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Anna Kronisme

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Messages posté(e)s par Anna Kronisme

  1. Et bien si il y a toujours une différence entre celui que l'on est et celui que l'ont croit être, alors nécessairement, même en étant de bonne foi nous aurons tendance à nous identifier à celui que nous croyons être et donc à nous situer au delà d'une relation authentique et juste.

    Ce qui aura assez tendance à me gêner dans les relations en général ce sera quand l'autre nous réduit à son schéma catégoriel et nous enfermera dans une petite case ou une catégorie sans plus jamais en démordre. Fondamentalement nous ne sommes rien ou si peu, nous sommes vides ou presque, et nous sommes capables d'être affublés d'à peu près tous les adjectifs. Celui qui essentialise, c'est à dire celui qui explique les comportements directement par ce que la personne serait, a toujours tort.

    En un sens nous avons alors affaire à un monologue et plus à un dialogue, chacun s'adressant à celui qu'il pense que l'autre est, en ayant l'illusion d'une communication. Il faut savoir percevoir avant de penser et non penser avant de percevoir.

    Quel(s) sont les critères d'une relation authentique? Je dirais que la règle numéro un c'est de toujours laisser une porte ouverte à l'autre, de toujours lui laisser sa chance, et d'essayer constamment de le voir sous un regard neuf. Mais certainement que nous avons là aussi tous nos limites.

    En émettant une règle numéro et peut-être une numéro deux, etc. ne pense-tu pas qu'il s'agirait davantage d'un préambule à la relation juste et non de la relation juste en elle-même ?

    Ce que soulève Oriah Mountain Dreamer dans son Invitation est très déroutant, pour qui a été éduqué. Il ne s'agit plus de savoir si nous sommes perçus tels que nous nous montrons... Et même si nous sommes jaugés, jugés, mal interprétés...

    Ni d'avoir tort ou raison.

    Je ne m’intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie

    Je ne m’intéresse pas à ton âge

    Je ne m’intéresse pas aux astres qui croisent ta lune

    Je ne m’intéresse pas à la véracité de l’histoire que tu racontes

    Je ne m’intéresse pas à l’endroit où tu vis ni à la quantité d’argent que tu as

    Je ne m’intéresse pas à ce que tu as étudié, ni où, ni avec qui

    C'est tout de même brutal, non ?

  2. Puisque l'on est un peu dans la nostalgie du passé à ce que j'ai vu, je peux non te faire remonter le temps, mais revisiter le passé, en lien avec le sujet que tu as lancé:

    http://www.forumfr.com/sujet449170-la-lucidite-cette-malediction.html?view,findpost,p,8905907

    Et contrairement à Dompteur-de-mots, je ne crois pas qu'il y ait " d'erreur "/hésitations de jeunesse, ce qui était juste hier est en toute logique juste aujourd'hui...

    Deja-utilise, j'ai lu attentivement ton post et je ne parviens pas à le relier à mon questionnement.

    Soit j'ai besoin de plus d'explications quant à ce que tu exprimais hier et aujourd'hui, soit c'est toi qui en as besoin concernant ce sujet...

  3. Claire Denamur, auteur et interprète de la chanson que j'ai posté juste avant.

    Le Prince Charmant

    J'ai épousé un prince charmant,

    Mais avouez que c'est pas d'pot.

    Passé l'amour, des premiers temps

    Il s'est transformé en crapaud.

    On nous parle, dans les contes de fées,

    De baisers aux pouvoirs divins.

    Mais les miens doivent être mal réglés,

    J'en ai pour preuve un batracien...

    Lui qui était si prévenant,

    Qui devinait tous mes désirs,

    Me devance maintenant

    En passant les portes sans les retenir.

    Les dîners où, de ma serviette, s'échappait une perle, un diamant,

    Sont relégués aux oubliettes on ne mange plus au restaurant.

    J'ai épousé un prince charmant

    Mais avouez que c'est pas d'bol.

    Passé l'amour des premier temps,

    Me reste plus qu'une sale bestiole.

    On nous parle dans les contes de fées,

    De baisers aux pouvoirs divins.

    Mais les miens doivent être mal réglés,

    J'en ai pour preuve un batracien Batracien

    Lui qui glissait sous l'oreiller des petits sachets de lavande,

    Me dit maintenant à peine couché " passe moi la télécommande".

