élection du premier président noir des USA. Tiens, mais on dirait que c'est un travers libéral que de se contracter autour de l'identité des uns et des autres avant de louer leurs compétences... ? Je suis bien content de ne pas l'être dis-donc. Non, et je te suggère d'ouvrir un livre d'histoire : la discrimination se manifeste par des actes, dans les états du sud des USA du temps de la ségrégation via des passages à tabac de noirs par la police, en Afrique du sud de l'Apartheid par le lynchage, les pendaisons, le lachâge de chien aux culs de noirs parqués dans des bidonvilles et traités en sous-citoyens, sous l'occupation par l'étiquettage des juifs à l'étoile jaune et par leur perpécutions physiques et légales via les lois antijuifs. En URSS via la purge de tout signe d'aisance , si bien que le koulaks s'il possédait une vache était considéré comme riche et était déporté en Sibérie, les chemises brunes en Italie qui sortaient les militants communistes dans la rue par les cheveux pour les tabasser à coup de matraques, la chasse aux sorcières aux USA lorsque Mc Carthy légitimait des assassinats de personnes uniquement soupçonnés de sympathie pour le communisme, etc etc les exemples ne manquent pas, l'Histoire de l'humanité en est parsemée. Mais non, casdenor : un jeu de mot à la con sur un journal à la con dans une démocratie libérale où aucune lois restrictives n'existe à l'encontre des minorités et où elles sont quasiment toutes représentées par des lobbies ou des associations n'est PAS un acte de discrimination. Le mauvais goût n'est PAS de la discrimination, la lourdeur non plus, l'humour noir encore moins, la satyre pas du tout. Ils représentent la liberté d'expression, principe contre lequel on peut s'élever en temps que concept ( comme les systèmes totalitaires ou religieux le font) mais certainement pas travailler à la guise de sa morale personnelle en se réclament de la démocratie de marché dont ces travers sont l'essence. Ressaisis toi et reprends la mesure du réel. Je te propose de lire l'Histoire de l'URSS pour avoir une idée de la société en bonne santé à l'image de tes lubies, où à quoi ressemble un monde dans lequel on a décidé qui doit dire quoi et comment au noms de règles servant le progrès humain. C'est juste le contraire de la démocratie. La répression, physique ou morale, ne créé jamais une société en bonne santé, en revanche elle produit toujours des révolutions sanglantes de ceux qui ont envie qu'on s'occupe vraiment de politique. Tiens, pourquoi pas? La santé, l'emploi, la famille ça me touche, en effet. Pas toi ? Tu as de la chance. La sécurité, le logement ; ça me parle en effet. Pas toi ? Tu devrais. Le problème est que l'on s'intéresse souvent sérieusement à toutes ces choses lorsqu'on les subi soi-même. Ma stature d'homme blanc ne m'a jamais empêché ni d'être pauvre ni d'être malade, il n y a aucune "communauté blanche hétérosexuelle" qui se réclame de ce genre de lutte ( et à juste titre, elle montrerait de part la nature de sa revendication , le ridicule de toutes les autres qu'on oublie de moquer parce qu'elles sont "minoritaires" et donc "justifiée" dans l'esprit des gens") J'ai un pote noir et en fauteuil roulant, il a une vie sans fois plus riche que la mienne; lorsque je lui demande si il a subit le racisme ou la discrimination à cause de son handicap, il ne répond non. Dois-je en conclure que le noir handicapé est un petit veinard en France ? Parce-que c'est la logique à laquelle mène ton système de pensée si ton contradicteur s'en empare. Oui, je t'invite à demander à ces SDF s'ils préfèrent être riches ou se faire opérer pour devenir homme. Comme je l'ai (déjà ) dit : la pauvreté se règle en s'attaquant à la logique de classe, pas à la logique communautaire. Tu ne veux plus de femmes pauvres? Combat la pauvreté au lieu de perdre ton temps à faire du féminisme. Je continue à refuser ta logique tronquée oui, et pour te le faire comprendre je te répète que la femme rentière et le gay rentier ne seront séparés par rien à niveau égal de fortune. Tu en doutes ? Parce que tu te dis que si l'un sort un film sur les gay, il risque d'être discriminé par la rentière qui sort le sien sur les femmes? Et dis moi : à niveau de fortune égal, qui est le plus confortable : un homme gay blanc ou un homme gay noir ? Et une femme gay blanche est-elle plus discriminé qu'un gay homme noir ? Vois-tu les limites de ton système de pensée et à quoi tes subdivisions communautaires amènent ? Du délire ; Kafka dans sa version contemporaine et l'anéantissement de tout esprit politique sérieux.
