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Anna Kronisme

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Messages posté(e)s par Anna Kronisme

  1. Il doit être mort depuis :smile2:

    Je l'ignore mais j'ose te poser la question parce que tu as l'air de savoir tellement de choses :

    Il est très grand, séduisant et noir, sont-ce des signes manifestes de la petite mort ?

    Bon, par contre, je ne comprends pas toujours ce qu'il dit alors je dis oui à tout en hochant la tête... :blush:

    Douze fois merci pour Jeanne Cherhal, fx. !

    Le piano apaise mes élans lunatiques...

  2. La langue de Dieu ? ... mais c'est quoi la langue Dieu ? :D

    D'après l'éthologue et théologien Grec C. Lingus, "La langue de Dieu est pénétrante mais demeure impénétrable."

    Comprendre ici qu'elle est inaccessible à celles et ceux qui n'ont pas été lavés et purifiés par les eaux baptismales représentant celles du Paradis Perdu (contenues dans l'enveloppe utérine).

    - Ceci est une fiction -

  3. Eve et sa fille se promenaient près de la Mer Rouge.

    - Maman, maman, pourquoi ça fait mal quand je saigne ?

    - Ma fille, tu vois cette bouteille de lait ? C'est Dieu.

    - Oui mais maman, il paraît que quand je vais enfanter, ça fera encore plus mal, c'est vrai ?

    - Ma fille, tu vois Dieu ? C'est lui qui a décidé que tu aurais mal.

    - Donc, si je bois ce lait et donc ses paroles, je n'aurais plus mal ?

    - Non ma fille, mais tu auras une bonne explication à donner à ta fille, un jour.

    Et c'est ainsi que les Hommes crurent bon de boire du lait...

    Dans un prochain épisode, je vous raconterais comment les Hommes crurent bon de se faire des chaussures et des portefeuilles en peau de serpent.

    • Like 1
  4. Adam et Eve parlaient probablement une langue morte.

    […]

    Il s'ensuit comme la nuit succède au jour, que si les humains ont acquis le langage, c'est qu'ils en avaient un besoin pressant. Un besoin spécifique, qu'aucune autre espèce (du moins aucune espèce de complexité comparable) n'a jamais ressenti. Sans doute quelque chose était nécessaire à leur survie et qu'ils ne pouvaient accomplir dans les limites des SCA (Système de Communication Animale) standards.

    Voilà longtemps que se pose la question de l'origine du langage. Ce n'est que depuis Darwin qu'elle a été reformulée ainsi : « Comment le langage a-t-il évolué ? » Toutefois, même après Darwin circula l'idée – parfois explicite, souvent tout l'inverse – que nous avons acquis le langage simplement pour accomplir les tâches préexistantes. Certains résonnaient ainsi : tous les animaux tentent de communiquer tant bien que mal tandis que nous, les humains, avec nos impressionnants cerveaux, y parvenons mieux – fin de l'histoire. Presque personne ne semblait avoir remarqué la grande uniformité des SCA, sous leurs divers déguisements superficiels, ainsi que leur étroite connexion aux facteurs spécifiques de la situation et de la valeur sélective, et de ce fait, de la radicalité des origines du langage.

    On nous demande de croire la thèse suivante :

    Toutes les autres espèces ont mis des millions d'années pour développer des systèmes de communication rudimentaires inexorablement liés aux besoin de leur survie.

    Notre espèce, dans un laps de temps ridicule, a développé un système incroyablement plus complexe, uniquement pour pouvoir accomplir plus efficacement et mieux que les autres espèces des tâches préexistantes.

    Soyons clairs, ceux qui croient à l'évolution ne peuvent adhérer à cette thèse. De telles croyances survivent précisément parce qu'elles sont rarement aussi explicite que cela. Cependant, elles sous-tendent probablement un certain nombre d'explications sur le pourquoi et le comment de la naissance du langage.

    Par exemple, dans la génération précédente, l'idée que le langage était lié aux outils – la fabrication, ou peut-être l'apprentissage de leur usage – état largement répandue. Puis nous avons découvert que les chimpanzés fabriquaient et utilisaient des outils : des éponges de feuilles pour absorber l'eau dans des trous, des bâtons effilés pour pêcher des termites dans les termitières.

    [...]

    La langue d'Adam - Derek Bickerton

    • Like 1
  5. (Là je fais la promo de mon blog post, car c'est une belle illustration). Comme quoi, le Vilénisme kuttesque a encore de longs jours devant lui. :cool:

    Un blog ! :blush:

    J'en viens et je réalise tout à coup pourquoi tu n'as jamais relevé le défi que je te lançais sur mon topic d'exo en direct, en rubrique littérature. Mais je te souhaite tous mes encouragements... Si tu aimes écrire, tu persévéras, tu progresseras et tu finiras bien par trouver un style qui t'est propre.

    Tu es touchante, petite Kutta.

    NB : Ecrire les jours de règles est déconseillé mais produit pourtant des textes de toute beauté.

