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Anna Kronisme

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Messages posté(e)s par Anna Kronisme

  1. J'imagine que l'avantage de la psychanalyse, c'est qu'on doit pouvoir décrocher plus facilement.

    Sinon je vois pas, à part l'amour avec Anna sous un dolmen oui.

    Doit bien y avoir d'autres solutions...

    T'es jeune ? Divorce, pars en voyage, va vivre ailleurs, fuit l'occident !

    (les bons plans du père chapati :noel: )

    .

    Ecris un livre avec ce titre ! Je payerai très cher pour l'avoir (avec ou sans argent).

    C'est pas toi qui chantes ça ?

    [...]

    Je ferai un dolmen

    Où l'amour sera roi

    Où l'amour sera loi

    Où tu seras reine

    [...]

    :wub:

  2. Ce concept participe à une arnaque de la psychanalyse. Payer surtout des sommes rondelettes, pour une speudo thérapie des plus douteuse au profit uniquement de l'escroc. Payer c'est une arnaque, Freud se voulait une clientèle bourgeoise des plus huppés, pour son propre enrichissement personnel.

    De plus la petite fille de Freud vivant aux Etats Unis, psychiatre à largement combattue les théorie plus que foireuse de son grand père, l'Europe en à pris connaissance dans les années 80. Au moment ou un certain nombre de spécialiste justement remettaient les pendules à l'heure de ce coté de l'Atlantique. De plus aujourd'hui dans le milieu de la psychologie, ne dit on pas si la psychanalyse avait fait du bien cela se saurait , aucune guérison aucune amélioration n'est connue.

    Un lien des plus utile sur le sujet http://www.psychaanalyse.com/pdf/LE%20LIVRE%20NOIR%20DE%20LA%20PSYCHANALYSE%20(833%20Pages%20-%2018.8%20Mo).pdf

    ( il semblerai que pour le lien une redirection se fasse, donc tapez sur un moteur de recherche Qwant par exemple, le livre noir de la psychanalyse )

    De plus je devrai ajouter que la psychanalyse se vante d'apporter ou de soigner les psycho névroses, alors que nous avons des méthodes une suisse, Traitement des spycho névroses par la rééducation fonctionnelle du Docteur Vittoz tout comme les techniques du training autogène de Schultz ces deux techniques sont bien plus performantes que la psychanalyse, de plus elle reviennent à presque rien, son conjoint fait l'affaire.

    Quand à raconter sa vie, aller chez le coiffeur c'est aussi bien, moins cher et on sort plus beau.

    Mais oui, allons raconter nos vies à la coiffeuse et puis aussi au barman, au curé, à la prostituée et même à la voisine (tu sais, celle qui sait déjà tout de toi parce qu'elle possède un fabuleux judas au centre de sa porte et que les cloisons sont bien moins insonorisées qu'il n'y paraît).

    Mais pourquoi irais-je dans un salon de coiffure alors que je sais parfaitement me couper les cheveux ? Je sais même les colorer, les mécher, les friser, les lisser, les coiffer en chignon, les soigner quand ils ont l'air décédés, et j'en passe sur mes talents en la matière.

    Et puis pourquoi irais-je au restaurant pour manger une belle salade, qui malgré le prix qu'elle m'aura coûté, manquera toujours un peu de ceci ou de cela alors que je suis particulièrement douée pour en préparer une bien plus succulente et à mon goût ?

    Boire une bière à la cerise bien fraîche au café du coin ? Mais j'ai un frigo !

    Acheter une petite robe noire ? J'ai une machine à coudre, pardi !

    Bref, je peux me débrouiller sans tous ces gens dont c'est le métier... et m'éviter de belles arnaques ! Parce que oui, j'ai déjà été bâclée par une coiffeuse, j'ai déjà eu faim en rentrant du restaurant et même qu'une fois, j'ai été intoxiquée (tu rends compte ?!!!) ; j'ai déjà bu des bières pas assez fraîches ou manquant de sirop à la cerise et j'ai dû transformer en chiffon une petite robe complètement difforme après un passage en machine (pourtant, j'avais respecté les consignes de lavage).

    Mais pourquoi je te raconte tout ça, à toi, Promethee_Hades ? T'es pas mon psy ! Ah mais, non... Je te raconte tout ça pour te faire prendre conscience d'un point essentiel, un point commun à toutes ces situations : rien ne m'obligeait à y aller !

    J'y suis allée parce que j'en avais envie ou parce que je pensais en avoir besoin.

