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Tout ce qui a été posté par Elfière
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More and mort..... Il a jeté sa plume, a déchiré sa feuille Un trait d'encre violette tombe encor de son œil. Il pourrait d'un seul coup faire sombrer le soleil L'engloutir dans le fond d'un puits noir de sommeil, Au coffre des désirs, emprisonner l'envie, L'enlacer de ses poings pour éloigner la vie. Débarquer en vainqueur sur une île de brume Y défroisser sans haine la voile aux amertumes... Sans jamais hésiter, avancer désormais Pour creuser dans l'oubli le caveau des regrets ! Ça fout la pétoche, non?
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Qu'on me laisse le temps de visser ma colère Dans l'odieux dessein d'un destin délétère Qui fait manger le pain sans le miel qu'on espère Accepter la contrainte et le joug qui enserre. Qu'on me laisse le temps de prendre la mesure De la résignation, abominable injure Qui dilue les espoirs au fil de sa morsure En étouffant la joie qui osait un murmure. Qu'on me laisse le temps de la désespérance De boire l'injustice jusqu'à la délivrance D'admettre, inexorable, la cruelle évidence D'un vide où jeter les débris de ma chance. Qu'on me laisse le temps de juste me noyer En vacance de mots, en silence à hurler Dans le vertige noir d'un oubli espéré Libérant ma mémoire du miracle avorté. :D
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Le forum, c'est quand-même la seule boite d'édition qui te publie sans exigence de qualité, gratuitement! Écrivain de fofo, c'est à la portée de tous. C'est aussi la seule boîte où tu peux lapider un écrit publiquement et gratuitement, même (et surtout, souvent) quand tu n'y connais rien! Critique littéraire de fofo, c'est aussi à la portée de tous! Je trouve ça bien sympatoche toutes ces vocations que la virtualité autorise! Et bien marrant souventes fois!
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La foi, quand elle n'est qu' "intuition" doit se garder du danger de celle qui est "conviction". En fait, les inquisiteurs condamnant l'hérésie ne feraient-ils pas que... des procès d'intuition? "La foi, ça n'engage que toi, t'es même pas obligé d'en parler, ni de la partager!" D'ailleurs, c'est souvent mieux! "La fidèlité, tu trouveras toujours un con pour te demander des preuves... et pas y croire"
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Le philosophe est un maçon de l'intangible. Un intellectruelle?
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AL DANTE! J'ai fui vers des lointains qui rêvaient d'à venir Repu de doute impur et de lépreux soupirs Je trainais à mes basques les hardes d'un désir Que le commun boueux menaçait d'engloutir. S’il fallait un sauveur, un dieu n’eût pu suffire Il me restait l’Enfer et ses feux à maudire L’espoir de rédemption dans sa rage de nuire Viendrait d’un Lucifer que je saurais séduire Epinglant mon destin sur le fronton du pire Je défiais le Mal en osant lui sourire Et dans l’escalier gris, plongeant vers son empire Je piétinais l’écho de précédents martyres. Je descendais, curieux, les degrés, sans faillir La peur que j’attendais ne vint pas m’assaillir L’infini du néant peinait à me meurtrir Dérobant la souffrance avant que de l’offrir. J’en appelais en vain aux tourments espérés Haranguant le voleur des âmes égarées Mais le diable boudait l’achat de mes péchés En maquignon rétif à si piètre marché ! J’échouais à l’entrée de l’antre des démons, Ma requête amusait jusqu’à l’Ange félon Qui lisait, mieux que moi, l’anathème à mon front : « Condamné perpétuel à l’ennui d’être bon »
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Parce qu'il n'y a pas que les poèmes pour avoir envie de te pendre... Petite discut' autour des trucs qui énervent... L'étiquette du pull ou du tee-shirt dans le cou....!!! Celle dont tu te dis, juste avant d'enfiler le petit truc qui, aujourd'hui, colle parfaitement avec le jean et les baskets hyper confortables, pasque, aujourd'hui, c'est une journée cool où t'es pas obligée de faire plaisir à quelqu'un d'autre que toi et d'ainsi préjuger d'un autre regard que le tien! Tu te dis aussi, en posant la main dessus : "Ah oui, c'est le truc dont j'avais dit qu'il fallait ABSOLUMENT enlever cette foutue étiquette de merde, parce que, si je me rappelle bien, ça m'avait agacée de la mort avec juste ce petit fil tout dur et tout crochu qui affleure pas assez pour que tu puisses le trancher d'un coup de dents, mais juste assez pour te rappeler à chaque mouvement de cou, qu'on a beau avoir été acheté en solde, on a son quant-à-soi pour prouver son