  6. Tout ça pour dire quoi? Allez, montre la, histoire qu'on puisse l'apprécier. L'absence de règle ne devrait pas s'accompagner d'absence d'esprit.

    Bon, oui, je vais te la montrer, ma très très grosse méprise.

    Je pensais que tu étais feu Vilaine, celle qui avait du panache et une finesse d'esprit flamboyante, celle qui n'aurait pas insisté lourdement sur une sous-entendue ménopause ou une virilité camouflée car elle aurait constaté que cette provocation ne prenait pas dès le début. Elle aurait été plus pernicieuse et aurait ciblé un point faible dans mon argumentation.

    Et ça m'aurait follement plu. Parce que je m'amusais souvent, avec Vilaine. Autrefois...

    Je me suis déçue toute seule, sur ce coup là.

    Mille excuses, Kutta, de t'avoir confondu avec celle que tu n'es pas (ou plus) et d'avoir fait dévier ton sujet de discussion. Bonne continuation.

  7. Anna Kronisme n'est pas surprise de te lire balayer ses questions en usant d'un adjectif qualificatif qui te résumerait bien si tant d'autres adjectifs qualificatifs n'avaient pas toute leur raison d'être, te concernant.

    L'intelligence ne se démontre pas, elle est reconnue ou pas... c'est comme l'endométriose, il faut bien se décider à en parler... :blush:

    Ca te fait très mal ?

  8. Les désagréments des règles ne nécessitent pas systématisaient une médication/certificat médical. Je trouve en réalité cet argument faible.

    Une sportive sera forcément affectée lors de ses performances (cf. La nageuse chinoise lors des JO). N'aurait-elle pas du bénéficier d'une certaine indulgence?

    Maintenant il est amusant de voir des gens comme toi ou Anna kronisme réagir sur ce topic. C'est comme si je venais réagir dans des topics portant sur des problèmes liés aux hommes...

    C'est à dire que Anna Kronisme est, avant-tout, venue flatter l'ego de Savonarol car il a besoin d'être admiré.

    Anna Kronisme est aussi venue s'exhiber sous ton regard de portraitiste en espérant qu'enfin, tu te décides à créer un fabuleux topic dans lequel il serait question d'elle, de façon détournée et généraliste (cela va de soi). Par exemple : "Qu'est-ce qui pousse une femme brillante à fréquenter un forum de discussions ?" ou "Une femme intelligente a-t-elle vraiment sa place parmi les ignares ?" et puis, tout le monde penserait que tu parles insidieusement de toi alors qu'il s'agirait d'Anna Kronisme... :blush:

    Anna Kronisme n'a rien de spécial à raconter sur les inconvénients des menstrues parce qu'elle n'est qu'un personnage virtuel de quelques années et qu'elle est loin d'avoir atteint la puberté mais, elle pourrait tout de même avoir un avis...

    Elle pourrait, par exemple, t'inviter à réfléchir sur la nature des règles et la perception qu'en a chaque femme. Mais préfère se focaliser sur celle qui gère mal la situation au point de vouloir en faire un sujet à part entière :

    Est-ce que des règles abondantes, douloureuses, invalidantes physiquement et causant des troubles importants de l'humeur et du caractère ne seraient pas le fruit d'une intolérance envers la féminité voire de l'inacceptable nature de cette féminité ? Est-ce que cette intolérance ainsi que cette inacceptable nature ne concerneraient pas, in fine, toutes les lois et les codes (les règles) qui régissent cette féminité dans la Société ? Et plutôt que de trouver comment tolérer et accepter sa féminité, est-ce que cette femme ne chercherait pas davantage à donner tort à la Société de ne pas tolérer et accepter sa nature ?

    Anna Kronisme n'est pas une nAna qui se couche facilement sitôt qu'on lui étale une serviette, ceci-dit, elle sait faire tampon entre les idées préconçues et les absences de raisonnements cohérents.

    • Like 1
  9. http://www.forumfr.com/sujet449170-la-lucidite-cette-malediction.html?view,findpost,p,8897570

    Voilà ton voeu est exhaussé, il ne t'en reste plus que deux autres, alors réfléchis-y bien... bonne re-lecture !

    Tu as délaissé ton propre topic la relation juste, j'y ai pourtant et déjà mis mon grain de sel, à défaut de l'huile et de la moutarde, et j'attends que la mayonnaise prenne...

    Je vais réfléchir, je ne sais faire que ça de "bien".

    Oui, j'ai délaissé mon topic sur la relation juste mais je ne l'ai pas abandonné, j'y reviendrai lorsque j'aurai quelque chose de nouveau à y dire, après avoir réfléchi, donc...

    Tu es très culinaire, en ce moment... Tu fais un régime philosophique ? Nourriture spirituelle ? ^^

  10. Oui enfin, c'est toi qui a insisté pour tenter de me faire dire que j'aurais quelque chose a transmettre...

    J'ai insisté pour tenter de te faire dire que penser à partir de l'expérience n'est valable que pour soi. Parce qu'à partir du moment où tu voudras communiquer, tu auras recours à la représentation. La psychanalyse n'échappe pas à cette règle.