    Personne ne m'a prescrit de m'y rendre, non, personne. J'ai payé un produit ou service rendu et même si certaines fois, j'ai eu cette désagréable sensation d'avoir perdu mon temps et mon argent, je ne pouvais que m'en prendre à moi-même... et encore qu'après-coup, note bien que j'en ai retiré un bénéfice, mes mauvaises expériences n'étaient pas si cher payées, finalement, j'ai appris ce qui était bon pour moi et ce qui ne l'était pas. Devrais-je en vouloir à ce métier d'art qu'est la coiffure et même aux coiffeurs de la planète quand une incompétente a complètement dézingué ma somptueuse chevelure ?

    Alors tu sais, moi j'veux bien qu'on se mette à parler de Freud et de sa petite-fille ou même d'autres psychanalystes mais, j'ai lu ton expérience du divan un peu plus haut et je pourrais dire que tu t'es comporté comme un parfait connard et pourtant, cela ne veut pas dire que tu en es un. Il y a des gens qui se comportent comme des psychanalystes et cela ne veut pas dire qu'ils en sont, non-plus. Vois-tu, le propos ici, ce n'est pas de discourir au sujet des psychanalystes et les quelques uns qui se font passer pour, ni même les ceux, auto-proclamés après une dizaine, une quinzaine voire une vingtaine d'années sur un divan et qui massacrent à tour de bras les êtres en souffrance, ou les fou-fous narcissiques qui défilent sur les plateaux télévisés en parlant comme des pseudos moine-scientifiques parce que moi non-plus, je ne les aime pas. J'en parlais à Chapati, un peu plus haut.

    Non, le propos ici, c'est la psychanalyse et comme tu l'auras compris après ma lancinante argumentation, elle ne s'adresse pas à tous. Il y a des personnes pour qui elle est même contre-indiquée. Oui, comme le sucre rendrait malade un diabétique.

    Qu'ils aillent donc y voir, si ça leur chante... au mieux, ils se feront dire "Vous êtes parfaitement capable de vous en sortir sans avoir recours à une psychanalyse", certains s'entendront peut-être parler d'une visite fortement conseillée chez un psychiatre et au pire, là, tiens-toi bien, ils tomberont sur un enfoiré qui leur pompera leur fric durant des années.

    Pour ces gens-là, il existe fort heureusement d'autres thérapies qui leur ira à merveille, à eux de chercher, d'essayer et de trouver celle qui fera sens dans leur souffrance et leur apportera peut-être une guérison, si c'est la guérison qu'ils veulent.

    En psychanalyse, rien ne se résout jamais à 100%, la guérison n'existe pas... il n'y a qu'un principe de guérison et c'est déjà pas si mal.

  3. Eh bien ! Moi aussi ces "quelques badauds" me mettent souvent dans un état proche d'une éruption volcanique, que crois-tu ?! Qu'ont-ils à faire là, de ce magnifique joyaux qu'ils ne savent pas manipuler ? Sont-ils à leur place ? Bien sûr que non et ce sont eux qu'il faut montrer du doigt, mettre au banc des accusés, juger sur pièce et remettre à leur place d'hypocrites.

    "Le miroir n'est pas responsable de la laideur de celui qui s'y regarde."

    La psychanalyse n'est pas responsable d'avoir provoqué des vulgarisations qui se veulent pédagogiques mais dont "quelques badauds" (j'insiste, ce ne sont que des promeneurs qui marchent en regardant leurs pieds) se sont emparé pour jouir d'un supposé savoir mal acquis.

    Deux verres et je te fais danser sur la tête ?

  4. Ah oui, un psychiatre...

    Et c'est là que ça devient ennuyeux la psychanalyse, quand elle fait tache d'huile pour idéologiser des secteurs réputés scientifiques, qui devraient se garder de tels amalgames.

    Sans compter son influence sur l'approche de la psychologie de tout un chacun, qui met de l'Oedipe à toutes les sauces en faisant de la psychanalyse de comptoir. Enfin, ça ou autre chose...

    Tu ne vas tout de même pas accuser la psychanalyse alors que c'est le psychiatre qui veut idéologiser son secteur réputé scientifique ni l'accuser d'être l'outil de persuasion de quelques badauds n'y entendant rien.

    Elle est ce qu'elle est. Certains en abusent, d'autres en profitent, et c'est ainsi.

    Puisque tu parles de comptoir, que penserais-tu d'un vin rouge de Châteauneuf-du-Pape ?

    Le boirais-tu en songeant à tous les bienfaits thérapeutiques que le vin apporte à l'organisme ou le boirais-tu d'un trait comme on a soif, vidant la bouteille et te rendant malade ou t'abstiendrais-tu d'en prendre la moindre goutte car "on" t'a dit que c'était très mauvais pour la santé (système digestif, libido, réflexion, etc.) ?

