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Non décidement je ne suis pas un gilet jaune
LeGrandPoulpe a répondu à un(e) sujet de LeGrandPoulpe dans France
Tu soulèves là un autre aspect de la lutte (et la résistance) révolutionnaire radicale. Je t'en remercie. Noyée dans un flot de verbiage prosaïque pour certains et poétique pour d'autres et suivant un temps historique "en mouvement", LA Vérité se cache ... De celle qui te change profondément. De celle avec qui il y aura désormais un avant et un après ... Il n'existe plus d'histoire après Marx et il n'existe plus de philosophie après Hegel ; dans la dialectique marchande de l'un et dans la phénoménologie de l'esprit de l'autre. Parée ostentatoirement d'une vie sociale "bien rempli" pourquoi se creuser encore la tête à la recherche de cette vérité ? Je me cite à nouveau (voir page 8 pour le contexte et merci au trolls en passant) : "Il est des œuvres humaines pour avouer la vérité ... certaines par leurs allégories, leurs paraboles d'autres par leurs analyses objectives d'une situation S au moment T, d'autres encore par analyses récursives statisticiennes et d'autres par tout cela à la foi et de bien d'autres manières. Ces œuvres humaines, collectives ou individuelles, qui font preuve de sincérité t'apprennent une pensée équitable, une pensée qui t'amène à d'autres choix possibles. Elles sont comme un point de détail dans cette volonté anthropocentrique à vouloir conserver notre mémoire. Si ton conditionnement te le permet, tu pourras facilement reconnaître ces œuvres car elles t'amènent toujours à penser un après. " "Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres." Jean 8:32 Quel que soit le chemin pris, par écrit, par la parole ou par les actes, la vérité te rend libre. Quelles sont aujourd'hui tes expériences de la vérité ? Je ne te demande pas de me répondre ... -
Non décidement je ne suis pas un gilet jaune
LeGrandPoulpe a répondu à un(e) sujet de LeGrandPoulpe dans France
Tu veux dire que Cerise se trompe car il omet dans ses analyses d'inclure que les liens qui nous enchaînent sont issu de "ce que nous sommes". C'est précisément cela que je rectifie, d'une part en te précisant ma pensée sur ces 'liens" et d'autre part en te précisant que nos rêves sont également "ce que nous sommes". Il serait plus productif dans cet échange que tu m'éclaires sur un point afin d'éviter toute erreur d’interprétation : "Que sommes-nous", d'après toi ? Dans son livre "Neuro-Esclave", Cerise met en abyme les travaux sur la cybernétique et sur l'engineering social. Il n'omet pas notre nature mais il explique avec beaucoup de références (dont certaines très facilement consultables en ligne) qu'elle (notre nature) s'appuie sur des systèmes cognitifs de représentation pour créer notre réalité. Si, durant ta tendre enfance ta maman, qui comme tout le monde sait est une blagueuse, t'apprend à chaque fois que tu vois la couleur bleu qu'en fait le mot pour désigner cette couleur est "rouge" et idem évidement pour la couleur rouge avec le bleu, toute ta vie ou du moins jusqu'à avoir compris la blague, tu te tromperas de nom de couleur ... Es-tu pour autant un daltonien ? non. Aliéné ? oui. Si les tromperies globalisés ne portaient que sur le nom des couleurs, je me ferai nettement moins de soucis pour l'avenir de mes enfants ici-bas mais elles portent sur nos systèmes neurologiques d'interprétation de la réalité et c'est bien pour cela qu'il faut apprendre à se déconditionner ou sinon tu risques de passer toute ta vie à dire bleu quand c'est rouge ou le contraire -
Non décidement je ne suis pas un gilet jaune
LeGrandPoulpe a répondu à un(e) sujet de LeGrandPoulpe dans France
Salut jacky29 Il n'y a pas de réalité des "faits" ! Il y a, suivant les principes constructivistes, une construction cognitive de la réalité. Les seules liens existants sont ceux qui nous unissent avec une nature qu'un système capitaliste mortifère s'évertue avec moult histoires, sciences et religions à casser. D’où nous vient ce besoin atavique et narcissique de vouloir garder une mémoire des "faits" passés ? Nous apprendre à ne plus recommencer nos anthropolâtriques erreurs ? Pour en arriver là ? Mais je peux comprendre que de vouloir conserver ces oripeaux pour certains soit gage de sécurité. Une vie clé en main ... Vivre c'est faire des choix et faire des choix c'est accepté de se tromper donc vivre c'est accepter de se tromper. Cette tautologie rend humaine les retards de trains et les fautes d'orthographe pour autant, devons nous confier notre vie et celle de nos enfants sur la base de choix externalisés à nous-mêmes et qui ne reposent que sur des erreurs d'accumulations ? Et si les rêves étaient notre "vraie" réalité ? (cf. la vie de A.E. Van Vogt, "Les rêves Lucides" de Philippe Kerforne (isbn : 2.7144.2706.5), et jusqu'où la perversité ou le capital peut les mener grâce par ex. à L. Ron Hubbard ... Merci pour ta participation. -
Non décidement je ne suis pas un gilet jaune
LeGrandPoulpe a répondu à un(e) sujet de LeGrandPoulpe dans France
Essaye un peu de sortir de ton coté dualiste, les méchants anciens et les bons nouveaux ou l'inverse ... On s'en fout ! La compétition, on s'en fout ! Il y a un nouveau monde à inventer pas un nouveau "système", ou tout le monde trouvera NATURELLEMENT sa place. S'inscrire dans le dictat actuel c’est y perdre une grosse partie de son intellect au profit des mêmes. Y souscrire et les voilà gagnant ! Les conférences de Lucien Cerise sur l'engineering social sont un bon point de départ pour comprendre les mécanisme des chaines qui nous aliènent sinon la lecture des quelques liens que tu trouveras en scrollant sur ce topic. Merci pour ta participation. -
Non décidement je ne suis pas un gilet jaune
LeGrandPoulpe a répondu à un(e) sujet de LeGrandPoulpe dans France
Dressées à troller ... Mais surtout à ne jamais vouloir se remettre en question. Peu me chaut, j'ai la constance des imbéciles -
Non décidement je ne suis pas un gilet jaune
LeGrandPoulpe a répondu à un(e) sujet de LeGrandPoulpe dans France
Voici la version complète de l’article intitulé « Aberration » tiré de la célèbre Encyclopédie des nuisances (Dictionnaire de la déraison dans les arts, les sciences & les métiers) dont le directeur de la publication était Jaime Semprun. L’aberration dans la vie des hommes n’est pas un phénomène passif dû à l’abusement du jugement par un monde trompeur, mais la conséquence d’actes non raisonnés dont l’enchaînement tire sa logique de contraintes apparemment immédiates jamais mises en question. L’aberration généralisée prospère sur cette lacune de la conscience. Puisque l’essence et le fondement de cette organisation sociale sont la marchandise et sa circulation, nous choisirons de traiter l’aberration qui en résulte d’un point de vue particulier mais exemplaire, la circulation de cette marchandise clef qu’est l’automobile. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, en règle générale, l’automobile fait partie du luxe d’une classe, comme l’évoquent la qualité de la production de cette époque et les satisfactions que l’on pouvait en tirer dans un paysage qui n’avait pas été transformé pour son usage. Mais le marché a ses nécessités et foin des somptuosités d’antan, l’automobile particulière en se destinant aussi aux pauvres va devenir ce que même un économiste comme E. J. Mishan (The Costs of Economic Growth) appelait la plus grande catastrophe de ce siècle. Une part croissante de l’activité s’organise autour d’elle, pour elle, et déjà viennent les premières marques du succès: aux États-Unis on ravitaille par hélicoptère les victimes d’un bouchon vieux de trois jours, et en 1953, Rome, pour la première fois pleine d’auto-immobiles, entrevoit la fin de son éternité quand un concert de klaxons de plusieurs heures manifeste indubitablement la joie de son accession au mal économique moderne, aux orgies de la lenteur équipée, aux bacchanales de la thrombose circulatoire. Pour s’aménager, les villes croient se faire honneur en prenant tout le mauvais des banlieues, l’autoroute gagne les peuples et les provinces, infecte tous les paysages et donne aux loisirs de masse un air de noble modernité. Ce triomphe accompli, l’addiction au pneumatique ayant irréversiblement marqué les mœurs, il n’était plus nécessaire d’être très gonflé pour énoncer la vérité centrale de tout cela: « L’automobile est un instrument de travail, ce n’est pas du tout un moyen de promenade. » (François Michelin, Ingénieurs de l’automobile, octobre 1979.) A l’entretien de ce qui est tout le contraire d’une danseuse, et s’apparente à un appareil de contention pour masochiste, le salarié ordinaire doit consacrer le quart de son temps de travail (voir Le Temps qu’on nous vole, Jean Robert, 1980). Et l’infamie de cette finalité correspond à ce que l’économie