    Deleuze cherchait peut-être à proposer une autre méthode et une autre méthodologie pour aborder l'inconscient, en insistant sur la pratique de la pensée à partir de l'expérience. Permettant à qui veut de se passer d'une psychanalyse.

    Sauf que pour transmettre son "idée" de ce qu'est la pensée à partir de l'expérience, il a eu lui-même recours à la représentation. Représentation que tu t'es approprié et que tu nous reformules tout comme je reformule ce que j'ai ingurgité de la théorie psychanalytique et de mon expérience de la psychanalyse.

    Je relirais le reste de ton argumentation plus tard et peut-être que je contredirais ce que je viens d'écrire... va savoir...

  11. Ok, d'accord.

    Autant pour moi :blush:

    Merci d'avoir corriger cela.

    En ce qui concerne la critique objective et construite (donné ICI) de la psychanalyse d'obédience freudienne, tu en penses quoi ?

    Le principe de la psychanalyse d'obédience freudienne qui veut qu'une femme soit névrosée, parce qu'elle n'est pas un homme (c'est expliquer dans les sources que je donne) est absurde, nous sommes d'accord là-dessus ?

    Le principe de la psychanalyse d'obédience freudienne qui veut qu'un enfant désire sexuellement son parent de sexe opposé (...) c'est absurde, nous sommes d'accord là-dessus ?

    Ce que tu nommes "critique objective et construite" n'est qu'une liste informative, Demonax ; voilà ce que j'en pense.

    Lorsque je te demandais de m'en faire un résumé, il ne s'agissait pas de me renvoyer à ceux que l'on peut trouver en cliquant sur tes liens... Ce que je te demandais, c'est d'exprimer ce que toi, tu en as retenu, retiré, ressenti, appris de ces livres, vidéos et articles, puisque tu sembles les avoir lu et visionné. Parce que je ne peux absolument pas prendre une ou deux semaines de congés et dépenser trois centaines d'euros pour répondre à ce que pense Mr Machin, Mme Bidule et Mrs Trucs et Chose de la psychanalyse. C'est à toi que je veux répondre.

    Et donc toi, tu me demandes si nous sommes d'accord sur l'absurdité émise par ces gens qui s'expriment dans ces livres, vidéos et articles. Comme je ne les ai pas lu/vu, je me réfère à ce que tu m'en rapportes et ce que tu m'en rapportes, c'est qu'ils "disent" que le principe de la psychanalyse d'obédience freudienne veut qu'une femme soit névrosée parce qu'elle n'est pas un homme.

    C'est absurde, je le confirme !

    Ils ont dû mal lire Freud, pensé-je.

    S'ils avaient bien lu, ils auraient saisi que la femme névrosée (notamment dans l'exploration de la névrose hystérique), se vit comme détentrice d'un phallus (non, pas d'un pénis) manquant et que plusieurs de ses manifestations névrotiques démontrent qu'elle en souffre. Ses comportements viseront à le rechercher (ce phallus manquant) et se l'approprier de diverses manières. Freud explique que cette névrose trouve son origine durant la tendre enfance de cette chère petite et développe ainsi sa théorie du complexe d'Oedipe. Théorie qui sera maintes fois remise en cause par lui-même et ses confrères et, plus tard, d'autres psychanalystes afin d'être toujours "actuelle".

    Mais, qu'on se le dise, la femme non névrosée peut dormir sur ses deux seins oreilles, elle n'est accusée de rien.

    Manquerait plus que ça, tiens...

    Tu me demandes ensuite si nous sommes d'accord sur l'absurdité émise par ces gens qui s'expriment dans ces livres, vidéos et articles. Comme je ne les ai pas lu/vu, je me réfère à ce que tu m'en rapportes et ce que tu m'en rapportes, c'est qu'ils "disent" que le principe de la psychanalyse d'obédience freudienne veut qu'un enfant désire sexuellement son parent de sexe opposé.

    C'est absurde, je le confirme !

    Vraiment, ces gens ne sont pas aptes à lire et rendre-compte de ce qu'ils lisent... Je suis choquée... !

    Mais oui, je suis choquée parce que s'ils avaient bien lu, ils auraient compris que Freud parle de pulsion psychosexuelles et non-pas sexuelles. Un gosse de 3 ans qui se jette sur les gros seins de sa mère pour y faire sa sieste et qui pisse dans les chaussures du mari de celle-ci (son père), lui tire la langue dès qu'il le voit et l'insulte de tête d'oeuf en laissant traîner ses petites voitures à côté de ses pantoufles taille 44 (pour qu'il se casse sa sale tête d'oeuf en glissant dessus, bien entendu), on ne peut vraiment pas dire de lui qu'il a envie de mettre son sexe dans celui de sa mère.

    D'abord parce qu'il est trop petit (son zizi) et puis parce qu'il n'en est pas là, dans la conscience de son sexe et de sa sexualité. Lui, tout ce qu'il veut, c'est être le seul objet d'amour de sa maman adorée et que l'autre, là - celui qui pique, qui pue et qui a une grosse voix qui fait trembler les murs - ils les laissent tranquilles... sauf que dans ce combat inégal, c'est papa qui gagnera (si tout se passe bien).

