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Fuel4Life

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  1. ? c'est quoi l'idée, je crois que t'as pas tout compris.
  2. Des exemples, des preuves de tes dires ? Non comme d'hab. Au suivant.
  3. 1 - Ces peuples ne sont pas décrit comme exemplaires. 2 - Ils ne disparaissent pas à cause de la guerre, mais par le fait d'industriels (donc nous par extension) pour faire des plantations industriels, de la recherche de pétrole ou de ressources naturelles = FRIC 3 - Cites tes sources comme quoi les peuples cités par Survival disparaissent à cause de guerre entre eux ? Après tes attaques personnelles, tu peux te les carrer bien profond dans ce qui te sers d'intelligence, ça te fera beaucoup de bien :) Les Bushmen Les Bushmen représentent une population d’environ 100 000 personnes dispersées dans plusieurs Etats africains : le Botswana, la Namibie, l’Afrique du Sud et l’Angola où ils vivent depuis des dizaines de milliers d’années. La Réserve naturelle de gibier du Kalahari central est située au cœur du Botswana; elle avait été créée pour protéger le territoire ancestral des 5 000 Bushmen gana, gwi et tsila et de leurs voisins, les Bakgalagadi, ainsi que les animaux sauvages dont ils dépendent. Au début des années 1980, on découvrit d’importants gisements de diamants dans la réserve. Peu de temps après, des représentants du gouvernement se rendirent dans la réserve et annoncèrent aux Bushmen qu’ils devaient partir en raison de la présence de ces gisements sur leur territoire. Trois vagues d’expulsion eurent lieu en 1997, en 2002 et en 2005 au cours desquelles la plupart des Bushmen furent chassés de la réserve. Leurs huttes furent démantelées, leur école et leur poste de santé furent fermés, leurs sources d’eau détruites. Ils vivent actuellement dans des camps de relocalisation situés en dehors de la réserve. Rarement autorisés à chasser, ils sont arrêtés et battus lorsqu’ils sont pris sur le fait et sont devenus dépendants des rations alimentaires distribuées par le gouvernement. Beaucoup d’entre eux sont confrontés à l’alcoolisme, l’ennui, la dépression et à des maladies telles que la tuberculose ou le SIDA. S’ils ne retournent pas sur leurs terres ancestrales, leur culture et leur mode de vie uniques seront détruits et ils disparaîtront. Ne faisant aucun cas du verdict de la Haute Cour rendu en 2006 qui leur permettait de retourner dans la réserve, le gouvernement s’efforce par tous les moyens de rendre leur retour difficile. Il a ainsi : condamné leur unique source d’eau ; refusé de leur délivrer des permis de chasse (malgré le verdict de la Haute Cour du Botswana qui avait jugé ce refus illégal) ; arrêté plus de 50 Bushmen pour avoir chassé afin de nourrir leurs familles, interdit aux Bushmen de rapatrier leurs troupeaux de chèvres dans la réserve. Cette politique vise à intimider et terroriser les Bushmen afin qu’ils ne quittent pas les camps de relocalisation et à rendre la vie impossible à ceux qui ont choisi de retourner sur leur territoire ancestral. En 2002, les Bushmen ont intenté un procès au gouvernement pour dénoncer l’illégalité de leur expulsion. L’affaire ayant été rejetée sur un détail, les auditions n’ont commencé qu’en 2004. Des Bushmen dans la communauté de Metsiamenong célèbrent leur victoire, décembre 2006. Bien que les Bushmen soient les citoyens les plus pauvres du Botswana, ce procès a été le plus long et le plus coûteux de toute l’histoire du Botswana. 