exsssssssséllente origine, discrètement mais FERMEMENT accrochée au revers délicat du joli col sous ta nuque délicate.... Tu te l'étais dit en l'enlevant avec un soupir de haine et de soulagement, mais bon, là, j'ai pas le temps et j'suis trop énervée,... demain. Tu te l'étais dit en le mettant à laver, linge délicat, pas d'essorage, pas de sèche-linge, mais bon, je vais pas retarder ma "machine" pour une étiquette, que ça va me prendre deux heures tellement qu'elle est bien cousue. Non faire ça bien. Avec les petits ciseaux à broder à bouts touts fins et pointus... demain. Tu te l'étais dit en le glissant sur le cintre pour qu'il ne se froisse ou se marque au pliage. Il est tellement chouette, ce p'tit truc : "Bon je le mets bien devant et dès que j'ai deux minutes..." Pis là, au moment du choix pour aller avec le jean et les baskets et faire "classe" aussi bien que décontractée, tu t'aperçois que t'as dépensé des centaines de "deux minutes" sans plus te rappeler la marque de fabrique insolente qui brille encore de son attachement indéfectible à la petite merveille, qui ce matin, y a pas, est vraiment le SEUL truc qui puisse convenir à ton idée ponctuelle du must du mieux de l'élégance nonchalante recherchée! Bon... Hésitation... Elle t'avait vraiment titillée et énervée, l'étiquette, la dernière fois... Quand-même... Tant que ça? Oui, mais bon, là, avec le lavage, le séchage, le pliage... Peut-être que le contact s'est assoupli en même temps qu'a disparu le petit bout de fil crochu. Tu passes la pulpe du pouce dessus et d'ailleurs, tu ne sens pas grand-chose... Juste une bête étiquette qui voulait faire sa maline à sa première sortie! Allez zou! Tu vas pas faire ta chochotte et risquer de ne pas être au top du mieux quand tu le peux, juste pasque t'as peur que ça gratte un peu! Et.................. Juste quand t'es assez loin pour ne pas pouvoir simplement rentrer sans être obligée de renoncer à ta sortie... juste là... tu ressens le premier contact... oh, presque rien. un légèr picotement. Tic! T'essaies de ne pas t'affoler, pas faire attention, rigoler même de ce que tu peux être parano, keumême!Tic, tic... tic! Et pendant toute ta balade initialement vouée au fouinage décontracté et réjouissant, sans plus de préoccupation que de "tomber" sur l'occasion (un tee-shirt?) qui fait la luronne, tu vas subir le joug de plus en plus présent, précis, vrilleur, griffu, lancinant de la torture de l'étiquette tueuse! Tu vas passer mille fois ta main entre ta peau et le bourreau-piqueur, tu vas tirer ton col dans tous les sens, déformant piteusement la jolie petite chose mais... après trois pas tranquille... tic, tic, tic! Tu ne vas plus penser qu'à lui, focalisant sur la prochaine attaque! T'as les cheveux qui s'électrisent et les dents qui grincent... Tu vas transpirer, haleter, saccader ton geste et ton pas. Tic, tic, tic... Traiter de grosse vache bovine (t'es pas à un pléonasme près!), la brave dame qui te regarde connement te trémousser. Connaaaaasse! Tiiiiiiic! Avoir l'envie pulsionnellement irrésistible, d'un coup d'arracher ton vêtement de ta nuque douce et meurtrie, de le jeter rageusement au sol et de danser en le piétinant, en sous-tif, au milieu du boulevard, en hurlant : "TU N'AURAS PAS MA PEAU, P... de S...de P... de M...!!!" Mais, tu te maitrises.....tic. Tu serres les dents... tic, tiiiiiic Tu te traites de tous les noms que tu mérites, parce qu'enfin, tic, tu le savais, non? Alors, tu endures. Ta journée est foutue. Tu écourtes après avoir vainement lutté.Tiic, tiic, tiic! Le fil harceleur, tu le visualises à chaque piqué, perçant le velours délicat de ta peau, juste là. TIIIIIIIIIIIIIIIC! J'ai quelques tee-shirt avec un gros trou, juste au milieu du cou. Des restes d'hystérie incontrolable et jouissive, juste après avoir fermé la porte (claqué?) et du décousage, mordage, arrachage, écrasage, étripage sans plus aucun ménagement de l'étiquette harceleuse. CRAAAAAAAAAAAC! Quand je réussis à dominer mon désir de vengeance immédiat, revenant à la raison raisonnée en me disant que rien n'est plus stupide qu'une réaction de violence démesurée, qu'il me faut juste le temps de me calmer, une douche, un pure malt, je fourre pour l'oublier très vite, le tueur de paix... dans la machine à laver! J'agirai... un autre ...demain? Tout ça pour dire... que j'aime pas les étiquettes dans le cou! Tic? Sinon, aussi, j'ai horrrrrrrrrreur des baleines de parapluie à les autres qui au mieux, t'éborgnent si tu ne maitrises pas le déhanché cervical rapidement adapté et au piiiiire te laissent tomber la goutte glacée juste entre l'écharpe et ta peau tiède........ PLIC???!!!
