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Tout ce qui a été posté par Savonarol
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Tintin c'est le témoignage historique d'une certaine époque, c'est la vocation de l'art que de témoigner du passé. La censure, c'est quand même un truc de gros fils de pute quand même.
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Je pense que tu es le seul sur ce fil a l'avoir fait. Je l'ai moi-même telech... acheté en version électronique, ça m'étonnerait que la plupart des utilisateurs du forum se soit plongés dedans avant de lancer leurs commentaires.
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La meuf te parle de la réalité de sa vie (et de la réalité tout court par ailleurs ) et toi tu la tances comme on emmerde le petit gros de la classe qui arrive dernier au cross annuel. La classe.
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Je crois que ce que Constantinople veut dire c'est qu'il n'est pas vraiment logique d'idéologiser une agression telle que le viol.
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Ce que je dis c'est qu' à mon avis la perversité a un mécanisme bien indépendant de la notion de lâcheté ou courage puisqu'il s'agit de nourrir une pulsion. Transgresser la loi est toujours dangereux, alors reste à savoir pourquoi certains le font quand même pour assouvir leurs pulsions.
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Irrécupérable. qui répond à ça : Et voici ta "conclusion" :
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Oh lala mais renseigne-toi au lieu de jouer bêtement les candides.
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DSK par exemple.
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Sans doute aussi, mais vu le nombres de violeurs et de pédocriminels qu'on peut retrouver parmi l'élite et dans les sphères du pouvoir, je doute que l'explication du complexe d'infériorité suffise à expliquer la volonté de soumission du violeur.
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Ben ça serait intéressant de comprendre ce qui produit les sociopathes.
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J'ai beaucoup de mal à croire ça. J'ai beaucoup de mal à croire que le violeur soit violeur exclusivement parce qu'il ne sait pas maîtriser ses instincts. D'abord; d'où lui viennent ses instincts qui font qu'il prend plaisir à sauter une fille non consentante ? Comment s'est construit son besoin de soumettre par la violence et son incapacité à tenir compte de l'autre ? Quel genre d'évènement produit cela ? Qu'est ce qui fabrique un violeur ? Où se créé la différence entre lui et un autre ? Mais la transposition de l'amour courtois du temps des croisades a donné un modèle culturel français bien des siècles après, peu importe son histoire, regardons son présent. L'image du frenchy à l'étranger est d'ailleurs un bon élément pour comprendre la manière française de voir les choses, en matière de romantisme, de rapport à la femme ("on ne frappe pas une femme" - n'a plus de raison d'être avec la culture actuelle, où "on ne frappe pas" tout court a remplacé l'idée que l'homme doit protéger la femme) , tuant tout ce qui composait la galanterie. Comment justifier auprès d'un homme le fait qu'il ne doit pas casser la gueule à une femme si dans le même temps on lui apprends à se comporter de manière égale avec les hommes et les femmes puisque ceux-ci, en plus d'être juste égaux, sont similaires ? Ce que l'amour courtois donne, au bout de plusieurs siècles dans une société moderne, c'est par exemple le respect de la virginité ( j'ai eu des amis qui fréquentaient la même fille sans la toucher pendant plus d'un an, je ne crois pas que ça puisse exister de nos jours où il faut tailler sa première pipe au bout de trois jours) , et tout une panoplie qui passe par une vision morale des rapports hommes-femmes (qu'on le veuille ou non, qu'on trouve ça bien ou pas) L'homme est un animal politique, pas persuadé que la comparaison avec le monde animal soit donc bien pertinente. L'animal n'est soumis qu'à ses instincts (en tout cas, l'est bien plus que l'homme) , l'homme peut envisager les rapports humains au-delà du "je veux je prends" ( il est obligé de le faire d'ailleurs, sinon ça serait le chaos) . Maintenant, la perversion existe, a existé, et existera toujours, et à divers degrés plus ou moins prononcé, et pas du tout chez certains. Ca ne concerne pas tout le monde, et même ceux que ça concerne sont capable de la juguler, ce qui explique par exemple la création de lupanar et la diversité des fantasmes des uns et des autres , quand dans le même moment, certains couples sont tout à fait épanouis à baiser à la "papa maman" toute leur vie, et trouve