  5. De vous à moi, il n'y a qu'un vide dont il faudrait supprimer la lettre D.

    La vie !? ;)

    Oui, même toi tu as compris ! :happy:

    Oui bien sûr, médecin-psychiatre et psychanalyste à la fois.

    C'est un peu anti-analytique de faire "passer" les séances de psychanalyse pour des actes de médecine...

    Faire "payer" la sécu, c'est à dire l'Etat, c'est à dire le contribuable, c'est à dire les "autres", c'est à dire "pas soi", n'est-ce pas une manière de rester dans un état régressif, de ne pas exister ?

    Quel(s) dommage(s)...

  6. Quasi-modo, j'espère que tu ne me tiendras pas rigueur de la digression que je m'apprête à commettre mais, j'ai l'intention de répondre à ce que soulève, grands rires à l'appui, L'abbe resina en évoquant la question de l'argent ou disons, la place de l'argent dans l'espace de la cure analytique.

    Il serait facile de penser que l'argent en espèces n'est destiné qu'à rentrer dans une poche secrète pour échapper aux taxes mais, je suis certaine que mon boulanger, mon buraliste et même mon cafetier s'opposeraient à ce que je les accuse d'être malhonnêtes... Je vais donc tenter une approche qui se veut simple, sans grandes théories.

    Partons du principe qu'un inconscient, c'est grosso-modo, 5 ans d'âge mental.

    Partons du principe, également, que pour un enfant de 5 ans, tout est jeu (et Je).

    Nous avons donc ici deux principes qui nous permettent de nous situer dans une sphère de compréhension concernant ce fameux inconscient avec lequel le psychanalyste entre en conversation.

    Avec le premier principe, le psychanalyste sait que la personne qui vient le consulter est en souffrance et ne comprend plus rien à sa vie. Il sait également que si elle en est là, c'est que quelque chose tend à se manifester, à coups de somatisations, de répétions compulsives, de lapsus, de mises en échec, d'effondrements psychiques, etc. Il sait qu'il va devoir mener une investigation, qu'il devra analyser, qu'il devra interpréter...

    Mais ce qu'il sait encore davantage, c'est que la personne qui s'adresse à lui est précipitée hors du temps présent par ce quelque chose. Et pourtant, c'est bien ce qu'il se passe là, maintenant, tout de suite dans son existence qui l'a conduite à consulter, parce que ça déraille complet ! Mais son quelque chose s'agite car ce qu'il se passe là, maintenant, tout de suite dans son existence le renvoie à des situations du passé qu'il a très mal vécu ou à des préoccupations d'un futur qui le terrorisent.

    Le psychanalyste aura donc la lourde tâche de toujours repositionner l'inconscient dans le présent, séance après séance, afin d’annihiler les angoisses et les complexes, ramollir les névroses et libérer le symptôme. Mais, le second principe nous dit bien que l'inconscient veut s'amuser et il se jouera du psychanalyste continuellement mais, s'il y a une chose avec laquelle il ne pourra pas rire, ce sera ce que lui coûte ce jeu. (L'argent a plusieurs fonctions symboliques et je ne veux pas m'éloigner en les énumérant une à une, je parlerai donc uniquement de son instrumentalisation inconsciente.). Le principe de réalité doit être posé d'emblée et l'argent virtuel ne serait qu'une possibilité supplémentaire d'amusement... Chèques ou cartes bancaires sont autant de jouets bien dangereux qui positionnent l'inconscient dans l'irréel, autrement dit, dans un temps qui n'existe pas (Ex : Combien de personnes souffrent de leur incapacité à gérer l'argent ? Beaucoup trop !). D'autant que le paiement est toujours différé, l'argent est toujours disponible durant le temps de la transaction bancaire, ce qui est trompeur pour l'inconscient. L'argent en "espèces", le vrai, le réel, celui-ci que nous pouvons sentir, toucher, regarder lorsque nous l'avons dans la main et le voir disparaître à mesure que nous le dépensons ; lorsqu'il n'y en a plus et que nous devons nous en procurer à nouveau, ce n'est pas si simple. Ce n'est pas marrant, ce n'est pas un jeu. Avec lui, pas moyen de nous extraire de notre actualité. Il est une règle. Une Loi.

    L'argent est un des bords du cadre de la cure analytique. Mais attention, l'argent n'est rien d'autre qu'un paiement qui a pour principe de consolider l'engagement de l'analysant envers l'analyste. Ceux qui n'en ont pas devront "payer" autrement... Les enfants s'appliqueront dans le dessin...

    Sus aux adorateurs de monnaie, si j'étais riche, je serais des pâtes aux oeufs.