    Ses yeux qui me déshabillaient déshabille toujours j'imagine

    Mais si quelqu'un doit s'enrhumer ce sera la petite voisine.

    J'ai épousé un prince charmant

    Mais avouez que c'est la poisse.

    Passé l'amour des premiers temps

    Me reste plus qu'un truc qui coasse.

    On nous parle dans les contes de fées

    De baisers aux pouvoirs divins

    Mais les miens doivent être mal réglés

    J'en ai pour preuve un batracien...

    Batracien

  4. Peu m’importe comment vous gagnez votre vie. Je veux savoir quelle est cette chose que vous voulez tellement fort que cela vous fait mal, et si vous osez rêver de réaliser le désir de votre Cœur.

    Peu m’importe quel âge vous avez. Je veux savoir si vous êtes prêt à risquer de paraître ridicule pour l’Amour, pour vos rêves, pour l’aventure d’être en Vie.

    Peu m’importe quelles planètes sont en conjoncture avec votre lune.. Je veux savoir si vous avez touché le centre de la tristesse, si vous vous êtes ouvert aux trahisons de la vie ou si vous l'avez ratatiné ou refermé de peur d’une douleur de plus ! Je veux savoir si vous pouvez vous asseoir avec la douleur, la mienne ou la votre, et ne plus bouger pour la cacher ou pour l’estomper ou la figer. Je veux savoir si vous pouvez être avec la Joie, la mienne ou la votre, si vous pouvez danser sauvagement, et laisser l’extase vous remplir jusqu’au bout des doigts et des orteils, sans crier qu’il faut faire attention, être réaliste ou se rappeler les limitations de l’être humain.

    Peu m’importe que l’histoire que vous me racontez soit vraie ou fausse. Je veux savoir si vous êtes capable de décevoir un autre pour être vrai avec vous-même, si vous pouvez supporter d’être accusé de trahison et ne pas trahir votre âme à vous. Je veux savoir si vous savez être fidèle et donc digne de confiance ! Je veux savoir si vous pouvez voir la beauté quand elle n’est pas belle tous les jours, et si vous nourrissez votre vie à la Source de sa Présence. Je veux savoir si vous pouvez vivre avec l’échec, le votre ou le mien, et vous tenir néanmoins au bord du lac et crier vers l’argent de la pleine lune : « OUI ! »

    Peu m’importe de savoir où vous habitez ni combien vous avez d’argent. Je veux savoir si vous pouvez vous lever après une nuit de douleur et de désespoir, épuisé et meurtri et faire ce qu’il faut pour les enfants.

    Peu m’importe qui vous connaissez et par quel chemin vous êtes venu ici. Je veux savoir si vous vous tiendrez au centre du feu avec moi, et si vous ne reculerez pas.

    Peu m’importe ce que vous avez étudié, ni où, ni avec qui. Je veux savoir ce qui vous soutient de l’intérieur quand tout le reste s’est évanoui. Je veux savoir si vous pouvez être seul avec vous-même et si vous aimez réellement la compagnie que vous fréquentez dans les moments vides...

    L’Invitation, un texte de Oriah Mountain Dreamer, Ecrivain canadienne

    © 1995 by Oriah House, From “Dreams Of Desire” Published by Mountain Dreaming

    *******

    Cette invitation introductive était nécessaire avant d'aborder une sujet qui heurte, qui déstabilise, qui déshabille...

    La relation juste se situerait dans la nudité de l'être, au-delà de ce qu'il montre ou croit savoir montrer à un autre qui fait semblant de voir ou croit voir ce qui se cache dessous, en réalité. De songeries en singeries, nous nous égarons dans une surenchère décorative, nous nourrissons de garnitures indigestes qui pourrissent notre intimité et la pansons de croyances très colorées.

    De critères sélectifs en œillères justifiées et rationalisées, ne passons-nous pas sans cesse "à côté" d'une relation juste ?