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On a une meilleure vie quand on a plus d'argent, donc plus de moyens, c'est à dire un statut social revisité indépendamment du sexe ou de la couleur de peau ou de la religion. Ta manière de faire des déclinaisons au sein de groupes qui se voudraient légitimes à représenter un sexe, une race ou une religion au point d'exiger "des droits" pour ces groupes au dépend de l'intérêt général est contre-productive en plus d'être une des plus belles impostures des sociétés libérales. Non ? :) La discrimination, dans une société libérale, n'est pas générée essentiellement selon les rapports de force qui s'établissent autour du pouvoir d'achat, de la propriété, de l'accès à la santé, de la sécurité, et de l'emploi ? Explique-moi ça, je suis fou d'impatience. Ah oui clairement, c'est tous les jour qu'on voit aux infos " le nègre Obama change la politique de santé" ou " le nègre Obama remporte un 2nd mandat, encore un coup des noirs" , sérieux tu te rends compte de ton délire? Y a pas plus populaire qu'Obama, au-delà de sa stature d'homme de pouvoir, dans tout le monde libre. Il est où, l'état raciste qui reproche la politique des USA selon la couleur de peau de son président ? Les seuls qui sont obsédés par sa couleur de peau sont les gens comme toi pour qui la race est finalement presque plus importante à "dédommager" qu'elle ne l'est à condamner pour la poignée de racialistes qui arpentent encore les vallées du middle-west dans leur tracteurs. Oui car c'est connu, les unes de magazines sont le baromètre de la persécution misogyne, raciste ou homophobe qui règne en France. Les seuls qui réduisent les femmes à leur sexe sont les mêmes qui réduisent les homosexuels au mariage gay ou à l'homophobie, se complaisant à leur construire un statut de victime qu'ils n'ont pas demandé et qu'ils n'avaient quasiment pas. Ces mêmes qui subdivisent les luttes sociales en pseudo combats égalitaire et dont l'action n'a pour effet que de créer à terme autant de catégories qu'il y a d'individus, ce qui aura pour action définitive une suppression de la politique sérieuse (on le voit ici) au profit d'un genre de chaines de manifs hystériques pour "les minorités" . Et a la fin on fera autant de "journée de" qu'il y aura de "minorités", ça évitera de s'occuper de la majorité puisqu'elle opprime le reste. Est-ce que tu as réellement l'impression de faire de la politique quand tu envisages de repenser le cinéma français pour qu'on y voit moins d'hommes blancs hétéros? C'est ça la politique ? C'est ça la clef pour vivre dans une société en bonne santé ? Cette vision du monde est tellement fausse et viciée que j'ai beaucoup de mal à croire que tu y crois vraiment toi même, et que tu oses dans le même temps m'expliquer que le chômage, la santé, la sécurité ne sont pas au coeur des injustices (réelles) à combattre, et des réelles priorités pour tout pays qui prend sa politique au sérieux. Priorité à la tête desquelles tu mettrais "la lutte pour l'égalité" en brandissant comme argument la cinémathèque française ou mondiale, outil de ségrégation de masse. Mais quelle délire. En effet : c'est pourquoi je t'invite à fréquenter les couches populaires qui, indépendemment de leurs sexes, rencontrent des problèmes d'ordre CONCRET, comme se nourrir, se soigner, se loger et travailler. Et va leur expliquer, à cette réelle catégorie opprimée de la population, que les priorités du pouvoir c'est la lutte contre le sexisme et la promotion de l'égalité entre gays et hétéros via la revalorisation de la cinémathèque française en femmes ou en gays ou en je-ne-sais-quoi. Ensuite, va m'expliquer le privilège de l'hétérosexuel blanc prolo par rapport au bourgeois gay du Marais ou à la rentière milliardaire féministe qui du haut de son perchoir commente un monde dans lequel elle ne vit pas. Tu vis sur une autre planète.
