

casdenor
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Tout ce qui a été posté par casdenor
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L'IMG n'est pas de l'eugénisme. Vous pouvez triturer le mot dans tous les sens, l'IMG (en tout cas tel que pratiqué actuellement) n'a rien à voir avec l'eugénisme. L'eugénisme contient dans son système le fait de vouloir atteindre un idéal en particulier. l'IMG n'a rien à voir avec cela.
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Ok /discussion, vu ce sur quoi part le sujet, moi je pars du sujet.
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Moins sécurisé 1°) une personne ayant tué quelqu'un n'a aucun intérêt à se rendre, vu que condamnation à mort. Donc elle va tenter par tous les moyens de s'enfuir, même si ces moyens impliquent le meurtre massifs, ou tout autre chose du genre. 2°) Face à un meurtre, une personne n'aura pas de risque supplémentaire à éliminer les témoins, ce sera même un avantage. Il y a donc soutien aux meurtres de masse. Dans le cas d'un système juste, une personne a intérêt à tuer un minimum, car plus elle tue, plus elle est dans la merde. Bref, oui, ça rend le tout beaucoup moins sécurisé. Si je tue quelqu'un dans le système actuel, et qu'il y a une dizaine de témoins, je ne vais pas tous les tuer. Dans ce système de peine, tuer les autres a plus d'intérêt, et ne pas les tuer aucun avantage. La justice n'a pas à arracher un oeil, car c'est la loi du talion. Une personne qui viole on la condamne à être violée ? Aberrant. Le oeil pour oeil, dent pour dent, reste un système barbare. Parallèlement à ça, la justice doit faire un procès, certes... mais la justice est faillible. Or, on ne peut pas dire "il y a des exceptions, mais tant pis". La justice, c'est aussi faire attention aux deux types de personnes. À l'heure actuelle, certaines personnes passent déjà des années en prisons suite à des erreurs judiciaires. L'avantage étant au moins qu'on ne leur a pas arraché d'yeux. Car ensuite, qui est coupable ? Faudra-t-il arracher les yeux au juges ? Aux avocats ? Si la victime s'est trompée, qui sera coupable de l'erreur judiciaire, et qui devra donc être condamné à perdre un oeil à son tour ? Bref, c'est un système invivable, tant idéologiquement que pragmatiquement.
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Cette loi (la loi du talion) était une bonne loi aux temps anciens. À l'heure actuelle, elle est très nettement surannée. Premièrement, parce qu'elle rend la société nettement moins sécurisée, deuxièmement, parce que se pose le problème de l'erreur judiciaire qui est irréversible (une fille me quitte, je m'arrache un oeil, dit que c'est elle, et on lui arrache un oeil par erreur judiciaire... Oh shit, une femme borgne), troisièmement parce que la justice n'a pas à venger. La justice donne ce qui est juste. Elle ne venge pas. Ce n'est pas son but.
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Connais-tu le concept de l'objectivité et de la subjectivité ? Ça pourrait te permettre de dépasser le stade enfantin de la réflexion à base de "j'ai subi, c'est à moi je juger la gravité".
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aintiemlaligent: Tu comprends comment cette phrase ? Parce que sérieusement, ta réponse est juste totalement HS, et je ne vois pas comment reformuler un truc que je trouve on ne peut plus clair. et +1 avec le poison.
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Ah si, en refusant l'avortement, tu nies sa dignité à elle. Faut arrêter de prendre les gens pour des noix à la fin. Quand on parle d'un sujet, on prend l'entièreté du sujet, on ne peut pas dire "on parle du sujet, mais pas de tout ce qui me pose problème dans le sujet".
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Désolé aintiemlaligent, j'arrête la discussion avec toi, tu ne lis pas ce que j'écris. Si quelqu'un d'autre me répond, je répondrai, cependant.
