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casdenor

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Tout ce qui a été posté par casdenor

  1. Y a un type qui t'a mis un flingue sur la tempe Oo Ahhh, oui, tu veux dire que ta liberté est supérieure quand tu travailles par rapport à celle que tu as quand tu ne travailles pas. Oui, en effet. Tu viens de comprendre exactement ce dont on parlait depuis le début.
  2. Bah pourquoi tu n'es pas resté au chômage alors ?
  3. Attend d'être sans-emploi, tu vas vite découvrir la liberté qu'offre le travail x')
  4. Le laxisme chez l'extrême droite, c'est augmenter le nombre de personnes incarcérées. En fait, c'est de la novlangue là ce qu'on a x')
  5. Ah bon ? Oh excusez-moi je croyais que vous disiez que supprimer les tribunaux correctionnels pour enfants était une mauvaise idée et témoignait du laxisme de la justice. On attend toujours que le posteur du sujet rectifie son titre mensonger d'ailleurs.
  6. "j'ai lu que Constantinople n'y connaissait rien et j'en déduis que c'est une mesure laxiste" Rappel: Le sujet est mensonger, et les tribunaux correctionnels fonctionnaient sur les mêmes bases que les autres. Ils donnaient l'illusion d'une politique plus répressive, alors qu'en réalité, non seulement ils compliquaient les dossiers (division des dossiers en deux s'il y avait des récidivistes et des non-récidivistes OLOL) mais en plus, ils n'avaient que l'apparence de la fermeté, puisque les lois restaient les mêmes. Rajoutons à ça encore une fois que la justice est tellement laxiste que nous avons trois fois plus de personnes en prisons qu'en 1955 et même plus qu'au lendemain de 39-45 quand on a foutu les collabos en taule. Genre aujourd'hui, c'est pire que si on sortait d'une guerre mondiale. Mais à part ça la justice est laxiste quoi. Ah, tu as remarqué aussi que le but de Sarkozy était que les 16-18 soient majeurs pénalement mais pas civilement ?
  7. Donc il vaut mieux recevoir la becquée salariale en échange de quelques heures par jours que de recevoir la becquée maritale en échange de chaque heure de chaque jour. Sérieux, faut réviser un peu, chez moi 7h, c'est inférieur à 24h. (si tant est que tu bosses 7h/jour, hm) Mais c'est bien, continue à imaginer ce qui est meilleur pour autrui. De toute manière, hein, tu t'en fous, c'est pas toi qui as le risque de te retrouver dépendant d'une femme, c'est l'inverse \o/ Le plaisir mesquin quoi.
  8. NOPE, coco. La preuve en est que selon les jours je me couche à des horaires sacrément aléatoires. Tu vois, mon patron, il gère ma vie pendant un certain nombre d'heures, et ce certains jours. C'est tout. Le reste c'est ma vie. C'est dommage, hein ? De remarquer que c'est toi tout seul qui formate ta vie en fonction de ton patron ? Mais j'imagine que tu préfèrerai formater ta vie en fonction de tes parents ou de ta femme, c'est sur que ça doit être cent fois plus cooooool. Tu demandes à ton patron pour avoir un chien ? Manger de la tomate mozza ? Faire un tour à la campagne ? Si tu peux lire ton bouquin avant de dormir ? J'espère que non. Dans le cas contraire, c'est vrai que l'alternative avec être aliénée à un mari devient plus intéressante.
  9. Mais bien sur. Qui est-ce qui ne cite que la définition qui l'intéresse ici ? L'autre définition est en réalité une extension de la première, basée sur le fait qu'on méprisait la première. Ce n'est rien de plus que d'utiliser la prostitution pour dénigrer autre chose. Sauf que voilà, la prostitution n'est pas un travail comme les autres. K ? Thx. Bye. Bah bien sur, genre le fait de devoir demander des congés, c'est l'équivalent de devoir rendre des comptes pour tout ce que tu fais dans ta vie. Est-ce que mon patron me demande des justifications quant au chat que j'ai chez moi ? Est-ce que mon patron choisit ce que je fais de mes congés ? Est-ce que mon patron choisit l'heure à laquelle je me lève, et ce tous les jours ? Est-ce que mon patron décide de ce que je mange ? Est-ce que mon patron choisit les livres que je lis, les musiques que j'écoute, les films que je visionne ? Voilà, t'as saisi, toi t'as envie d'être traité comme un gosse, cool story. Mais tu vois, y en a qui ne veulent pas.
  10. Depuis quand j'ai à répondre à tes questions sur ma vie privée ? Tu te prends pour qui coco ? Encore une nouvelle preuve d'un enfant-roi, le mec croit qu'il a le droit d'exiger que je lui révèle ma vie privée comme ça... Désolé, dans le monde des adultes, ça se passe pas comme ça. Ah, mais suis-je bête, toi tu as envie d'être traité comme un enfant...