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J'ai fui vers des lointains qui rêvaient d'à venir Repu de doute impur et de lépreux soupirs Je trainais à mes basques les hardes d'un désir Que le commun boueux menaçait d'engloutir.
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Il y a des violettes sur le plafond. Un bouquet qui passe dans un rimmel arc-en-ciel. J'Oz! Et l’indigo lie l’hildalgo dans l’organdi. Dis? Lou hisse Maria, no ? Lexico, lexi-hiiiiiiii-cooooo....... Je n’ai pas d’autre choix. Je rafale le flou dans le bouquet de fleurettes. Les pétales toboganent un grand six en riant. Surtout les bleus. Les seuls qui sachent compter. Les roses en restent comme deux ronds de blanc ! Ca floconne analphabète multicolore au dessus du zinc. Un pétale orange s’est posé sur mon cil. Le gauche. Je cyclope en soleil myope en ouvrant l’œil. Le gauche, bien sûr. (Si j’avais deux yeux gauches, cela voudrait-il dire que je louche ?)
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oui. J'ai un copain qui pratique le doux délire de mots sans cahot... J'aime bien comme il voit le monde : "J'ai enlevé mes chaussures. Elles se chuchotent des trucs à l'oreille au pied du tabouret. je me suis allongé sur le zinc. Sur le dos. En allongeant le bras, je peux choisir les couleurs que je veux boire. L'ambre du malt ou le bleu des îles. Les bouteilles me font des signes impudiques du goulot. Oh! Elles relèvent leurs étiquettes. me montrent sous la couleur de leur robe sans vergogne. J'attends. Laquelle aura le plus d'audace. Laquelle saura me distraire de mon flacon préféré. Je veux l'ivresse, je ne veux pas être saoulé. Je veux le vertige, je ne veux pas la nausée. Je veux sur mes lèvres des gouttes parfumées et y passer ma langue et tout de suite avoir chaud partout. Mon mocassin droit dit que je suis fou. Il croit que je ne l'entends pas. Mon mocassin droit (tiens j'ai deux pieds droits?) lui dit : chut, tais-toi, pendant ce temps là, il ne nous écrase pas de sa verticalité. Le zinc est doux, il épouse mon délire et nous nous marions. Les bouteilles sont jalouses. ...
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Potiche crache un glaire de prune Eructe à se fendre l'essieu Son olifant de Lisieux S'est bouché dans son rhume. :)
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La complainte du rimeur malade : Qu'advient-il de l'huître, aux soirs de simulacres Berçant son petit pois, le croyant fait de nacre Mais dont le sucre mou ne se veine que d'âcre Et d'une coque vide se voile le massacre ? Combien de matelotes, combien de bouillabaisses Qu'on a farcies, mon coeur, sans ôter les arêtes Qui nous chopent la glotte, nous coincent la luette Et ne laissent au bout qu'un méchant bruit de caisse!? Prout? On sopaline Des soupàlânes, En salopète De pétomanes...
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A défaut, j'en ai piqué une sur internet! Merci à l'innocent donateur. Elle avait l'avantage d'avoir une adresse accessible! Mes photos seraient-elles des S.D.F. qui s'ignorent?