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Ah, tu es sûr qu'une bourgeoise rentière subie les mêmes violences "de femme" qu'une smicarde mariée à beauf ? Tu es sûr que c'est selon leur dénomination de femme qu'il est intelligent de réduire leur point commun ? Ben non, si la rentière ne rencontre pas les mêmes problèmes que la smicarde, si la bourgeoise ne rencontre pas les mêmes que la caissière du shopi d'un bled de campagne, c'est bien que cette espèce de "oumma" féministe est une pure aberration. Dans un monde dirigé par l'argent, c'est l'argent le curseur. Selon que tu en as ou pas, parce que l'argent c'est le pouvoir, bien au-delà des sexes L'accès à la culture, le pouvoir d'achat, ce sont là les armes qui font la différence. Par ailleurs, l'avantage d'être une femme dans le monde de l'argent est bien souvent présenté comme une forme de veine. "être une femme" n'est donc pas un soucis partout, et puisque ça n'est pas un soucis partout, c'est donc bien que le problème n'est pas inhérent au sexe, mais bien à l'univers qui entoure l'individu, et selon que cet univers est pauvre ou riche. Dis donc, je te trouve vachement gonflé d'oser me dire un truc pareil quand dans le même temps il est assez facile de constater post après post que ton engagement pour "les femmes/ contre l'homophobie" relève vachement plus d'une névrose personnelle que d'un combat désintéressé. (au lieu de faire de la politique avec ce qu'on a, on en fait autour de ce qu'on est) . Pour autant, je ne te fais jamais ce procès d'intention, malgré son évidence, alors que tu es pérpétuellement dans le mien à chaque fois que tu t'adresses à moi. Je ne suis pas celui qui a établi la lecture des rapports d'argent dans la société moderne, en revanche je fais partie de ceux qui trouvent cette analyse cohérence en opposition aux fantasmes libéraux qui consistent à faire de la politique autour de petites luttes individuelles pour désintéresser le peuple de l'outil politique par référence qu'est l'outil marxiste. La discrimination, dans une société libérale, est générée essentiellement selon les rapports de force qui s'établissent autour du pouvoir d'achat, de la propriété, de l'accès à la santé, de la sécurité, et de l'emploi. L'homosexualité comme combat politique est la dernière démonstration de la création / instrumentalisation par le pouvoir d'une énième lutte privée pour opposer à la lutte des classes un genre de lutte communautaire reliant une catégorie d'êtres humains derrière une barrière identitaire ( qui serait ici celle de l'orientation sexuelle, rien que ça aide à renifler l'imposture) afin de faire diversion pour détourner de la vraie lutte efficace et qui veut dire quelque chose au sein d'une démocratie de marché: la lutte de classes. Les acceptations des différences des uns et des autres se font à mesure que la société se cultive, et l'accès au savoir est dispensé à foison dans une démocratie riche (comme la France) via tous ses moyens de communications et puisque personne, contrairement aux fantasmes de certains, n'est attiré par "la haine" en tant que concept, même si ça sert pas mal les lubies de ceux qui voudraient imposer une société fondée sur des centaines de petites luttes individuelles. Le reste, c'est à dire les agressions marginales, sont traitées par la loi et punie par la justice. Qu'elles soient racistes ou homophobes, et restent bien évidemment ultra-marginales, et bien loin d'une "cause nationale" qu'on voudrait nous vendre. Ah bon ? Barack Obama n'a pas pu être président deux fois parce qu'il est noir ou alors il y est arrivé parce qu'il a les puissances d'argent de son coté ? Et Angela Merkel, à quel moment son statut de femme lui pose un problème dans la gestion de la plus grande économie d'Europe à trois reprises? (depuis 8 ans). Forbes ne s'embarrasse pas du sexe ou de la couleur de peau des millionnaires qu'il liste, ils sont tous riches, point. J'ajoute que de plus en plus, les identités minoritaires deviennent presque un élement de vente pour se faire apprécier de la masse. Quoi de plus "in" que de faire un coming out, de parler de ses ancêtres esclaves ou d'évoquer je ne sais quel héritage d'opprimé pour susciter l'adhésion sentimentale du plus grand nombre ? Y a pas grand chose qui valide ta lecture du monde.
