Savonarol

En fait le sociétés norroises n'exacerbaient pas l'antagonisme homme / femme, c'était simplement que le Sage était une Sage, et que les femmes allaient à la guerre comme tout le monde, ne valait pas mieux qu'un homme (ni moins) et que leur condition de mère n'était pas sacralisée. "Tu fais tes gosses et tu retournes bosser et te battre". Je comprend ce que tu dis, je pense néanmoins que l'homme et la femme ne sont pas fait pour avoir des relations de la même nature qu'un genre d'amitié. L'homme attend plus de la femme, la femme attend plus de l'homme (et je ne parle pas uniquement de sexe ) et c'est justement ce qu'on a pas chez soi qui nous attire chez l'autre. On t'a dit ça quand t'étais enfant ? Je comprend ce que tu me dis, mais j'ai pas très envie de faire de ce topic un énième fil sur le genre (les poupées VS les petites voitures ) Donc je vais habilement réaiguiller le topic en te posant cette question : Qu'est ce qui fait que tu es femme ? Et comment considères tu que ton petit ami est un homme ? Je pense que la démarche a la but inverse, mais que comme toute arnaque, on la vend avec des bonnes intentions autour.

Il faut absolument que tu m'expliques comment tu arrives si bien à lire mes posts tout en m'ayant bloqué.

C'est son caractère. Avant les oreilles, le museau et la capacité à aboyer, c'est le caractère du chien. Son obéissance, sa fidélité, sa discipline. A l'opposé du caractère du chat qui est indépendant, ne vient pas quand on l'appelle, et n'exécute pas nos ordres. Mais le chat et le chien sont deux espèces animales différentes, et l'on parle ici de la même espèce humaine divisée deux sexes. Disons que son usage est exclusivement politique.

Est-ce que tu penses que dans une société matriaracale (genre les anciennes tribus noroises ) les femmes vivaient mieux leur féminité ? Je reformule : ce que nous sommes est-il créé par les rapports de force entre nos deux sexes ? Comment réglerais-tu ce problème ? Je ne pourrais pas être plus d'accord. :)

D'où l'existence de ce topic en philo et non en sciences, la définition biologique du sexe, tout le monde la connait. Et j'ajoute que nous ne sommes pas non plus en politique, d'où l'étrangeté d'évoquer la théorie du genre ici ( même si j'imagine que la tentation est forte) Qu'est ce qui construit l'imaginaire d'un homme par rapport à celui d'une femme ? Nos cerveaux sont-ils identiques d'ailleurs? Et si nous étions interchangeables, pourquoi existerait-il deux sexes ?

D'où l'existence de ce topic en philo et non en sciences Quelle déprimante vision de l'humanité. "Hostiles..." A peu près toute la problématique d'un homme est de courir après l'amour, de fonder une famille pour créer une lignée, de voir les siens vivre autour de lui, de les voir à leur tour créer une famille. Comment cela serait possible à coup d'hostilité? Ce qui rend hostile les femmes contre les hommes et les hommes contre les femmes sont les intégrismes qui se saisissent de la substance de ce que sont chacun d'eux pour les enfermer à l'intérieur de leur sexe en les opposant les uns aux autres alors qu'absolument tout dans ce bas monde tend à montre qu'ils sont complémentaires et donc fait pour vivre en harmonie. C'est ton essence, oui. Mais les meilleures réponses se font aux questions qu'on ne ne pose pas parce qu'elles sont autant d'évidences. Les problèmes d'identités de certaines minorités ne devraient pas remettre en question le fonctionnement naturelle de la majorité. (Je connaissais la légende mais j'ignorais que c'était Platon qui écrivait ça ^^) Elle écrit "pour procréer, il faut un homme et une femme", ça ne s'oppose pas à la stérilité. Pas particulièrement, ce sujet n'est pas un porte pied des protagonistes du gender.