    Heureusement que je dessine pas trop mal...

  7. Pour eviter de paraitre péremptoire j'utilise des mots comme "croire", mais en fait je suis persuadé de ce que j'avance puisque j'ai ça en moi.

    Nous avons le controle sur notre comportement de la vie courante, sur nos masques.

    Pourquoi la sexualité est une bonne chose ?

    Parce qu'elle nous permet d'abandonner ce controle un moment.

    Si c'est là toute ton ambition concernant la sexualité dans une relation d'amour ou si pour toi, la sexualité ne se résume qu'à cela, il y a au moins une question que tu dois te poser concernant ta vie courante et les masques que tu portes...

    C'est une remise en question à faire, en urgence, Swam. Je te souhaite du courage.

    Toi Anna, tu exerces un grand controle sur toi-meme, c'est évident.

    Tu es allé beaucoup trop loin et tu me fais penser au narrateur dans Fight Club, lorsqu'il démolit le visage si harmonieux, si pur, si gracieux, si angélique de ce type en répondant à Tyler : "J'avais juste envie de détruire quelque chose de beau."

    Tu ne mérites même pas une gifle, ni amour, ni haine. Rien.

  8. Je crois que dans la sexualité on laisse plutot s'exprimer les cotés de notre personnalité que l'on refoule dans la vie courante.

    Pour un sentimental, justement cette animalité.

    ( mythe du loup garou a la pleine lune )

    Et pour quelqu'un qui revendique une animalité, plutot sa sentimentalité.

    Sinon je te trouve extremement optimiste de voir de l'amour partout et dans toutes choses.

    Arrête de croire ! B*rdel !

    Dans la sexualité, nous ne laissons pas s'exprimer certains côtés de notre personnalité car "laisser ou ne pas laisser" signifierait que nous avons le contrôle, que nous décidons. Et alors, ce ne serait plus Faire l'amour mais, pratiquer la sexualité comme décider de manger une soupe ou une salade, boire du vin ou un jus de fruits et se mettre à table ou s'asseoir dans l'herbe.

    Notre personnalité n'existe plus lorsque nous aimons, nous ne sommes qu'un élément d'un ensemble dans une communion extraordinaire. Nous pouvons toujours tenter de décrire ce phénomène... mais seulement après-coup, une fois sortis de cet ensemble.

    Et je ne pense pas être optimiste, j'établis un constat... Moi aussi, parfois, je ferme mes yeux, je bouche mes oreilles et je remplis ma bouche de mots insensés pour n'avoir rien à dire mais, qu'ai-je à y gagner d'agir ainsi ? Je suis trop frileuse pour que cela dure longtemps et même si le noir ne m’effraie pas, je lui préfère la lumière.

    Regarde comme il fait jour, Swam.

  9. Un peu au dela de la relation amoureuse entre 2 personnes Anna.

    Simplement sentir que les choses, les lieux, les gens, sont imprégnés d'amour et l'exhalent.

    En l'absence de cela elles n'ont pas d'interet pour moi.

    Sinon, a force de lire chez toi des mots comme sauvagerie, animalité, je me dis qu'avec toi le sexe ça doit etre quelque chose !

    Mais, ils sont imprégnés d'amour, "les choses, les lieux, les gens" et ils l'exhalent, comme tu dis... Mais, est-ce qu'un sourd peut l'entendre, est-ce qu'un aveugle peut le voir, est-ce qu'un muet peut en parler ?

    Peut-être que tu ne sais l'entendre, le voir et le dire que lorsque tu es amoureux, lorsque tu aimes une femme et qu'elle t'aime mais, durant ce temps glacial où ton coeur se protège de sa solitude, tout continue à vivre.

    Sors de ta torpeur, c'est grand soleil dehors !

    Je pourrais aussi m'amuser à dire que ton "quelque chose" doit être bien différent du mien, d'après ce que je lis de toi ; pas sauvage, pas animâle, plutôt du genre à avoir peur d'y toucher tant c'est sacré et idéalisé. Mais, nous n'en savons rien... ce ne sont que des écrits et non des cris...Tu es loin de ma réalité et je suis loin de la tienne.

  10. Si je trouve que tout ce qui existe dans le monde n'a aucun interet lorsque l'amour en est absent, et qu'il y a des gens qui pensent au contraire que le monde est passionnant, meme sans l'amour, alors ces personnes la n'ont aucun interet pour moi.

    Une catégorie B, sinon rien.

    Les gens qui pensent que le monde est passionnant sont forcément inondés d'amour. Ils sont à la fois émetteur et récepteur puisqu'ils sont passionnés, passionnants ; ils sont vivants !