239 Bushmen adultes ont intenté le procès, et 135 autres se sont par la suite ralliés à eux. Ensemble, ils représentaient avec leurs enfants environ un millier de personnes (sur les 239 premiers plaignants, 12% sont morts sans connaître le verdict). Sans attendre l’issue du procès, plusieurs Bushmen ont tenté de retourner sur leurs terres dans la réserve. La plupart d’entre eux ont été expulsés de nouveau par le gouvernement, certains pour la troisième fois. Durant le procès, la clause concernant les droits des Bushmen a été supprimée de la Constitution par le gouvernement. Survival a pu financer le procès grâce au soutien et à la générosité de ses membres et sympathisants. Le 13 décembre 2006, les Bushmen apprirent qu’ils avaient gagné un procès sans précédent. Les juges décrétèrent que l’éviction des Bushmen avait été “illégale et anticonstitutionnelle” et qu’ils avaient de ce fait le droit de retourner librement dans la réserve, sur leur territoire ancestral. La Cour conclut également que les Bushmen avaient le droit de pratiquer librement la chasse et la cueillette dans la réserve et qu’ils n’avaient pas à demander d’autorisation pour y entrer. En savoir plus la décision de la Cour. Bien que le gouvernement ait rapidement annoncé son intention de ne pas faire appel à cette décision, il s’est efforcé de la déjouer par tous les moyens. L’une des mesures mises en place par le gouvernement pour empêcher les Bushmen de retourner dans la Réserve du Kalahari a été de les priver de leur source d’eau. Avant les expulsions, les Bushmen puisaient leur eau d’un puits situé dans la communauté de Mothomelo. Un camion-citerne faisait une fois par mois la navette pour approvisionner les autres communautés bushmen de la Réserve. Une jeune fille bushman portant de l’eau dans le désert. © Survival Au moment des évictions, le gouvernement a supprimé ce service, démantelé les citernes et la pompe à eau. De nombreux Bushmen sont retournés dans la réserve, aussi bien avant qu’après le verdict. Ils recueillent l’eau de pluie stagnant dans des cuvettes naturelles ou l’eau contenue dans les melons et certaines racines. Durant la saison sèche, la vie est extrêmement difficile et une femme est déjà morte de faim et de soif. Le gouvernement a interdit aux Bushmen de réouvrir leur puits, bien qu’ils aient proposé d’en financer le coût. Aucune explication n’a été donnée concernant cette interdiction. En revanche, il a autorisé la compagnie minière à utiliser toute l’eau dont elle aura besoin dans la réserve et a même proposé à des compagnies de safari de forer de nouveaux puits. Les Bushmen, Survival et plusieurs autres organisations sont convaincus que l’expulsion des Bushmen est due à la présence d’importants gisements de diamants. Bushmen dans la communauté de Gope avant leur expulsion Leur réserve se situe au cœur de la région la plus riche en diamants au monde. On connaît l’existence d’au moins un important gisement dans la réserve, dans la communauté bushman de Gope. Plusieurs gisements de kimberlite (roche volcanique qui renferme le diamant) ont également été repérées dans la réserve. En mai 2007, De Beers a cédé sa concession de Gope à la compagnie minière Gem Diamonds pour 34 millions de dollars. Le président de Gem Diamonds a qualifié le gisement de Gope de “source de problèmes pour De Beers” en raison de la campagne bushman. Gem Diamonds a affirmé publiquement que le gisement a un potentiel de plus de 2,2 milliards de dollars (au cours de 2007), et projette d’exploiter la mine lorsque les conditions économiques seront favorables. Le gouvernement botswanais s’apprête à approuver l’exploitation diamantifère à condition que Gem Diamonds ne fournisse pas d’eau aux Bushmen. Il a cependant autorisé les compagnies de safari à utiliser l’eau puisée par Gem Diamonds. Cette dernière prétend que les Bushmen sont favorables à l’exploitation de la mine, or ceux-ci n’ont jamais été informés de manière indépendante sur l’impact probable qu’elle aura sur eux et leur environnement. D’autres compagnies sont impliquées dans ce projet minier. Petra Diamonds, par exemple, prospecte dans toute la réserve et a identifié comme prioritaires les gisements de Gope et de Kukama.
