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Tout ce qui a été posté par Elfière
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Bah, je ne pense pas qu'il/elle ait voulu se l'approprier. Ça m'avait l'air plutôt d'une preuve par l'exemple. Merci pour le lien.
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Page 5, citée par Demsky, mais sans identification.
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:) CQFD ? (CestQuicetteFilleDrole?) S'il vous plait, merci, sans vouloir déranger, merci.
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Mouais, comme Dieu n'existe pas, elle assure.
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Bonne année personnalisée à ton choix, donc, now! Même si tu as trahi un anonymat, qui m'assurait, bien mémère, de brayer dans mon désert, à tort et a travers sans personne troubler, ça ne devrait pas changer ma donne ici! En fait, je n'en avais pas besoin ! J'y viens jeter un œil en suricate curieux, de temps en temps, et jeter des graines pour essayer de me familiariser l'alentour mais bon, je manque un peu d'enthousiasme dans l'intérêt, sans doute. J'entretiens ma parcelle, quand-même, même si le fait de ne pouvoir éditer pour corriger mes bourdes me titille la perfectibilité bafouée : "Tu t'as trompi, tant pis!" Une bise à Dub, si tu le croises et bon vent, gentil Figaro!
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Tout pareillement, même si pour le coup, je dois décomposer la première partie de ton pseudo en trois syllabes! :blush:
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Dernière journée 2014, Première de 2015 : les mêmes! C'est trop beau l'hiver, même si les araignées doivent se peler les doigts de pieds velus! Ca leur apprendra à avoir 8 pattes! ou 6, j'sais plus! Bref, faut savoir c'qu'on voeux et se tricoter des chaussettes au lieu de chanter tout l'été, feignasses! Ah non, ça c'est la cigale! Sinon, Bonne année! V'là mes cartes au choix!
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L'amourien Procuration d'existence à déchirer En liberté aliénée Délire de lie haineux Interdiction de respirer (Fente asthme étriquée), De prier Ailleurs qu'au temple-temps pillé Détruit, dévasté Falsifié, brouillé Accidenté. Vie avortée Frankensteinisée Imposée! Manipulée D'amour inapproprié. Sacrifiée! Martyrisée. Cristal de culpabilité Egorgeante Démente De remords incompressible De ratés irréversibles De plus jamais-j'aimais Graine d'un possible Plantée Poussée Encouragée Malmenée Bousculée Rejetée Au désert d'impossibilité Roulé Borné A l'aridité salée D'un regard délarmé Meurtrier Coincé Au puits asséché De l'infirmité perpétuité A oblitérer A déléguer! Bout de Néant Innocent. Pitié!
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Esquisse d'esquif... Tsunami de bleu mouillé D'embruns roulés Sur des voiles mouchoirs de poche Gros grain De chagrin Grêlé Sur l'esquif choqué Qui ricoche Sur les buées d'abysses Crachées des précipices. Au mât brisé des mots Un glas glacé Glisse une encoche, Minuscule Au froid fracas De l'effroi D'une coque ridicule Éventrée par les vents D'un orage outrageant Qu'un éclair acidule.
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Gouttaient à ses doigts de sorciers Des bribes d'or d'amour salé Larmes d'amants trop tôt noyés Noircies d'éclats enchevêtrés Des braises d'un feu piétiné.
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Un Dieu se tenait sur la vague Nu, arrogant et décharné Riant aux flots désenchantés Griffant l'écume éparpillée D'une magie assassinée.
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J'ai ramé haut sur la marée Croqué les embruns bleus soufflés Des creux d'abysses tourbillonnés D'où des Atlantides oubliées Hurlaient des appels affamés.
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Des fois, je vole Au d'ssus des champs Au d'là des prés En arabesques et cabrioles Je me réveille en souriant Dans un houx vert de la forêt Qui pique aux doigts et aux guiboles Me fout des coups d'boules en criant. J'm'en fous! Je ris! Moi, j'ai volé!
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Oui mais bon, Elle, les gestes professionnels...
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Dieue, Créatrice originelle, présenta à ses créatures en devenir un prototype d'exhausteur de plaisir intégré pour peaufiner son oeuvre : -Vous en pensez quoi, les filles? - Euh? T'es sûre que ça marche? - C'est moche! - Les poils, c'est obligé? - C'est encombrant. - Ca pendouille - les réservoirs sont pas amovibles? - Ca va faire une bosse sous mon tailleur, non? - Moi, j'aime pas bien - Quoiiiiiiii? ça sert pour le pipi, aussi!!!??? - T'as que ces teintes? En désespoir de cause, Dieue créa l'homme.