    Bref, avoir compris que Freud envisageait l'enfant comme un sale pervers incestueux à la sexualité hyper-précoce, c'est très immature, c'est très "premier degré", très puéril... enfantin. Freud n'a pas écrit de livres pour enfants.

    Je crois que nous sommes d'accord sur l'absurde, Demonax.

    Qu'en pense-tu ?

  12. Le Réel de Lacan n'est pas la réalité qui elle est imaginaire ou symbolique. Se cogner au réel c'est aussi se cogner à un impossible. Pour illustrer ça Lacan utilisait la métaphore de la table. Si nous prenons une table, la table imaginaire recoupe les fonctions de cet objet, on mange dessus, elle peut servir à poser un vase, elle marque le repas, etc. La table symbolique, c'est le mot table tel qu'il vient se lier dans le discours : à table !, faire table rase - le signifiant table peut aussi s'insérer dans d'autres expressions, comme table des matières. Enfin, le réel se constitue du reste, soit ce que l'on ne connaît pas.

    Si nous poussons plus loin pour essayer de comprendre, il suffit d'essayer de dire ce qu'est une table. Au bout d'un moment on va epuiser toute possibilité de la decrire par des images ou des symboles, et on va se retrouver incapable de decrire la réelle nature de la table. On va se cogner à cette impossibilité.

    C'est un peu le tableau de Magritte cette histoire: hqdefault.jpg

    Oui, c'est un peu ce que je réponds à Demonax plus haut :

    Le réel, c'est la mort. Il n'y a rien de plus réel que la mort. Toute une vie durant, tu peux croire ou ne pas croire que tu vas mourir, tu peux fabriquer mille pensées à partir de représentations ou d'expériences mais, jamais tu n'atteindras cette réalité qu'est la mort de ton vivant, non, jamais !

    Ou alors, je n'ai pas compris ce que tu exprimes... :blush:

    Et bien peut-être que c'est une illustration de ce qu'est se cogner au réel là aussi. Parce-que le réel de l'experience est impossible à transmettre. Des mots symboliques, des images imaginaires pourront decrire l'experience et en donner une idée. Mais du réel de l'experience non. C'est du moins comme ça que j'imagine la chose, :smile2:

    Quelle imagination ! ^^

    Cet impossible me renvoie encore à Lacan (parce que je le surkiffe :wub:) :

    "Je dis toujours la vérité : pas toute, parce que toute la dire, on n'y arrive pas... Les mots y manquent... C'est même par cet impossible que la vérité tient au réel."

  13. Partager une expérience par les mots ?

    Représentation ou pas, ça semble bien difficile...

    Maintenant la "mettre en pensée", c'est autre chose.

    Il n'est pas question de ne plus rien se représenter, je vois pas bien comment on pourrait faire. Juste de ne plus prendre les concepts pour des essences inoxydables mais comme de simples repères.

    Et s'il est peut-être difficile de se servir des concepts propres à Deleuze pour exprimer les choses, l'important est bien je trouve de ne plus penser avec ces gros concepts de la représentation, avec cette image de la pensée en tête.

    Penser et exprimer, c'est de toutes façons deux opérations bien distinctes...

    Intensive... oui peut-être

    Voilà, penser et exprimer sont deux opérations différentes et partager une expérience relève presque de l'impossible tant le mot est manquant, le mot est faible, le mot est inadéquat, le mot est restrictif, le mot rend la chose morte.

    "Le mot est le meurtre de la chose." - Jacques Lacan.

    Parle-moi de ce monstre qui se cache sous ton lit depuis que tu as trois ans (peut-être moins) et décris-moi le avec insistance et dans le détail comme un écrivain, reviens-y encore et encore, observe-le avec l'oeil et la minutie d'un scientifique, parle-moi de ses intentions horribles ! Raconte-moi ce qu'il pourrait te dire et te faire si seulement il pouvait sortir de sous ton lit et d'ailleurs, le peut-il ? Quelles sont ses intentions envers toi ? Pourquoi vit-il ici, sous ton lit ? Explique-moi ce qui te fout une trouille immense rien qu'à évoquer son existence et d'ailleurs, elle ressemble à quoi, ta trouille ? Elle te donne la chair de poule ? Elle te fait mal au ventre ? Elle t'empêche de respirer ? Elle te fait tourner la tête ? Elle te fait monter les larmes aux yeux ? Elle transforme tes jambes en coton ? Elle te fait bégayer et trembler ? Elle te paralyse ? Elle te fait pisser dans ton pyjama ? Elle te fait fermer les yeux ? Comment pourrais-tu faire pour te sentir mieux ?

    Transforme en mots ce que bon te semble, si tu y parviens. Après, ce ne sera plus que des mots.

    Seulement voilà, lorsque quelque chose meurt, quelque chose naît... Le mot tue la chose et donne naissance à quelque chose ! Alors ? C'est quoi ? Une histoire ? Une théorie ? Un exemple ? Une transmission ? Une transcription ?

