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Tout ce qui a été posté par PASCOU

  1. https://www.lemessager.fr/45785/article/2022-08-23/angleterre-le-mouvement-de-greve-perturbe-de-plus-en-plus-de-secteurs-d-activite Lancé depuis plusieurs semaines en Angleterre le mouvement de contestation face à la hausse des prix, le coût de la vie et pour l’augmentation des salaires, perturbe en cette fin août de plus en plus de secteurs d’activité. Dernier en date, ce lundi 22 août 2022, le secteur portuaire. Le point de la situation. Le mouvement de grève s’amplifie
  2. Le résistant de la dernière heure. Le 30 octobre, soit près de trois semaines avant l'acte I, François Ruffin, député LFI de la Somme, consacre la dernière partie de son bulletin hebdomadaire à la mobilisation du 17 novembre : «Je ne vais pas me positionner aujourd'hui sur "faut y aller ou faut pas y aller". La première chose à laquelle j'invite les camarades, c'est de comprendre. S'il y a un truc qui surgit comme ça sur les réseaux sociaux, c'est qu'il y a un sentiment d'injustice fiscal ancré dans le pays, qui là se concentre sur la question des taxes sur l'essence. J'invite nos camarades à comprendre. Mais c'est le sentiment d'une injustice fiscale, qui amène à une jacquerie fiscale, du moins virtuelle.» Et de mettre le doigt sur le point qui crispe le plus : la proximité du mouvement avec l'extrême droite, et le fait que la mobilisation ait pu être lancée par des «fachos». Pour Ruffin, ce n'est pas une raison pour tordre le nez et se détourner du mouvement. «Notre devoir n'est pas de dire : "Ah, regardez, les fachos". Si on fait ça, on risque de repousser des gens qui subissent sans doute quelque chose de fort au niveau de leur pouvoir d'achat. Il ne faut pas rejeter d'un bloc et dire : c'est des fachos qui ont lancé ça. Je sais pas. On va voir, mais il faut d'abord comprendre, avant de juger.» Le même jour, Eric Coquerel est amené à réagir au mouvement qui monte sur le plateau de CNews. A la question «Soutenez-vous les appels au blocage ?», Eric Coquerel répond : «On va en parler demain au sein du groupe de La France insoumise. En tout cas, on les comprend.» Pour ce qui est de la place de l'extrême droite dans le mouvement, Coquerel règle le problème… en ne l'abordant pas. Il se borne à évoquer le profil de Priscillia Ludosky, qu'il présente comme à l'origine du mouvement, sans évoquer les initiateurs plus sulfureux. «Moi, je remarque une chose, celle qui a lancé le mouvement, et c'est tout un symbole – qu'elle ne m'en veuille pas, je ne me souviens pas de son nom de famille, son prénom m'a marqué, Priscilla –, elle est dans un département, la Seine-et-Marne, où elle est obligée de prendre sa voiture. Et en plus, elle est autoentrepreneur, vous savez ce que c'est les auto-entrepreneurs ? Je trouve que c'est assez symbolique : d'un côté on enlève du pouvoir d'achat, on baisse les salaires, la protection sociale. Les gens en peuvent plus, ils ne supportent plus.» Mélenchon ressort son opposition sur les fâchés et les fachos Le 30 au soir, vient au tour de Jean-Luc Mélenchon d'évoquer le sujet dans un meeting à Lille (nous avons publié l'intégralité du passage au pied de cet article). Comme Coquerel, il présente Priscillia Ludosky comme l'initiatrice du mouvement, et légitime d'emblée la colère des gilets jaunes. «Je suis frappé de voir que la principale personne qui s'exprime est elle-même une auto-entrepreneur. Ont-ils raison ou non de se mettre en colère ? Oui, ils ont raison.» Dans son discours, Mélenchon affirme bien qu'il y a des «fachos qui se sont mis au milieu», que ce n'est «pas bon pour la lutte». Mais loin de généraliser à l'ensemble du mouvement, il les renvoie au contraire aux marges du mouvement. Pour Mélenchon, la colère est «juste», «digne». Les «fachos» venant «parasiter» ou «récupérer» une mobilisation initiée par d'autres. Pour l'occasion, Mélenchon ressort cette formule déjà largement utilisée en 2012 ou 2017, consistant à faire le distinguo entre les «fâchés» et les «fachos». Prudent, Mélenchon n'appelle pas à la mobilisation, tout en donnant raison à la fois aux