juste méga transgressif de sauter la voisine une fois dans leur vie. Les cas particuliers à la campagne ne font pas office de règle générale, tu trouveras toujours des anecdotes croustillantes montrant des cas de transgressions, la plupart du temps des adultères, mais les agissements pervers de ces époques n'étaient en rien montrés ni comme des libertés, ni comme des outils de promotions d'un mode de vie. Ils étaient réfrénés par la culture catholique ( on peut trouver ça hypocrite - ça l'est d'ailleurs- ) mais un genre d'unique prédestination naturelle à la perversion n'explique pas qu'elle touche de plus en plus de monde, à moins qu'on ne la banalise et qu'on en amoindrisse la portée. J'ai appris il y a peu, qu'un type que je connais bien (le père d'un ami) a été surpris en train de se faire sodomiser dans les bois par un de ses amis. Le type, bon catholique, responsable de la chorale, etc. Il fait ce qu'il veut de ses fesses; mais l'air de rien je trouve rassurant qu'il n'ait pas imposé ses déviances ni à sa femme ni à ses enfants ( jusqu'à ce qu'il se fasse gauler, mais ça va; les enfants ont quitté le nid depuis longtemps) Et il faut toujours se méfier de la description des campagnes quand elle faites par les bourgeois et exaltée par leurs fantasmes personnels. Qui parle de rééducation collective ? Lorsque je tente de produire une analyse sur la décadence du monde moderne, je ne joue pas le rôle de police des braguettes (à mon échelle personnelle, j'en ai pas mal rien à foutre en fait) ; mais faut bien tenter de comprendre ce qui produit quoi pour l'endiguer s'il contrevient à la loi, ou sinon on s'en branle de tout et on autorise le viol. Le but d'une société qui fonctionne, c'est tout de même de produire le moins de déviants possibles afin que la vie en communauté soit possible. C'est pas "has been", c'est pas une illusion, c'est l'unique manière qu'on a de vivre ensemble sans finir par se bouffer. Ca explique le mariage, ça explique l'interdit de l'inceste. Transgresser se fait contre la règle, mais il n'est pas pour autant souhaitable que la règle devienne la transgression. Notons tout de même que la majorité des êtres humains ne se font PAS agresser. Il y a beaucoup plus de jours dans la vie d'une personne qui se passent sans violence ni agressions ni viol que l'inverse. C'est pourquoi il est intéressant de comprendre d'où viennent les comportements agressifs, afin de faire en sorte qu'ils existent moins; au lieu de se border à faire de la répression autour de quelque chose qu'on ne cherche pas à comprendre de comment il se fabrique.
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Oui c'est vrai aussi, je trouve simplement que le porno ,plus précisément la mise en avant du porno et son élargissement du domaine privé au domaine public et culturel est un bon baromètre de la santé mental d'un pays et peut expliquer pas mal de ses déviances. Le sexe, c'est quand même ce truc qui fait qu'on existe et qu'on continue d'exister, au delà du plaisir que ça donne. Ahem, tu sais qu'un homme peut tester les limites d'une femme pour la séduire, faut pas direct penser au pire non plus ^^
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Car c'est bien évidemment ce que j'ai dit :" bim boum, un type va bien et paf pouf, il regarde un porno et viole une fille." T'es con ou quoi ? D'abord, le porno provoque des érections, il est fait pour ça, c'est un support masturbatoire et un produit de consommation. Ensuite, c'est quoi "une personne à la base saine" ? Fais moi la description d'une "personne saine à la base" ? Etablie moi le portrait type du "mec sain à la base", ça va être vachement utile pour faciliter le boulot des flics, il suffira de suivre ton signalement (comment n'y avions nous pas pensé plus tôt ) et de coller au violon tous ceux qui y correspondent. ^^ Quand on parle du rôle de la pornographie ( pas unique évidemment, il y a d'autres éléments à prendre en compte) il faut voir sa progression sur les 40 dernières années, son style, sa facilité d'accès, qui la regarde, à partir de quel âge, est-ce qu'on peut recouper ça avec la sexualité de plus en plus précoce des jeunes, etc etc. Pas juste" lol mé en fait tu dis ke le mec y devi1 un violeur kar il regarde un film de Q mdr " Ca va être très galère pour toi de me citer le passage où je dis ça. Essaie de lire ce que j'écris au lieu de te lancer dans des projections de comptoir à chaque fois, ce que j'écris est suffisamment clair , t'as pas besoin d'inventer une version crabe fantôme de ce " que tu aimerais bien comprendre de ce que tu crois lire". C'est normal que tu arrives à des conclusions aussi débiles vu que tu n'as strictement rien entravé à ce que tu appelles en plus " ma théorie".