    Maintenant, bien sûr que lorsque tu écris "même sans amour", je comprends que tu sous-entends "sans relation amoureuse" et effectivement, cela peut paraître étrange que l'épanouissement, la joie, la force vitale et même l'élan vers la vie puisse se trouver en dehors d'une relation privilégiée entre deux êtres. Mais pourquoi pas ? Tu pourrais trouver un intérêt à fréquenter de telles personnes, mais pas amoureusement. Elles t'apprendraient peut-être à supporter l'absence de ton "âme amante et aimante" en attendant qu'elle arrive.

    Une catégorie B... Non mais dis-moi que je rêve !

    Ne fais donc pas de caprices. Ours mal léché.

  11. Comme-ci on devait envoyer un code secret par les ondes avant de commencer à parler et de là, ce qui va sortir n'aura plus aucun intérêt, si le code secret à été perçu comme on le souhaitait !

    Exactement ! Nous pourrions parler de "chimie", de communication d'inconscient à inconscient, d'âmes qui se parlent, etc.

    Nous ne savons pas expliquer ce qui se produit entre deux êtres qui sont en phase, en réalité. Nous tentons vainement un "décodage" mais, même les plus grands scientifiques de notre monde s'y cassent les neurones... et c'est tant mieux.

    Tout ceci doit rester mystérieux...

    Je crois que dans la vie il y a deux grands types de personnes:

    - Ceux qui ont absolument besoin d'amour pour etre heureux et apprécier toutes les belles choses de la vie, pouvoir s'en émerveiller.

    "Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau"

    - Ceux qui n'en ont pas besoin ( l'amour pour ses enfants étant d'un autre ordre ) pour etre heureux.

    Et moi je dis que dans la vie, il y a beaucoup de gens qui croient. Et quand ils se mettent à croire, c'est parce qu'ils refusent d'expérimenter. Ils croient l'avoir fait mais sont rester absents à eux-même durant ce qu'ils vivaient.

    Tu n'es pas un "grand type de personnes", Swam, tu es une personne avec son unicité et tu n'appartiens à aucune catégorie, tu n'es dans aucune case, alors cesse de vouloir ranger soigneusement le monde qui t'entoure car tu y es en plein dedans.

    On ne peut pas décider de tomber amoureux tel jour , telle heure, de telle personne , ça ne marche pas comme ça ; on ne tombe pas amoureux sur commande ; la personne en face peut être la plus parfaite qui soit, s’il n’y a pas ce déclic qui fait que , il ne se passera rien et plus on focalise sur le futile de l’autour , plus le charme ne pourra s’opérer ;

    Tomber amoureux n’obéit pas à un paramétrage ou un échantillonnage de l’autre, des cases à cocher pour chaque point que l’on souhaiterait ou pas voir dans l’autre ou avoir de l’autre ;

    Chacun doit apporter une part pour une vraie fondation, mettre tout sur l’autre ne fera qu’effondrer l’ébauche de toute histoire,

    Les bases de toute fondation relationnelle amicale ou amoureuse réside dans le respect des règles , des règles qui n’ont pas besoin d’êtres listées avec une fiche technique etc… mais en sachant faire les choses dans l’élégance du verbe et de l’action quand il faut et comme il faut et pas besoin d’apprentissage et pas de possible copié –collé, chaque histoire étant unique, juste le fin mot qu’il faut et le bon geste à avoir…

    c'est aussi fait de concessions pour l'équilibre de l'ensemble.

    Merci de rappeler que l'amour est simplement un ensemble complexe de sentiments qui nous traversent et nous animent sans que nous puissions nous en garder. Nous ne pouvons que décider de le partager ou pas avec l'autre, cet amour.

    cet élément pénétrant qui pourrait être soit un objet ou soit la prolongation de leur être...je vais continuer sur le même tempo que toi Anna...

    et non c'est pas typiquement masculin de dire élément pénétrant qui immiscerait un embryon de désir...chacune de nous peut être cet élément...il y a tant de façons de faire :o°........:)

    bah sinon je ne epux pas faire le premier pas , j'hésite toujours...j'y vais ou j'y vais aps? alors j'envoie des tas de signaux...:o°

    :D...les personnes comprennent vivivivi mais le souci c que ce n'est pas partagé...

    le drame de ma vie...:snif:

    Des signaux de fumée ? Tu es de culture Apache ? ^^

  12. Je crois maintenant qu'il est tout a fait vain de faire le "premier pas" dans le monde virtuel.

    Pour percevoir la réalité d'une personne a travers ses écrits il faudrait réunir deux choses:

    -Une empathie vraiment considérable

    -Une intelligence particulièrement aiguisée.