insoumis souhaitant participer au mouvement… et à ceux qui ne s'y joindront pas, en raison de la présence de l'extrême droite : «Nous ne ferons pas de récupération politique. Mais si nos amis sont dedans, et bien on sera fiers d'eux. Et s'il y en a qui n'y sont pas, et bien on sera aussi fiers d'eux, parce qu'on sait que leurs motivations sont des motivations nobles et dignes.» Et de conclure à propos des gilets jaunes : «Leur colère est juste, leur colère est digne, leur colère mérite le respect, nous ne le montrerons pas du doigt.» Le lendemain, le 31 octobre, le groupe parlementaire de LFI publie un communiqué. Celui-ci, titré «17 novembre : une indignation légitime contre la hausse des prix», justifie le mouvement, sans appeler non plus à manifester. Si le communiqué évoque également la présence de l'extrême droite, ce n'est pas pour dénigrer la mobilisation, mais à nouveau pour dénoncer une tentative de récupération : «Une initiative auto-organisée est proposée pour le 17 novembre prochain. Des forces politiques tentent de la récupérer au profit de la droite extrême. On ne saurait en rendre responsables celles et ceux qui ont engagé cette initiative ou qui s'apprêtent à s'y joindre. Comme les initiateurs, nous la condamnons.» Le 4 novembre, un son de cloche plus critique -le seul- se fait entendre. Il émane de Clémentine Autain. Sur Facebook, la députée LFI écrit : «Je ne serai pas le 17 dans les blocages parce que je ne me vois pas défiler à l'appel de Minute et avec Marine Le Pen». Cette position-là est aussi celle de Benoît Hamon, ou de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui affirmera sur France Inter à la veille de la manifestation du 17 novembre qu'«il est impossible d'imaginer la CGT défiler à côté du Front national. La CGT ne peut pas défiler à côté de ce genre d'individus ou de partis politiques». Mais si elle est partagée à gauche, cette défiance d'Autain est minoritaire dans les rangs de LFI, dont le soutien au mouvement va, au contraire, s'affirmer de jour en jour. Le 8 novembre, changement de discours Le 8 novembre marque une évolution dans le discours de LFI. Lors d'un meeting à Pau, Mélenchon appelle clairement au «succès» du mouvement. Et s'il évoque à nouveau la présence de «fachos», il insiste surtout sur les «fâchés», tout en suggérant que l'opposition entre les deux n'a pas forcément lieu d'être : «le 17 novembre est une auto-organisation populaire dont je souhaite le succès. Et je vous le dis mes amis, il faut souhaiter son succès. On me dit : "il y a des fachos là-dedans". Oui, mais il y en a partout. Il y a aussi beaucoup de fâchés qui ne sont pas fachos. Et ceux-là ils ont raison d'être fâchés !» Mais surtout, Mélenchon ajoute : «Et moi, qui suis-je pour aller trier ? Non, ce n'est pas le sujet. Le sujet c'est que cette colère est juste ! Le peuple a raison de se révolter.» Sur son blog, le 13 novembre, Mélenchon franchit un nouveau pas en invitant à un soutien actif : «J'invite mes amis sur le terrain quand ils sont d'accord avec cette idée à participer activement à la réalisation des actions en y apportant toute leur expérience militante». Le 15 novembre, son attachée de presse annonce sa présence samedi dans les rues à Paris, alors que plusieurs députés LFI signent dans Libé une tribune titrée «Pour une écologie populaire, nous bloquerons les routes contre la hausse des carburants». Le 16 novembre, veille du jour J, Coquerel redit le soutien de LFI au mouvement, sur France Info. Comme Mélenchon quelques jours avant, Coquerel n'élude pas la présence de personnes proches de l'extrême droite, mais rechigne désormais à faire le tri entre eux, et les autres. Ce qui compte, assure-t-il, étant la revendication, pas la couleur du vote : «il y aura sûrement des électeurs du Rassemblement national. Moi, ce qui m'intéresse, c'est le mouvement citoyen. Je juge qu'ils ont raison, que les bases sur lesquelles ils protestent sont justes. Maintenant, quand il y a une grève de salariés que je soutiens, est-ce que vous pensez qu'il n'y a pas d'électeurs du Rassemblement national ? Bien sûr que si ! Mais je ne vais pas leur