    • Like 1
  5. Paradisiaque

    Viens dans les quartiers voir le paradis

    Où les anges touchent le RMI

    Ici le scooter est le véhicule

    Et les beepers pullulent

    C'est d'un pas léger qu'arrive l'huissier

    Accompagné du serrurier

    Les idoles des jeunes sont des porno-stars

    Voire Pablo Escobar

    Si les anges ont des ailes ici les gosses volent

    Demande à Interpol

    Ils ont des pogs et songent à leur jacuzzi

    A chacun son paradis

    Je suis au 7e ciel

    Ma tour est plus belle que celle de Babel

    Je vais à l'école buissonnière.

    Je gère. Et dans la ville j'erre

    Ne me parle pas de travail à la chaîne

    J'veux pas finir comme Kurt Cobain.

    Le maire deale douze idées dans le quartier

    Et les parents s'en vont voter

    Il a des récits propres

    Offre le bonheur comme un clip de Réciprok

    Il lève les bras se balance pour qu'on vote pour lui

    A chacun son paradis

    Quand tu joues aux billes, je joue au golf

    Ballesteros c'est mon prof

    Depuis mon Mont-Sinaï, je prêche

    À des sumos qui rêvent de saut à la perche

    Arrimé à la rime, je trime sans frime contre le crime

    Un dream clean, poussé par la base B.I.E.M.

    J'suis pas le boss des boss

    Le paradis pour moi est de voir grandir des gosses

    Les protéger de la pluie

    Constate ceci. Claude MC bronze la nuit

    Demande à Claudia. J'ai plein de tours de magie

    Pour faire de l'enfer un paradis

    A chacun son paradis

  6. 41D7UKWOPAL._SX307_BO1,204,203,200_.jpg

    Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis trouve dans son jardin un arbre qui n'y était pas la veille ! Qui a planté ce hêtre et pourquoi ? Son mari tente de la tranquilliser, mais les jours passent et elle en perd le sommeil. Désemparée, elle demande de l'aide à ses voisins, trois jeunes marginaux sympathiques, mi-savants, mi-clochards : Matthias le préhistorien, Marc le médiéviste et Lucien le fou de la Grande Guerre. Lorsque Sophia disparaît, la police mène l'enquête tandis que le trio d'érudits s'engage dans tout autres investigations.

    FRED VARGAS, archéologue de métier, a créé le rompol, genre littéraire à part entière, où la narration est empreinte d'humour, de liberté, et de poésie.

    Ses romans ont fait l'objet d'adaptations cinématographiques et et télévisuelles et son oeuvre est désormais traduite dans plus de trente pays.

    ----------------------------

    Merveilleuse découverte que cette Fred Vargas dont j'ignorais tout et de son genre vraiment très séduisant. Les personnages sont d'une richesse inouïe et deviennent un peu des amis au fil de la lecture... Même si en réalité, j'ai un très gros faible pour Matthias, bien entendu. :wub:

    J'en suis à la moitié, de ce déroutant roman. Je le sirote. Je me fais languir de la suite.

    Déroutant, dis-je ? Oui car je suis, d'ordinaire, très peu subjuguée par le polar qui met rarement en déroute mon esprit de déduction faisant que je trouve le coupable avant la fin.

    Mais là, je suis sans cesse mise en échec et ça, j'avoue que j'adore.

  7. :) :) Je ne sais dans quel milieu tu évolues ...

    Je ne sais où tu puises tes infos ... et je ne sais pourquoi

    tu ironises sur un lacangourou, une roudinescottte, ou autres calembours

    à la mode ! Ces blagounettes se relaient, elles sont dans l'air du temps !

    Quels sont les gouroumaîtres à penser qui les propulsent et dans quelle intention ?

    Serait-ce inexplicable ? Inextricable ?

    Les relayer c'estt bien de l'ordre du 'oui, je " sautillant et bondissant allègrement à califourchon sur le "pouvoir" riant sottement de sa bonne blague si bien reprise et si

    bien ali...ali énée ...et go ... poursuivons la ronde et tournons gogos gagas gugus ...hihi !

    http://www.appeldesappels.org/publications/l-appel-des-appels-politique-des-metiers-manifeste-1260.htm

    http://www.appeldesappels.org/publications/-l-individu-ingouvernable-roland-gori-1660.htm

    http://www.librairie-terranova.fr/157-agenda-en-cours-marie-jean-sauret.html

    :)

    C'est de l'Oulipo, LouiseAragon... Mais tu as raison, il y a tant de choses que tu ne sais pas.