    Ou... Une représentation, p't'être bien... ?

    Moi, je veux voir ce monstre qui se cache sous ton lit alors je prends ta représentation et je me l'approprie grâce à mon expérience des monstres (peut-être insuffisante mais peut-être super évoluée) et je fabrique donc, grâce à ma pensée, une autre représentation. Mais pourquoi faire ça ? Parce que le mot est toujours manquant, je te le rappelle.

    Si tu me dis qu'il est très grand et vert, je vais me le représenter mesurant 2,40m de haut, couleur crocodile. Et lorsque je vais te le dire, tu seras contrarié parce qu'en réalité (dans ta réalité) il mesure 1,75m et sa couleur est plutôt proche de la laitue...

    Penser à partir d'une expérience nous oblige à fabriquer de la représentation lorsque nous estimons qu'il y a quelque chose à dire et transmettre de cette expérience. La représentation sera d'abord immature mais, elle évoluera indéfiniment en passant de soi à un autre et encore un autre, etc.

    La psychanalyse peut être une expérience ou un amas de représentations ou les deux à la fois.

  14. Si tu te la pètes trop, je préfère le métro :@

    Allez, discute pas ! Ouvre la porte, monte, dis-moi où on va !

    Mais je savais bien que tu avais un problème d'élocution, Savonarol. Tu ne peux pas t'empêcher de t'auto-saborder, même pour séduire une Sirielle de l'océan cybernétique.

    Autrefois, tu savais écrire des poèmes... Je dis ça en sifflotant, bien entendu... Ce n'est absolument pas une suggestion ou un conseil, ni même une sorte de message subliminal t'indiquant une ligne directrice et toute tracée vers une réussite d'approche totale et épanouissante dans le domaine de la relation humaine entre deux pixels binaires.

    Naaaaannnnn ! Pense-tu !

    La mère de tes futurs enfants... :'(

  15. Non.

    Le réel, c'est une observation objective de notre environnement.

    L'astronomie (et d'autres sciences, parmi celle-ci) nous le prouve.

    Nous n'avons pas l'obligation de nous cogner pour définir le réel, c'est une méthode, mais pas une méthode absolu, ni infaillible.

    • Une personne peut s'imaginer se cogner, cela ne sera pas pour autant une réalité !
    • Une personne peut souffrir sans s'être cogner la tête (migraine), ce n'est pas pour autant irréel !

    Lacan à dit beaucoup de bêtises, comme le démontre déjà ces arguments ICI, il serait sage de tourner la page de la psychanalyse d'obédience freudienne.

    Demonax, lorsque Lacan dit "Le réel, c'est quand on s'cogne", il s'agit d'un raccourci, une forme de métaphore pour exprimer que la réalité tient à la chair, l'organique, le "vivant", le pourrissant, le "en voie d'extinction", le mortel.

    Le réel, c'est la mort. Il n'y a rien de plus réel que la mort. Toute une vie durant, tu peux croire ou ne pas croire que tu vas mourir, tu peux fabriquer mille pensées à partir de représentations ou d'expériences mais, jamais tu ne n'atteindras cette réalité qu'est la mort de ton vivant, non, jamais !

    Nous y sommes confrontés, tout de même, de temps à autre... en se tapant le petit orteil dans le pied de la table, en recevant un éclat d'obus (certes, c'est moins courant), en ayant des pensées effrayantes telles que : "Que deviendra mon encyclopédie lorsque je ne serais plus de ce monde ?!" et même parfois en ayant une migraine à vouloir s'arracher le cerveau. Mais, nous avons très vite fait de revenir à notre bon symbole (sagesse populaire, expérience d'autrui, le plus grand nombre et tout et tout) et notre fertile imaginaire ("J'ai survécu à bien pire", "Ma tante m'a raconté la migraine se soigne avec une tranche d'oignon sous la voûte plantaire", "Je vendrai mon encyclopédie avant de mourir soit dans une centaine d'années", "J'irais sûrement au Paradis", etc.), afin de se maintenir la tête hors de l'eau(-de-là).

    Tu n'es pas obligé d'y croire, tu y crois pourtant.

  16. C'est pas plus explicite après le post de 19:22 ?

    Sinon il n'y a pas de volonté de "faire une théorie" chez Deleuze (la forme de ses livres en témoigne).

    Il veut penser les problèmes qu'il estime importants indépendamment d'un principe de base par exemple : toujours cette volonté de faire au mieux pour essayer de ne rien céder sur les préjugés/présupposés qui ont tendance à s'infiltrer partout.

    L'origine de sa construction philosophique est compréhensible en ce sens qu'il soutient qu'on est "forcé à penser", loin des volontés triomphantes de certains philosophes.

    .

    A peine... plus explicite.

    Mais, je devrais peut-être relire une fois ou deux car je n'ai pas trouvé de réponse à la question que je te pose :

    "Explique-moi comment partager ou mettre en pensées, ton expérience sans la théoriser et la formuler en terme de représentations ?"