appelle le bien-être, qui dans ce cas n’est que la pseudo-facilité de parcourir le territoire de l’aliénation, et comme toujours, elle ne le procure qu’en dégradant et en changeant la destination de ce qui avait pu être produit auparavant. Le luxe qu’a pu constituer l’automobile, qui supposait comme tout autre le privilège et la facilité, n’a jamais été destiné aux salariés modernes et c’est par une aberration fascinante qu’il prête son nom à l’incommodité d’objets vulgaires. Mais tout mobiles qu’ils soient, ces objets vulgaires ne peuvent pas encore circuler par eux-mêmes; pour s’user et se détruire ils ont besoin de la force de travail qu’ils doivent transporter et qui accessoirement subit le même sort. Il nous faut donc tourner nos regards vers leurs gardiens et possesseurs, leurs conducteurs. L’automobiliste, doublement maltraité, lui qui travaille pour aller travailler, est directement contrôlé par la police dans ses moindres agissements. La voirie est son immense camp de travail soumis à l’arbitraire vexatoire de corps spécialisés de répression. L’automobiliste, redouté comme meurtrier potentiel, illustre parfaitement le modèle humain d’une société décadente: soumis et agressif, démuni et avide de domination, minable et narcissique, il lui manque deux qualités dans l’usage de sa machine, l’urbanité et la maîtrise. Il n’existe en effet que comme le représentant de la chose qu’il fait circuler. Isolé dans sa machine, c’est seulement un rapport fonctionnel entre les choses qui revêt pour lui la forme fantastique d’un rapport entre les hommes. Pourtant il a confiance dans l’avenir et croit au progrès avec la même fermeté qu’il conduit, c’est-à-dire jusqu’à la catastrophe statistiquement inévitable. Sa religion ne se perd pas dans le brouillard des arguties théologiques, elle est bien concrète et indiscutable, et sa rédemption par le travail se traduit en chevaux fiscaux. Mais il n’y a pas de religion sans fanatisme et cette cristallisation salariale de sueur et d’ennui constitue la seule chose pour laquelle notre citoyen automobilisé soit encore capable de se battre et même de tuer. Dans les zones où règne l’impiété, tout au moins le blasphème, les fidèles vont jusqu’à organiser des milices et veiller eux-mêmes, l’arme à la main, sur le repos de leurs autos garées sur les parkings obscurs. Car demain il leur faudra remplir le contrat moral qui les enchaîne à ce boulet automobile et à son territoire aménagé. Mais comme dans toutes les religions, ce qui compte c’est le rite et non le résultat, sinon celle-ci se serait déjà effondrée devant cette simple constatation: la vitesse de déplacement moyenne du citadin motorisé est de l’ordre du double de celle d’un piéton, mais si l’on ajoute à ce temps de déplacement, le temps socialement nécessaire à produire ce qui le permet, on arrive à une vitesse globale moyenne de déplacement nettement inférieure à celle de l’homme du paléolithique. Un tel résultat objectivement dérisoire devrait légitimement troubler l’usager et le planificateur si une quelconque objectivité constituait un critère de jugement dans cette société. On sait qu’il n’en est rien. Et ce qui pourrait prêter seulement à sourire devient moins drôle quand on constate que pour en arriver là, il a fallu bouleverser de fond en comble le territoire urbain et rural. Le premier développement de l’automobile a trouvé assez vite ses limites dans l’impossibilité d’usage que provoqua son succès même, et l’adaptation des villes à la circulation automobile, cause la plus visible de leur destruction, résume assez bien comment l’intensification du trafic marchand surmonte les aberrations conséquentes à sa pléthore par des aberrations plus grandes encore, jusqu’à ce que de nouveaux aménagements permettent de mettre de nouvelles voitures en circulation dans l’attente d’un nouvel étouffement. Désormais dans la ville idéale, idéale pour l’automobile, un tiers de la surface est destinée au réseau circulatoire, un tiers au stationnement, un tiers aux activités résiduelles. Mais ce résultat remarquable devait trouver sa perfection dans la construction d’un vaste réseau de routes exclusivement destinées aux automobiles, dites autoroutes. Nous retrouvons là le ressort subjectif qui justifie l’aberration objective de ce moyen de transport, le voyage. On sait que la construction des autoroutes et la motorisation de la force de travail fut un des volets de la mobilisation du prolétariat allemand par le national-socialisme. L’autoroute permettait de faire circuler aussi bien les Volkswagen que les Panzerwagen, et la promenade militaire est l’autre tare originelle qui domine le voyage moderne. Tout y est soumis à la même exigence formelle de vitesse et d’efficacité, à la même réalité de lenteur et de gabegie, et on y retrouve la même certitude d’y avoir au mieux du temps à perdre et au pire la vie. Dans les grandes manœuvres des départs en vacances, qui sont pour la grande majorité des automobilistes l’occasion du vrai voyage, tout est organisé militairement. Pour le jour J, l’état-major général a organisé le radio-guidage des légions de vacanciers. De la météo aux reconnaissances par l’aviation légère, du rappel de la nécessaire discipline aux itinéraires de dégagement en cas d’enlisement de l’offensive, tout a été prévu pour la traversée des territoires hostiles, les premiers secours comme l’installation de tribunaux spéciaux. Ensuite on fait le bilan. Naturellement les pertes sont à la mesure d’une telle entreprise: pour un an et un pays raisonnablement belliqueux comme la France, le nombre des tués se monte à l’ équivalent d’une grosse division d’infanterie, et celui des blessés à plusieurs corps d’armée. Une telle hécatombe criminelle est parfaitement acceptée par la population comme une calamité naturelle contre laquelle par définition on ne peut rien; et ce fatalisme inouï traduit bien, là aussi, la perte générale du sens commun dans notre époque. Ces aspects grotesques ou tragi-comiques sont la conséquence d’un voyage devenu pur déplacement. Ce que le voyageur moderne retrouve partout dans sa séparation d’avec le décor qu’il ne traverse que du regard, c’est sa soumission à un temps qui n’est pas à lui. Les fragments de réalité pétrifiée qui jalonnent sa route, résidus extraits d’une ancienne totalité vécue où ils avaient du sens, lui deviennent proprement inaccessibles et ne lui sont signalés que pour l’empêcher de s’assoupir. Et puisque l’ancienne histoire n’a pas disposé suffisamment de ses reliefs le long des autoroutes, on va jusqu’à lui indiquer des monuments qu’il ne peut pas voir et lui signaler qu’il est bien en train de traverser le paysage de la région où il se trouve. Un parcours aussi pauvre, dont la pseudo-réalité arbitraire culmine dans le monument remarquable ou le point de vue à ne pas manquer, nécessite toutefois ces haltes sécurisantes où le néo-voyageur pourra satisfaire ses besoins élémentaires avec les produits habituels de son supermarché. L’errance des nomades est purement formelle, disait Hegel, ils transportent leur monde avec eux. De même, le voyageur moderne se déplace dans son monde devenu immobile, la marchandise familière l’a précédé partout, elle est déjà là qui l’attend. Au stade suivant de cette logique du digest on trouve la fabrication ex nihilo de réalités de synthèse destinées à être disposées le long de l’axe autoroutier, villages typiques, archéodrome, dysneylands, futuropolis. Pour en arriver là, dans ces décharges de l’esprit, l’automobiliste a dû acquérir une nouvelle manière de s’orienter qui n’a plus rien à voir avec une sensibilité humaine pratique, concrète, même aussi dérisoire que celle de pouvoir se repérer dans l’espace parce que l’on a tourné une fois à droite et deux fois à gauche. Pour se rendre d’un point à un autre, il n’est plus d’autre moyen que de suivre les indications distribuées par panneaux, sous titres comminatoires de la misère du paysage. L’erreur n’est pas prévue et elle est irréparable, il faut attendre la prochaine sortie vers une autre alvéole du labeur ou du loisir. Le sens de l’orientation qui nous lie peut-être encore trop à la sauvagerie est ici sans matière et sans emploi. La différence qu’il y avait dans la manière « d’aller tout droit » selon qu’on était en ville ou à la campagne, en empruntant une succession de rues ou de chemins, s’abolit dans une redondance de boucles de dégagement qui évoque plutôt les tests psychotechniques pour rats en labyrinthe de laboratoire. Ce qui était promis dans le déplacement automobile, l’autonomie, se transforme en son contraire, non seulement dans le pseudo choix du but mais aussi dans la maîtrise de la machine. Une fois de plus la fée électronique promet de remédier à tout et d’abord d’habiller de neuf les archaïsmes techniques et sociaux. Elle fait parler la machine et