  11. Prostitution: activité visant à échanger des services sexuels contre de l'argent. K ? Thx. Bye. Je sens que je vais faire mumuse avec toi. T'es quoi toi ? Un autre enfant-roi à qui on passait tout ses caprices étant gosse et qui voudrait retourner à ses 15ans ? Sérieusement, les kikoos qui pensent que la vie à 15ans vaut cent fois mieux que celle à 25, ce sont ceux qui ont oublié ce que c'était à 15ans ou ont été des enfants-rois, stout.
  12. Mais en fait tu ne sais vraiment pas lire ?* Tu sais ce que sont ces fiches ou tu n'as même pas cherché ? Indice: les crimes n'en font pas parti. Alors soit tu es complètement malhonnête et tu mens constamment, soit tu ne sais pas lire, mais faut choisir à un moment !
  13. Mensonge: Arrête de mentir Constantinople, c'est fatiguant de devoir répéter sans arrêt pour débunker tes énormités.
  14. Oh, c'est mignon. Le gentil petit enfant qui vient tronquer le passage. Avant cet article de 2004, l'intégralité du casier était vidé à la majorité, ce qui posait des soucis. Mais à part ça la justice est de plus en plus laxiste. Quand vous aurez lu mes propos, oui, on pourra discuter, mais là, vous ne pouvez pas juger du "problème de les tenir" vu que vous avez été incapable de les lire. Allez, courage, réessayez.
  15. Tiens c'est marrant, je ne me rappelle pas avoir évoqué les violeurs. Ah oui, logique, c'est toi qui en parle, toi qui décide de ce que j'en pense. Comment on appelle ça au fait ? Ah oui, stratégie de l'épouvantail. Sinon, merci pour la source qui démonte tes propres propos. J'aime :D Quant à la fermeté, oser dire que les autres pays sont pires que nous, est-ce que tu sous-entendrais que la France est laxiste en terme d'emprisonnement depuis 1 siècle carrément ? :D Je sens qu'on va se marrer là x') Enfin, regardons cet article du point... Quels sont les pays "pire" que la France ? Espagne, Portugal, Grand-bretagne... et les pays d'europe de l'Est. Les mieux ? Allemagne, finlande, pays-bas, italie, autriche, luxembourg, belgique. En gros, nos "voisins" sont du même acabit ou meilleur, mais non nonononon, on va utiliser ces stats pour faire croire l'inverse. Sinon, rien à dire sur le fait qu'il y avait moins de 20.000 personnes en prisons y a 60ans ? Ou encore sur le fait qu'en foutant tous les collabos en taule en 46, on avait encore moins de personnes incarcérées qu'actuellement ? Hum ? Non ? Bien ce que je pensais.
  16. Non, si tu avais lu tu aurais remarqué que seuls les tribunaux correctionnels pour enfants sont supprimés et pas les tribunaux pour enfants. Si tu avais lu tu aurais donc su qu'un mineur serait toujours condamné pour viol, et que de toute manière les mineurs qui passaient en viol en correctionnel étaient des cas d'une rareté énorme, vu que ce tribunal jugeait la récidive. Bref, si tu avais lu tu aurais compris ce que j'écrivais, mais malheureusement tu ne l'as pas fait, me forçant à me répéter encore et encore. Pour le reste, tu continues à dire n'importe quoi de bout en bout, comme dire que la quasi-totalité des infractions des mineurs ne figurent pas sur leur casier judiciaire (ce qui est une énorme connerie en fait, la quasi-totalité des infractions des mineurs figurent sur leur casier judiciaire, puisque celui-ci n'est vidé que dans des cas très particuliers, à savoir 3 ans sans infraction, et que, dans tous les cas... les informations sont conservés dans les conditions de droit communs.) Oh, on a besoin de rajouter que nos prisons sont plus remplies qu'au lendemain de la seconde guerre mondiale ? Oui, oui, quand on a foutu tous les collabos en prisons, il y avait moins de personnes en prisons qu'il n'y en a à l'heure actuelle, et le nombre de personnes derrière les barreaux est en hausse constante depuis 1975. 40 ans de hausse, mais la justice est laxiste x')Ahhh, les brainwashé de l'extrême droite, toujours prêt à nier la réalité.
  17. Tiens, encore quelqu'un qui ne sait pas lire. Allez, réessaye, tu vas y arriver. Tu reprends mon message et tu le lis, mais genre en lisant quoi, pas en cherchant des trucs à contester, tu le lis vraiment. Ensuite tu t'excuses d'avoir dit n'importe quoi, et on pourra discuter. Et si t'arrives toujours pas à comprendre que t'as dit de la merde, tu relis deux voire trois fois, t'inquiète, on a le temps. Allez, bon courage, je sais que quand on n'a pas l'habitude, lire c'est compliqué, mais j'ai confiance en toi.