    Après, je suis d'accord avec le "forcé à penser" qui me semble être parfois une malédiction voire même une névrose.

    A croire que le développement neuronal n'aurait pas dû être si important, qu'il y a eu comme une anomalie à un moment donné, dans l'histoire de l'Homme.

  17. Bien cher Dompteur,

    En dehors de ton goût marqué (et remarqué) pour le pouvoir, incarné ici par cette position de surplomb qui te fait sans cesse juger des interventions des uns et des autres - sans forcément les comprendre d'ailleurs mais peu importe - tu soulèves naïvement une question essentielle sur laquelle butent tous ceux qui ne comprennent rien à que dit Deleuze, et d'autres d'ailleurs, et qui décident avec assurance que puisqu'ils ne comprennent pas, c'est que c'est de la merde.

    Question que donc je te remercie de poser.

    Bien sûr que le sensible est théoriquement présent dans la prose des vieux philosophes tout verbeux qui font ton délice, encore heureux ! Bien sûr qu'il apparaît entre les lignes à qui sait les lire, encore heureux. Ça n'empêche la position marquée de tous ces apôtres verbeux pour la glorification de concepts tout autant verbeux qui provoque chez le deleuzien accompli un pudique haussement d'épaules, que néanmoins il ne cache pas entre les lignes, sous la houlette de l'académisme et autres opérateurs de normalité institutionnelle. A titre anecdotique, on notera aussi que le deleuzien de souche a peu de goût pour intervenir ici ou là pour se plaindre que la censure n'intervienne pas pour lui éviter tout texte susceptible de le déranger, question de regard sur le monde voire sur les hommes sans doute.

    Donc disais-je, partout dans cette philosophie sclérosée et moribonde il est question d'essences. D'essence des choses, d'essences de l'être etc. Un point de vue surplombant essaie avec toute la fougueuse impatience de la jeunesse de faire son trou pour enfin arriver un jour au moment béni où raison et sensible seront enfin réunis, alleluia.

    D'essence en essence, on essaie de dire, mais que fait-on finalement d'autre que décrire telle et telle forme, celle de l'amour celle de l'homme etc. Alors c'était donc comme ça s'exclamera-t-on (peut-être) un jour en decouvrant qui de Platon ou de Kant aura été moins con que l'autre. Les uns jubileront, les autres s'enfuiront en larmes, honteux et confus.

    Hélas trois fois hélas il manque juste une dimension a cette cuisine conceptuelle : celle de l'expérience donc, ou plutôt celle du rapport à l'expérience. La brave Kant nous parlera des conditions de l'expérience sans se douter qu'il ne parle que de ses conditions théoriques. On lui pardonnera. Mais quid de la relation même à l'expérience, quid de la pensée de la relation a l'expérience. On peut gratter ces vieilles croûtes autant qu'on veut, on n'y trouvera que pouic : toujours les mêmes histoires de sujets-rois, de conscience-reine et d'objets parés d'essence plus aromatiques que concrètes.

    Qu'est-ce qu'on perçoit, qu'est-ce qui apparaît pour le dire de façon que tu comprennes en te référant a ton manuel habituel ?

    Et c'est a cet endroit precis que Deleuze, suite à d'autres sans doute que je connais peu (Bergson Spinoza Nietzsche à ses dires), change la donne : il n'est plus simplement question dé connaitre ou reconnaître des objets tout mignons unitaires et fiers de leur essence, voire de se regarder penser face a ce qu'on en voit. Plus question de penser en terme de découpages plus ou moins présupposés, imagination raison entendement etc, mais de passer là encore outre ces types de concepts à la généalogie douteuse.

    Qu'est-ce qui se passe quand ça se passe ?

    Comment ça marche, penser ?

    Et là on rentre dans le bonhomme, mais pas non plus avec les petites cases de la psyK, juste dans l'inconnu d'un fonctionnement dont toutes tes qualités mêmes, aussi transcendantes qu'elles fussent, ne nous avancent pas d'un quart de bribe de millimètre.

    Ou oui je sais. Après coup on formulera ça (là où semble-t-il tu fais intervenir ta conception sympathique de la logique), bref il sera(it) question d'explication, la grande affaire de la philo éparpillée façons puzzle au quatre coins-coins de l'univers théorique. On parlera aussi de savoirs et toutes ces choses magnifiquement mirobolantes qui hélas n'ont pas empêché la Shoah et toutes ces sortes de choses, bizzarrement.

    Mais avant ce déballage d'intelligence théorique donc ?

    Comment que ça marche ma bonne dame, un type qui prend un éclat d'obus dans la tronche ?

    Comment ça nous arrive un événement, comment on encaisse, qu'est-ce qu'on sent voit perçoit ? Qu'est-ce qu'il se passe alors, et ouk elles sont nos fières representation quand l'éclat rentre dans la chair ? Damned ça se complique ! Ben vi. Alors des types arrivent et disent par rapport au théâtre de mon papa et ma maman, et puis à une norme comme quoi on est gentiment individué ou un peu moins voire plus si affinités, on doit, enfin on devrait... enfin bref c'est comme ça et pas autrement !