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Question de goût... Le mauvais goût n'a, bien souvent, pas besoin d'interprètes pour s'auto-exprimer à tous les coins de rue avec une tonitruance qui te chope les tripes, te laisse bouche bée, te fout sur le cul... Et là, des artistes qui se méconnaissent (que c'en est honteux!!!), qui sont méconnus, ça déborde du caniveau jusqu'aux marches prestigieuses des palais d'exposition!!! J'ADORE le mauvais goût!!! Vrai de vrai. Enfin, je précise : celui des autres! Pas le mien... auquel je me soupçonne quand même de m'adonner quelquefois avec l’innocence crasse de l’ignorance (ignosens ?) ... Mais celui que mes yeux croisent au hasard de mes chemins de traverse, assortiments si fréquents de couleurs résolument inmariables, de formes vomissantes, d' associations improbables, de lignes démentes... et tout ça, présenté et offert avec un applomb, une bonne mauvaise foi si tellement sincère... Celui qui me laisse coi (QUOI !!??!!??) Je ne parle que du visuel là, parce que c'est celui qui est le plus "parlant" tant chez le producteur que chez le consommateur... Mais, en y réfléchissant on peut également trouver l'équivalent pour les oreilles et le nez et pas forcément que sur les radios populaires ou les supermachés... (je laisse la coquille "supermâchés", ça le fait aussi et même encore mieux!!!) Alors..., je disais : j'adore le mauvais goût en tant qu'observateur subjugué et subjectif, bien sûr!!! Le mauvais goût, ça me chamboule autant "l'intérieur" que la vision de ce qui pour moi confine au "sublime"... Voilà, c'est ça... En fait, c'est une réaction "physique" qui force mes poils à se battre en duel, mes cheveux à entremêler douloureusement leur racine, mon estomac à vouloir changer de place avec mes poumons, ma peau à se rétrécir et mes membres à se désolidariser de mon buste bête! J'exagère? Ho? A peine... des fois... C'est vrai, que je peux me contenter d'un "beurk" plus ou moins audible ou intériorisé pour le mauvais goût "ordinaire", celui, reconnaissons-le, le plus largement répandu , accessible et commercialisé et auquel "publicité battage" aidant, nous versons souvent par simple effet de foule... Le mauvais goût qui m'agrippe le plus, me sidère, me subjugue, m'intéresse est celui rencontré au hasard chez des "créatifs" individuels et "innocents". Voilà! C'est l'innocence de l’usage de la laideur (évidente pour moi, bien sûr!!!) qui me bouleverse! La candeur sûre d'elle dont fait preuve, un génie ponctuellement révélateur de ma propre "beurkitude"... J'aime ces gens qui, d'un coup, me font avancer dans la connaissance de mes propres limites : Mon intolérance "physique" à ma propre définition subconsciente du "pouark"! J'ai la mâchoire qui tremble, les yeux qui s'écarquillent, les bras qui tombent et les jambes qui flageolent... En fait, presque exactement les mêmes symptômes que quand je suis devant la découverte du "beau"... sauf que je vais atterrir ( atterrer ?) avec le premier et décoller avec l'autre... C'est mon corps qui décide et imprime, physiquement, d'emblée, la direction qu'empruntera l'éventuelle intellectualisation parasite de la chose qui réduira, inévitablement, l’impact de cette vérité originelle. Le mauvais goût, c'est comme la bêtise (la "connerie"), c'est très subjectivement auto-valorisant tant qu'on n'en affuble que les autres. Moi, je me sens vachement mieux quand mes molécules ont été percutées par ce que je considère comme la production spontanée de l'horreur. C'est une sorte de "rinçage", de soulagement, de détente, de rire, de respiration « aftershock » et, paradoxalement, de confirmation d'appartenance à un genre très humain... Le "mauvais goût" c'est mieux que le "plat", le "creux", le "vide", le "néant", le "rien", c'est... vivant! Le genre de truc très égoïstement gratifiant … tant qu’il continue à n’arriver qu’aux autres !
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Slin fast?