  18. Titre mensonger. Taubira ne veut pas supprimer les tribunaux pour mineurs, mais les tribunaux correctionnels pour mineur. Quelle différence ? Les tribunaux correctionnels jugent spécifiquement les délinquants récidivistes, et non la simple délinquance. Rappelons qu'il existe les tribunaux de police (contraventions & co), le juge des enfants (contraventions, délits, le tout pas au-delà de 10 ans de prisons), le tribunal pour enfants, qui juge pareil que le juge, mais également les crimes des moins de 16ans (viol, meurtre etc...) et la cour d'assise des mineurs qui juge les crimes des 16-18ans. Je cite Pourquoi le tribunal correctionnel pour mineur va-t-il être supprimé ? Hé bien pour plusieurs raisons. D'une part, la justice fonctionne très bien dans ce domaine: la récidive des mineurs est inférieure à 15%. D'autres part, les cas sont relativement rares (300 cas sur 150.000), et les frais alloués à cette portion de la justice sont à la limite d'être gâché quand la justice a bien besoin de l'argent en ces temps-ci. (Rappelons que depuis des années, et sous les présidences de deux hommes de droite, la justice a perdu peu à peu des moyens financier pour faire correctement son travail). Enfin, le tribunal correctionnel pour mineur n'est pas plus sévère. Contrairement à ce que de nombreuses personnes voulaient nous faire croire, le tribunal correctionnel pour mineurs appliquait les mêmes lois que les autres tribunaux pour mineurs. Il était simplement composé de plus de magistrats et avait un effet plus solennel. Un effet qui fait rapidement pschit face à des délinquants récidivistes. Rajoutons à cela que les juges pour enfants se sont élevés très tôt contre les tribunaux correctionnels pour enfants. Que ce soit l'UNICEF ou l'ONU, les deux ont mis en avant l'irresponsabilité d'une telle mesure qui va avec un système répressif abusif. Rappelons, enfin, que les tribunaux correctionnels pour enfants sont un pis-aller à l'abaissement de la majorité pénale, que Sarkozy voulait ramener à 16ans. Enfin, le tribunal correctionnel pour enfant n'étant capable de juger que les récidiviste, si, pour un même délit ou même crime, il y avait des récidivistes et des non-récidivistes.... le dossier était coupé en deux et confié à deux instances différentes. SI ! En d'autres termes, qu'était-ce que le tribunal correctionnel pour enfants ? Rien de plus que le pis-aller d'un président qui avait pour but de faire des adolescents des individus aussi pénalement responsables que les adultes. N'ayant pas réussi à abaisser l'âge de la majorité pénale à 16ans, le conseil constitutionnel lui a refusé, il s'était tourné vers ce système et bien d'autres pour détruire le statut des 16-18. Comme toujours, on note que ceux qui viennent se plaindre du laxisme de la justice non seulement n'y connaissent rien, mais en plus se plaignent à tort et à travers de tout et n'importe quoi. Source: http://www.unpeudedroit.fr/droit-penal/retour-sur-la-mort-annoncee-du-tribunal-correctionnel-pour-mineurs/ Source: http://www.huyette.net/article-vers-une-suppression-du-tribunal-correctionnel-pour-mineurs-105625970.html Source: http://www.huffingtonpost.fr/2012/05/21/supprimer-tribunaux-correctionnels-mineurs-taubira_n_1531992.html Source: http://jprosen.blog.lemonde.fr/2012/05/20/la-suppression-du-tribunal-correctionnel-pour-mineurs-un-triple-message-470/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-32280322
  19. La preuve que Soral n'a strictement rien compris à la vie en effet. N'importe qui a pu remarquer la vie qui était la sienne quand l'argent venait de ses parents. Une vie de dépendance. Une vie dans laquelle on a des comptes à rendre pour tout ce qu'on achète, une vie dans laquelle on doit demander des permissions, dans laquelle on est complètement dépendant. Alors peut-être que Soral était un enfant-roi à qui on laissait tout passer et qui pouvait piquer sa crise et avoir tout ce qu'il voulait (ce qui expliquerait de nombreuses choses, tiens) mais en réalité, tout le monde a pu faire l'expérience de ce que c'est que de vivre sans gagner sa vie, et de la profonde dépendance qui en résulte.