    Il est encore possible de rencontrer parfois l'une, parfois l'autre, les 2 a la fois c'est extremement rare.

    Et meme avec ça, il faudrait encore avoir réglé ses conflits intérieurs, une colère mal digérée envers l'autre sexe, des rancunes...pour ne pas déformer cette réalité.

    Il faut vraiment croire aux miracles !

    Pour qui est en quete d'amour le virtuel est a proscrire, perte considérable de temps et d'énergie !

    Dans la réalité, ce qu'il se passe c'est que la sensualité vient poser un voile plaisant et trompeur sur toutes ces difficultés.

    J'aime beaucoup cette citation: " Qu'importe le vin pourvu que l'on ait l'ivresse ".

    Elle sent son homme d'expérience, désabusé et pourtant sans amertume.

    Transposée a la relation amoureuse cela donne:

    Qu'importe l'autre pourvu que la sensualité nous donne l'ivresse ( l'illusion ) de l'amour.

    Je crois que je ne comprends plus ce "Premier pas" qu'il s'agit de faire ou de ne pas faire.

    Le premier pas n'est-il pas d'aller vers qui plaît, d'un point de vue amoureux ou amical, et lancer un "Salut, je m'appelle Anna... Tu viens souvent ici ?" ? Ouais, y a aussi le truc du "On ne se serait pas déjà croisés sur un autre forum ?" (façon drague relou/ringarde) :hehe:

    Engager une conversation, proposer un sujet de discussion, établir une connexion particulière...

    Le premier pas ne garantit pas un second pas ni une danse. Il ne peut être perte d'énergie et perte de temps que si tu as déjà fabriqué, à l'avance, une issue qui t'est favorable... Et là, effectivement, qu'importe l'autre, il n'a pas son mot à dire dans ton petit scénario, il ne peut être que décevant s'il ne joue pas ton jeu.

    Il est impossible de percevoir la réalité d'une personne à travers ses écrits... Il faut la rencontrer, en chair et en os, en mouvement et en sons, en fréquences et en connexions.

  13. Tout à fait, Anna. Cela montre à quel point le langage verbal en prend un coup dans ces moments-là. Et en effet, cela montre à quel point le langage non-verbal peut a contrario servir de repoussoir !

    (L'amour me semble être d'abord une affaire d'animalité - à prendre dans le sens le plus élevé du terme, bien entendu smile.gif).

    Oui, nous en avions déjà évoqué la beauté, de cette animalité, en philo... Tu m'avais subjuguée à ce propos. :wub:

    Les mots, d'amour ou de tous les jours, ne sont que prétexte à émettre un son, un chant vibrant qui cherche à s'établir sur la même fréquence que l'Autre... "Etre sur la même longueur d'onde" ça veut tout dire.

  14. De plus il y a des gens, comme Cioran, qui voient dans l'écriture la meilleure thérapie, quand ils sont au plus bas psychologiquement, c'est la que leur écriture est la plus talentueuse.

    Je suis également incapable d'écrire quoi que ce soit de valable ou de suffisamment "beau" lorsque je n'ai pas l'âme torturée... Et dans ces moment là, écrire, c'est la permission de hurler, pleurer, vomir et parfois même mourir sans passer par le corps, en silence...

    On peut écrire pour raconter des histoires, car l'imagination peut nous mener dans n'importe quelle direction !

    J'ai toujours trouvé les histoires d'amour que l'on nous racontait, beaucoup trop tristes !

    Roméo et Juliette pour commencer !

    Mon film préféré est "What dreams may come" ... C'est terrible, mais beau et surtout "noble" !

    Parler avec une femme, c'est comme parler avec quelqu'un en général, ce qui compte c'est la discussion en elle-même, que l'on souhaite passionnante !

    Mais si tu veux parler de rencontrer une femme, de la convoiter, de vouloir la séduire ou être séduit, c'est tout autre chose !

    Ce qui est beau c'est quand tu atteins le stade où la fille te mange des yeux, s'en fout de ce que tu dis, tu la fais déjà rêver et elle n'attend qu'à ce que tu la prennes dans les bras et que tu l'enivres de baisers !

    Il y a tellement de choses et en particulier d'émotions que me rappelle cette simple question !

    Voir une femme, sentir son énergie ne s'adresser qu'à toi, alors que d'autres regardent cette femme en espérant, eux aussi, être touché par son énergie, mais non, elle n'est que pour toi, comme-ci la lumière nous connectait et nous permettait de nous voir autrement !