  4. Ou as-tu lu que C'étaient des peuples de dieux, innocents et vertueux, pratiquant l(harmonie et la douceur, et les méchants Occidentaux leur ont fait du mal ! ??? C'est tout ce que tu as trouvé pour tenter de défendre ta position idéologique guerrière ? Essayer de ridiculiser ces peuples avec des propos que tu inventes de toute pièce ? Bravo tu peux être fier de toi. e qui est amusant est justement de refuser de regarder la perspective historique. Qu'ont fait la plupart de ces peuplades ? Chasser leurs devanciers de leurs territoires pour prendre leur place et attaquer les voisins. Les guerres amérindiennes étaient tout sauf en dentelles. On viendra peut-être nous raconter des contes à dormir debout sur leur communion avec la nature, alors même que l'on sait que l'immense majorité des grands mammifères a disparu sur le continent américain, après les premières implantations humaines. Le pauvre tigre à dents de sabre n'a pas fait de très vieux os. De plus en plus risible, vas-y continues franchement plus tu creuses plus tu te désserres, c'est merveilleux.
  5. C'est sur que les associations comme celle de survival sont moins nombreuses que vous qui détruisez le monde à coup de milliards. Mais ils ont mon plus profond respect pour leur courage et leur action. Ils sont des humains des vrais. Leur vie est utile, leurs combats justes. Toi et les tiens ne leur arrivez pas à la cheville, votre vision du monde est étroite et triste, basée sur l'argent sur rien d'autre. Vous détruisez le monde, et parviendrez à vos fins, j'en suis convaincue depuis très longtemps. Ce qui me fait rire, c'est qu'en lisant tes "arguments" je me rends compte que tu n'as rien lu sur ces peuples, sur leur choix, sur leur demande, sur les raisons de leur extinction. Bref tu parles sans savoir de quoi tu parles. Un de plus. Pffff, pire qu'ininteressant.
  6. Penses ce que tu veux, tu ne m'intéresses pas, ni toi, ni ta personnalité de conquérant guerrier.
  7. Et si ces peuples n'avaient pas d'envie de conquête, si ces peuples ne voulaient qu'une chose vivre tranquille sur leur terre ? Les gens comme toi, m'apparaissent inutiles et pourtant tu existes. Ces peuples sont une partie de ce Monde que tu veux conquérir et t'approprier. Ils ont le droit de vivre et justement parce qu'ils sont en minorité et inoffensif, ils doivent être protéger par les plus forts et non exterminer. Mais inutile d'essayer de discuter avec quelqu'un dans ton genre.
  8. Non ces peuples meurent parce que nous les volons, nous les exterminons, Darwin n'a rien à voir la dedans. Il s'agit juste d'appat du gain. Un colon dans l'âme super, ils ne sont toujours pas en voie d'extinction eux. Heureusement qu'il y a des gens comme Survival pour compenser ça dans l'humanité.
  9. Le monde n'appartient pas aux industries et aux peuples dit "développer". mais ce n'est pas leur définition du confort, ce n'est pas leur choix, ils ne nous ont rien demandé. Quand arreterons nous de vouloir coloniser le monde et lui imposer notre vie.
  10. Non ces peuples disparaissent parce qu'envahi par l'indusctrialisation et le besoin de faire du fric à n'importe quel prix, plus les maladies, les violences que les envahisseurs ont amené avec eux. Ces peuples et leur culture disparaissent parce que nous les tuons.
  11. au deux derniers, lisez les articles avant de dire des conneries, après on discutera. Je fais pas dans l'explication de textes. Si vous ne pouvez ou ne voulez pas comprendre de quoi parle cette association, et bien grand bien vous fasse.