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www.lienquipassepas.faitchier :gurp: ??? Bon ben vous tapez "chiffre des viols en France" et c'est le premier résultat de recherche.
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Y'a des chiffresici.
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Je trouve surprenant que tous ceux qui nous rabâchent le "culturel" au détriment de la nature à chaque instant ferment tout à coup les yeux lorsqu'ils s'agit de réfléchir à ce qui, au sein de notre société, est en mesure d'influencer les comportements violents et criminels. Il y a quand même une sacrée différence entre les nichons de Marlène en première page de New-look sur lesquels je m'astiquais à 14 ans, et les pornos méga violent qu'on trouve à profusion sur le net aujourd'hui. Moi j'essaie de trouver des pistes de réflexion, mais je suis ouvert à vos avis : à votre avis, c'est quoi qui génère le viol ? Si c'est culturel alors quelle culture produit et fabrique des violeurs , et comment ça fonctionne ? Moi j'ai mon idée, je l'ai exposé ici deux fois. En avez-vous une autre ?
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La question est de savoir ce qui créé, encourage, entretient la névrose, la perversion, la vulgarité. Pour cela, il faut savoir ce qu'est la névrose, ce qu'est la perversion, ce qu'est la vulgarité. Ensuite il faut les dissocier pour les étudier chacune séparément (mélanger et le meilleur moyen de ne rien comprendre) Du coup trois questions se pose : Notre modèle actuel favorise t-il la névrose ? Favorise t-il la perversion ? Met-il en avant la vulgarité ? La réponse que j'apporte est oui : le consumérisme favorise le modèle de vie en société sur la base d'un calque de consommation (le désir ; la liberté était "assouvir le désir", et cette dernière étant présenté comme un but idéologique) , il favorise l'isolement, les comportements contradictoires et donc le recours à une sexualité de substitution non-épanouissante (le porno, les sextoys de toutes sortes) , il court-circuite les rapports humains collectifs au profit de l'individualisme (qui consomme mieux et plus) , il présente le modèle de marché comme modèle unique , c'est à dire un modèle de concurrence, d'achats compulsifs au sein duquel les besoins naturels n'ont pas besoin d'être transcendés (ni par la culture ni par la philosophie) mais doivent être à tout prix exaucés. Qu'un monde aussi malsain puisse générer de la violence (d'abord psychologique puis physique dans sa manifestation criminelle) (y compris sexuel comme c'est le sujet ici) me paraît indiscutable. C'est pourtant très cohérent ce que je dis. Tu as sans doute des enfants ? Souhaites-tu que leur premier rapport à la sexualité se fasse par le visionnage de films X où 4 types démontent une fille en larmes ? Te sentirais tu en sécurité pour ta fille si tu savais que les garçons qu'elle va fréquenter ont appris le sexe en visionnant ce type de vidéos ? Perso, je sais que mes premières expériences sexuelles ont été déterminantes dans ma manière d'envisager la chose, de me créer des fantasmes, d'être attiré par un type de fille et pas un autre, etc ... on s'en souvient encore 25 ans après. Donc forcément, ça a un impact, on le sait tous. A partir de là, comment balayer la question de la pornographie en disant "bah, ça n'a rien à voir" sachant que l'écrasante majorité des garçons ont leur premier contact avec le sexe via la pornographie ?
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C'est pas parce que je ne raisonne pas comme crabe fantome que j'idéalise le passé. Quand je le mentionne autrement qu'en disant "hier, c'était les Talibans, heureusement que mai 68 nous a apporté le progrès" , c'est juste parce que je ne considère pas que le monde a toujours été tel que je le connais depuis ma naissance. Après faudrait savoir, si "ces choses ont toujours été" de quoi on parle ? De la sexualité de la société ? De la pornographie disponible pour tous? Ca veut dire quoi au juste ton "ces choses ont toujours été" ? Ah ben pour le porno, c'est clair oui.