    Regarder une femme caché dans un coin d'un bar, pendant qu'elle fait son show, puis quand la musique s'arrête, elle descend de la scène, traverse le bar pour venir vers toi... Tous les yeux l'ayant suivi jusqu'à ce qu'ils se posent tous sur toi, le chanceux... :coeur:

    Bref que de souvenirs... Nous en parlions avec une autre personne, dernièrement sur ce forum... L'énergie que l'on envoie lorsque l'on est séduit, se ressent et fait réagir...

    Une femme que l'on trouve séduisante, belle, attirante, etc... Recevra une lueur de nos yeux que seule elle pourra percevoir !

    C'est comme-ci on allumait un feu divin et que seuls les concernés pourront en voir la lueur !

    Être soi-même, ressentir et s'autoriser à le faire, regarder les gens qui nous intéressent, qui nous attirent, c'est déjà faire le premier pas ...

    Waow ! Pep-psy !... Ce que c'est... Non... Que tu es beau !

    J'aime bien tes posts quand ils puisent dans ton expérience personnelle. Pourquoi en faire d'autres ?

    Plussoiement et même question.

  15. Bien sûr qu'il ne le savait pas. Mon expression était synonyme de " hurler à la mort ", c'était pour souligner à quel point il tenait à la vie.

    "J'veux mourir malheureux pour ne rien regretter " Que t'inspire cette phrase ? Est ce à dire que les gens heureux craignent la mort plus que d'autres ?

    Tout le monde peut répondre bien sûr.

    Etre heureux donnerait plutôt une version complètement absurde de cette parole de chanson : "Je suis tellement heureux(se) que je pourrais mourir à l'instant, je ne regretterais absolument rien !".

    Ceux qui redoutent la mort sont ceux qui craignent de ne pas avoir pu ou su y goûter, à ce bonheur d'être en vie.

    PS : Pour l'expression "Hurler à la mort", j'avais saisi mais, je trouve tellement plus joli d'hurler à la vie. :-)

  16. Nous sommes aussi porteurs de cette cruauté-là, puisque nous sommes de la vie aussi. Seulement, la vie collective nous a poussés à reléguer à l'arrière-fond de notre vie intérieure cette facette de nous-mêmes. Puis, nous avons développé toutes sortes de moyens de contenir cet arrière-fond. Notamment, la morale. Il s'agit de se faire un théâtre collectif, une enclave où nous nous entraînons à vivre de cette façon. À un moment donné, c'est devenu une maladie: nous nous sommes rendus compte que pour aimer la vie, il nous fallait trouver une manière de tout de même frayer avec la violence du monde - ou du moins avec ce petit bout que nous portons en nous. Nous avons alors assoupli la morale et notre théâtre collectif est devenu plus sombre, ou plus orgiaque. Mais c'est pas encore tout à fait au point, nous sommes encore assez maladroits dans l'art de rejoindre les deux bouts de notre nature. C'est une alchimie complexe à maîtriser.

    Museler la bête, la rendre inoffensive, l'enfermer dans l'arrière-boutique et lui donner une bonne dose de tranquillisants.

    Heureusement qu'il existe de ces soirs, lorsque l'astre nocturne mène la danse, qui donnent grâce à la sauvagerie.

    L'image choisie du théâtre, Dompteur de mots, me permet de saluer la marionnette qui te répond et qui te salue également.

  17. Mais les fantomes sont des etres de désir Anna !

    C'est meme parce qu'ils désirent encore qu'ils restent ici bas.

    Enfin c'est ce que l'on en dit, moi j'en ai jamais vu.

    Je crois meme qu'il y a un film avec une histoire d'amour entre un fantome et une femme bien terrestre, me souviens plus du titre.

    Eh ! Oh ! Le fantôme, c'était une métaphore à la base... Nous ne sommes pas Ésotérique et Paranormal, ici ! :gurp:

    Et pour le film, Ghost, peut-être ?

    "Un élément pénétrant qui immiscerait un embryon de désir" :hum:

    Je me dis que c'est bien une réflexion de femme ça.

    Oui, je l'admets, c'est sexuel et sexué comme propos. Je vais être obligée de m'épiler la moustache... :/

  18. Justement ! Sans protection UV... Regarder vers la lumière jusqu'à l'aveuglement ne obligerait-il pas à retourner vers le noir profond, celui que nous connaissons parfaitement sous nos paupières ? Fermer les yeux pour ne plus regarder mais voir ou plutôt percevoir que la coloration de notre existence est illusoire.

    Je peux souffrir d'être "trop" consciente même si je ne le serai jamais assez.

    Je peux vouloir m'extraire de cette dualité en surfant sur les nuances mais, soit je suis vivante, soit je suis morte. Peu importe de quelle manière je le suis.