  20. Totalement faux, la vidéo ne fait aucunement référence à cela, c'est une simple extrapolation de ta part dans ta volonté de défendre. Tu oublies d'ailleurs totalement le fait qu'il pastiche les débuts de textes philosophiques, puisque, justement, quand on fait une distinction, on explique la distinction. (et en sus, tu te concentres uniquement sur le premier paragraphe en citant les deux, on note donc que tu essaies de cacher le second) En effet, Soral part d'un postulat faux (l'émancipation de la femme se fait par la lutte des sexes), et donc son argumentation est absurde. Non. Ce que Soral exprime c'est que le féminisme doit fermer sa gueule parce qu'il y a la vraie lutte, et c'est très clairement dit plus tard dans la vidéo. Mensonge, si c'était le cas, comme je l'ai dit, il proposerait une alternative féministe. Soral n'en propose pas, il propose un retour en arrière. Faux, si c'était le cas, ses propos seraient totalement différents, et ne viseraient pas à discréditer le féminisme, mais à lui proposer une poursuite. Mensonge: il dit montre clairement cette aliénation comme inévitable et au lieu de proposer d'en sortir, il propose d'y retourner et d'y rester. Aucun coup de pub, ça s'appelle montrer la réalité, et l'expliquer. C'est la conclusion à laquelle les propos de Soral devraient aboutir s'il était véritablement intéressé par le sujet et n'avait pas juste comme but de faire taire les féministes. Encore une fois, tu omets tout ce que j'ai dit pour répondre à côté: le fait est que Soral ne se met pas du côté de celles qui le signalent, il utilise simplement celles qui ne le signalent pas comme épouvantail. Faux, si c'était le cas, il proposerait un changement à ce niveau et non un retour en arrière. En effet, et c'est là la réalité: un après le féminisme qui existerait selon Soral et toi, alors qu'en réalité, on n'y est toujours pas. On est dans le pendant. Nouvelle infantilisation Le terme communautarisme étant simplement le fait qu'un système institutionnalisé combatte le regroupement de ceux qui se battent contre lui, ça va être conceptuel. À ce niveau-là, la lutte des classes est communautariste. Ce terme est un épouvantail. Non, il ne parle pas. Il le fait. Faux, tu ne m'as donc pas lu, et tu n'as eu pour but que de démonter ce que je disais => apprends à lire. Parce que tu comprends ce que tu veux comprendre, et ça s'est prouvé récemment vu que tu as cru que je disais que "le féminisme défend les intérêts des femmes bourgeoises". Rappelons qu'il parle de lafâme, mais que tu oses faire croire qu'il fait des différences entre les femmes. NON. Il utilise les femmes des classes ouvrières, qui sont son fond de commerce pour SON combat contre SON OPPRESSION. Bah bien sur.... ça s'appelle un épouvantail. Il a dit qu'il y avait une pertinence, juste pour qu'on le considère avec bienveillance, c'est un masculiniste prononcé. Mon dieu, mon pauvre petit, Soral j'ai écouté ses vidéos, j'ai démonté toutes les conneries qu'il disait, et ce, des mois avant même d'avoir conscience de l'importance du combat féministe ou de l'anti-racisme. Des mois même avant d'avoir conscience des différentes oppressions de notre société. Dire que Soral ne veut pas renvoyer les femmes au foyer, c'est tout simplement mentir. C'est exactement ce que cette vidéo dit. Si Soral avait la moindre volonté de libérer les femmes, non seulement ça se saurait, mais en sus, ses vidéos seraient extrêmement différentes. JAMAIS, il n'aurait parler de lafâme. Rien que ce terme montre qu'il n'y connaît rien. Cette simple incapacité à parler des féminismes, des femmes et des féminités, suffirait à montrer qu'il n'y connaît rien et n'est rien de plus qu'un espèce de bouffon cherchant à ce que le monde se batte pour lui. Manque de bol, c'est un homme blanc cisgenre, hétéro et valide, donc forcément, il n'y a plus que la lutte des classes... Et comme d'hab on retrouve cette volonté de faire taire les autres. ma lutte namoi c'est la meilleure. Concept de convergence des luttes, d'intersectionnalité, de réflexion sur la société, tout ça, c'est que dalle. Il n'y a que du populisme de bas étage et des conneries étalées ça et là sous couvert de pensée construite. Ceux qui viennent chouiner que lafâme n'a gagné aucune liberté en entrant dans le salariat sont généralement des hommes, c'est fun non ? :) On appelle ça comment ? Ah ouiiii, mansplaining.
  21. Tkt, je ne poste pas pour Soralavol, je l'ai pas /ignore pour rien quand-même. J'ai posté le débunkage pour les lecteurs qui pourraient se faire couillonner par l'autre trouffion.
  22. Y a qu'en France qu'on croit encore en Freud. Et je dis "croire" car c'est de la pure foi. Tous les autres pays se foutent de notre gueule, mais chez nous on y croit encore... Triste.
  23. Non, t'aurais dû fermer ta gueule et pas utiliser la souffrance d'individu comme une insulte, mais j'imagine que le respect tout le monde n'a pas appris à grandir avec hein.