  12. Moi ce que je trouve grave, c'est d'utiliser n'importe quel sujet pour tenter de faire passer des idées "anti-mulsumans" où les "blancs" seraient les victimes d'un génocide par métissage. Propos entretenus par les sites racistes les plus virulents. C'est dramatique que ces idéologies continuent de circuler librement. Bref, c'est un HS. Ici on parle de peuples rééllement en danger d'extinction. Les Amérindiens de Guyane Les Wayana, les Apalaï et les Teko habitent sur le Haut Maroni, fleuve frontalier entre le Surinam et la Guyane française qui prend ses sources près de la frontière avec le Brésil. Les deux premiers groupes appartiennent à la famille caribe et le troisième à la famille tupi-guarani. Ils vivent dans des villages construits le long des cours d’eau au cœur de zones naturelles dominées par la forêt primaire équatoriale sur les rives françaises et surinamiennes du fleuve. Depuis de nombreuses années, ils sont menacés par l’orpaillage illégal, mais depuis juin 2008, ils doivent faire face à l’invasion de leurs terres, au plus près de leurs villages, par des orpailleurs clandestins. Cette activité illégale pollue l’environnement par ses rejets de mercure et d’eau boueuse, de plus les orpailleurs qui chassent et pêchent dans les zones d’usage réservées aux Indiens privent ceux-ci de leurs moyens de subsistance. Leur présence crée également une atmosphère d’insécurité avec des vols et des agressions. Bien que certaines actions aient été menées par les autorités françaises, le problème de l’orpaillage reste entier, et le restera tant qu’un accord ne sera pas signé entre les autorités françaises, brésiliennes et surinamiennes pour lutter contre ce fléau, qui par ailleurs touche l’ensemble du territoire de la Guyane française et d’autres populations comme les Wayãpi. Il est donc urgent d’agir afin de faire pression sur les différents gouvernements pour qu’une coopération active soit enfin mise en place. Amaipotï, gran man wayana, a lancé un appel en mai 2009 pour que cesse cet orpaillage et que son peuple retrouve la paix. ‘Je vous parle d’ici, à Kulimuli. L’eau y est sale, la terre va mal par ici, et il est maintenant impossible de se baigner dans les criques de l’intérieur de la forêt.Amaipotï, gran man wayana’ « Je vous parle d’ici, à Kulimuli. L’eau y est sale, la terre va mal par ici, et il est maintenant impossible de se baigner dans les criques de l’intérieur de la forêt. Tout est contaminé, quand on boit cette eau on attrape la diarrhée. On boit de l’eau sale, alors qu’avant elle était si propre. Du vivant de mon père l’eau était bonne. Je voudrais du soutien. Je ne veux plus de conflits avec les orpailleurs, je veux en finir avec cette eau sale. Ce sont nos héros créateurs Kujuli [pour les Wayana] et Mopo [pour les Apalaï], qui nous ont donné l’eau des rivières pour que nous puissions tranquillement vivre ici. Mais aujourd’hui les jeunes n’écoutent plus ce qu’on leur raconte. Je n’ai pas envie d’abandonner cette terre, ces rivières, je voudrais vaincre ce problème, trouver du soutien pour préserver le territoire qui nous a été donné par Mopo et Kuyuli. Je ne désire que cela : conserver ce que nous ont laissé nos ancêtres, ce que m’a transmis mon père. « Ne bouge pas d’ici ! Reste sur cette terre ! » disaient mes ancêtres. Mon père aussi me disait de ne pas aller sur une autre rivière. C’est bien pour cela que je reste ici et j’y resterai toujours. Et c’est pour cela que je vous demande de l’aide, car nous en avons tous besoin, il n’y a pas que chez nous que l’eau est mauvaise mais dans tous les villages alentour. C’est tout ce que j’ai à dire. » Environ mille Wayana vivent en Guyane française, cohabitant avec une cinquantaine d’Apalaï. Les Teko qui vivent majoritairement à Camopi, sur l’Oyapock, comptent environ un demi millier d’individus, et une cinquantaine d’entre eux également partage le territoire wayana dans le haut Maroni. Les Wayana et les Apalaï du haut Maroni vivent