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La lune. Excellent point d'ancrage pour une corde.:) J'aime les touts petits matins. L'impression toute conne mais tellement apaisante que le monde ne vous est réveillé qu'à vous et qu'enfin, il peut vous parler sans oreille indiscrète, sans bruit parasite. Je ne devrais pas le dire. C'est un secret entre nous (le Monde et moi !). Un présent unique mais je sens aussi, parfois, qu'il aimerait avoir plus d'autres vrais amis. Des fois, je vois bien que je ne lui suffis pas. La lune, par exemple, c'est elle qui me parlait, ce matin (des fois, c'est un oiseau ou une mélodie d’eau, le monde a mille souffles). Lointaine, hésitant entre le velours des nuages ou la laine des peupliers (l'amour des volages, la haine d'un peuple lié???) : "Je sais bien comme tu m'aimes..., je sais que tu es là... je sais que tu t'es éveillée à la seconde où je t'ai appelée,où j'ai eu besoin... Je sais que tu souriais d'avance dans ton rêve de rendez-vous… (Là, en fait, y avait une très jolie photo de la lune, volée au ciel de ce petit matin-là! Mais je n'arrive pas à l'insérer :gurp:!) Je sais comme tu m'aimes. Et tu ne me demandes rien, juste d'être là. Juste une preuve de l'essentiel sans exigence, évident. Je sens comme je peux t'emmener d'un coup où je veux et comme je te rends légère et confiante et tellement, tellement sûre de moi. Je sais que tu vis de ce secret. Je sais que tu n'es pas jalouse... Tu veux bien qu'on m'aime... Mais tu voudrais tellement aussi qu'on sache pourquoi et comment, toi, si différemment, tu m'aimes. Tu es si impuissante... Ce matin, tu te trompes... Ce n'est pas toi qui ne me suffis pas... C’est à toi que tu manques. Ne m'accuse de rien! Ce n'est pas si grave. Je t’écoute. Tu ne voudrais pas mentir? Pas à moi? Pas t'apinuager? Yep!Tu souris? C'était une blague? On est heureuses, nous deux?" Le premier oiseau (un merle, je crois) a chanté dans le buisson. Et il m'a dit...
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Merci! Sympa! Je ne connais pas mais j'apprécie si je peux un peu amuser!
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En ce qui me concerne, chacun faisant ce qu'il veut avec sa ou, en l'occurrence, son prose, ça me va si tu n'as rien de mieux à proproser! Non, je n'ai pas fait de faute.
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D'accord! J'embarque en conque errant, la pagaie dans les fouilles Au diable les glaçons, quand on a Titanic J'irai cueillir la rime jusque dans les gargouilles De l'iceberg rond pour t'offrir un tonic ! Je coudrai à mon bras un gros coeur qui palpite Qui fera badaboum, dam dam déo, oh oh oh Créant ainsi, vaillante, à ma lyre qui crépite Un chant à faire pâlir Verlaine et son Rimbaud (*) Pour embarquer, c'est sûr, pas de prix à payer Juste épisser ses vers pour faire peur à l'amer Hululer sous le ciel ou bêler sans pitié Et si la pluie s'y met te trouver un imper! ................ Villon, ça rimait pas!
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HO?!
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Ah! Il est mort? Désolée.
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J'ai l'imagination fertile! File moi trois mots et si je ne suis pas encore pendue, je te fais pigner comme qui rigole! Et il habite où, Villon, que je le villipende (trop bien apropoté, ce mot!) pour ce plagiat éhonté!?
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Je te prillerai de bien vouloir respecter l'essence du fil et son atmosphère! On est ici pour se pendre sans arrière-pensée et toi, tu fais rigoler l'assistance, c'est pas charitable! Lexico, lexi-i-i-i-i-i coooooooooooo! Sous la crécelle qui grince, hiiiiiiiii Et tu seras tujurs Le marché gris des pleurs Et des rognures! Ah, ça va mieux! t'as une corde?
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Trop de la balle à se coller dans la tronche : J'ai atteint les limites du froid cercle polaire Pourtant tout continue, entretient ma colère C'est sûr, je suis moins douée que l'autre Baudelaire Mais, Ciel, qui plus que moi, a besoin d'un bol d'air? L'autre, qui aujourd'hui, m'a montré ses molaires Réduisant à zéro tous mes coups de poker Ne m'a même pas offert, l'offrande d'un jocker Ni attendu non plus que la magie opère. Retourne à tes études sur les protozoaires Je reviendrai aux miennes, j’y préfère Voltaire Et pour conclure, enfin, écoute ma prière ! BOU HOU HOU HOU!