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Le problème de la race, du sexe, de la religion est consubstantielle à la société dans laquelle nous choisissons de vivre. Le sujet à traiter en amont est le sujet du pouvoir d'achat, de la misère, donc de l'emploi, des retraites, de la santé , c'est à dire tout ce que la société peut résorber ou non de par sa construction. La société ne maîtrise pas l'outil raciale ou sexuelle, en revanche elle maîtrise son économie. Dès lors que nous ne vivons PAS dans une société qui pense en terme de déclinaison identitaire ( et c'est le cas d'une démocratie de marché) , nous devons pour résorber les inégalités nous intéresser au facteur économique qui les produit. Cela ne veut pas dire que ce qu'on appelle perpétuellement et à gogo "lutte pour l'égalité" , en pointant toujours un nouveau curseur égalitaire ( gay, trans, rom etc) n'existe pas, mais qu'il est ultra-marginal dans le bon fonctionnement de la société. Dans un monde riche et en bonne santé, l'aveugle sera traité en être humain avant d'être traité en aveugle. Le noir sera traité en être humain avant d'être considéré comme noir, mais la différence entre le noir et l'aveugle vient du fait que le noir n'est PAS un handicapé alors que l'aveugle si. L'homosexuel, la femme, le noir, le petit , ne sont pas des handicapés. Que les gens aient besoin de s'organiser en communauté, c'est après tout un travers humain. Certaines communauté ont plus de raison d'être que d'autre (la famille nucléaire a plus de consistance qu'un genre d'organisation black ou arabe qui tendrait à regrouper "le noir", " l'arabe" (ou le gay) sous la bannière fantasmée d'une lutte commune, alors que tous n'ont pas le même pouvoir d'achat, le même passé, la même cervelle et les mêmes opinions politiques. Tous ont en revanche une famille qui leur est proche.
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J'aimerais que vous preniez quelques minutes pour visionner le petit reportage d'environ 4 minutes qui est passé ce soir dans SLT , émission pourtant loin d'être considérée comme ennemie de la démocratie. http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3350-c-salut-les-terriens.html?vid=1033247&sc_cmpid=T ( à 15:30 )
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Tout le monde travaille par nécessité, à part les artistes, les acteurs, les passionnés, travailler EST une nécessité pour vivre (pour manger, payer ses factures, se soigner) Je n'ai pas nié la nécessité de considérer les femmes dans un système égal à valeur égal (même si ça n'est pas le système que je souhaiterais) , je t'explique que de cette revendication est née une instrumentalisation de la lutte, théorisée d'ailleurs par les Lumières qui ne comptaient en outre que des hommes. Les minorités sont extrêmement manipulable, le pouvoir le sait, et faire le mal au nom du bien est une technique vieille comme le monde (de l'argent) qui brandit des principes pour justifier sa présence, qui elle ne s'en embarrasse pourtant pas. Tu brandis le travail comme un droit, je te demande ce que tu penserais de ce droit si les femmes étaient les seules à l'avoir. La question n'est pas stupide parce que tu ne la comprends pas. Je ne considère pas que ne pas être salarié soit une oppression, comme je l'ai expliqué. C'est ce à quoi tend tout le monde. Comme je l'ai expliqué : quel est le "groupe de personne" que représentent les femmes? Sinon à les réduire à leur sexe, une femme n'en vaut pas une autre selon qu'elle est riche ou pauvre. Le marxisme est un outil d'analyse performant (le plus performant) pour analyser ce dans quoi nous sommes et comment s'en émanciper. D'ailleurs, que le pouvoir mette à ce point en avant "le droit" de toutes ces minorités comme autant de combat devrait mettre la puce à l'oreille à ses défenseurs, un pouvoir fait rarement la promotion de ce qui le dérange. En effet : et donc comment doit-on résoudre ce genre de problème? En luttant pour l'égalité des individus au dépend de leur particularité ou en distribuant des cannes blanches au nom de l'égalité ? Le fait qu'un aveugle riche soit riche ne le rend pas moins aveugle mais lui permet d'appréhender la vie avec des armes que n'aura jamais un aveugle pauvre : la racine du problème est donc sociale, elle se quantifie en terme d'argent, et doit se règler comme tel. Le particularisme raciale, sexuelle, genré, religieux, est la meillleure façon de ne PAS faire de la politique tout en donnant l'impression qu'on en fait quand même. C'est vrai, tu constateras d'ailleurs que les femmes font de moins en moins d'enfant pour s'engager de plus en plus dans leur "carrière", illustrée à merveille par le film "working girl" avec Harrisson Ford et Melanie Griffith. Ca veut dire que le marché fait pression sur l'essence même de la femme pour la faire entrer dans son monde, celui de la production et du salariat, au dépend d'ailleurs de tout choix personnel. Finalement, c'est assez logique, ni homme ni femme, juste des employés unisexe interchangeables qui n'auront les mêmes droits salariales que lorsqu'ils ne seront plus que les mêmes individus dénués de toute particularité.