demander leur carte d'électeur.» Et de conclure : «Ce mouvement, nous le soutenons, exactement comme nous le faisons avec les grèves.» Le 17 novembre, Mélenchon, présent dans le cortège parisien, se félicite de l'«immense moment d'auto-organisation populaire en cours». Le 19 novembre, Mélenchon dénonce l’aveuglement de la gauche Au lendemain de la mobilisation du 17 novembre (qui réunit selon le ministère de l'Intérieur 300 000 personnes dans toute la France), Mélenchon n'a plus aucune réserve. Le 19, il salue dans une note de blog une «transition d'époque», avec un mouvement inédit validant ses propres intuitions. «Ce mouvement ne ressemble à rien de ce que l'on a vu jusqu'à ce jour. A mes yeux, il a toutes les caractéristiques de ces faits que la théorie de "l'Ere du peuple" annonce.» Et de citer la spontanéité du mouvement, et «l'ouverture totale de l'action à qui le voulait sans distinction d'opinion politique, ou de ce que l'on voudra». Il n'est pas question de «fachos» dans le texte. La présence de l'extrême droite au sein des gilets jaunes est évoquée… mais uniquement comme la mauvaise raison qu'ont invoquée par aveuglement certains tenants de la gauche classique pour prendre des distances avec le mouvement. Oubliant ses précautions du début -et le fait qu'il avait lui même, le 30 octobre, dit être «fier» de ses camarades refusant de s'engager dans le mouvement en raison de la présence de l'extrême droite-, Mélenchon égratigne désormais «l'aveuglement du monde traditionnel de "la gauche"» jugé trop frileux avec les gilets jaunes. Et de dénoncer ceux qui «ont attribué le mouvement à l'extrême droite, ce qui revenait à lui en attribuer la direction, alors même que le mouvement cherchait à échapper à tout contrôle». Hamon et les syndicats, coupable de «distanciation, voire pire», en prennent pour leur grade. Et Mélenchon de se féliciter, a contrario, que LFI se soit selon lui «directement liée au mouvement dans le plus total respect de ses caractéristiques d'autonomie et d'auto-direction.» En résumé : Il y a bien eu deux temps dans la prise de position de LFI vis-à-vis du mouvement des gilets jaunes, mais jamais le rejet global qu'Onfray dénonce. Entre fin octobre et le 8 novembre, les insoumis ont adopté un soutien prudent de la mobilisation. Inquiets des rumeurs et du bruit médiatique attribuant à l'extrême droite une place importante dans la manifestation, ils n'ont pas appelé officiellement à y participer, tout en insistant sur la légitimité de la colère, et en soutenant les insoumis qui souhaitaient se joindre au mouvement. Pendant cette première phase, le terme «facho» a bien été employé à plusieurs reprises par Jean-Luc Mélenchon, non pour désigner l'ensemble des gilets jaunes, mais pour déplorer que des «fachos» se soient mêlés au mouvement. A partir du 8 novembre, le soutien de LFI aux gilets jaunes devient plus franc. Verbatim intégral du passage du discours de Jean-Luc Mélenchon du 30 octobre sur les gilets jaunes : «Les pauvres gens essaient de faire face. C'est tout ce qu'ils font. Et puis ils voient pas par où attraper le problème. Et puis un jour, vous pouvez pas savoir où, vous pouvez pas savoir quand, il y a quelqu'un qui se fâche vraiment. Et ça met en mouvement un tas d'autres. Et ce tas d'autres entraîne encore un tas d'autres. Il faut respecter certaines règles pour que ça marche. Et c'est ce qui s'est passé. Il y a des gens qui disent : «Ecoutez, moi je gagne un smic. Votre histoire, c'est 100 ou 150 euros de plus par mois. Vous me dites : si j'augmente le prix du carburant, on va moins utiliser de carburant. Mais qui va utiliser moins de carburant ? Vous allez rapprocher l'école de ma maison ? Je vais pouvoir aller au centre commercial comment ? Vous allez m'y emmener ?» Qu'est ce qui va se passer ? les gens vont réduire sur d'autres postes de consommation. Et une injustice, parce que c'est une injustice, va en entraîner d'autres. […/…] Alors il y a un mouvement qui a été appelé par des femmes. Je suis frappé de voir que la principale personne qui s'exprime est elle-même une auto-entrepreneur. Ont-ils raison ou non de se mettre en