déjà les nuits des villes sont pleines des hurlements de voitures violées. Mais l’humanoïdisation par l’informatique tend à avoir des aspects plus directement techniques: « Ce n’est pas tant la technologie elle-même qui va bouleverser le monde automobile que la substitution de l’intelligence artificielle à celle trop fantasque de l’homme. » (Michel Guégan, Les Dynasteurs, supplément aux Échos, 9 octobre 1985.) Puisque la voiture est un instrument de travail, son conducteur a les mêmes responsabilités vis-à-vis de l’organisation sociale que le conducteur de n’importe quelle autre machine, et sa fantaisie est criminalisée et sujette à prévention, comme dans n’importe quelle autre activité laborieuse. « Régissant la bonne marche de la mécanique, dorlotant le conducteur, l’électronique simplifiera la vie de ce dernier mais d’une certaine façon le placera en liberté surveillée. Les nouvelles conditions de circulation de l’an 2000 tolérant mal les excès de tempérament, l’électronique aidera à établir un nouvel ordre social sur les routes. » (Ibidem.) Passons sur les rêves policiers de ces normalisateurs à la petite semaine et notons simplement que la diversification et la sophistication de cette machine archaïque en centaines de modèles identiques évoquent plutôt une sorte de cul-de-sac évolutif, à l’instar de celui des insectes, que l’apparition d’une nouvelle ère. Le démiurge de l’évolution dans la production reste le marché, dépendant exclusivement aujourd’hui de la création de pseudo-besoins au nom desquels les hommes acceptent de travailler. L’automobile a parfaitement rempli ce rôle de moteur de l’ économie pendant cinquante ans, au prix de nuisances que nous n’avons fait qu’effleurer dans ces pages, ayant laissé de côté par exemple sa contribution massive à la pollution généralisée ou le gaspillage insensé de ressources qu’elle entraîne. Mais il nous semble plus important de conclure en dénonçant ce qui s’annonce plutôt que ce qui est déjà accompli. Comme souvent les meilleurs arguments nous viennent de nos ennemis, en l’occurrence de ces fanatiques partisans de l’aliénation moderne qui, eux, sont à la fois satisfaits de ce qui existe et de ce qui se met en place. « L’automobile a structuré notre espace physique depuis les débuts du siècle. L’électronique et les télécommunications commencent à structurer notre espace intellectuel.Vont-elles aussi renouveler la géographie économique et humaine ? » questionnent les rédacteurs d’un numéro spécial de la revue Sciences et Techniques, modestement intitulé « La Révolution de l’intelligence. » Plus loin, pour que l’apparente neutralité de la formulation et le point d’interrogation final ne troublent pas plus avant les certitudes positivistes du lecteur, ils précisent: « La machine à vapeur a remplacé les ressources physiques de l’homme ou des animaux. Cette fois c’est une maîtrise conceptuelle qui nous est promise, et non plus physique seulement comme l’automobile. » Et un représentant du M.I.T. (Massachussets Institute of Technology), Edward Fredkin, peut conclure par ailleurs, avec la brutale franchise propre à ce continent qui veut ignorer la contradiction: « L’intelligence artificielle est la prochaine étape de l’évolution. » Le déplacement abstrait permis par la machine se complète ainsi heureusement par le déplacement immobile permis par les télécommunications. Les hommes poursuivent donc leur chemin vers une atomisation, une séparation grandissante jusqu’à la perte programmée de l’autonomie de la pensée. L’économie a trouvé là, dans la satisfaction de besoins créés par son développement préalable, un nouveau monde aux possibilités aussi illimitées que l’insatisfaction fondamentale qu’elle produit; car ce qui caractérise ce nouveau marché, c’est que la marchandise-pilote qui le sous-tend, le message, du logiciel au banal divertissement télévisé, est devenue purement immatérielle. Toute la folie d’un mode de production devenu indépendant des hommes trouve là sa légitime conclusion quand aucune de ses prémisses n’est mise radicalement en doute. Et les désastres auxquels on nous a habitués sont peu de choses en regard de ceux qui nous sont promis. Source: Encyclopédie des nuisances, n° 7. Mai 1986 Et pour aller plus loin, l'indispensable : http://velorution.org/_src/velosophie/ivan-illich_energie-et-equite/+/EnergieEtEquite-IvanIllich1973.pdf -
Non décidement je ne suis pas un gilet jaune
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En 1921 suite à la première guerre mondiale, Alfred Korzybski, ingénieur polonais, expert des services de renseignements et plus tard fondateur de la Sémantique Générale, se pose la question, dans son premier livre « Manhood of Humanity : The Science and Art of Human Engineering », de savoir, au-delà de tout dogmatisme et mythologie, ce qui fait la spécificité de la race humaine. Qu'est-ce qui fait des êtres humains des humains ? Il en arrive à isoler le prédicat, dont il donnera le nom de « Time Binding » , qu'à la différence des animaux, chaque génération humaine a la capacité potentielle, neurologique et unique de repartir du point où la génération précédente s'est arrêtée. Il se demanda alors sur quoi s'appuie la transmission globale de notre savoir aux générations suivantes et d’où, de qui et comment tenons nous la notre ? Il se rendit à l'évidence qu'il existe plusieurs types de savoir dont le plus petit dénominateur reste une certaine dualité entre un savoir absolu et un savoir relatif ce qui l'amena à essayer de comprendre pourquoi à l'instar des constructions humaines faisant entrer l’ingénierie physico-mathématique maîtrisée, les systèmes économiques, politiques et sociaux s'effondrent de manière sporadique ? Il établit qu’avec leurs justesses et leurs vérités, les mathématiques détenaient dans leurs constructions même une solide prédictibilité, le calcul par exemple permettant à un gratte-ciel de tenir debout malgré la possibilité d’être heurté par un avion est quelque chose de prédictible, suivant un modèle aujourd’hui affiné. Ce dont ne peuvent s’enorgueillir les systèmes économiques, politiques et sociaux humains. Il compris que le principal motif à la non-prédictibilité de notre système devait être imputable à la structure neurologique de nos formes de représentations (langage, écriture etc.) car malgré les enseignements de l'histoire connue, les solutions humaines apportées à nos problèmes humains furent bloquées par des dogmes métaphysiques, mythologiques et pré-scientifiques nous empêchant encore aujourd'hui de comprendre et d'apporter une solution à nos erreurs fondamentales. Existe-t-il un moyen pour tenter de rendre plus prédictibles nos systèmes de représentation ? Les rendre presque aussi efficaces que les mathématiques, cet horizon lointain ? A.K. créa pour cela une science : la Sémantique Générale qui aura comme mission d'ajuster nos comportements sur le mode neuro-linguistique, d'apprendre à repérer les limites du système dualiste d'Aristote fondé sur les trois principes de sa « Loi de la Pensée » (les principes d’identité, de contradiction et du tiers exclu). Le but de Korzybski, qui voyait « l'homme » comme « un tout dans son milieu qui le pénètre et auquel il réagit », était d'unifier grâce à un nouveau système de représentations (cette nouvelle science) les sciences humaines et les sciences exactes en appliquant aux problèmes humains des méthodes de résolution mathématique et en les abordant à l’aide d’une démarche scientifique. Le reprogrammation neuro-linguistique vers un nouveau paradigme ? -
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85 milliards d'€uro d'évasion tous les ans ... Voleurs de poules et voleurs de foules ... -