  24. Vous voulez un démontage des propos de ce fumier ? Ok. C'est parti. « Il faut distinguer le féminisme de la femme et de la féminité ». Alors, rien que sur la première phrase y a tant à dire je pourrais faire un chapitre. Premièrement, sérieusement, cette phrase est complètement STUPIDE. Distinguer les trois ? Y a une seule personne en France qui ne sait pas qu'il y a une différence entre les trois ? On remarquera d'ailleurs dans la vidéo qu'il n'aborde pas les deux mots suivants : jamais il ne parle de la femme. Jamais il ne parle de la féminité. Cette phrase d'introduction n'est en fait qu'une truquerie destinée à faire passer son discours pour philosophique. C'est le moment où, en général, on distingue les mots pour expliquer la différence et ensuite aborder le sujet. Là, cette distinction est évidente, et c'est un simple pastiche destiné à faire passer son message comme réfléchi. Ça commence bien, vous l'aurez remarqué... On reprend cette phrase. Déjà, LE féminisme. LA femme. LA féminité. Une seule manière de l'être. C'est pas comme si les féministes utilisaient régulièrement le pluriel pour signifier les différences entre les cas. L'Haume ou Lafâme, ce ne sont que des méthodes pour essayer de concasser des expériences très diverses au sein d'une seule et même chose. Vous avez compris ? Ouiii, c'est bien ça. Le but est de pouvoir taper sur le tout en un seul bloc. Croyez-vous que le féminisme de Valérie CG soit celui de Caroline Fourest ou de shahla sherkat ? Indice : Caroline fourest est une féministe abolitionniste, Valérie CG est anti-abolitionnisme et Shahla Sherkat est féministe musulmane. Des mouvements très variés, divers, opposés sur de nombreux points. Un peu comme si on disait que le FdG et le FN sont dans le même sac, car ils sont à l'extrême. Oui... mais non. Poursuivons. « Il prétend que l'histoire c'est la lutte des sexes » C'est TOTALEMENT FAUX. Déjà, le IL renvoie à nouveau au paragraphe précédent, un seul sac, mais en sus de ça, il omet totalement le fait que le féminisme n'a jamais été la lutte des sexes, mais l'émancipation des femmes (et non de lafâme vous noterez encore une fois qu'on utilise le pluriel, c'est normal, plusieurs cas, plusieurs fonctionnements, plusieurs méthodes de pensées) « On manipule les revendications féministes, qui sont souvent légitimes, de libération des femmes pour en réalité les mettre au service de la société marchande et du salariat » Ce qui est magnifique, c'est qu'ici, et dans ce qui va suivre, il y a deux choses. D'une part, Alain Soral parle du fait que les revendications féministes sont souvent légitimes. On pourrait croire donc qu'il admet la pertinence de leur pensée, mais non, ce mot légitime est là juste en aparté. JAMAIS, à AUCUN MOMENT de la vidéo il ne parlera de cette légitimité. En fait, ce mot est juste là pour essayer de donner un ton amical. Ultra-paternaliste, d'ailleurs, il y a un côté « t'as raison, mais t'es conne ». Ce côté est largement mis en place par « on manipule les revendications féministes », c'est à dire la mise en avant d'une puissance qui utiliserait le féminisme, et donc l'idée que les féministes sont trop connes pour être capable de penser par elles-mêmes. Et d'autres part, il ne conçoit même pas l'idée que le but n'est pas de mettre au service mais de donner le choix. pas une seule fois l'idée du choix ne sera évoqué. Ce ne seront que des ordres. Alain Soral, l'homme incapable de concevoir qu'on puisse exiger le choix ? « La culpabiliser, et de forcer sa conscience, qu'être femme au foyer, mère de famille, épouse, c'est une souffrance, une aliénation et de la faire passer de la sphère d'influence du mari à celle du patron » Alain Soral dit là un fait pertinent : le féminisme TM (TM signifie Marque Déposé, terme utilisé par de nombreuses féministes, pour parler des groupes importants qui décernent des brevets de féminismes) est en effet violent vis-à-vis du maquillage, des mères aux foyers etc... Ce qui est magnifique ici, c'est qu'il n'a pas tort. En revanche, ce qui est grandiose, c'est que ce fumier utilise un fait pour non pas chercher l'émancipation des femmes, mais essayer d'en faire une impossibilité. D'une part, encore une fois, il place tous les féministes dans un seul et même sac, ce qui permet d'utiliser les défauts des unes contre les autres. (second paragraphe, vous comprenez pourquoi il a utilisé le singulier) D'autre part, il met comme idée que les femmes seront toujours sous influence (patron ou mari) en oubliant le point principal du féminisme, et là je parle au singulier : l'émancipation. C'est