dans une quinzaine de villages le long du cours principal et sur le fleuve Tampock. Les maisons d’habitation (pakolo) étaient autrefois couvertes de feuilles de palmier et étaient entièrement ouvertes. Au centre des villages s’impose le tukusipan, la maison collective, sous lequel les visiteurs sont reçus. Les morts y étaient autrefois inhumés. C’est sous ce carbet que se déroulent les réunions importantes et les fêtes. Ces groupes sont présents dans la région des Guyanes depuis au moins deux siècles. Les ancêtres des Wayana et des Apalaï étaient autrefois semi-nomades et se déplaçaient dans la région des Guyanes en sillonnant les territoires situés de part et d’autre des inselbergs des Tumuc-Humac, frontière entre la Guyane française et le Brésil, ainsi que les territoires du sud de l’actuel Surinam. Certains sentiers sont encore empruntés aujourd’hui, notamment ceux entre le Paru de l’Este, au Brésil, et le Tapanahony, au Surinam. Pêche à la volante sur le Marwini. © Emmanuel Martin Ces peuples tirent une grande partie de leurs ressources de leur milieu naturel grâce à la pêche, la chasse et l’agriculture. La pêche joue un rôle prépondérant dans l’alimentation des Amérindiens. Les poissons capturés selon des techniques de pêche originales leur procurent une part importante des protéines d’origine animale. La chasse constitue une activité importante. Ces groupes pratiquent une agriculture itinérante sur brûlis. Dans leurs champs, ils cultivent le manioc (ulu), leur aliment de base, avec lequel ils fabriquent de la bière (okï) ainsi que des tubercules variés, comme la patate douce (napi), l’igname (napëk), le taro (wakalau), le piment (asi) et des fruits tels l’ananas (nana), la banane (palu) et la pastèque (malasija). Des palmiers, ils collectent des fruits comme le wassaï (wapu), le comou (kumu) et des vers de palmier (ilipe), dont ils sont friands. Ils entretiennent des rapports symboliques très forts avec leur environnement. Les arbres, les animaux par exemple sont appréhendés comme des personnes et les relations qu’ils entretiennent avec eux reposent sur une économie complexe basée sur les principes des relations sociales entre êtres humains. Pour les Apalaï et les Wayana, les rites collectifs avec danses et chants les plus importants sont les rites de l’initiation (maraké), avec l’épreuve d’applications d’insectes est marqué par l’exécution de chants anciens et de la levée du deuil (lomotpë). Depuis 2008, une partie du territoire de l’intérieur de la Guyane, notamment le haut Maroni et le Camopi, a été envahie par l’orpaillage clandestin qui provoque de profondes nuisances dans la vie quotidienne des Amérindiens. Les orpailleurs se sont installés à proximité immédiate des villages amérindiens. A partir de comptoirs situés sur la rive surinamienne du Maroni, ils ont ouvert de nombreux sites illégaux d’exploitation de l’or en pleine forêt. Ces sites sont reliés par tout un réseau de pistes pour véhicules motorisés (type quad) qui contournent les villages. Les fleuves sont eux aussi utilisés pour approvisionner les sites clandestins. Des dépôts de carburants sont cachés dans la forêt. Ces sites clandestins se développent en parallèle d’une autre forme d’exploitation à l’aide de barges sur le Litani (partie haute du Maroni) en amont des villages amérindiens. Ces barges pompent le fond du fleuve afin de tamiser les dépôts fluviatiles et en extraire l’or. Ces barges bénéficient d’autorisations d’exploitation par les autorités du Surinam, mais seulement pour la rive gauche du Litani, fleuve frontière avec la Guyane. Leur activité s’exerce sans contrôle et ils peuvent librement orpailler la rive guyanaise et servir de relais aux sites d’orpaillage hors-la-loi. Tous sont reliés par des réseaux de communication hertzienne ou satellite qui permet de prévenir l’arrivée de toute intervention. Camp flottant d'orpailleurs sur le Litany, 2008. © Emmanuel Martin Les rejets d’eau boueuse provoqués par