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Merci infiniment Pascou. C'est évidement LA QUESTION. Marx a suggéré une transition, il l'a appelé socialisme ... Avec succès, à gauche, avec une dictature en URSS et avec panache, à droite, avec les oligarchies que l'on connaît aujourd'hui (non mais sérieux, Mitterrand de gauche ?).http://www.alterinfo.net/Les-meurtres-des-employes-consulaires-francais-en-Algerie-et-des-moines-de-Tibhirine-ont-ete-ordonnes-par-Charles-Pasqua_a144105.html Il m'arrive parfois lorsque j'entame la lecture d'un livre ancien d’être surpris par un premier chapitre décrivant une situation d'urgence à caractère catastrophique : "L'époque actuelle constitue un des moments critiques où la pensée humaine est en voie de transformation. Deux facteurs fondamentaux sont à la base de cette transformation. Le premier est la destruction des croyances religieuses, politique et sociales d'où dérivent tous les éléments de notre civilisation. Le second, la création de conditions d'existence et de pensée entièrement nouvelles, engendrées par les découvertes moderne des sciences et de l'industrie. Les idées du passé, bien qu'ébranlées, étant très puissante encore, et celles qui doivent les remplacer n'étant qu'en voie de formation, l'age moderne représente une période de transition et d'anarchie". G. Le Bon, Psychologie des Foules. Chap. I : L’ère des foules. (1895) La subjectivité relative du rapport que l'homme entretient avec le temps veut nous faire croire, nous faire inventer de nouveau une nouvelle belle histoire contemporaine à l'aide de nos espoirs coincés dans cette bulle spacio-temporelle que représente notre temps de vie sur terre. Que souhaitons nous vraiment ? Pour quoi sommes nous ici, nous enfants abandonnés des dieux ? Pour faire le plein de la bmw ? Ne serait-il pas temps aujourd'hui, et tant que Gaïa nous le permet, de tous nous transformés en meilleurs "légueurs" de planète possible ? Quel chemin doit-on prendre pour y arriver ? Par pitié, combien de temps cela va-t-il prendre ? Je ne sais pas pour toi, Pascou, mais personnellement je ne pratique pas les arts divinatoires. N'avons nous pas aujourd'hui, et pour un temps encore, une technologie nous permettant d'afficher en temps réel un tableau de bord diffusé mondialement sur les états critiques de notre planète ? Avec, par exemple et sachant que nos amis les rois du foot brésiliens mettent moins d'une mi-temps pour déforester l'équivalent de trois terrains de football, combien de temps il reste à la foret amazonienne au-delà d'un seuil critique ? Allons-nous laisser les chaluts japonais pêcher les dernières baleines pour les étudier avant de réagir ? Nous connaissons ces niveaux. Ceux sont des informations informatiquement connues. Si les mots avaient encore un sens, nous pourrions appeler cela : Les Informations. Comment faire comprendre aux gens que nous ne sommes que dans une période de transition ? Comment faire comprendre aux gens que la prise de conscience doit-être mondialisé ? Qu'ils n'y a plus aucun avenir pour l'homme, à ce train capitaliste, au delà de deux ou trois générations ? Sur quoi devons-nous capitaliser (oui, je suis taquin) dès aujourd'hui et dans le futur qui pourrait aider à notre avenir sur le caillou ? - Comment on envoie un militaire sur Mars ? - ou comment on fait pour repeupler les océans ? Genre concret ou frivole à la Clouscard (https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Clouscard) Doit-on céder à la tyrannie du "il faut faire quelque chose" ? Doit-on accompagner ce déclin historique dans la courte histoire de l'homme et de sa conscience, le stopper ou l'accélérer ? La facilité actuelle d'accès à une informations vraisemblables dans les limites de nos vérifications empiriques possibles, nous sortira-t-elle de notre crétinisme ? Il est des œuvres humaines pour avouer la vérité ... certaines par leurs allégories, leurs paraboles d'autres par leurs analyses objectives d'une situation S au moment T, d'autres encore par analyses récursives statisticiennes et d'autres par tout cela à la foi et de bien d'autres manières. Ces œuvres humaines, collectives ou individuelles, qui font preuve de sincérité t'apprennent une pensée équitable, une pensée qui t'amène à d'autres choix possibles. Elles sont comme dirait Jean-Ma, un point de détail dans cette volonté anthropocentrique à vouloir conserver notre mémoire. Si ton conditionnement te le permet, tu pourras facilement reconnaître ces œuvres car elles t'amènent toujours à penser un après. En dehors de nos préoccupations quotidiennes (qui je te le rappel Pascou) passées à la moulinette d'un apocalypse programmé, devraient raisonnablement plus ressembler dans peu de temps pour toi à l'apprentissage de la culture maraîchère en milieu urbain plutôt qu'au remplissage mortifère du coffre et/ou du réservoir de ta voiture en vue d'une soirée foot ou d'une semaine de travail en esclavagie), il est grand temps me semble-t-il de nous consacrer à notre véritable nature qui est de nous servir collectivement de notre temps de cerveaux disponible afin d'apporter des solutions pérennes à la continuation naturel de notre espèce ici-bas. Survivre quoi … Putain les dinosaures ont bien vécu 400 millions d'années sur cette terre et on peut pas dire qu'ils étaient particulièrement intelligents ni que la question existentielle occupa une place plus grande dans cette intelligence que l'instinct de manger autan que de ne pas se faire. Et nous, fraîchement démoulés, le nez qui coule, médailles Fields et prix nobel autour du cou, devrais-je ajouter béni des dieux mais même pas capable de tenir la distance avec les gros lézards … Je te parle des fourmis ? Encore une foi, il est grand temps et certainement plus pérenne d'apprendre à nos enfants à ne pas tomber dans nos anthropocènes erreurs par la connaissance de notre vraie nature et par la relation vitale que celle-ci entretien de manière symbiotique avec la terre et ceci grâce à une représentation physique et consciente issue d'un processus d'évolution pas toujours des plus fins ou des plus objectifs mais on fait avec ce qu'on a ... (comme disait Darwin). L'évolution nous permettra-t-elle de lire dans la pensée des autres ou de perdre le petit orteil ? Je crains qu'il ne lui faille plus d'une génération pour se décider mais chaque choix de cet exemple n'aura pas le même impact sur notre société. Les temps de l'évolution et celui de notre espèce n'ont pas la même échelle. Le nombre d’interactions possibles suivant les urgentes et principales préoccupations qui doivent être prises en compte pour le calcul d'un possible avenir de l'humanité sur la terre est un nombre complexe. Le fait même de l'observer l'influence … Le possible calcul de se Nombre représente l'Algorithme Sacrificielle. Celle qui donnerais vie à une vrai I.A. .Qui pourrait décider de continuer sa vie sans les lemmings. Mais si un jour elle existe, elle n'aura pas de sentiments, pas d’âme … une conjonction algorithmique statisticienne cyclique non linéaire et ... binaire. Pour que cette I.A. est une conscience, il faudrait qu'elle génère d'elle-même et continuellement son propre algorithme afin de pouvoir « au moins » réfléchir par abstraction. Il faudrait aussi qu'elle entretienne ses sources énergétiques en l'absence de l'homme pour cause d'apocalypse (ce qui reste fondamentalement une bonne excuse pour arriver en retard au boulot ou en cours) et si elle survient, naît avant notre disparition, il faudra peut-être lui donner un statut avant qu'elle ne décide à tous nous éliminer. Avec ce type d'intelligence autonome, nous sommes très près du concept d'un dieu. Une pensée artificielle qui analyserait le battement de l'aile d'un papillon à Bornéo et en déduirait un ouragan à Miami. Une singularité ... Sommes nous prêt à nous sacrifier actuellement ? -
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Cupidité et pouvoir sont les deux mamelles qui mènerons les hommes à leur perte. Tous les pouvoirs étatiques sont des dictatures de gauche comme de droite. On ne combat pas le système avec les armes du système : aux chiottes le ric ! A bas l'argent ! A bas l'état ! A bas tous les pouvoirs qui nous asservissent dans des vies de cons ! -
Non décidement je ne suis pas un gilet jaune
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Sinon meneur de mon lycée lors des grêves "Devaquet", faucheur volontaire et arracheur de publicités, mon expérience s'arrête là dans le domaine. Par contre ayant vécu dans le monde de la free-party pendant quelques années, je sais qu'une petite communauté soudée peut aisément vivre des années hors de tout système sinon des rapports moraux humains qui l'unissent. Contrairement à ce que peux croire une majorité, la révolution ne sera pas télévisée ... elle commence obligatoirement par une remise en cause de sa propre vie et une compréhension nécessaire des liens qui nous asservissent. Il me semble que chaque pas que l'on fait dans cette vie doit nous conduire vers plus de nouveaux paysages et non nous enfermer dans un système mortifère condamné à crever en emportant avec lui les plus belles années de nos vies ... J'essaye avant tout de créer une réaction. Comprendre sur quoi les gens qui me lisent réagissent et un indicateur (parmi tant d'autres et pour ce qu'il vaut) sur leur niveau d’aliénation (et je ne m’exclus aucunement de la liste ...). Tu as décidé malgré de nombreux post bien plus violents sur ce topic de réagir sur le mot crétin ... te sens-tu concerner ? Sinon, prends la peine et un peu de ton temps pour lire ce topic. Tu y trouveras certainement matière à échanger. Merci pour ta participation. -
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Les deux pinces de l'étau capitaliste ou comment garder le troupeau en rangs serrés : d'un coté le travail de propagande de plus en plus visible de la presse aux ordres et de toutes les prostitués du système qui ne pensent qu'à sauver leurs fesses en rêvant diviser le mouvement et de l'autre une violence répressive qui s'applique même pré-rassemblement (K. Dick doit se retourner dans sa tombe). -