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J't'aimais tellement si fort Que j'voyais plus que du dehors Les contours bleus de mon décor Qui m'chauffait les os jusqu'alors Y'avait des fleurs sauvages dedans Et des fruits murs et des bonn' gens Mais le miel doré de ton chant Me sauva de tout ce gnangnan Tu étais grand, tu étais beau T'étais un as du bel canto Te manquait plus que Tornado Pour détrôner le Don Diégo Mais t'avais même pas une moto Même pas un scout', ni un vélo Et comme le sprint te pesait trop C'est moi qui te pris sur mon dos Mais, mon aimé, c'était trop bien Ta lyre valait le picotin Et pour trois mots, j'volais plus loin Pégase ailée sur le chemin Et j'ai trotté sur le mirage Emerveillée de tes hommages Car tu louais même le bruitage De mes sabots sur les nuages Tu es tombé, je t'ai perdu Ou t'as sauté, enfin j'sais plus T'étais plus là, tout disparu Pendant un temps, j'y ai pas cru Je t'ai cherché longtemps, longtemps L'espoir fuyant avec le temps Des illusions et du printemps Qui s’effilochaient sans ton chant. Dans ma maison, j'suis r'descendue Sur la portée des silences ténus Se sont posés en bienvenue Des fleurs, des fruits, des mains tendues. Tu étais grand, tu étais beau Mais l'enchantement était clos Ne manquait pas que Tornado Pour la ballade de Don Diégo. « un cavalier qui surgit hors de la nuit... » L'illusion ne prend ce nom que quand on la perd. :blush: Bah t'as qu'à faire attention à tes affaires! :smile2:
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Une empreinte esquissée de rousseur sur la neige Légère, ébauche d’un sentier timide Trace si docile aux flocons qui s’agrègent Comme au visage du temps de douces éphélides. Mes doigts s’y sont posés, caressant la fraicheur Et je laissai mes paumes effleurer le satin J’entendis tes sanglots, je tremblai de ta peur Quand tes larmes ont coulé aux lignes de mes mains. Dans le silence, tout, criait la solitude Écrin des souvenirs, la forêt désertée, Glaçait d’orgueil impie le vent des habitudes Prisonnière d’un sort dans un charme figé. J’ai gouté dans mes mains le sel de ta douleur De la brume dorée, j’ai délacé les pièges Usant sur l’infini, d’une infinie douceur J’ai tissé un chemin surfilé de soie grège Et de ce fil ténu, j’ai suivi les arpèges Les notes s’installaient, en espoir contenu Passerelles jetées à l’oubli qu'on assiège Pour refleurir au cœur la musique perdue De la forêt glacée, j’ai atteint la lisière Un oiseau y chantait que je n’entendais plus La mélodie pourtant m’était si familière Que la folie du temps, à ce chant m’apparut. Une licorne bleue aux sabots de diamants Illumina la nuit d’un galop gracieux Projetant dans le ciel à chaque mouvement Un semis de lumière au rivage des dieux. Une écharpe de brise égaya les ramures Une tiédeur exquise habilla les feuillages La lune, d’un sourire, invita les augures Sur les secrets tissés d’une forêt sauvage. Sur le tocsin d’un temps où les rêves expirent, Pour goûter un répit au réel qui s’afflige, Tu m’avais appelée d’un lointain qui déchire Piétinant les échos d'un voyage prodige…
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Les mots sont mes aquarelles préférées, j'en conviens! Des copains que je laisse gambader en toute liberté dans la prairie de mes imaginations! Et il leur arrive même de faire des petits! Sauvageons, uniques et définitivement, intimement parfaits, indispensables aux nuances ponctuellement apropojoutées! Et c'est justement cette liberté foisonnante et fantasque (qui quelquefois fait froncer les entendements classiquement conformés et entretenus à la sueur des apprentissages topaziens) que je me garde bien surtout d'imposer à qui que ce soit! Qu'on me lise est largement suffisant! Qu'on me comprenne est aléatoirement facultatif! Qu'on me réponde est le plus souvent gratifiant, bien sûr et toute encre personnelle est acceptée sans que j'éprouve le moindre désir de vouloir soumettre mes voyageurs à une discipline grammairdeuse quelconque! Chacun fait ski vœux avec ses lettres, je ne suis pas un Pivot ni une clé de foutre (du verbe vouter, métamorphique de mon premier groupe!), mais oui, moi, ils me laissent carrément jouer de leur usage fluidement multidirectionnel et je leur sais un gré, dans un respect allégoureux, infini qu'on ne peut même pas imaginer! Les problèmes éventuels de réception viennent d'ailleurs souvent de là, je crois! Je fatigue les consciencieux du verbe maitrisé, quelquefois! ! (arrête de bailler, je te prille!) Je souris même à ceux qui me rendent coupable de leur propre incapacité à l'embarquement en duty free : Les Mac'Miche de mes diableries dispersées et gratuites! Et pourtant...! Dans le paysage où elles s'ébattent, mes lettres imagiques, Inside me, l'harmonie est incontestable, dans l'intertolérance richissimique des métissages prolifiques! Il y a la place pour la mésorthographie volontaire ou pas et surtout pas de balisage d'itinéraire imposé ou pire, imposable! Valà! C'est mon jardin extraordinaire... mais avec la même conclusion que dans la chanson de Trénet : "il suffit seul'ment d'un peu d'imagination..." et ça...