    Et là mon bon maître (dont je fut le negre rappelle-toi, puisque c'est moi qui ai écrit ses livres) nous fait redescendre de ces altitudes factices du sujet-roi pour nous ramener à une observation quasi chirurgicale de qu'est-ce qu'il se passe, en vrai et bien loin de tout ce verbiage.

    Et sa bonne parole consiste à nous annoncer que c'est pas des essences plus ou moins diluées ou autres qu'on se prend dans le buffet mais plutôt des mélanges d'intensités qui peu a peu se metamorphosent... certes en qualités plus ou moins sensible oui forcément.

    Toi par exemple, il semblerait que tu sois en proie a des quantités. Bon c'est sympathique les quantités remarque : des jours tu domptes, et puis des jours moins, pas vrai ? Ta confrontation avec les mots égaie bien mes bientôt vieux jours remarque, et je veux pas jeter la pierre mais bon.

    Bref, les intensités c'est pareil : on est d'abord - et note bien le d'abord sur ton carnet jeune homme - d'abord pris dans des intensités... c'est-à-dire d'une intensité à une autre, plus ou moins, avant les qualités elle-même (dans l'ordre de l'inconscient) : des differences d'intensité donc.

    Quelque chose advient et des intensités se manifestent en nous. Anna est plus intense que... mais je déraille revenons au sujet oups. Donc le donné c'est ça, il n'y en a pas d'autre quand on pense l'expérience. Et petit a petit les choses changent, pour des raisons que même toi n'es pas sans connaître et donc je ne m'etendrai pas.

    Mais le sensible là-dedans, comment que t'est-ce que ça marche le sensible, les intensités du sensible ? Un rapide coup d'oeil vers Platon ne nous apprendra rien, et de même vers ces philosophes de la transcendance que tu cites de temps a autre pour montrer qui tu es.

    Des intensités virtuellement porteuses de qualité - puisque relatives à l'apparition donc, de ce qu'on appelle une altérité - usinent entre elles, sans référence a papa ni maman... et produisent. Donc.

    Alors le sensible, si l'on en tient compte hein (t'as remarque que c'est l'objet du fil ?) elles bidouillent des trucs qui se retouvent dans la mémoire et que les mots sont impuissants a reproduire sensiblement. Et ces choses bidules intensifs et emotionnels, c'est ce qui nous constitue bien plus que les apories de Schopenkegard et ses amis du cercle privé au troisième étage.

    Alors qu'est-ce qu'elles nous disent ces intensités ? Qu'elles s'organisent par différentiel.

    Bon prenons les mots par exemple, les vieux concepts a deux balles donc de tes idoles. On va dire qu'ils se positionnent les uns les autres sur le plan de notre spectre sensible. Si tu veux on peut pas voire débarquer la passion envers telle charmante internaute torride pas exemple sans que ça bouscule un peu la structure du spectre en question. Ah oui tiens voilà la passion, ouk je vais la caser, a gauche ou a droite de l'amour, au dessus au dessous, que le machin tienne encore vaguement ensemble ?

    Euh non, c'est pas comme ça.

    Ça a la forme d'un machin qui avance et qu'en bout de parcours on appelle une vie, genre...

    Mais dans la représentation si : oui on case l'amour en fonction de etc. Et me dis pas le contraire ou je me fâche. Alors les types toi (moi aussi), on dit oui c'est plus d'intensite tout ça, oui on dit ça. Bon. Ça veut rien dire, demain ça sera différent.

    Mais dans le sensible, tout s'organise en terme de differences d'intensités. Chaque machin sensible ne se définit que par rapport a l'autre (note bien, c'est important ça). Par exemple l'amour et la passion ne se definissent que l'un par rapport a l'autre, tu vois le truc ?

    Bref c'est la relation entre les deux qui définit l'un et l'autre dans la représentation la vraie et jamais je-ne-sais quelle essence a deux balles qui flotterait au dessus du firme-maman.

    Ah ben vi, mais alors si c'est la relation qui definit les termes, fiantre foutre : ça change tout !

    Ca change qu'au lieu de spéculer sur l'essence de l'amour ou l'Etre de l'homme, il faudra bien philosopher a partir des relations ahem ahem... alors par exemple la chère enfance de l'individu Chapati certes elle aura son importance puisqu'elle aussi n'est que relations, mais pschttt le théâtre là-dedans, badaboum et tagadatsointsoin.

    Donc les termes n'existeront qu'en fonction des relations qui les auront inspirés, et du coup forcement tous les termes seront soumis a cette affaire-là. Donc on ne pourra en discourir qu'a partir de ce genre de constat, et exit les essences !

    Bon la c'est parfum fraise mais l'abricot est bon aussi.

    Ceci dit rien n'empêche de spéculer ad vitam sur les vieux machins tous rabougris de feu la philo platonico-cartesio-freudienne hein, chacun son truc. M'enfin de là a dire que c'est revolutionnaire... juste pour rire alors !

    Bisou

    .