à dire l'égalité. Or, les hommes sont soumis au patron à l'heure actuelle. Là où Soral pourrait tout à fait être féministe, et conclure qu'il faut combattre le patronat pour les deux, il vire masculiniste, et en conclut que c'était une mauvaise idée. On est totalement dans cette idée de renvoyer les femmes sous le joug des hommes « parce qu'au final, elles n'y ont rien gagné ». L'idée d'avoir « le choix » (c'est à dire le choix d'être mère au foyer OU de travailler) ne lui apparaît pas comme intéressante, ce qui est logique, vu qu'il ne s'intéresse aucunement aux femmes : il cherche juste à démonter les combats. « la femme se retrouve grâce au combat féministe à subir une double aliénation, à savoir à la fois le mari et le patron » Cette phrase illustre très bien le problème. Là où la conclusion logique serait donc qu'il y a un problème du côté des hommes qui continuent d'aliéner les femmes, Alain Soral va à l'inverse : les femmes auraient dû accepter l'aliénation du mari. Pire, il la présente comme inévitable. Il n'imagine même pas qu'on puisse se trouver non-aliéné par le mari, et, au lieu de voir qu'un combat reste à mener, il propose le retour en arrière, à savoir : l'aliénation au mari simplement. L'hypocrisie à son comble. « Le féminisme ne transcende pas les rapports, l'intérêt a souvent été l'intérêt des bourgeoises » Pour être précis, le féminisme TM est l'intérêt des bourgeoises blanches. C'est d'ailleurs pour cette raison que le concept d'intersectionnalité a été créé ces dernières années : pour recouper les différents vécus, car en effet, les diverses oppressions (classes, genre, transphobie, homophobie, validisme, et je ne vais pas toutes les citer) forment un canevas qui se recoupe et créer même des données totalement différentes. Je vais donner un exemple ici : Les Slutwalk aux états-unis avaient pour but de revendiquer le droit d'aimer le sexe. De nombreuses femmes noires ont refusé d'y participer. Pourquoi ? Hé bien, en effet, l'idée d'aimer le sexe était assimilé à un côté sauvage. La femme blanche (je mets un singulier ici car je parle du point de vue social d'alors, qui recoupe en un seul groupe) devait être distinguée, et avait donc à s'émanciper. La reprise du terme « slut » (salope) était là pour mettre cette insulte en avant. Littéralement pour dire « j'aime le sexe et je le revendique » Malheureusement, le côté sauvage est également le point attribué, par racisme, aux femmes noires ; Celle-ci ne pouvaient donc se retrouver dans cette réappropriation du terme, car c'était ce qu'on attendait d'elles. (à savoir aimer le sexe et être sauvage) De ce fait, elles ont été nombreuses à ne pas participer à ces slutwalk. Voilà un exemple très précis qui met en avant l'intersectionnalité, ces points de jonctions entre les oppressions/ Si vous voulez un autre exemple de l'intersectionnalité, parlons Transphobie et racisme. Une personne trans' cherchant un appart aura sans doute des difficultés, principalement quand elle montra sa carte d'identité. En revanche, ça n'a rien à voir avec la difficulté évoquée par un homme trans récemment: lui, en tant que noir, est immédiatement considéré... comme un menteur. On ne le croit pas. On le prend pour un sans-papier qui a tenté son coup. Ici, un exemple très clair d'intersection très particulière et très éclairante, visible encore en 2014. Le racisme et la transphobie se conjugue pour donner une violence totalement différente et unique. Et en effet, le féminisme TM n'est absolument pas intersectionnel. Il est effectivement bourgeois. Le soucis, c'est que Soral ne propose pas une lecture intersectionnelle, il en déduit immédiatement le rejet total et complet du féminisme. Au lieu de chercher une lecture pertinente et globale, il le rejette, et propose de renvoyer, une fois de plus, les femmes au foyer, sous l'aliénation du mari. D'ailleurs, Soral met bien en avant le fait que pour les bourgeoises, le féminisme a permis d'avoir accès à des métiers intéressants, mais encore une fois, il utilise ce fait, pour essayer de le discréditer. Au lieu de montrer qu'il faut aller plus loin. Qu'il faut élargir la réflexion, il propose de la supprimer. Il va même jusqu'à essayer de faire passer ça pour un caprice en disant « échapper à l'ennui de la maîtresse de maison ». Là, c'est une nouvelle infantilisation. L'idée de l'égalité n'est plus intéressante, et la pertinence qu'il évoquait plus tôt est totalement balayée en mettant cette image de femme-enfant qui fait un caprice par ennui, là où l'on a simplement affaire à des personnes qui veulent avoir le droit