    Blanc. Noir.

    Mélanger les deux est une erreur.

  19. Deux indésirables ou indésirés ou fantômes ou en manque d'amour qui songeraient au suicide (puisque vides ou vidés de leur désir) ne formeraient rien, pas même un mini Big Bang. Il leur faudrait un opposé. Un élément pénétrant qui immiscerait un embryon de désir dans cette coque creuse.

    Je suis venue te dire que ton site de rencontre ne fonctionnera pas. ^^

  20. Chère Anna, je me suis relu également avant de te répondre une ânerie : )

    Tu me croiras ou pas, il n'y a pas continuité entre mes références aux stoïciens et le dernier paragraphe, de ma première intervention, ( t'as vu c'est hyper précis ) mais plutôt rupture, opposition, approche dialectique, merci Zénon, nous disons bien la même chose à partir de ce deuxième passage ( faculté d'anticipation, dans le cas présent ne rime pas avec réalisation, mais bien projection réaliste ou pas, car c'est notre propension à faire des constructions mentales que je mets en avant, le terme anticipation n'étant pas assez général pour décrire à la fois des projets, notre imagination et des fantasmes, je te le concède, mais c'est en ce sens qu'il fallait l'entendre ), et sauf si cela se présente comme un caillou qui se positionne entre ta semelle et ton dessous de pied, nous sommes d'accord, ce qui me sied bien :cool:

    Ceci n'est pas un stratagème pour avoir le fin mot de l'histoire...

    Biz

    Si nous disons la même chose mais que je ne comprends pas ce que tu dis, soit tu devrais simplifier ton expression, soit je devrais commander un traducteur pour participer à ce topic ! :happy:

    Soyons d'accord, ça me va bien aussi.

    Biz bizzz de mouche du coche.

    La vie est une succession de deuils qui se termine par le Deuil des deuils. La dérisoire protection que nous avons plus ou moins tous tendance à mettre en place consiste à eviter soigneusement d'eprouver le trou noir obligé qu'est ce que l'on appelle faire le deuil. C'est à dire que même lorsque l'on joue consciemment les fatalistes qui acceptent leur sort, il y a quelque chose en soi qui refuse de lâcher prise, et qui se sent menacé d'aneantissement par ce saut dans cette profonde et douloureuse tristesse. Il en resulte des deuils "non-faits", toujours repoussés à plus tard, avec le redoutable inconvenient d'être en plein processus de deuil en permanence sans en avoir conscience, et sans jamais veritablement le faire. Pourtant, la peur de la souffrance etant pire que la souffrance elle-même, nous aurions interêt à oeuvrer consciemment à créer les conditions qui facilitent ce processus de deuil, plutôt que d'amplifier la resistance en agissant comme le dit le chanson comme si " on etait partis pour rester"...

    Donc, nos jolies lunettes roses resteront toujours teintées d'un reflet noir, c'est inexorable.

    Que vivent longuement les paradis artificiels !

  21. Parce ce que si tous les gens qui manquaient d'amour se rencontraient, il n'y aurait plus que des heureux.

    Pour la partie en gras, et compte tenu de ce que tu laisses transparaitre de toi, j'ai comme l'impression que beaucoup d'hommes auraient envie de te répondre:

    " Les désirs de madame sont des ordres"

    Bonne Journée Anna.

    Je te sens sur le point d'être à l'origine d'une idée complètement révolutionnaire !!!

    La création d'un site de rencontre pour suicidaires ! OMG** ! :happy:

    Bon, un peu lourdement suggéré voire inspiré par ma divine personne que toute la gente masculine prénomme Madame.

    "Madame veut la lune à sa fenêtre ? Mais, aussitôt dit, aussitôt fait ! J'espère que Madame est ravie... Tenez, ces bien modestes fleurs, comparativement à votre glorieuse beauté, égaieront votre si charmant cabinet de toilette et parfumeront allègrement vos furtifs passages lorsque vous vous laissez aller à disperser ça et là, quelques cadeaux à la nature... "

    Madame aime bien les toutous car il faut leur reconnaître ce talent inné pour dire tout ce que Madame aime entendre et faire tout ce que Madame aime qu'il soit fait mais, ne sont-ils pas promptes à satisfaire les désirs d'autres qu'eux car ils n'en n'ont pas de personnels ? Ne se disent-ils pas que Madame a l'air tellement au fait de ses désirs qu'elle saura bien identifier les leurs ? Ils sont bien fatigants et hypocrites, en vérité... même s'ils remuent bien la queue !

    Moi, je préfère les félins.

    **En français dans le texte ; traduction littérale : Oh Mon Génie !

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