    Lacan disait "Le réel, c'est quand on s'cogne !"

    Autrement dit, lorsque tu reçois cet éclat d'obus, tu penses effectivement échapper à ton théâtre "Papa-Maman" où il est question finalement d'une alliance ou plutôt d'un alliage, un entrelacement entre Réel, Symbolique et Imaginaire.

    La pensée par l'expérience, c'est se cogner tour à tour contre l'un, l'autre et l'un-l'autre !

    Parce que passé le coup, passée la percussion, passée la pénétration de cet éclat d'obus et donc, passé le réel (la chair, l'organique, le concret, le mortel), les deux autres (Symbo et Imagi (appelons-les ainsi, c'est moins tonitruant)) vont rapidement se mettre à l'oeuvre afin de te donner une chance d'y survivre. Ou pas. Y en a qui meurent de peur, aussi.

    Bref, tout ça pour dire que le réel, c'est quand on s'cogne. Pas de révolution... Dommage...

    Et j'suis pas intense, j'suis intensive...

  18. C'est-à-dire que tant que tu penses en terme de représentation, Deleuze ne peut rien apporter de "nouveau" : lui essaie "autre chose", penser directement à partir des expériences.

    D'où sans doute cette impression de seule "critique" alors qu'il est (aussi) question d'autre chose.

    Sinon pour la famille...

    Mon père a écrit toute sa vie, c'était sa vie d'écrire (il en vivait pas).

    Il connaissait pas Deleuze. Vers 80 ans, on a regardé ensemble l'abécédaire. Suite à ce genre de passage auquel tu fais allusion, comme quoi c'était rien du tout de parler de sa petite histoire personnelle, il m'a déclaré sans mollir que s'il avait écouté ce genre de chose 40 ans avant, il aurait écrit autrement.

    J'étais soufflé !

    PS : non il dit pas un truc et son contraire, il est dans la nuance... je pense pas qu'il "admire" les encyclopédies vivantes, il est juste bluffé par cette capacité à tout mémoriser. Il y a oui je pense une pointe d'ironie poir suggérer que le savoir n'est pas la compréhension... mais pas de quoi faire un plat de tout ça.

    C'est mon interprétation de ce qu'il dit.

    Sinon tu visionnes le truc de façon intéressante, c'est chouette...

    Les énergies contraires Amour/Vie ?

    Pour ta peine tu seras condamnée à faire l'amour jusqu'à ce que mort s'ensuive.

    Amen(es-toi)

    .

    Le sens de la phrase que j'ai mis en caractères gras doit m'échapper, c'est pas possible autrement...

    Parce que lorsque je la lis et que je me demande ce que peut vouloir dire "penser à partir des expériences", je fais immédiatement un lien avec "l'origine" de toute théorie qui ne manquera pas d’amener, pour l'étayer, son lot de représentations. Lorsque tu écris "penser en terme de représentation ≠ penser à partir des expériences", moi je lis "l'oeuf ≠ la poule" ou "la poule ≠ l'oeuf". Sauf qu'ici, j'estime que la pensée à partir de l'expérience conduit à la pensée en terme de représentations... bien que finalement... est-ce que la pensée en terme de représentations ne conduirait pas à la pensée à partir de l'expérience ?

    L'expérience, c'est ce que tu vis, ce que tu sens, ce que tu fais, ce que tu penses concret, ce serait presque le réel (si tu es bien présent à ce que tu vis, sens et fais et/ou concrétise). Elle t'est propre et personnelle et pour autant, elle t'apporte tant que tu en as presque trop... Non mais c'est vrai, quoi... Tu es généreux (ou juste pas assez musclé de l'âme pour ce fardeau) donc, tu veux la partager ! Même de toi à toi, dans ta pensée ou dans ton journal intime.

    Explique-moi comment partager ou mettre en pensées, ton expérience sans la théoriser et la formuler en terme de représentations ?

    Siteplé... :blush:

    PS : J'ai beaucoup aimé l'histoire de ton père parce que j'aime les gens qui aiment écrire et je comprends que tu aies été soufflé par l'humilité de son propos. Reconnaître qu'une pensée exprimée par un inconnu aurait pu changer une part de notre existence, c'est comme un cadeau pour celui qui en est témoin.

    Je suis damnée avant d'être condamnée alors va pour la petit mort... pour la vie !

    Puisque il est question de psychanalyse, je propose dans les textes ("littérature", "vos écrits") l'introduction que j'ai faite il y a bien des années

    à une étude qu'il faut bien qualifier de psy du poème provençal Mireille de Frédéric Mistral.

    Avec le temps ça me fait un peut l'effet d'une profession de foi !...

    --De l'époque !--

    C'est un peu long, mais même pour l'introduction y'avait pas mal à dire...

    Je mets le lien:

    http://www.forumfr.c...reille-nue.html

    Je viens de jeter un oeil, c'est effectivement un peu long mais, je prendrai le temps de te lire, Blaquière.

    Merci d'avance parce que je sais déjà que je prendrai plaisir à te lire, j'aime ton style.

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