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Oui voilà, j'ai l'impression qu'à partir du moment où le premier cinéaste porno a tourné le premier porno, le monde a basculé dans les ténèbres d'un seul coup alors qu'avant nous vivions au paradis. Sans caricaturer mes propos, je t'invite tout de même à regarder d'où vient la notion d'amour courtois, et à réflechir sur l'impact que peut avoir la production massive et disponible de sexe violent sur la manière de concevoir le sexe de ceux qui sont en plein éveil de ce coté. La pornographie incite au viol Le professeur Israël Nisand alerte sur les ravages de la pornographie : "On observe chez les adolescents une sexualité de plus en plus « trash », violente, et une consommation addictive de pornographie très précoce. Certains enfants de 9-10 ans regardent de la pornographie trois heures par jour. Le sociologue Richard Poulin, professeur à l’université d’Ottawa que je cite dans mon ouvrage Et si on parlait de sexe à nos ados ?, montre le lien très net qui existe entre la date du premier rapport sexuel, certaines pratiques (utilisation d’objets, sodomie) et la consommation de pornographie. Celle-ci donne une image dégradée et méprisante de la femme. Les garçons disent qu’ils regardent des films pornos pour savoir ce que les « meufs » aiment. Ce que la pornographie montre, c’est que lorsque les femmes disent « non », elles veulent dire « oui ». Ces documents fixent des normes, et construisent la sexualité des jeunes autour de l’idée qu’on peut forcer les femmes, puisque finalement, elles aimeront ça. http://www.cesdip.fr....php?article350 J'adore la conclusion. :smile2:
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J'ai retrouvé mon post du topic précédent : La prévention vient par la morale ( à l'intérieur ou non de la famille, la morale reste la morale) c'est à dire dans l'établissement d'interdits moraux et non dans la volonté de transgresser toujours plus loin. Interdits moraux pour les hommes, pour les femmes , qui prennent leurs sens dans la reconnaissance de la dualité des sexes que la logique libérale nie et détruit. La prévention de l'attitude de prédation se fait par la culture, une culture morte ou chaotique génère de la perversion en masse (dans la nôtre, elle est générée au nom de la liberté et de l'égalité) ; et donc en instillant la notion de respect sur un socle solide, et non par rapport à rien, ne reposant sur rien et ne voulant rien dire. Voilà ce en quoi devrait consister la vraie prévention; mais notre société évolue dans la démarche strictement inverse (négation des différences au nom de l'égalité et des luttes contre la discriminations, promotion de la pornographie et des différents types de perversion au nom de la liberté et de la lutte contre la stigmatisation ), voilà pourquoi elle produit : - des névrosés - des pervers - des victimes. Et de la vulgarité. Combattre ça, c'est déjà accepter de le voir. C'est pas gagné. Le porno véhicule une image dégradante de la femme et des pratiques de plus en plus violentes dont on peut penser qu'elles ont un impact sur la manière de voir les choses de qui les regardent, en effet. La plupart des garçons sont initiés au sexe via la pornographie, cela a donc une part importante de responsabilité selon ce que tu "consultes". L'industrie porno fourni une image de la femme dans un contexte de plus en plus violent, et que ça joue. Tu crois que non, toi ? Tu crois que l'image qu'on donne de la femme dans les films X n'a aucun impact sur la manière dont ceux qui regardent ces films peuvent voir les femmes ensuite ? Et pas juste le porno, la sexualisation à outrance globalement.
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Mais quel raisonnement sophistique tordu. "Si il y avait des antisémites avant le nazisme, alors les nazis n'étaient pas antisémites".
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C'est pas très étonnant qu'un type accusé de viol le nie face aux flics. Faut contextualiser le sujet par rapport au topic, tu as vu la vidéo ?
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Ce topic fait un peu double-emploi avec l'autre, non ? Les chiffres de la criminalité ne s'embarrassent pas de la question du sexisme, la question de la sécurité est envisagée avant celle de la liberté (prévenir avant d'envisager une société meilleure) Mais comme je l'ai dit dans un post précédent, le problème est profondément culturel et moral, faire de la prévention sur le viol sur une société qu'on encourage à la pornographie violente et au sein de laquelle on mélange des concepts contradictoires (homme = femme) alors que dans les faits, absolument tout nous rappelle leurs différences intrinsèques entre ces deux sexes (notamment concernant les rapports de force, et ici le viol) , ça amène à ce qu'on tente de lutter contre un phénomène dont on ne comprend pas l'origine alors qu'on en est partiellement responsable. C'est du sabordage donc.