    Comme par exemple, pourquoi personne n'a envie d'ouvrir tes liens.

    Les mots, c'est que je joue avec, j'y suis dedans, tu peux y trouver mon âme.

    Toi, tu joues dessus, tu es ailleurs voire à côté. Tu n'habites pas ton propos, tu fais la Roudinescocotte... C'est à dire que la dame est une historienne talentueuse mais qu'elle se place en dehors de la psychanalyse pour exercer son art. Elle parle des "gens", des conditions qui les ont menés là, etc. mais de psychanalyse, ketchi, walou, niente, que dalle ! Juste qu'il s'agit d'une discipline avec ses disciples et ses dissipateurs, ses disculpations et tout le tralala !

    J'avais envie que tu le saches que tu m'ennuies.

    CAL22, viens avec ton gyrophare ! Je suis chamaille... :blush:

  8. Sinon, pour en revenir au sujet, la psychanalyse, et pour essayer d'y voir plus clair, ( mais pas trop, comme dirait Oedipe en se crevant les yeux lorsque la vérité lui apparait.), je pense qu'il ne serait pas mal de preciser que ce mot , psychanalyse, n'etant pas une marque déposée, on trouvera des psychanalystes d'obediences très differentes les unes des autres. Le point commun etant l'inconscient, un l'envisagera comme ( je vulgarise et schematise), un inconscient personnel, sorte de cave à refoulé, l'autre le voyant comme langage, et le troisième comme un inconscient personnel baignant dans un inconscient collectif. Pour ne citer que les trois principaux. Mine de rien, il ne serait pas idiot de se documenter sur ces differences, et donc finalement sur ce dont on parle lorsqu'on evoque "la" psychanalyse.

    Qu’est-ce que le cerveau humain, sinon un palimpseste immense et naturel ? Mon cerveau est un palimpseste et le vôtre aussi, lecteur. Des couches innombrables d’idées, d’images, de sentiments sont tombées successivement sur votre cerveau, aussi doucement que la lumière. Il a semblé que chacune ensevelissait la précédente. Mais aucune en réalité n’a péri. [baudelaire]

    Parce que j'ai un faible pour le tout langage de Lacan qui a d'ailleurs utilisé le métaphorique palimpseste en ces termes :

    [...] Il s’ajoute au fait que "l’inconscient est structuré comme un langage", reprend Jacques Lacan, un enrichissement du langage qui lui-même se trouve structuré sur deux portées : le pré-conscient et l’inconscient – ce dernier étant, j’y insiste bien, non pas plus difficile d’accès mais radicalement inaccessible, et qui se manifeste en poussant des surgeons vers l’autre niveau. Je crois qu’on peut employer l’image d’un palimpseste, vous savez, ces manuscrits sur lesquels un premier texte avait été effacé pour être recouverts d’une autre écriture. Oui, un palimpseste, vous avez deux textes à lire dont un ne surgit que là où l’autre a des défaillances, mais qui ne se relie pas du tout au premier texte et que vous ne pouvez pas entendre, aussi longtemps que sa structure n’a pas été reconnue.[...]

    Je suis donc davantage intéressée par l'inconscient qui "parle" qu'à celui qui se planque dans la cave ou qui fait de la télépathie avec ses copains même si ces deux autres notions sont indispensables à la compréhension de la troisième.

    Il y a, dans l'inconscient qui "parle", une part de candeur qui me fascine.

  9. .

    C'est que nous utilisons les outils que l'on a pour essayer de cartogrpahier le réel, mais que ce réel cartographié, aussi bien décrit qu'il puisse être, ne reste qu'une representation de ce qui est. J'en reviens avec la fameuse phrase, la carte n'est pas le territoire. Psychanalyse, neurosciences ou autre ne pourront que décrire que partiellement l'âme humaine, de la même façon qu'une carte le fera pour un pays. Jamais aucune carte ne pourra remplacer l'experience du voyage, et jamais un voyageur ne pourra pretendre connaître autrement que très partiellement un pays. Ceci dit, le top pour voyager c'est tout de même un bon guide muni d'une bonne carte.

    Oui, c'est ce que j'exprime en parlant d'expliquer l'inexplicable. Rien ne saurait offrir une vue réelle.

    En toute logique, nous devrions même renoncer à l'explorer mais, nous nous ennuyons tellement depuis que les tigres à dents de sabre ont disparu...