l’activité d’orpaillage polluent les ruisseaux et les rivières en les rendant turbides. Non seulement cette turbidité excessive rend l’eau utilisée pour se laver ou préparer la nourriture insalubre, mais elle empêche également la reproduction des poissons. Au cours de l’exploitation de l’or, une technique consiste à utiliser du mercure, métal extrêmement toxique, pour agréger le métal précieux. Au cours de son utilisation, le mercure est rejeté dans les rivières et les fleuves. Ce mercure se fixe dans les végétaux aquatiques qui sont consommés par les poissons. Ces derniers font eux-mêmes l’objet de prédation par d’autres poissons. Ainsi c’est l’ensemble de la chaîne alimentaire qui est contaminée. Les poissons consommés par les Amérindiens sont donc pollués. D’ailleurs, les mesures réalisées sur les Amérindiens révèlent des taux d’exposition au mercure 10 fois supérieurs à la norme de l’OMS. La présence des sites d’orpaillage génère une économie parallèle à travers le haut Maroni. En effet les sites d’orpaillage les plus importants compteraient plusieurs centaines de personnes, avec une économie qui précarise davantage les clandestins. Les Amérindiens assistent impuissants au transit des pirogues et au passage des quads qui ravitaillent les orpailleurs presque chaque nuit. Les champs sont régulièrement pillés de leurs fruits et de leurs légumes. Des vols de pirogues, de moteurs ou de carburant sont commis de sorte qu’ils vivent en permanence dans un climat d’insécurité sur leurs propres terres. Des pans entiers de forêt sont détruits et pollués par les orpailleurs sur les sites forestiers. Les sites orpaillés laissent place à de vastes zones au sol nu, que l’érosion rapide du milieu rend stériles. La faune des rivières et des forêts est chassée sans ménagement pour subvenir aux besoins des orpailleurs, privant ainsi les groupes amérindiens d’une grande partie de leurs ressources. Malgré les dispositions prises par les autorités françaises, notamment des opérations de police et une surveillance du trafic à Twenké, l’orpaillage ne cesse de s’étendre de manière dramatique. Les Wayana, les Apalaï et les Teko demandent : - Que soit mis fin à l’orpaillage illégal, que toute forme d’exploitation de l’or soit interdite sur leurs terres et que les orpailleurs soient chassés de la forêt. - Qu’un accord de coopération et un budget soient signés entre les autorités françaises et surinamiennes, mais aussi brésiliennes pour lutter contre ce fléau qui touche de plein fouet les populations amérindiennes du sud de la Guyane, que ce soit sur le Maroni ou sur l’Oyapock. Particulièrement, les chercheurs d’or profitent de leur implantation au Surinam pour coloniser la région située en Guyane française entre les fleuves Litani et Marouini. Le Surinam doit montrer sa volonté de lutter contre ce fléau et déployer des moyens coordonnés avec les autorités françaises pour interdire la présence des orpailleurs illégaux sur les fleuves, empêcher l’implantation de soi-disant ‘commerçants’ au bord des rivières, lutter contre la création des pistes de quad qui permettent un transport plus discret des hommes et du matériel. C’est cette coopération qui pourra aider les Wayana, les Apalaï et les Teko, mais également les Wayãpi à retrouver la pleine maîtrise de leur environnement. - Réaliser des enquêtes sur les filaires nationales et internationales qui organisent et profitent de ce trafic pour s’enrichir en se servant de main d’œuvre corvéable, que ce soit des hommes ou des femmes.
  13. Allez laisses tomber, je ne sais pas ce que tu veux faire passer comme idée, mais avec moi, c'est mort. ton idéologie de merde, tu peux la vendre à quelqu'un d'autre, aucune chance que ça passe avec moi. Tu te rends même pas compte à quel point tu t'enfonces à vouloir faire une analogie entre ton idéologie pourrie et l'extinction de ces peuples. Alors je te laisse continuer toute seule, tu ne m'intéresses pas et tes "propos" encore moins.