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Et c'est bien là le problème de la "divine" démocratie. Desproges nous disant que ce n'est pas parce qu'ils sont plus nombreux qu'ils ont forcément raison. L'inertie est énorme, c'est le sujet principal de ce topic ! Faire bouger 30 millions de crétins ne se fera pas à coup de blocage de ronds-points ... Les gilets-jaunes arriveront-ils à ouvrir les liens qui nous oppriment depuis si longtemps ? Le conditionnement est-il définitif ? et y'aura-t-il des frites à midi ? Voilà bien des questions en suspend ... Merci pour ta participation. -
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C'est, je pense, la seule revendication valable actuellement, et d'ailleurs une des fondatrice de ce mouvement exceptionnel. Un préalable comme tu le dis si bien. Le fait que certains médias vont jusqu'à effacer un "Macron dégage" d'un panneau de manifestant lors d'une diffusion en dit long sur leur soumission au pouvoir mais permet certainement d'éclairer, si besoin était, une partie de la population toujours endoctrinée médiatiquement en plus de désigner certaines "cibles" futures si tout cela devait aller plus loin. Comme précisé dans le premier post de ce topic, le mouvement commence à s'intéresser aux véritables détenteurs du pouvoir en France et partout ailleurs : les banques. Nous sommes encore très loin d'actions directes contre celles-ci mais l'idée fait son chemin ... Merci pour ta participation -
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HOMO DOMESTICUS - Une Histoire profonde des premiers États À la recherche de l’origine des États antiques, James C. Scott, professeur de science politique et d’anthropologie, bouleverse les grands récits civilisationnels. Contrairement à bien des idées reçues, la domestication des plantes et des animaux n’a pas entrainé la fin du nomadisme ni engendré l’agriculture sédentaire. Et jusqu’il y a environ quatre siècles un tiers du globe était occupé par des chasseurs-cueilleurs tandis que la majorité de la population mondiale vivait « hors d’atteinte des entités étatiques et de leur appareil fiscal ». Dans la continuité de Pierre Clastres et ouvrant la voie aux recherches de David Graeber, James C. Scott contribue à mettre à mal les récits civilisationnels dominants. Avec cette étude, il démontre que l’apparition de l’État est une anomalie et une contrainte, présentant plus d’inconvénients que d’avantages, raison pour laquelle ses sujets le fuyait. Comprendre la véritable origine de l’État c’est découvrir qu’une toute autre voie était possible et sans doute encore aujourd’hui. Le résumé complet ici : https://bibliothequefahrenheit.blogspot.com/2019/01/homo-domesticus-une-histoire-profonde.html#more Je précise que cette quenelle de 180 (les connaisseurs apprécierons) et mon sourire qui va avec s'adresse tout particulièrement au zozo qui se reconnaîtra (voir plus haut pour les curieux). -
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http://guerredeclasse.fr/emissions-radio/ -
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Petite contribution d'un auteur "anonyme" sur un autre site. De plus en plus de gens commencent à comprendre ce qui les asservissent ... Ne tient souvent pas à grand chose ... Pour des effets ... révolutionnaires ! Merci à lui et aux références Céliniennes. Le 30 décembre 2018 à 14:18 par Bardamu C. L. N. L’argent est une abstraction contre nature dénoncé par jésus : " Rendez à César ce qui est à César !" (l’argent) ! Tous être humains normalement constitué cherche à être JUSTE ! Si y a pas d’argent y a pas d’usure ... l’argent est le corollaire du commerce ! " Le commerce c’est le cancer du monde ! " ... Céline Quoi de plus dénaturé, robotisé, qu’un travailleur qui par définition est payé pour obéir aux ordres (cahier des charges) conscience éteinte par l’argent ! Est ce que la loi du plus fort est JUSTE ? NON bien sur, alors à quoi bon monter sur un ring ? le vainqueur d’un combat (où foot) par la force physique est il sensé être JUSTE ? Tu vois Jésus s’inscrire dans une con-pétititon quelconque où monter sur un ring pour être JUSTE par la loi du plus fort ? La con-pétition n’est t elle pas l’inverse de l’amour du prochain ? La démocratie " moderne citoyenne " qui donne raison à la majorité sur la minorité c’est l’exercice de l’injuste loi du plus fort ; En effet, être majoritaire par le vote implique t il d’être JUSTE ? ... NON bien sur ! : " C’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir torts qu’ils ont raisons ! " Coluche . Toutes les constitutions écrites sont l’effet de la pathologie d’abstraction égotique de l’humain "moderne" robotisé, abstraitisé par son mental ego aux fausses valeurs de con-pétition et de mercantilisme, elles accouchent l’état (matrice abstraite) qui fait obéir l’homo égoticuss "citoyennisé" par des lois extérieures à lui (abstraites à ses sens) par le DROIT POSITIF !... Le DROIT NATUREL n’a pas besoin d’être écrit il se constitue instinctivement par L’ expression du sixième sens spirituel l’intelligence du coeur qui produit émotions et sentiment CONCRETS, c’est l’état de nature par le bon sens spirituel, concret, instinctif, qui fait vivre les gens en harmonie fraternelle par le partage et la gratuité (Tributs naturels) ! ... -
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Facebook a donné à certaines des plus grandes entreprises technologiques du monde - plus de 150 d'entre elles, un accès beaucoup plus intrusif aux données personnelles des utilisateurs qu'il n'a jamais été révélé, selon une enquête du New York Times. Le Times a interrogé plus de 60 personnes, y compris des employés actuels et anciens de Facebook et de ses partenaires, d'anciens représentants du gouvernement et des défenseurs de la vie privée. Il a également examiné plus de 270 pages de documents internes de Facebook tout en effectuant des tests et analyses techniques afin de contrôler les données que Facebook avait distribuées comme des bonbons . Les enregistrements, générés en 2017 par le système interne de suivi des partenariats de la société, fournissent une image la plus complète à ce jour des pratiques de partage des données du réseau social. Ils soulignent également que les données à caractère personnel sont devenues le produit de base le plus prisé de l'ère numérique, négociées à grande échelle par certaines des sociétés les plus puissantes de la Silicon Valley et au-delà. -NYT La découverte va bien au-delà du scandale de collecte de données Cambridge Analytica dans lequel des données de base ont été collectées sur près de 87 millions d'utilisateurs via une application d'enquête sur les habitudes de vie. Grâce à l'absence de loi générale des États-Unis sur la protection de la vie privée des consommateurs, les informations privées de plus de 400 millions de personnes ont été librement partagées avec des partenaires tels que Google, Microsoft, Netflix, Spotify et d'autres partenaires - et ils ne l'ont pas vendue; Facebook a diffusé gratuitement les informations de chacun dans la communauté technologique afin de favoriser les relations avec l'industrie et de promouvoir leurs propres intérêts. L'échange était destiné à profiter à tout le monde. En poussant vers une croissance explosive, Facebook a eu plus d'utilisateurs, augmentant ses revenus publicitaires. Les entreprises partenaires ont acquis des fonctionnalités pour rendre leurs produits plus attractifs. Les utilisateurs de Facebook connectés avec des amis sur différents appareils et sites Web. Mais Facebook a également assumé un pouvoir extraordinaire sur les informations personnelles de ses 2,2 milliards d'utilisateurs - contrôle qu'il a exercé avec peu de transparence ou un contrôle extérieur. -NYT La société a autorisé le moteur de recherche Bing de Microsoft à voir le nom de pratiquement tous les amis des utilisateurs de Facebook sans leur consentement. Netflix et Spotify ont eu la possibilité de lire et de supprimer les messages privés des utilisateurs de Facebook. Facebook a également permis à Spotify, Netflix et à la Banque Royale du Canada de lire, d’écrire et de supprimer les messages privés des utilisateurs, ainsi que de voir tous les participants suivre un fil de discussion. Les enregistrements montrent que ces privilèges semblaient aller au-delà de ce que les entreprises avaient besoin d’intégrer dans leurs systèmes. . -NYT Netflix et Spotify ont tous deux affirmé qu'ils ne savaient pas qu'ils disposaient d'une telle capacité, alors qu'un porte-parole de la Banque Royale du Canada a nié que la banque disposait d'un tel accès. Amazon a été autorisé à accéder aux noms des utilisateurs et aux informations de contact par l’intermédiaire