    Pour faire mon lacanien j'aurais plutôt dit ego et jongle RIS, :D

    C'est sautillant tout plein... tel un Lacangourou... Oui, je -->

  10. Bon on en revient au sujet principal : égo et jongleries; cas cliniques.

    Oui, je n'avais pas vu ton post entre deux séances de torture.

    Ce post :

    Presque toutes les sciences actuellement tentent de faire le lien entre des niveaux de réalité différents. Même en médecine allopathique la démarche consiste à faire le lien entre des symptômes (manifestation physique, douleur ressentie...) et la mesures de phénomènes infiniment petits. Cela passe aussi par le fonctionnement cellulaire ou les événements extérieurs. Et même si les causes peuvent être innombrables la science s'efforcera de cibler les causes en amont, déterminer l'impact sur le fonctionnement physiologique expliquant le résultat observable.

    Et l'introspection est indispensable. Mais s'il est vrai que la majorité de l'activité cérébrale échappe à la conscience quel que soit l'effort attentionnel qu'elle puisse faire, l'introspection restera insuffisante pour se comprendre.

    Alors j'attribue aux neurosciences un rôle complémentaire pour essayer de comprendre la psyché humaine si fascinante. Toutes les disciplines de la psychologie, la philosophie...ne sont bien-sûr pas incompatibles avec les neurosciences. Elles sont complémentaires et aucune n'est méprisable.

    Les neurosciences sont effectivement le ciment (le lien) qui permet que tout ce qui traite de l'humain s'articule comme une main parfaitement agile. Nous pensons toujours avoir trouvé ce qui peut expliquer l'inexplicable et puis nous sommes dépassés. La philosophie, la psychologie, la biologie, la chimie, la physique, la médecine, la psychanalyse... Peut-on enterrer ceux qui se sont investis pleinement dans une de ces disciplines alors qu'ils ont contribué pleinement à faire naître cette nouveauté que sont les neurosciences et alors même, quand celles-ci seront mises en arrière par une énième science, et elles le seront (!) serons-nous à moquer d'y avoir trouvé du génie ?

    Non... absolument pas.

    Excellent ! C'est tout à fait ça. Nos inconscients sont en phase à défaut de tout autre chose...

    Je te salue bien bas miss, D-U sans moustache virile, mais j'ai le krak-boum-uh :cool:

    Les inconscients communiquent à travers le temps et l'espace, je savais donc que tu n'as pas de moustache.:angel:

  11. Dans un des fils, il était question de brutes sanguinaires qui te couraient derrière, c'était proprement insupportable... ou bien c'est mon dernier cauchemar je sais plus, on mélange un peu a mon âge.

    Tout ça a disparu aux oubliettes qui tiennent lieu de résidence principale au moustachu (quel donjon ?), mais je ne veux pas abuser plus avant de ce fil gracieusement offert à mes turpitudes, où il est question de psyK en général et non de son cas en particulier.

    je suis beau comme un dieu, comme le montre la photo que je t'ai envoyé (qui certes date des appareils argentiques), et suis moustachu du pubis, si telle est l'essence de ta question

    Il s'agit des moustaches de son avatar, Daniel Day Lewis...:wub:

    A ton âge, oui, on mélange un peu. :x Ce ne serait pas LouiseAragon qui aurait reçu ta photo ? Par erreur...

    Elle va peut-être consentir à lire tes liens sur Deleuze, après ça... !

    La psychanalyse est un cas à part entière qui réunit tous les cas.

    J'ai lu, sur je ne sais plus quel forum, quelqu'un qui disait que la psychanalyse, c'est une chance de plus.

    Nous pouvons l'entendre de mille façon mais, il suffit qu'une seule personne le pense, le vive et l'affirme pour que cela soit vrai.

  12. Bon, j'ai réussi retrouver la discussion. Tout était parti d'une envolée de ma part sur le sens de l'écriture, qui a ensuite viré en discussion psychanalytique ma foi... assez joyeuse. Il y a là quelques perles:

    Dompteur: Un débat philosophique doit être une grande orgie de l'esprit, où les membres copulent allègrement, se claquent les fesses, se tirent les poils, etc.