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Oh, je suis cité, quel bonheur. La maladie mentale, donc. à l'heure sanitaire qu'est celle de notre époque, il convient de bien saisir le problème, comme évoqué plus tôt, de la différence entre le psychiatre et le législateur. Le premier intervient pour aider une personne, le second, pour aider les personnes. Ces deux choses sont totalement différentes. En effet, le premier, à mon sens, ne doit pas intervenir sans volonté, soit de la personne, soit du législateur, et ce législateur, lui, ne doit intervenir qu'en cas de problème légal. En d'autres termes, nous avons deux types de maladies mentales. La première, celle de la législation, qui est, bêtement, le fait d'écarter de la société des individus qui pourraient être dangereux ou le sont, en se refusant à les mettre en prison, puisqu'on considère que ce n'est pas de leur faute, du fait de cette dite maladie mentale. La seconde, la véritable, puisque la première est juste un moyen pragmatique de fonctionnement, est présente... à partir du moment où une personne souffre des caractéristiques qui sont les siennes (roux, schizophrènes, victimes de viol, névrosé, trop grand, trop petit, je-m'en-cogne), engendrant des difficultés dans la vie quotidienne ou courante, et qu'elle souhaite y remédier. Il est évident que l'on peut souffrir sans avoir une maladie mentale, mais il est tout aussi évident que dès lors que ladite maladie pose problème dans la vie courante, et que la personne souhaite modifier cette situation, il y a matière à intervention de la médecine psy. [rajouter la suite chanalyse, chologique ou chiatrique] Pourquoi refuser aux pédophiles le terme de malade mentaux ? Pour une raison simple. Je fais une différence entre un pédophile qui se terre chez lui, essaie de rencontrer le moins d'enfant possible, et se refuse à tout acte, en d'autres termes, un homme qui souffre et qui n'aime pas cet état de fait, et qui mérite le terme de malade mental, non avec l'exclusion qui va avec, mais avec l'aide et le soin qu'il doit pouvoir avoir, et le type qui va en ville se taper des putes de 13ans, sans remords. Le second n'est pas un malade mental, c'est un criminel. Il peut, par le législateur, être nommé malade mental, parce qu'on considérera qu'il n'a pas sa place en prison selon des normes sociales, éthiques ou autres. Le premier est en souffrance, et mérite de l'aide. Voilà pourquoi je refuse aux pédophiles le terme de malades mentaux. Lorsque nous ferons la différence entre pédosexuel (pédophile actif si vous préférez) et pédophile, là, il y aura matière à enrichir le débat. Pourquoi refuser qu'une maladie mentale soit indépendante de la volonté d'un individu à être aidé ? Certains diront (et ils n'ont pas tort), que refuser de se soigner d'une grippe nous laisse quand même malade, quoiqu'on en dise, et qu'il en serait de même pour la maladie mentale. Cependant, il y a deux raisons pour lesquelles je refuse que la maladie mentale soit indépendante de la volonté d'un individu à être aidé sur ce point. 1- Un individu qui vit bien sa condition n'a pas à supporter ce genre d'affront. Malade mental est synonyme d'exclusion. Pour autant, il existe des personnes ayant des dissociation de personnalité qui vivent très bien ce système, et n'ont aucunement l'intention d'en changer. Une femme vivant avec une autre qui avait une dissociation m'a dit un jour "J'aurais du mal si ça s'arrêtait, je suis amoureuse des trois moi..." et je pense que ça résume bien; 2- Le terme maladie implique la nécessité d'être guérie. En effet, les maladies physiques possèdent une différence des maladies mentales, la majorité se transmettent. Les cancers, certes, ne le font pas, mais il y a une véritable différence, cependant, entre les deux, et, dans tous les cas de la maladie physique, il y a la considération d'un traitement qui doit se faire. "Demande à ton psy de te soigner, c'est son boulot." Une phrase qu'une mère a balancé à son fils. Outre l'énormité, qui consiste à croire qu'une maladie mentale est comme une maladie physique et se soigne avec des cachets, cet amalgame entre maladie physique et maladie mentale pose, justement, ce problème: une personne malade mentale, on attend d'elle qu'elle se fasse soigner / aider. C'est pour cette raison que je considère qu'il ne faut pas appeler maladie mentale une caractéristique psychique, pas plus qu'on n'appelle maladie physique le fait d'être roux.
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Non. Le sujet est "dignité de tout être humain". Vous voulez nier la dignité des humains, donc fatalement vous vous faites clasher.
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Je ne le fais pas parce que la loi me l'interdit, merci de ne pas me considérer comme quelqu'un d'intelligent. Le problème est que, justement, tu pars du principe qu'une personne va agir de manière proportionnée à la souffrance qu'elle endure. Or, c'est faux. D'autant plus que, par exemple, d'un point de vue purement pragmatique, tu ne peux pas condamner une personne reconnaissant le viol de la même manière qu'une personne ne le reconnaissant pas, et pourtant, si c'était à la victime de choisir la "punition" (ce simple terme met le tout hors justice), elle s'en foutrait dans la majorité des cas.
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La justice consiste à donner à quelqu'un ce qu'il est juste de lui donner. La vengeance consiste simplement à faire payer quelqu'un pour quelque chose. La justice ne venge pas, et la vengeance n'est pas juste. La vengeance peut être totalement disproportionnée, là où la justice doit agir en proportion. Une personne m'insulte, je peux avoir envie de la buter par vengeance. Mais ça ne sera jamais de la justice.