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Haï, haï qu'houle Haï, haï qu'houle Le bonnet m'aime.
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A mon ami Cochet à qui quelqu'un avait dit qu'on lui avait dit que j'étais un gros méchant sans âme qui aurait tué sa sœur (ma sœur est conne, c'est pas ma faute) pour un bon mot et que lui, donc, supposé cher à mon coeur, en faisait, trop souventes fois, les frais... Comme quoi, les amis, on peut se planter grave... Bernard Henri, pardon, mais voyez-vous, j'enrage (vous comprendrez enfin, du moins je le suppose Qu'enrage est hyperbole, servant l'hypotypose.) Pour vous complaire, le mot n'est pas trop fort, J'acceptai, tôt hier, de quitter votre bord Choisissant le scrupule à la forfanterie : Vous paraissiez meurtri et donc je vous choisis (*1) J'avais même accepté et j'en avais souri Qu'hélas, ce brio fut traité en mépris Et vit, de fait, ravi, le remous habituel Endraper le panache du même rôt factuel Si vous étiez heureux, j'en acceptais l'augure. Il nous faut, à chacun, notre lot de bavures Pour goûter, mieux après, de meilleures moutures Sans plus être enlisé aux pâtés des ratures. Je laissais faire donc. Il n'y avait pas là Comme disait l'autre Georges, de quoi fouetter un chat. Mais en lisant, curieux, mon journal au matin, Je me surpris encore à vouloir votre bien. Je vous gardais à gauche, de la nausée d'un miel Mais las, la droite aussi vous réservait son fiel : Celui, dont vous étiez béat, vous baignant de louanges Se levait tout soudain pour les souiller de fange Se proclamant lui-même défenseur des Lettres Intransigeant ailleurs sur l'éthique des Maitres Il offrait cependant, paradoxe évident, Son soutien décalé au salon décadent. Mon départ annoncé, je crois, le laissa coi, Il lui fallait, je crois, titiller votre foi, « Relevez-vous, dit-il! Corrigez vos écrits Si ne le faîtes pas, je mourrerai(*2) trahi!!! » B.H., souffrez qu'encore, je vous fasse parade Que je vous garde, là, d'une autre marmelade Je me devais, je crois, même à la rebuffade Me montrer jusqu'au bout loyal camarade. Cet aigrefin ajoute au désir de paraître L'habileté perfide qui maquille le traitre Et du masque tragique de l'amant qu'on outrage Saisit les traits adverses pour lâcher son fromage... Vous êtes mou, c'est vrai, mais vous êtes gentil Et point ne méritez qu'un bouffon vous spolie Pauvre vous!!! C'est fou! Cela-dit, j'en suis ravi Çà dérouille ma plume qui s'était endormie! *(1) On peut noter la délicatesse de l'emploi, ici, du passé-simple, cher passé qu'on meurtrit, chaque fois qu'un fat suppose qu'il embellit sa lie. *(2) Licence poétique qui ajoute au tragique de la déclamation, non?
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:) "Le temps c'est cool et je me leurre"
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LE VRAI CON BENI "Le vrai con est toujours béni" George Fillioux Est-ce que c'est la même chose que : "Heureux les pauvres d'esprit, le royaume des cieux leur est ouvert" attribué à Jésus, (mais bon, on lui en a fait tellement dire, le pauvre!) Bref, si oui, ça m'ouvre des horizons sur les possibilités d'humour biblique. Ce que je pensais complètement impossible. Quand je pense au mal que se donnent les acharnés de la croyance et de la pratique pour se gagner le Paradis ou tout autre Nirvana divin, ça fout la rage de se dire que pour le vrai con, c'est gratos! Non? : - T'es croyant? - Bah non, j'suis un vrai con, j'suis exonéré! Pour autant, le vrai con n'est-il pas conscient de sa chance parce qu'il sait rarement qu'il est un vrai con. Sinon, il ne serait pas tout à fait "vrai" et pour le coup, cette once de lucidité lui vaudrait un claquement de porte au nez des gardiens-vigiles patentés des univers du marché des éternités (- Dis-donc, tu m'prendrais pas pour un con?). En plus, je vous dis pas... Le croyant qu'a super bien bossé son profil d'élu, tiré son chemin à quatre épingles pieusement reconnaissables pour en respecter les préceptes sans déroger, s'il gagne après avoir sué sang et eau bénite toute sa vie, son bout de place paradisiaque, il risque de se retrouver avec des vrais vrais cons comme voisins de camping pour l'éternité ... Moi, j'dis ça mais ça confirme... Jésus était un farceur!
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Moi j'dis, s'il est gros moche et con et que tu l'as épousé pour son argent, t'as des excuses.