    Anna: Je te laisser jouer à touche-pipi avec tes copains, [Dompteur] de mots.

    Dompteur: Sans compter que je veux jouer à touche-pipi avec toi aussi, ce dont tu m'empêches effrontément.

    Blaquière: Elle est partante, mais pour se mettre entre les deux !

    Nous étions fous...

    J'ai retrouvé le Donjon philosophique dans lequel tu exerçais la flagellation hégélienne.

    Tu m'avais filé une trouille bleue suivie d'une colère innommable et je me souviens avoir boudé la section philo de ce forum à partir de ce moment là.

    Faut-il préciser que j'avais aussi à coeur de jouer celle qui s'engage à ce que tu donnes le meilleur de toi-même, puisque tu étais tout occupé, veillant à ce que tes interlocuteurs se (te) dépassent.

  13. Et le sujet de la psychanalyse, pardon... Parlons-en... Ou n'en parlons plus, vous et moi.

    J'ai beaucoup de mal à participer à ce brouhaha visant à étouffer ce dont on cause véritablement.

    Il y a, ça et là, beaucoup de hors-sujet auquel veut se mêler le sujet.

    Dans le genre : Promethee_Hades qui continue à dire que la coiffure c'est de l'm*rde et que tous les coiffeurs sont des enc*lés. LouiseAragon qui Roudinescocotte en hystérie de séduction. Demonax qui s'excite en nous claquant la porte au nez. Chapati qui veut être contre-argumenté à sa juste valeur, épicétou ! Deja-utilise qui n'est ni pour ni contre, bien au contraire. Dompteur de mots qui nous frustre comme à son habitude et enfin Ping qui est le seul à ne pas faire de hors-sujet et à garder son calme au lieu d'envoyer tout le monde au Diable !

    La belle histoire que voilà !

    Mais au fond, c'est bien ça, oui... La psychanalyse, c'est tout ça et plus encore.

  14. Il y a un sujet, ne déplaise, et si tu as cité Deleuze a bon escient, bravo, mais qu'est-ce que tu veux que ça me foute ? Et là encore, il te faut dire des mots blessants, glisser "excroissances grossières" en fin de texte comme pour marquer ton territoire, face à ce modèle de féminité, cet ange de douceur et de sensualité qu'est notre si chère Anna à tous :coeur:

    Et encore, tu n'as pas assisté à cette folie qui l'habitait alors, de m'enfermer dans son donjon pour me faire subir mille supplices philosophiques ! Dompteur de mots est mon sadique. Masochiste que je suis, faible devant ses moustaches...

    Là aussi, j'aimerais bien retrouver ce sujet... Dompteur de mots, toi qui sembles plus doué que moi pour la reviviscence de nos souvenirs, si tu veux me combler... :blush:

    Chapati, es-tu moustachu ?

  15. Je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir sérieusement à la question ces jours-ci. Je vais donc me contenter de coller un bout d'une ancienne discussion avec Anna Kronisme. Cela date tout de même de presque 2 ans, il y a donc là un certain lot de maladresses juvéniles. Toutefois, tu n'auras même pas à te demander si ça te plaît puisque tu vas apercevoir rapidement des idées et même une citation deleuziennes:

    Oh... ! :wub: Je ne me souvenais plus de cet échange passionné... Quel est le titre du sujet, que j'aille m'empourprer en relisant tes maladresses de poulain ?

  16. Un petit mot quant aux neurosciences qui ont d'ailleurs déjà entamé une union des plus harmonieuses avec la psychanalyse... puisqu'il existe désormais la neuro-psychanalyse.

    Dans ce court extrait, vous pourrez constater que les neurosciences n'ont aucune intention de remplacer ou d'annuler ou même de supplanter la psychanalyse puisqu'elles contribuent, en réalité, à l'accréditer (depuis l'temps que tout l'monde attend des preuves).

    Avant les neurosciences, la psychanalyse était capable d'interpréter les souffrances ou les troubles du comportement de la petite fille comme étant liés au traumatisme subit par sa mère. Imaginons que la mère ne soit pas en état de témoigner qu'elle a effectivement subit un viol et que son enfant en est issue, alors l'interprétation peut passer pour de l'invention pure, de la folie de zinzin, de l'escroquerie.

    Avec les neurosciences, est-il encore possible de douter ?

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