  14. Oh c'est encore pire, combien y a -t-il de millions d'individus blancs dans le monde ? Comment tu oses les mettre sur le même plan qu'une tribu où il reste 3 individus dans le monde entier. Et bien il y a des gens qui se battent pour ces tribus depuis des années au contraire de ce que tu crois. Et eux il ne se servent pas de ces peuples et de leur extinction très proche pour défendre leur idéologie gerbante.
  15. Des preuves à tes divagations ? non aucune comme d'hab. Suivant. Rappelles moi combien il y a de français qui vivent en France et dans le monde. Et compare ce nombre à la tribu des Kanoe où il ne reste que 3 membres vivant dans le monde. Tu as franchement l'impression que les Français vont s'éteindre demain ? par ailleurs il y a une autre différence de taille, par exemple, les kanoé et beaucoup d'autres de ces peuples n'ont rien demandé à personne, ils n'ont pas construit des bateaux pour venir chercher de force des hommes occidentaux pour venir leur servir d'esclave, pour travailler pour eux. ils n'ont pas ouvert les portes de leur territoire et n'ont invités personne à venir vivre chez eux. Ils vivaient cachés, isolés.
  16. Merci beaucoup Par contre moi je n'aime pas cette émission, je trouve qu'elle ne respecte pas ses peuples justement en les médiatisant, de ce fait, plein de gens vont vouloir faire comme truc et machin et aller voir les gentils peuples qu'on ne connait pas et du coup venir perturber leur vie, leur territoire. Je compare et je sais que la comparaison est dure, mais je compare cette émission aux safaris humains ou à des "zoos modernes humains". Faire connaitre ses peuples, leur culture c'est bien et c'est important pour faire connaitre les problèmes qu'ils rencontrent, mais il faut laisser cela aux associations dont c'est le travail. Et pas faire de l'argent sur leur dos, comme c'est le cas de la télé. Justement je crois que tu n'as rien compris, le but c'est les occidentaux restés chez vous et foutez leur la paix. Donc c'est tout sauf, venir vivre avec nous. Nous ne leur avons rien apporté de bon. Le mieux que l'on puisse faire pour eux, c'est protéger leur territoire, leur lieux de vie et laisser vivre tranquille loin de nous.
  17. Ah Rocky ..Bill Conti......
  18. http://www.youtube.com/watch?v=hOZ-FDDYhs0
  19. J'ai entendu cette nouvelle ce matin et j'en suis ravie, j'espère que le projet de loi passera.
  20. Sur ce site tu trouveras toutes les infos sur ces peuples, sur les menaces spécifiques. survival france
  21. Effectivement, nous sommes bien d'accord. Je ne réponds pas au deux du dessus, tant ce qu'ils viennent de dire n'a absolument aucun intéret dans ce topic. Ils n'ont visiblement rien compris à ce que veut l'extinction d'un peuple. Et qu'on puisse comparer la france avec ces habitants avec une tribu qui comptent quelques familles, c'est tout simplement hors propos et risible de bêtise. Qui te dit qu'ils ne se métissent pas? Ils le font et c'est pareil pour la consommation. Ces peuples disparaissent dans leurs origines et surtout parce que c'est leur environnement qui disparaît. Leurs cultures disparaissent aussi, par conséquent. Sans parler d'un racisme primaire qui les place à une échelle moindre aux yeux des "civilisés". Des sauvages, c'est tout ce qu'ils sont pour une grande partie des populations de leurs pays. Leurs intérêts et leur avenir n'intéressent personne, et je vois que toi non plus. Il manque pas mal de peuples dans ta longue liste Fuel. Je vous rejoins tous collectif. @vagary. Peux-tu compléter cette liste s'il te plait, je ferais des recherches