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Le problème, aintiemlaligent, c'est que la victime aura tendance à chercher la vengeance et non la justice. La différence, là, solinvictus, est que tu mets une situation qui dure, face à un événement ponctuel. Considère une personne qui se fait taper tous les jours et une personne qui se fait violer tous les jours, et tu verras qu'au final... le viol reste plus violent.
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Le viol est irréversible pasdeparanoia. Tu ne peux pas être déviolé, désolé de te l'apprendre x'). En fait, tout ce que je dis est en rapport au sexe, solinvictus. Une agression physique marque bien moins à vie. On voit nettement moins de personne qui, après s'être fait cassé la gueule une fois, sont totalement brisées. La violence physique, de même, n'est pas un retour en arrière, puisque, justement, on n'a jamais pu être violent physiquement, (sauf pour le sexe, justement, devoir de la femme etc... [bien qu'il n'y ait pas que des viols de femmes, notons le bien]), de plus, la violence, au contraire, se fait, généralement, face à un individu. La violence sexuel est face à un objet. Donc non, aucun des points que j'évoque ne peuvent être attribués à la violence, juste aux violences sexuelles.
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Viol et meurtre, quel est le plus grave ? Cette question m'a déjà été posée. J'avais répondu qu'on ne peut pas établir de hiérarchies entre ces deux crimes. Déjà parce que viol recoupe beaucoup trop de choses. Certains viols sont le fait d'une personne, et utilisent des stupéfiants, d'autres sont le fait de plusieurs personnes, certains ont lieu dans l'enfance, d'autres à l'âge adulte, d'autres à la vieillesse. Le meurtre, que ce soit sous stupéfiants ou pas, ne change pas grand chose au final. L'impossibilité à établir une hiérarchie vient principalement du fait que le viol est considéré comme une torture. De par ce fait, la question qui suivrait serait assez du même genre que "préférez-vous mourir ou qu'on vous brûle les yeux ?", ou encore, dans ce cas précis: "préférez-vous mourir, ou qu'on vous viole ?". Le fait d'être marqué à vie par un viol implique que la personne aura, bien souvent, des difficultés d'ordre sexuel ou relationnel. La haine qui se retourne contre soi, la souffrance des personnes violées, est nettement supérieure à celle d'un squelette. On la voit cette souffrance. En Europe, depuis le déclin du christianisme, est né une idéalisation de la sexualité. Elle est, en quelque sorte, l'apogée d'un couple. Notre société occidentale, fortement tournée vers le plaisir, place donc le plaisir sexuel en haut, avec même cette aberration de placer l'orgasme comme but obligatoire à atteindre, mais ce n'est pas le propos ici. Ce que je veux dire, c'est qu'avec la fin du "devoir de la femme à se faire sauter", est née, par logique, le fait que le sexe doit être consenti. Or, il y a, dans le viol, un retour en arrière. Le fait est que, dans un contexte où le sexe est vu comme quelque chose d'important (on lit sur ce même forum qu'une personne ne peut pas ne pas être sexuel sans qu'il lui manque quelque chose, et le fait d'entrer dans la vie sexuelle est considéré comme un passage important, sorte de fin de l'enfance), le viol apparaît obligatoirement comme quelque chose d'atroce. Enfin, un viol n'est pas un rapport sexuel d'individu à individu, mais d'individu à objet. Dans un contexte social où on nous apprend que nous sommes un individu, cette objectivation d'un individu est d'autant plus insupportable. Je dirais donc que le viol est placé aussi haut que le meurtre dans la hiérarchie des crimes parce que 1- le sexe est à la fois intime (christianisme), et important (libération sexuelle), il y a donc violence intime, et grave. 2- une victime survit au viol, et reste marquée à vie. 3- Le viol ressemble à un retour en arrière 4- Un individu n'est pas un objet. Là où on tue un individu (très souvent), on viole un objet.
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Bon argument de titenath, l'eugénisme, à mon sens, implique obligation d'avortement, et non autorisation. Deux choses différentes.
