Eustach

Je connais des personnes dans la même situation aussi, pour qui ça a été un choix de vie. C'est d'ailleurs le thème du docu de Pierre Carles que j'ai posté un peu plus tôt. (Très intéressant à voir) Il y a des gens qui refusent le monde du travail pour des raisons philosophiques, et après tout, c'est une position comme une autre, même si elle est assez difficile à assumer en public du fait du parasitisme que cela implique et encore moins de nos jours où avoir un travail devient denrée rare. En période de crise, les théories anti-travail ont du mal à se faire entendre, je pense au bouquin " la Fin du travail" et du revenu de base. Mais ça n'est pas nouveau, et ça a même été plus ou moins théorisé par Nieztsche. ( le coup des entretiens mensuels à pôle emploi, il suffit d'invoquer un problème médical avec la complicité du médecin de famille pour y couper un bon moment) Faut pas charrier.

Ben c'est de ça qu'on parlait, nous. Le barème que j'ai cité ( bon à quelques euros près je l'avoue ), c'est le barème de la CAF. Il me semblait que ça n'était pas inapproprié de le rappeler vu que la discussion tourne justement autour du RSA, c'est toujours bien de savoir de quoi on parle. Enfin bon.

Ils ne sont pas fumeux, c'est le barème de la CAF.

En effet. A croire que constater est une prise de position.

Manifestement la comptabilité semble être une prise de position.

Il est fou ce type.

C'est tout à votre honneur mais vous n'êtes pas forcément représentatif. Lorsqu'un bénéficiaire du RSA se voit proposer un contrat mal payé, il peut être tenté de le refuser afin de ne pas perdre les avantages auxquels il a droit en tant qu'allocataire du RSA et qu'il ne toucherait plus après trois ou quatre mois au SMIC.

Je me suis procuré "voyage au-delà du corps" de William Buhlman qui est une initiation à la maîtrise du corps astral et qui regroupe des témoignages et des méthodes pour parvenir à maîtriser les voyages hors-corps.

Si à l'inverse, l'allocataire du RSA accepte de prendre la condition de smicard, et donc de travailler pour presque rien plutôt que de ne pas travailler du tout pour presque rien.

Pour toucher le RSA socle, il ne faut pas travailler du tout. Qu'est ce que vous ne comprenez pas là dedans ? Ce plafond est quasiment le même que celui qui ouvre les droits au RSA. Je ne vois pas bien le rapport. Je devrais mentir et faire du misérabilisme pour être crédible ? Drôle. Ce genre de mise en demeure est vraiment maladive. D'abord, je n'ai pris aucun parti, j'ai donné des chiffres. Ensuite, j'ai déjà vécu avec moins que le RSA, je ne vois vraiment pas le rapport.

Le versement direct au propriétaire n'est pas obligatoire, mais je ne vois pas ce que ça change. Pourquoi je donnerais mon salaire ? Qui plus est à une personne qui touche déjà de l'argent. http://www.youtube.com/watch?v=2ILdPzqpcDU

Le RSA activité ( et non "complément) est moindre que le RSA socle, dont je viens de citer le montant, et tout le monde ne peut pas l'avoir ( il faut avoir +25 ans et ne pas travailler du tout) . Tu n'as pas non plus accès à la CMU au RSA activité, ce qui fait une sacrée différence tout de même.

RSA= 420€/mois pour une personne seule qui vit en appartement. ALS/APL= approximativement 200€ sur un loyer de 310€ CMU = tous les soins médicaux gratuits. Renouvelable chaque année. Prime de noel= 150€/an Tarifs spécial première nécessité ( EDF / GDF ) -35% de la facture quelque soir son montant. 420+200 = 620€/mois Reste la bouffe qui n'est pas payée, mais je connais des travailleurs précaires qui sont loin d'avoir accès à toutes ces aides et qui sont eux, vraiment dans la misère, à dormir dehors et à accepter n'importe quel boulot au noir pour survivre. Le RSA ça peut être assez si on décide de ne vivre que de ça et qu'on s'organise en fonction. Y'a un documentaire de Pierre Carlee qui parlent de ces gens qui ont arrêté de travailler et qui sont plus heureux depuis.

J'imagine que la sexualité est une chose d'ordre privée, quelle qu'elle soit. Les gens s'imaginent par défaut qu'untel ou untel est hétéro parce que c'est la majorité, mais ça n'est pas non plus une revendication.

J'aime assez le concept des questions / réponses, j'ignorais que c'était présenté comme ça.

Je l'ai reçu ce matin. Je le commence ce soir :)

Je ne l'ai pas encore reçu ! J'ai passé commande sur amazon, il est en chemin. Tout ce qui me faisait peur quand j'étais gamin m'intéresse à mesure que je vieillis. Je m'aperçois par ailleurs qu'il y a beaucoup de personnes dans mon entourage qui ont déjà vécu une expérience paranormale mais qui n'en parlent jamais, de peur d'être moqué. La science a tourné en ridicule tout un tas de croyances sans les trier, les mettant toutes sur le compte de la superstition. Seulement, il est impensable ( même en tant que scientifique) de classer tout ce qu'on ne comprend pas/explique mal sur le dos de la superstition, tout comme on a pu faire, à l'inverse, la même chose plus tôt en mettant tout ce qu'on ne comprenait pas sur le dos de la sorcellerie.

Je n'ai jamais dit le contraire, je répond juste à l'affirmation "le mépris est illégal" , et non il ne l'est pas si il ne se transforme pas en tribune.

Le mépris est une chose personnelle, tu peux mépriser les gros, les faibles, les pauvres, tu en as tout à fait le droit, et c'est valable pour les homosexuels, les noirs ou les immigrés. Tu peux juger que c'est mal, mais ça n'est pas illégal à partir du moment où ton mépris ne se transforme pas en tribune ou en discrimination objective (à l'emploi par exemple) . Heureusement d'ailleurs, sinon on devrait mettre tout le monde en prison.

J'aime beaucoup cette discussion. J'ai acheté " le livre des esprits" récemment, je m'intéresse assez au périsprit.

Non, le mépris c'est un comportement personnel que tu peux juger ou excessif ou approprié selon ton ressentiment personnel mais ça n'est pas un crime.

Mépriser ça n'est pas un acte de violence, elle fait bien ce qu'elle veut ! Et c'est une opinion ET un délit. Les hétéros ne précisent jamais qu'ils sont hétéros, quel intérêt ? C'est une spécificité gay la revendication sexuelle.