de ne pas être sous le joug d'un mari. « Le féminisme a rarement identifié cette contradiction ». Tout est dans le rarement. D'une part, vous noterez qu'il n'en parle plus ensuite. Il s'en fout que certaines féministes l'aient mis en avant et continuent de le faire. Ça n'est pas important. En effet, s'il avait une pensée réellement développée, il poursuivrait dans ce chemin et travailleraient avec ces féministes. Mais non. Le rarement, en vérité, est juste là pour que dès qu'on pointera les féministes l'ayant signalé, il puisse dire « ah mais je n'ai pas dit le contraire ». En réalité, de nombreuses féministes le signalent, et ce, très régulièrement, et depuis des décennies. « C'est possible pour une femme de travailler dans la société du salariat si quelqu'un s'occupe de ses enfants en bas-âge... » Là, Alain Soral montre à nouveau sa misogynie et son sexisme. Il n'imagine pas un seul instant que ce soit aussi le boulot du père. En fait, il se place dans l'idée qu'il y a « comme c'était avant » (lafâme qui s'occupe des enfants) et y ajoute lafâme qui bosse. Là où n'importe qui avec deux neurones connectés pourrait en venir à la conclusion qu'il y a un travail à faire pour que les pères s'occupent de ce qu'ils ont pondu, non, le but est simplement de montrer l'impossibilité de la double casquette, et de renvoyer lafâme à la maison. « Y a une autre femme, qui a une double aliénation à elle, qui est la femme de ménage, ou la babysitter qui s'occupe et des enfants de la femme émancipé et des siens » Alors, déjà, Alain Soral, à nouveau, reste dans cette idée que SEULE lafâme s'occupe des enfants, fait le ménage ou babysitte. Si cette idée est pertinente, une nouvelle fois, la conclusion devrait être : il faut éduquer les hommes. Mais non. Le but est de décridibiliser le féminisme. En sus de ça, il met en avant cette idée que TOUTES les femmes ont des enfants. Il y a là un trait caractéristique du masculinisme. Une femme, ça a des enfants. Vous noterez à nouveau que le père n'est jamais évoqué. Genre jamais. Il ne se pose pas la question de savoir s'il y a un problème dans la relation entre père et enfant. C'est le rôle de lafâme. « Les féministes qui ont toujours été très peu nombreuses ont souvent été flattées par les médias et le pouvoir » Cette phrase est grandiose. Rappelons que la France a mis plus de cinquante ans à accorder le droit de votes aux femmes (première revendications dans les années 1900) que l'IVG a conduit à de véritables « commandos anti-ivg » et que, de manière général, dans les médias, on entend cent fois plus parler des Femen que des déchainées. Ici encore, présentation d'un mensonge, avec toujours ce double jeu soralien qui consiste à placer des demi-vérités en en tirant des conclusions stupides, puis à rajouter des mensonges derrière qu'on prendra aussi pour vérité) « Vrai lutte sociale, je dirais unisexe » Ici, Alain Soral attaque le féminisme comme n'étant pas « une vraie lutte ». On rappellera qu'il avait parlé de légitimité plus tôt, une nouvelle preuve ici qu'il ne l'a JAMAIS pensé. C'était un mot en l'air, purement de la captatio benevolence : le seul but était de faire en sorte qu'on ne le prenne pas pour un salaud. Dommage, c'en est un. L'idée de « vraie lutte » a constamment été utilisé pour faire taire tout ceux qui ne se trouvaient pas dans celle-ci. Cette distinction entre la lutte sérieuse (ici la lutte des classes) et les luttes pas sérieuses (féminisme, racisme, combat contre la transphobie, l'homophobie, le validisme et j'en passe) est terrible, car vous noterez que ça rejoint très précisément ce dont je parlais plus tôt : Là où une approche intersectionnelle rendrait ces luttes plus fortes, le refus de cette approche les affaiblit, et en prenant acte de cela, la volonté de rejeter les autres devient logique. Alain Soral met donc ce point en avant car son but est clair : faire taire les luttes qui ne le concernent pas, pour en revenir à la lutte qui le préoccupe. En tant qu'homme blanc cisgenre hétéro, évidemment, c'est la lutte des classes. « Partout où le féminisme monte c'est là où la lutte des classes, la conscience des classes régressent. « plus la société se boboise » Ici, on notera qu'Alain Soral met en avant à nouveau le problème de la division... qu'IL ORCHESTRE LUI-MÊME. Il fait cette division, parle de « vraie lutte » et ensuite vient se plaindre qu'il y a perte de puissance. Évidemment, vu qu'il exige des autres de se battre pour lui. C'est à dire que lui, le privilégié (cisgenre, hétéro, homme, blanc) exige que les oppressés viennent se battre pour