de leurs amis, tandis que Yahoo! n’a pas été en mesure de visionner des flux de publications d’amis aussi récemment que cet été, bien que Facebook ait promis d’arrêter ce type de partage plusieurs années auparavant. Quoi de plus? Les géants chinois Huawei et russe Yandex, accusés l'année dernière par l'Ukraine d'avoir canalisé les données des utilisateurs vers le Kremlin, avaient accès aux identifiants uniques de Facebook. Les enregistrements sur Facebook montrent que Yandex avait accès en 2017 aux identifiants d’utilisateur uniques de Facebook, même après que le réseau social eut cessé de les partager avec d’autres applications, en invoquant des risques pour la confidentialité. Une porte-parole de Yandex, accusée l'année dernière par le service de sécurité ukrainien de transférer ses données d'utilisateur au Kremlin, a déclaré que la société n'était pas au courant de l'accès et ne savait pas pourquoi Facebook l'avait autorisée à continuer. Elle a ajouté que les allégations ukrainiennes "n'ont aucun fondement". -NYT La liste des entreprises avec lesquelles Facebook a partagé vos informations privées comprend les sociétés chinoises Huawei et russe Yandex, c'est-à-dire des sociétés considérées comme des partenaires des services de renseignement chinois et russes.https: //t.co/PbFP9D4vTj - Binyamin Appelbaum (@BCAppelbaum) 19 décembre 2018 En avril, à la suite du scandale Cambridge Analytica, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, avait promis aux législateurs que les gens "contrôlaient totalement" leurs informations sur Facebook. Sauf qu'il semble que certains "partenaires" ont quand même pu accéder aux données des utilisateurs. Au total, les transactions décrites dans les documents ont profité à plus de 150 entreprises - la plupart d’entre elles du secteur des technologies, y compris des détaillants en ligne et des sites de divertissement, mais également des constructeurs automobiles et des entreprises de médias. Leurs dossiers ont révélé que leurs applications sollicitaient les données de centaines de millions de personnes chaque mois. Les transactions, dont la plus ancienne date de 2010, étaient toutes actives en 2017. Certaines étaient encore en vigueur cette année. -NYT Facebook a été en mesure de contourner un accord de consentement conclu en 2011 avec la Federal Trade Commission (FTC), qui interdisait à la société de partager des données d'utilisateur sans autorisation expresse, car Facebook considérait ses partenaires comme des extensions de lui-même - des "fournisseurs de services permettant aux utilisateurs d'interagir avec leurs amis Facebook . " Cela a permis à l'entreprise d'accorder un tel accès sans précédent aux informations de chacun. Il aurait été interdit aux partenaires d'utiliser les informations personnelles à des fins non prévues dans leur contrat, mais il y a eu peu ou pas de contrôle. Selon Facebook, la plupart de ses partenariats de données relèvent d'une exemption du F.T.C. accord. La société fait valoir que les entreprises partenaires sont des fournisseurs de services - des entreprises qui utilisent les données uniquement «pour et sous la direction de» Facebook et qui fonctionnent comme une extension du réseau social. ... Pam Dixon, directrice exécutive du World Privacy Forum, un groupe de recherche sur la protection de la vie privée à but non lucratif, a déclaré que Facebook aurait peu de pouvoir sur ce qu'il advient des informations des utilisateurs après les avoir largement partagées. «Ça voyage», a déclaré Mme Dixon. «Cela pourrait être personnalisé. Cela pourrait être introduit dans un algorithme et des décisions pourraient être prises à votre sujet sur la base de ces données. "-NYT "Nous donnons simplement la permission à des tiers de collecter des données sans que vous en soyez informé ou donniez votre consentement", a déclaré l'ancien chef du bureau de la protection du consommateur de la FTC, David Vladeck. "Je ne comprends pas comment cette collecte de données non consentie peut être justifiée par le décret de consentement." "Je ne crois pas qu'il soit légitime de conclure des partenariats de partage de données sans consentement préalable en connaissance de cause de l'utilisateur", a déclaré Roger McNamee, l'un des premiers investisseurs sur Facebook. "Personne ne devrait faire confiance à Facebook jusqu'à ce qu'il change son modèle commercial." -NYT Facebook a commencé à former des partenariats de données en tant que société relativement jeune, alors que Zuckerberg et son équipe cherchaient à intégrer profondément le réseau de médias sociaux à d'autres sites et plates-formes afin de rester pertinents et de stimuler la croissance. Chaque entreprise partenaire utilisant les données de Facebook a contribué à l'expansion de l'entreprise en intégrant de nouveaux utilisateurs, ce qui a permis d'accroître les revenus publicitaires. Au même moment, Facebook collectait également des données de ses partenaires sur les utilisateurs. Selon deux employés de niveau intermédiaire, Facebook avait conclu tellement de partenariats en 2013 qu’il était difficile de les suivre. Afin de gérer les accords, un outil a été créé pour activer et désactiver l’accès spécial aux données, tout en conservant des traces de ce que l’on appelle en interne "les capacités" ou le niveau de privilèges spéciaux permettant aux entreprises d’obtenir des données. Certaines des données partagées se limitaient à des informations non identifiantes avec des entreprises de recherche. Cependant, des accords avec une douzaine d'entreprises ont soulevé plusieurs problèmes de confidentialité, notamment des entreprises pouvant consulter les informations de contact des utilisateurs par le biais de leurs amis Facebook, même après que la société en 2014, il avait supprimé toutes les applications de cette capacité. À compter de 2017, Sony, Microsoft, Amazon et d’autres utilisateurs pourraient obtenir les adresses électroniques des utilisateurs par l’intermédiaire de leurs amis. -NYT En 2011, la FTC a enquêté sur Facebook au sujet de ce qu'ils appelaient "la personnalisation instantanée", en vertu de laquelle la société avait modifié les paramètres de confidentialité de leurs 400 millions d'utilisateurs en 2009 pour rendre leurs informations disponibles sur tout Internet, avant de les partager ", y compris l’emplacement des utilisateurs et les liens religieux et politiques avec Microsoft et d’autres partenaires. " La FTC a qualifié les modifications de la confidentialité de "pratique trompeuse", à la suite de quoi Facebook a cessé de mentionner la fonctionnalité de personnalisation instantanée en public et a conclu un accord de consentement avec l'agence fédérale. En vertu de ce décret, le réseau social a mis en place un «programme complet de protection de la vie privée», chargé d'examiner les nouveaux produits et fonctionnalités. Au début, il était supervisé par deux responsables de la protection de la vie privée, dont le titre élevé était un signe apparent de l’engagement de Facebook. La société a également engagé PricewaterhouseCoopers pour évaluer ses pratiques de confidentialité tous les deux ans. Mais le programme de protection de la vie privée a rencontré dès le départ une certaine résistance interne, selon quatre anciens employés de Facebook ayant une connaissance directe des efforts de la société. Certains ingénieurs et cadres, ont-ils déclaré, considéraient que les examens de la confidentialité étaient un obstacle à l'innovation rapide et à la croissance. Et l’équipe principale chargée de la coordination des examens - une douzaine de personnes d’ici 2016 - a été déplacée au sein de la vaste organisation de Facebook, envoyant des signaux contradictoires sur le sérieux avec lequel la société l’a prise, ont déclaré les anciens employés. -NYT Il est à noter que de nombreux partenariats de partage de données de Facebook n'ont pas été soumis à des examens de programme de confidentialité, selon deux anciens employés. Les dirigeants avaient simplement confiance dans le fait que leurs partenaires adhéreraient aux politiques de Facebook en matière de données, tandis que les responsables de la société affirmaient que le niveau de révision "dépendait du partenariat spécifique et du moment où il a été créé". Certaines des données partagées se limitaient à des informations non identifiantes avec des entreprises de recherche. Cependant, des accords avec une douzaine d'entreprises ont soulevé plusieurs problèmes de confidentialité, notamment des entreprises pouvant consulter les informations de contact des utilisateurs par le biais de leurs amis Facebook, même après que la société en 2014, il avait supprimé toutes les applications de cette capacité. À compter de 2017, Sony, Microsoft, Amazon et d’autres utilisateurs pourraient obtenir les adresses électroniques des utilisateurs par