colère ? Oui, ils ont raison. Mais après il y a un problème : voilà qu'est venu se mettre au milieu des fachos. Ça, c'est pas bon du tout pour la lutte, ça la rabougrit. Et d'ailleurs, nous avons reçu des avertissements d'au moins deux syndicats, qui nous mettent en garde. La CGT et Solidaires nous disent : «Attention, il y a des fachos». D'accord, on va faire attention, mais moi je vous dis ce qui est. Il se trouve que parmi mes amis et camarades, et parmi les insoumis, les uns disent : «ben moi je vais le faire». Et qu'est-ce que je vais leur dire ? «Non, le fais pas, parce qu'il y a des fachos ?» Il va me dire : «mais moi, je suis fâché, pas facho». Il aura raison. Qu'est-ce que je lui dis ? Faut pas lutter ? Parce que dans la lutte, il y en a qui me plaisent pas ? Non, je ne peux pas dire ça. D'autres de mes amis n'iront pas, parce qu'ils disent «moi je mets pas un pied là où il y a un facho». Nous n'appellerons pas, parce que nous ne ferons pas de récupération politique. Mais si nos amis sont dedans, et bien on sera fiers d'eux. Et s'il y en a qui n'y sont pas, et bien on sera aussi fiers d'eux, parce qu'on sait que leurs motivations sont des motivations nobles et dignes. Voilà mes amis : ne montrez pas du doigt ceux qui luttent, parce que ceux qui sont avec eux essaient de les parasiter. Je voulais vous dire ça. il n'y a rien qui m'obligeait à le faire. Mais si je ne le fais pas, alors ce n'est pas honnête, parce que vous ne pouvez pas savoir ce qui peut se passer ce jour-là. Peut-être que des tas de gens, tout d'un coup, auront trouvé le point par lequel faire passer toute leur colère. Et leur colère est juste, leur colère est digne, leur colère mérite le respect, nous ne le montrerons pas du doigt.»
  3. Intéressant mon DD... ... dommage que la gauche a chier sur les G.J. du coup elle a fait du RN le plus grand parti d' opposition. 89 députés. https://www.lefigaro.fr/politique/la-normalisation-du-rn-inquiete-l-assemblee-20220823 T' es inquièt mon DD?
  4. Supposer Verbe transitif Présumer Impliquer Etc... Tout ne tourne pas autour de ton centre d' intérêt.
  5. Je suppose.. Il ne fait pas jour à la reunion?
  6. Ah! Tirer par le bas, tu vas plaire aux mondialistes.
  7. Là il a mis une borne au gouvernement... ...ça va bouger! Fin de l' abondance. Quel mépris pour les 12 millions de pauvres du pays. 20 % sous le seuil de pauvreté, bon il les emmerde j' oubliais
  8. C'est quand la kermesse de melenchon mon DD, qui va faire oublier les G.J. ?
  9. Donc on va faire quelques effets d'annonce pour faire croire qu' on a entendu les francais qu'il emmerde et puis rien , on fait le dos rond en attendant que ça passe? Ou va - t -on s'atteler aux véritables problèmes qui pourrissent la vie d' une partie des francais de seconde zone?
  10. Benalla est meme pire que les petits caïds, il est protégé . Pas certains ce soit une question de " couilles", juste de volonté et un peuple qui soutient.
  11. Benalla le type courageux qui se planque derrière une tenue de policier pour tabasser des jeunes, qui entre au parlement avec un badge qui ne devrait pas lui être attribué, ni une arme, le type dont le coffre disparait la veille de la perquise, qui se fabrique 5 passeports etc... etc... Son mariage etc...
  12. Tu es bête ou tu le fais exprès, je ne dis pas que le RN.ferait mieux mais juste que si rien n' est fait il gagnera encore 2 ou 3 millions de voix. Faudra pas venir pleurnicher ensuite. Oui, faut attendre vendredi pour voir si c'est un effet d' annonce ou une action positive.
  13. Puis on pourrait avoir une heureuse surprise si le gouvernement ne veut pas que les francais la prochaine fois donnent la majorité au RN . Non, c'est juste ce que c'est pour le moment. Rien.de concret pour le moment. Je ne juge pas je te pose une question .
  14. Oui, certains se sauveraient vite si il fallait défendre le pays..
  15. Moi j 'attends les actes et résultats pour juger. Les effets d'annonce ....
  16. Peut être pas celles escomptées alors...
  17. C'est qu' ils n' ont pas reçu les ordres. Le pas de vague usuel ?
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