lui. C'est comme si Warren Buffet lui demandait de se battre car son Yacht n'est pas assez grand. Non. Le terme boboïse est aussi très clair. Une nouvelle attaque contre le féminisme. L'idée de légitimité évoquée plus tôt ? Pouah. Pas une vraie lutte, et le terme bobo est bien là pour le mettre en avant. Le côté capricieux évoqué plus haut trouve là un miroir, l'idée d'un côté carrément pédant bourgeois. But ? Faire taire le féminisme, à nouveau. « Plus elle [la société NDM] devient bourgeoise » Ici, le terme est utilisé juste pour son côté épouvantail. Une société qui deviendrait bourgeoise, au milieu d'une société avec de plus en plus d'écarts ? Non. Une société qui deviendrait bourgeoise, ça signifierait qu'elle serait plus bourgeoise, donc plus de bourgeois. Ce n'est pas ce qu'il veut dire. Le mot a juste été placé là pour faire peur, à nouveau, pour essayer de mettre en avant l'idée selon laquelle le féminisme, c'est bourgeois. Pourquoi faire ça ? Mais pour montrer que la vraie lutte c'est pas ça. On a encore affaire à une volonté de manipulation. « Les femmes d'une intelligence supérieure et qui ont conscience de leur être et qui se battent pour leur liberté ont toujours pointé du doigt le mensonge, la naïveté du combat féministe strict. » Ici, à nouveau, il y a dénigrement des féministes : elles sont stupides et naïves. On notera en sus le terme « féminisme strict » qui ne sera pas expliqué, faudrait pas non plus qu'il utilise des mots en sachant ce qu'ils veulent dire. « et souvent le féminisme se réduit à un règlement de compte oedipien et bourgeois » Outre la référence à Freud, qui n'est plus utilisée qu'en France parce que le complexe Oedipien est une ineptie et que nous sommes les derniers à croire qu'il a encore la moindre pertinence, ici, on tombe dans la psychophobie : Il essaie de faire passer les féministes pour des personnes avec des troubles psys, donc des personnes envers lesquelles on ne peut avoir confiance, qui ne savent pas ce qu'elles disent, bref des personnes sans crédibilité. « Simone de Beauvoir, c'est la preuve que le féminisme c'est de la merde » Voilà. Donc le terme légitimité plus tôt signalé, hein, vous vous le carrez dans le fion, JAMAIS il ne la pensé. Normal, il n'en a rien à foutre : le féminisme ne s'occupe pas de lui. IL EST DOMINANT. Donc il s'en cogne, il veut conserver ses privilèges, et le montre à la fin. En conclusion, que dire de toute cette vidéo ? Il y a beaucoup à en dire ? D'une part, il y a le caractère manipulateur de cette vidéo : Au début, mise en avant d'un côté quasiment philosophie, on distingue trois mots, 'fin on dit qu'il faut les distinguer, on prend trois mots évidents. Puis, on avance petit à petit. On fait des fausses concessions, on dit que c'est légitime, mais manipulé, et enfin, on termine par « ce sont des idiots, des malades mentales, des naïves, des bourgeoises et des menteuses ». D'autre part, et c'est là où Soral se distingue de beaucoup d'ahuris de l'extrême droite : il utilise très couramment des demi-vérités. C'est à dire qu'il va prendre des faits (le féminisme TM est bourgeois) et les triturer pour arriver à une conclusion à l'opposée de celle qui devrait advenir. Pourquoi dis-je à l'opposé ? Car il parle de la légitimité de la libération des femmes. Donc il devrait parler intersectionnalité, il devrait parler ouverture. Mais non, il utilise cette demi-vérité, en tronquant le TM, pour ne garder que « le féminisme » et en en faisant non pas une méthode de réflexion féministe, mais une méthode de combat du féminisme dans sa globalité. Pourquoi Soral ne parle-t-il pas du caractère Blanc du féminisme TM ? Parce qu'il n'en a rien à foutre: ceux qui le regardent se préoccupent de la lutte des classes, pas du racisme. Il s'en cogne royalement du racisme. De plus, s'il le faisait, il tomberait lui-même dans une réflexion interesectionnelle alors qu'il cherche à l'éviter à tout prix au profit de la seule vraie lutte: la sienne. En fait, ce type n'est rien de plus qu'un petit fumier accroché à ses privilèges, bien incapables de concevoir le monde autrement que par la lorgnette de la seule lutte dans laquelle il n'est pas le dominant, à savoir la lutte des classes, et qui veut tout bonnement écraser les autres. Poubelle, comme d'hab. Si vous voulez du démontage de Soral, vous pouvez checker : TOUTES SES VIDÉOS ET TOUT SES DISCOURS FONCTIONNENT SUR CE MÊME PRINCIPE. Bonne journée. au passage Tu pourrais éviter d'utiliser les problèmes psys comme une méthode de dénigrement d'autrui ? Merci.
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