l’intermédiaire de leurs amis. -NYT En 2011, la FTC a enquêté sur Facebook au sujet de ce qu'ils appelaient "la personnalisation instantanée", en vertu de laquelle la société avait modifié les paramètres de confidentialité de leurs 400 millions d'utilisateurs en 2009 pour rendre leurs informations disponibles sur tout Internet, avant de les partager ", y compris l’emplacement des utilisateurs et les liens religieux et politiques avec Microsoft et d’autres partenaires. " La FTC a qualifié les modifications de la confidentialité de "pratique trompeuse", à la suite de quoi Facebook a cessé de mentionner la fonctionnalité de personnalisation instantanée en public et a conclu un accord de consentement avec l'agence fédérale. En vertu de ce décret, le réseau social a mis en place un «programme complet de protection de la vie privée», chargé d'examiner les nouveaux produits et fonctionnalités. Au début, il était supervisé par deux responsables de la protection de la vie privée, dont le titre élevé était un signe apparent de l’engagement de Facebook. La société a également engagé PricewaterhouseCoopers pour évaluer ses pratiques de confidentialité tous les deux ans. Mais le programme de protection de la vie privée a rencontré dès le départ une certaine résistance interne, selon quatre anciens employés de Facebook ayant une connaissance directe des efforts de la société. Certains ingénieurs et cadres, ont-ils déclaré, considéraient que les examens de la confidentialité étaient un obstacle à l'innovation rapide et à la croissance. Et l’équipe principale chargée de la coordination des examens - une douzaine de personnes d’ici 2016 - a été déplacée au sein de la vaste organisation de Facebook, envoyant des signaux contradictoires sur le sérieux avec lequel la société l’a prise, ont déclaré les anciens employés. -NYT En 2014, Facebook a mis fin à la personnalisation instantanée et a interdit l'accès aux informations relatives aux amis. Mais dans un accord qui n'avait pas encore été annoncé, les ingénieurs du réseau social ont continué à autoriser Bing; Pandora, le service de musique en streaming; et Rotten Tomatoes, le site de critiques de films et d'émissions de télévision, ont accès à une grande partie des données obtenues pour la fonctionnalité abandonnée. Selon les enregistrements, Bing a eu accès aux informations tout au long de l’année dernière, et les deux autres sociétés l’avaient fait à la fin de l’été, selon les tests du Times. -NYT Pandora et Rotten Tomatoes affirment également ne pas savoir qu'ils disposaient d'informations aussi volumineuses au bout des doigts. Dans le même temps, Microsoft indique que Bing a utilisé les données pour créer des profils d'utilisateurs de Facebook pour le "développement de fonctionnalités" au sein de services Microsoft et non pour la publicité. La société affirme avoir supprimé les données depuis. Facebook affirme que le partage de données n'a pas violé la vie privée des utilisateurs car il permettait uniquement l'accès aux données publiques (y compris les messages privés?). D'autres ont mis en doute le fait que la FTC accomplisse ou non son travail. "Facebook a ignoré sans cesse les paramètres de confidentialité des utilisateurs. Nous avons vraiment cru qu'en 2011, nous avions résolu ce problème", a déclaré Marc Rotenberg, responsable du centre de protection des données électroniques, qui a déposé l'une des premières plaintes concernant le respect de la vie privée. contre Facebook. "Nous avons placé Facebook sous l'autorité réglementaire de la FTC après une quantité énorme de travail. La FTC n'a pas agi." Les politiques de k en matière de données, tandis que les responsables de la société disent que le niveau d'examen "dépendait du partenariat spécifique et de la date créé." source : https://www.zerohedge.com/news/2018-12-18/facebook-shared-shocking-amount-user-data-netflix-spotify-could-read-private "Gouverner c'est prévoir" - Emile de Girardin Merci au petit peuple pour la grande distribution gratuite à tous leurs "chers" réseaux sociaux dont ce site fait intégralement parti (demandez vous à quoi servent les logos en bas à gauche ...). Grâce au don de toutes vos données, vous avez permis et permettez un contrôle toujours accru sur vos vies ainsi qu'une acuité de prévoyance statisticienne encore jamais égalée. Pour l'analyse de vos selles, n'hésitez surtout pas à placer une webcam dans vos cabinets puisque, après tout n'étant pas un(e) pédonaziterroriste vous n'avez "rien à cacher", on vous fera, pour votre plus grand bien, parvenir une liste de tout ce que vous devez ou pas manger. -
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Il y a environ 2 000 ans, le philosophe romain Lucius Annaeus Seneca a écrit à son ami Licilius, notant que "la croissance est lente, mais que la ruine est rapide". Cela semble évident, mais c’est l’une de ces observations qui n’est pas évident du tout si vous approfondissez leur signification. Vous souvenez-vous de l'histoire de la pomme de Newton? Tout le monde sait que les pommes tombent des arbres, n'est-ce pas évident? Oui, mais c’est le début d’une série de réflexions qui ont conduit Isaac Newton à concevoir quelque chose qui n’était pas du tout évident: la loi de la gravitation universelle. Pour Sénèque, il en va de même si «la ruine est rapide». Tout le monde sait que c'est vrai, pensez à un château de cartes. Mais pourquoi est-ce comme ça? L'observation de Sénèque - que j'ai surnommée "l'effet Sénèque" (ou "falaise de Sénèque" ou "effondrement de Sénèque") est l'un des éléments clés dont nous avons besoin pour comprendre l'évolution de ce que nous appelons maintenant la "science de la complexité". En quelques décennies, à partir des années 1960, le développement de l'informatique numérique nous a permis d'aborder des problèmes qui, à l'époque de Newton (sans parler de ceux de Sénèque), ne pouvaient être étudiés que de manière très approximative. . En utilisant la dynamique des systèmes, la science des réseaux, la modélisation à base d'agents, etc., cette nouvelle science nous a permis de pénétrer dans un monde qui nous était familier dans un certain sens: le monde des choses réelles qui naissent, grandissent et s'effondrent parfois. une manière ruineuse. Les idées de base dans le comportement des systèmes complexes sont toujours les mêmes, en particulier lorsqu'il est question d'effondrements: les systèmes complexes sont complexes car ils sont dominés par le mécanisme que nous appelons le "retour d'informations". En raison des effets de rétroaction, une structure volumineuse peut s’effondrer lorsque l’un des éléments qui les compose échoue. Cela peut conduire à la défaillance des éléments qui l’entourent. Celles-ci, à leur tour, provoquent la défaillance d'autres éléments du système, et ainsi de suite. Le résultat est ce que nous appelons une "avalanche" et, comme l'a dit Sénèque, "la ruine est rapide". Une question que je me pose souvent à propos de la science des systèmes est la suivante: "pouvons-nous l’utiliser pour prédire l’avenir?" Hélas, cette question pose un petit problème: nous ne pouvons pas disposer de données exactes sur l'avenir, car l'avenir n'existe pas (pour le moment). Mais cela ne signifie pas que nous pouvons essayer de comprendre l'avenir. Après tout, quel est l'avenir si ce n'est un éventail de possibilités que nous pourrions décider nous-mêmes de concrétiser? Sénèque lui-même aurait probablement été d'accord avec ce concept: il était profondément impliqué dans la philosophie stoïcienne. En tant que bon stoïcien, il savait que nous devions toujours être prêts pour l'avenir, sachant très bien que la ruine pouvait nous arriver à tout moment. Ceci est vrai pour les individus ainsi que pour toute la société. Il a lui-même connu une "ruine rapide" lorsque son ancien élève, l'empereur Néron, l'a accusé de trahison et lui a ordonné de se suicider. Sénèque n'avait d'autre choix que de se conformer. Nous pouvons donc utiliser des modèles mathématiques pour décrire l'effet Seneca, mais il s'agit principalement d'une quantification de la sagesse ancienne. Il ne s’agit pas de prédire l’avenir, mais de le comprendre. Et nous pouvons utiliser les modèles pour comprendre que l’écosystème dans lequel nous vivons n’est pas un supermarché dans lequel nous pouvons prendre ce dont nous avons besoin, sans même avoir à payer. C'est un système complexe, sujet à l'effondrement de Sénèque. Et puisque nous faisons également partie de l'écosystème, lorsque celui-ci s'effondre, nous nous effondrons aussi. Même un stoïque comme Sénèque aurait dit que si nous pouvions éviter l'effondrement du climat, nous devrions essayer Ugo Bardi Pour aller plus loin sur l'effet des boucles de rétroaction, évidement "Les Limites de la Croissance" D.&D. Meadows et Jorgen Randers (le fameux "club de Rome") Rapport établi en 1972 et qui avait fait énormément débat à sa sortie. Edition L'Ecopoche (rev 2004). Préface de J.M. Jancovici. Le livre de Servigne Pablo&Stevens Raphaël - Comment Tout Peut s'Effondrer. (2015) et celui de Dmitry Orlov - Les 5 stades de l'Effondrement. Depuis 1972 et d’après l'article de Bardi depuis même bien avant, l’oligarchie mondiale comprend et anticipe ce genres d'évènements que je me refuse de classer comme désastreux. Les vrais fascistes de nos jours sont tous ceux qui nous cachent ces évidences et tous ceux qui ne voulant ni y croire ni faire l'effort de s'y intéresser laissent pourrir et participent activement à cet effondrement globalisé. Si la somme d'intelligence produite par homo sapiens nous a permis d'en arriver là, c'est que nous l'avons collectivement bien voulu. A force de prendre des vessies pour des lanternes, la communauté humaine a creusé sa propre tombe et en épitaphe sur sa stèle on pourra y lire "je vous avez bien dit que c'est moi qui avait raison !" -