J'aimerais bien avoir ta vision de la virilité alors. C'est quoi, la virilité Fafaluna ? Et du coup, c'est quoi la féminité ? En effet, et on est capable de les transcender, c'est à dire d'aller au delà de nos envies animales pour devenir des humains, tout en tenant compte de ce qu'on est. C'est un facteur primordiale : on ne pense pas le monde à 20 ans comme on le sait à 30 ni comme on ne comprend à 60. Pourvu qu'on écoute ce qui se passe autour de nous, évidemment, il y a des femmes et des hommes qui arrêtent de grandir à 20 ans, ce qui n'est pas souhaitable pour l'épanouissement intellectuel et humain. (le leur)

C'est tout ?

Deux simples questions : 1) Qu'est ce qui fait de l'homme un homme ? 2) Qu'est ce qui fait de la femme une femme ?

Je tire ça de l'expérience, la mienne du haut de mon âge qui n'est pas si canonique que ça mais me permet un certain recul que tu n'as pas du haut du tiens. Je précise ma pensée : la plupart des femmes-à-cervelles que je connais aiment qu'un homme soit un homme et se sentent bien dans leur peau de femme. Elles n'ont pas besoin du féminisme ( qui est quand même un bon gros truc de loser) pour s'affirmer, ou pour se mélanger à un genre de lutte "tout sexe confondus" qui leur permettrait de détourner l'attention sur leur manque d'originalité personnel. Parce que c'est bien ça qui compose la mécanique de groupe : l'absence de personnalité qui fait qu'on se cherche une bannière pour exister (antiracisme / féminisme / "cause gay" ) et la création d'une société répartie en plusieurs causes réductrices à ce qu'on est (tout en se défendant d'en être, mais on est pas à un paradoxe près) . Donc oui : homme découillé, qui finalement imite la femme dans ses pires défauts et qui est aussi pitoyable qu'une femme qui tente d'imiter un homme dans les siens en singeant un comportement de camionneur. Les gens vrais voient à travers ce cirque et se construisent en acceptant leur nature, en la transcendant parfois mais jamais dans "l'effet de mode" qui consiste à vouloir plier l'autre à ses obsessions ou à se plier aux obsessions de l'autre.

Elles ne le voient justement pas de cette manière. C'est souvent pour ça que beaucoup de filles d'origines latines cherchent à se mettre en couple avec des latins, parce qu'elles retrouvent de moins en moins chez l'homme occidental découillé l'image de l'homme sur lequel elle fantasme et qui revendique encore le fait d'être un homme. Ce sont des généralités, mais ce sont toujours les généralités qui parlent le mieux.

Je crois pas que les hommes soient excités par un steak ou une bavette de boeuf. Mais c'est culturel oui, en Italie ou en Espagne, les hommes osent encore aborder les filles, dans la rue, sur la plage, parce que c'est très sain d'aller à la rencontre de l'autre parce que l'autre nous plait. Y a pas de démarche de viol ou d'irrespect ou de culture de mes fesses ou je ne sais quoi, simplement c'est plus humain, plus vivant qu'un site de rencontre ou que deux écrans interposés. Il y a encore des femmes à qui l'audace plait, et pour qui un homme n'est pas un type mort de peur derrière sa tablette. Après, j'ai du mal à croire qu'une femme ne s'apprête et ne se fasse belle que pour elle, on s'habille toujours pour le regard des autres, pour être admiré, c'est le propre du vêtement, sinon on serait tous les jours en jean-t shirt ou survet à ne pas se poser de questions d'attirance ou non.

Depuis que j'ai décidé de porter un cache-sexe, je m'aperçois de la lubricité des femmes... Mais aussi de celle des hommes ! Et des vieux ! MÊME DES ENFANTS ! Tout le monde me regarde ! J'ai même croisé la lubricité dans les yeux d'un labrador qui n'avait de cesse de fixer mon entre-jambe. Pourquoi ? :( Qu'est-ce donc que ce siècle de harcèlement ? J'ai un ami dans le même cas, lui s'habille en concombre pour amuser les enfants, eh bien croyez-le ou non mais les gens le dévisagent des pieds à la tête. Saleté de société patriarcale blanche hétérosexuelle d'obsedés homophobes ...