pour trouver des infos. :) Akuntsu et Kanoê Un groupe de cinq Kanoê fut contacté en 1995 par les employés par la FUNAI, la fondation nationale brésilienne des affaires indiennes. Peu après, les Kanoê leur parlèrent d’un autre groupe d’Indiens isolés qu’ils appelaient Akuntsu. Le contact fut établi avec ces derniers quelques mois plus tard. Ils ne représentaient alors qu’un groupe de sept personnes ayant survécu aux vagues de massacres perpétrés par les éleveurs et leurs hommes de main durant les années 1970 et 1980. Aujourd’hui, les trois Kanoê et les six Akuntsu occupent une parcelle de forêt appelée Omerê, qui a été officiellement démarquée mais qui est entourée de vastes fermes d’élevage et de plantations de soja. Ils vivent dans deux villages séparés, dans deux petites malocas (maisons communautaires) couvertes de palmes. Ce sont d’excellents chasseurs (qui affectionnent les pécaris, les agoutis et les tapirs) ; ils ont également de petits jardins dans lesquels ils cultivent du manioc et du maïs. Ils cueillent aussi les fruits de la forêt et pêchent parfois des petits poissons dans les criques. Les Akuntsu fabriquent des flûtes en bois utilisées dans les danses et les rituels et ils portent aux bras et aux chevilles des bracelets en fibre de palmier. Les coquillages avec lesquels ils fabriquaient leurs colliers ont été remplacés par du plastique multicolore récupérés des bidons de pesticides abandonnés par les fermiers. À quels problèmes sont-ils confrontés ? Bien que leur terre ait été officiellement reconnue et que la FUNAI maintienne une présence permanente dans cette région, les Akuntsu et les Kanoê sont encerclés par des fermiers hostiles. Les deux groupes ont été traumatisés d’avoir assisté à l’extermination de leur peuple et subi d’extrêmes violences de la part des hommes de main des fermiers. Ils sont à présent très craintifs et méfiants à l’égard des étrangers. Personne ne connaît la langue akuntsu et de ce fait il leur est très difficile de faire connaître leurs besoins et de raconter leur histoire. En tant que peuples isolés, ils sont très vulnérables aux maladies apportées de l’extérieur. À moins que les Akuntsu n’acceptent de se marier avec des personnes issues d’une autre communauté indigène, cette petite tribu disparaîtra définitivement de la surface de la terre. Un autre petit groupe de Kanoê, contacté il y a plusieurs décennies, vit dans la partie occientale de l’Etat de Rondônia. La campagne de Survival Survival fait pression sur le gouvernement brésilien pour qu’il démarque, reconnaisse et protège les terres de tous les groupes indigènes isolés et non contactés du Brésil. Ils disparaîtront si leurs droits humains collectifs ne sont pas reconnus et respectés.
  22. Les Amériques Akuntsu et Kanoê Brésil Amérindiens de Guyane Guyane française Arhuaco Colombie Awá Brésil Ayoreo Paraguay Enawene Nawe Brésil Enxet Paraguay Guarani Brésil Indiens de Raposa-Serra do Sol Brésil Indiens du Brésil Brésil Indiens isolés du Brésil Brésil Indiens Isolés du Pérou Pérou Innu Canada Nukak Colombie Wichí Argentine Yanomami Brésil Zo’é Brésil Afrique Bushmen Botswana Maasai Tanzanie Ogiek Kenya Peuples de la vallée de l'Omo Ethiopie Pygmées Afrique centrale Asie & Asie australe Aborigènes Australie Dongria Kondh Inde Jarawa Inde Jumma Bangladesh Khanty Russie Palawan Philippines Penan Malaisie Peuples de Sibérie Russie Tribus de Papouasie Indonésie Udege Russie Wanniyala-Aetto Sri Lanka
  23. Et toi de très grande objectivité, c'est connu sur ce forum :smile2:
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