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Quelle(s) catégorie(s) vous représente le mieux ? -
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Pour asseoir sa domination et son contrôle des masses, le capital utilise à ses fins plusieurs moyens d’asservissement. Depuis qu’il a tué grâce à la science de la complexité casseuse de mythe, au garde à vous et créatrice d’un passé, d’un présent et d’un futur aux hommes toujours enclins à remplacer par de belles histoires leur propre réalité, depuis qu’il a remplacé par la marchandise ce que les hommes avaient construit de leur spiritualité : les religions, et récupéré à son profit ce premier essai réussi de social engineering intégré à son époque, le capital c’est accaparé progressivement d’autres moyens de contrôle qui devaient et ont partiellement réussi à lui faire conserver et étendre son hégémonie. Deux de ces principaux leviers sont la politique et le journalisme. Pour nous faire croire en la démagogique démocratie de l’un et en la grandeur de liberté d’expression de l’autre le capital joue sur les plus bas instincts de l’homme que sont l’orgueil et la cupidité. Un contrôle constant depuis deux siècles et demi de ces deux portes-paroles de la doxa capitaliste et toujours renforcé par nos chers scientifiques le doigt sur la couture, avides de reconnaissances et d’une place sous le soleil nucléaire, lui permettra de placer au sommet de toutes ses institutions soit des idiots utiles qui jamais ne comprirent (ce dont je doute) soit, et c’est bien pire, de zélés collaborateurs qui par leurs actions ou inactions, toujours intéressés à briller ou à amasser, participèrent activement à la main mise globale de la machine à broyer sur notre humanité. Dans ce grand maelström de vols, de rapines, de bassesses, de monstrueux détournements, de pots de vin, de continuels mensonges, de divisions à l’extrême, de copinages, d’autruches, de zombis, de fantômes, d’écrasements, d’humiliations, de chantages et cætera ad nauseam, le capital continuera jusqu’à épuisement total des deux seules ressources qui permettent encore son maintient. Soit en premier les énergies fossiles et en second la bêtise humaine, bien que j’émets des doutes sur un possible tarissement de la seconde. Alors que l’homme en jaune commence à comprendre par quels leviers il se voit manipulé, et plutôt que de radicalement en changer alors qu’il le peut encore, de manière surprenante et ayant oublié quelques dures leçons de son (pas si loin) passé, il pense connement pouvoir s’en servir pour s’en s’émanciper. Si la baisse tendancielle du taux de profil reste l’hypothèse la plus juste de la fin du capitalisme et si la surexploitation exponentielle de toutes les ressources de la terre de nos enfants et des enfants de la biosphère est un bon accélérateur à son inéluctable déclin, la bêtise et la stupidité humaine à croire en ces constitutions et institutions comme résultantes ultimes de l’intelligence de ces « grands hommes » et pour le résultat historique qu’elles en ont donné, il est a craindre que le capital ne sorte encore renforcé de toutes les luttes menées. Du passé faisons table rase. A bas l’argent, à bas l’état, à bas la politique, à bas la démocratie, à bas la propriété, à bas les lois, A BAS TOUS LES CONTRÔLES QUI NOUS ASSERVISSENT et retour vers un homme libre conscient de sa réelle nature en accord social avec ses frères et cosmique avec son milieu de vie. Amen. ----- Merci à tous pour vos avis et votre participation. Je prendrai la peine de répondre à tous les post qui me sont adressés. J'ai d'ailleurs commencé mais pas encore publié. Je ne prendrai pas cette peine pour toutes les attaques ad hominem mais merci pour la visibilité. -
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Dort bien petit peuple on pense pour toi ... http://lesakerfrancophone.fr/jack-london-et-la-menace-des-oligarchies-humanitaires -
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LeGrandPoulpe a répondu à un(e) sujet de LeGrandPoulpe dans France
1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants, 2) J'accepte d'être humilié ou exploité a condition qu'on me permette a mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale, 3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites, 4) J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients, 5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année, 6) J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états, 7) J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix. J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale, 8) J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution, s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte, 9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer, 10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. J'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux, 11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront, 12) J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, l'amour au sexe, et la liberté à l'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie, 13) J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive, 14) J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures, 15) J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes agées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet, 16) J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous, 17) J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète, 18) J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale, 19) J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts, 20) J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence, 21) J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honneteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise, 22) J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident, 23) J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives, 24) J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte, 25) J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques, 26) J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants, 27) J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine, 28) J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger, 29) J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent, 30) j'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer, 31) J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux, 32) J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez, 33) J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie. -
Non décidement je ne suis pas un gilet jaune
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Notre seul espoir c'est que depuis l'instauration de cette "nouvelle" religion, les hommes n'ont cessé de se battre contre se qui à l'évidence les asservi : le système ,les impôts , la société , la voiture ... Et même si nous n'en sommes pas encore aux reelles revendications marxiennes (A bas l'argent, A bas l'etat, A bas la démocratie, A bas la propriété) stade ultime de la libération des esprits, ces luttes nous prouvent par leur externalisation que les hommes souffrent de n'avoir plus le pouvoir de gérer leur propre vie. -
Non décidement je ne suis pas un gilet jaune
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De tous temps les hommes ont aimé se raconter de belles histoires qui se subtilisaient à leur réalité. Jusqu'à très tard encore* ... A tel point qu'ils commencèrent à les croire vraies ... Les mythes puis les religions font parti de ces histoires. Aujourd'hui la religion du capital grâce à la science de la complexité casseuse de mythes a fait le ménage dans toutes les autres. Pour le profit, l'orgueil, et la cupidité d'une minorité elle aura, par un contrôle cognitif étendu grâce à ces réseaux, asservi et dépossédé de leur humanité la plus grande parti des hommes. *