Comment tu fais pour différencier le mattage sans respect avec le regard plein de respect ?

J'aime réagir dans l'instant ^^ (Le savonarol est un médicament , SavonarolE est un prêcheur)

Je-me-demande-bien-où-elle-veut-en-venir-alors !

Hahahaha

Elle est moins rigolote ! ( mais j'adooooore les fumigènes )

Je connaissais pas la vidéo du fumigène je suis mort de rire :'(

Les réactions de ceux qui hurlent à la manipulation sont exactement de la même trempe que celles que pourrait avoir un membre du ku klux klan au moment où l'on évoquerait un viol raciste contre une noire : - Minimisation des faits - mise en cause de l'impartialité des journalistes - Renvoi perpétuelle au caractère discutée / discutable de l'affaire - doute quant à la nature de la décision de justice - dogmatisme politique (impossibilité d'envisager le caractère raciste du crime de ce coté ci de la frontière raciale) Mais dans ce sens là, ça va hein. Imaginez qu'un type ose dire, après une agression d'un noir dans un bus " Ah, c'est Libé qui en parle, ce journal pro-nègre qu'on connait bien " ça vous ferait rien ? Il s'agit de violeurs, et sont jugés en tant que violeurs, pas en tant qu'étrangers. Le fait qu'il viole par motivation raciste est une circonstance aggravante; j'aimerais juste qu'on en tienne compte comme on le ferait pour n'importe quelle autre forme de racisme.

Les juges ont bricolés le jugement depuis leur blog aussi? Oh, si jamais c'était le cas, je vous ferai tout particulièrement confiance pour venir vomir votre haine de ce que vous n'arrivez pas à considérer comme potentielle victime de racisme depuis votre grille idéologique. Un blog...

http://www.lessonnien.fr/ On en a rien à branler que je cite des médias régionaux, pas vrai ?

C'est une usine à mot-clés ce mec.

J'ajoute qu'une décision de justice, ça quitte la sphère médiatique : c'est un fait qu'établit la justice, entité indépendante. C'est elle qui juge de la nature raciste ou non de l'acte. Donc lorsqu'on écrit ça : "Devant une telle haine, le juge n’a pas eu d’autre choix que de les mettre en examen pour viol en réunion, barbarie, mais aussi pour racisme." On quitte l'interprétation politique pour rejoindre le concret. A moins que la justice française ne soit aux mains de l'extrême droite, j'imagine que la baudruche va nous l'expliquer. Ce que ça change, c'est que si cette micro-polémique du sujet dans le sujet existe, c'est parce que certains se sont permis de ne pas porter de crédit au caractère raciste de ce viol. Qu'ils l'ont minoré, qu'ils l'ont contesté, qu'ils ont hurlé au complot fasciste : imagine que l'on nie le caractère raciste avéré d'un viol sur une femme noire, que trois blancs disent "C'était qu'une sale négresse" , est ce que nos amis gaucho seraient là pour chercher à connaitre l'info sous l'info ? Leur indignation n'est que politique.

Il me demande un article partial , je lui donne l'info relayée par un quotidien régionale, et monsieur se met à geindre sur la nature politique de tel commentateur au lieu de me présenter ses excuses pour chier allégrement sur la nature raciste d'un viol depuis 22 pages. Et là je le vois bien passer des coups de fils pour pleurnicher aux oreilles des types de l'Essonne qui ose "relayer une information nauséabonde". Si je lui sortais l'intrview du juge qui a rendu le verdict il serait capable de commenter sa coupe de cheveux qu'il jugerait d'extrême droite pour ne pas avoir à s'excuser.