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Que pensez-vous des témoins de Jehovah ?
casdenor a répondu à un(e) sujet de baba71 dans Religion et Culte
Je ne considère pas cela vis-à-vis des religions pour la simple et bonne raison que je n'ai pas vu la religion utiliser les faiblesses psychologiques. Des dérives sectaires oui (et pas loin de chez moi, même), mais en général, que ce soit Islam, christianisme, hindouisme ou animisme Japonais (oublié le nom), je n'ai pas remarqué d'utilisations des faiblesses humaines. Quand je me suis senti mal, je n'ai jamais eu, de la part de ma famille, droit à un "tourne-toi vers Dieu, crois en lui, et ça ira mieux", et pas la moindre pression lorsque, adolescent, j'ai décidé de quitter le christianisme. En revanche, on peut voir la pression politique, commerciale et sectaire assez facilement. -
Que pensez-vous des témoins de Jehovah ?
casdenor a répondu à un(e) sujet de baba71 dans Religion et Culte
-1 pour les religions. +1 pour la politique et le marketing que je serais prêt à interdire autant que les sectes. Ça ferait du bien. -
Etre musulmane et féministe n'est pas incompatible
casdenor a répondu à un(e) sujet de Zarathoustra2 dans Religion et Culte
Je ne crois pas que ce soit la majorité des femmes qui marchent avec le hijab. Pas ici en tout cas. -
Etre musulmane et féministe n'est pas incompatible
casdenor a répondu à un(e) sujet de Zarathoustra2 dans Religion et Culte
Ne peut-on donc pas dire la même chose des femmes portant le voile ? libre de se plier à la pression, personne ne les oblige ? -
Faisons dans la simplicité pour expliquer mon point de vu: Les droits de la mère sont supérieurs à ceux du foetus. Mais le foetus, en tant qu'humain en devenir, possède le droit de vivre sssi [si et seulement si] 1- il n'y a pas de risque pour la mère qu'il soit retiré 2- Une personne se présente en tant que volontaire pour avoir ledit enfant. 3- les techniques permettent de mettre l'enfant en couveuse / de lui offrir une survie. Grosso modo, ce serait ça, dans un monde idéal. Mais attention, le point 2, est, à mon sens, nécessaire. Pas question de forcer une personne à abandonner son enfant à l'assistance publique. Pour la réponse pragmatique, voir mon précédent post.
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Zarathoustra, je crois justement que la définition de l'eugénisme c'est "dans le but de coller à un idéal déterminé". Après, source wiki & internet, j'en conviens, mais voilà.
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La pornographie n'est pas forcément professionnelle, il existe les amateurs, en d'autre termes n'importe qui, qui prend une photo de lui à poil / en train de coucher avec quelqu'un d'autre. Faut pas mettre les deux dans le même panier.
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Il faut trouver une limite. Cette limite, à mon sens, doit être fixée sur plusieurs principes: 1- la personne doit pouvoir avorter en évitant une grossesse non désirée. Point d'explication: Hormis déni de grossesse ultra violent, une femme se sait enceinte à 3 mois. Elle a, en effet, au minimum 2 cycles de menstruation manquant, et d'autres signes (nausées, douleurs dorsales etc...). À 6 mois de grossesse, la future mère est au courant depuis un bail. Avorter, à cet instant, ne me paraît pas pertinent. S'il y a eu déni de grossesse suffisamment long pour dépasser un tel stade... hormis cas de viol (avec plainte déposée), je ne pense pas que l'IVG devrait être permis. 2- La vie de la mère ne doit pas être en danger. Ici, on parlera plus d'IMG, mais au final, ça reste le même principe: arrêter une grossesse. Si la vie de la mère est en danger, on sauve la mère, et ce à quelque moment de la grossesse. Si on peut sauver les deux, on tente, mais s'il faut choisir, la mère a primauté. 3- Cas de conception illégale À savoir, viol, bien sur, que je n'ai pas détaillé dans le 1 pour une raison simple: pour viol, je considère que l'IVG devrait être possible à quelque stade de la grossesse. Dès l'instant où la personne a porté plainte (seul moyen d'avoir assurance qu'il y a eu viol), on permet l'IVG. Il y a quelque chose de douloureux à avoir été violé, mais refuser l'IVG pour viol me paraît l'une des pires ignominies. Quand fixer la date ? Personnellement j'aurais dit 4 mois. 4 mois, parce que la majorité des foetus ont dépassé 10cm à cet instant (ça fait un petit truc quand même dans le corps), et les cycles menstruels sont, normalement, totalement stoppés. Conséquence du point 1, IVG refusé au-delà du 4ème mois (sauf cas particulier des points 2 et 3). Parfois, je me dis qu'autoriser l'IVG jusqu'à la naissance serait une bonne chose, mais les techniques actuelles ne permettent pas encore de sortir l'enfant pour le mettre en couveuse;
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Que pensez-vous des témoins de Jehovah ?
casdenor a répondu à un(e) sujet de baba71 dans Religion et Culte
J'ai connu une personne brisée qui s'est tournée vers les témoins de Jéhovah. Le simple fait qu'ils aient utilisé sa faiblesse psychologique de l'instant pour le transformer suffit à ce que je sois assez écœuré par leurs méthodes. C'était un chouette gars.