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casdenor

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Tout ce qui a été posté par casdenor

  1. Bien sur que non, le droit n'est pas absolu sur la vie qu'elle porte en elle, puisqu'il est limité par la durée des trois mois. Toi tu veux plus, mais tu ne peux pas nier que le droit n'est pas absolu. S'il l'était, alors elle pourrait avorter jusqu'à la naissance. Ce n'est pas le cas. à l'inverse, tu n'as pas donné d'explications qui justifierait qu'on retire à une personne le droit à disposer de son corps.
  2. C'est ta fête oui, parce que quand on balance des énormités de ce genre, il est évident que ceux qui ont vécu un poil plus qu'une vie lisse, tranquille et sereine vont s'énerver. Ta condescendance éclate d'ailleurs au grand jour "Alors oui ça m'emmerde un peu qu'on arrive pas à dépasser ce genre de connerie...", y a plus rien à dire. Parce que oui, ce que tu dis sur ce sujet est insultant, et dégueulasse, fasciste au dernier degré et profondément inhumain.
  3. Comme dit depuis des pages et des pages, il y a d'ores et déjà une limitation et une barrière. Qu'elle ne te convienne pas ne signifie pas qu'elle n'existe pas.
  4. Il est des moments où la seule réponse à la bêtise est la colère.
  5. 1- Ici, on ne parle pas des personnes dangereuses pour les autres, mais dangereuses pour elles-mêmes. 2- Si tu connais les schizophrènes, tu saurais que la violence ne concerne qu'une infime minorité des cas. (environ 5%) 3- J'ai un bon aperçu de ce qu'est un hôpital psy, merci, et ça n'a, dans l'immense majorité des cas, rien à voir avec ce que tu présentes qui tiens plus du reportage tf1 que de la réalité. Je lis Krishnamurti, mais si tu penses qu'il accepterai de se voir privé de tout droit, tu n'as rien compris à ses propos.
  6. Citer du Krishnamurti pour défendre le droit à retirer tous les droits aux autres est magnifique. Tu ne sembles rien connaître de Krishnamurti, donc s'il te plaît, ne le cite pas Il n'y a aucune parano dans ce que je dis, je te cite: Merci. Au revoir.
  7. Je sais très bien que ça n'est pas ton propos, mais c'est celui de crabe-fantôme, celui qui m'a fait intervenir. Pour la limite, tu as entièrement raison, elle est difficile à poser. Mais il faut d'abord bien concevoir que cette limite DOIT être posée. Ensuite, il convient, à mon sens, de ne pas considérer les envies suicidaires comme argument suffisant pour dire qu'une personne n'est pas en état de faire son choix. Déjà, je pense qu'il faut savoir distinguer les situations de crises des autres. Une personne qui se trouve en état de choc est totalement différente d'une personne qui n'a pas envie de vivre depuis des années. Je pense également qu'on ne peut pas faire dans l'acharnement psychiatrique, c'est à dire que les traitements ne doivent pas être fait sur des durées abusives. Encore une fois, à partir de quand est-ce abusif ? ça se débat. Mais on ne peut pas nier qu'une personne sous AD depuis 10ans (si ça existe) c'est inacceptable (les personnes étant de véritables loques humaines qui se traînent, et qui, pour certaines, ne se butent pas juste parce qu'elles n'ont pas l'énergie mentale nécessaire, l'esprit coincé dans leur camisole chimique). Notre système psychiatrique n'est pas le meilleur, et comme je le disais, je défends le système tel qu'il est actuellement -en tout cas concernant les suicidaires- maintenant, si tu penses que notre système psychiatrique est le moins pire, je te signalerai que la contention, c'est à dire le fait d'attacher une personne à un lit (impossible de bouger), n'est régi par aucune loi si ce n'est la décision du psychiatre. Comme fonctionnement inhumain, on n'a pas vu pire. Ce que je défends, personnellement, c'est le schéma actuel d'intervention. Il me semble pertinent de n'avoir pas légalisé le suicide, et pertinent de ne rien faire pour le faciliter, car, je le répète, une personne qui le veut y arrivera. Il me semble également pertinent d'intervenir pour sauver la vie des individus, dans la mesure où justement, ils peuvent réussir, même avec le fait que les gens aient à intervenir, donc il n'y a aucune raison de le faciliter. Ce que je combats, en revanche, c'est toute volonté de légitimer les camisoles chimiques, de nier tout droit aux individus suicidaires, ou encore de forcer un individu à vivre par tous les moyens. Je pense qu'il y a des limites à avoir en ce domaine, et que nous ne sommes pas des machines qui doivent être réparées quand elles ne fonctionnent pas bien. à mon sens, c'est lorsque l'individu a un soucis avec une part de lui, qu'on peut commencer à s'y intéresser, et à chercher à l'aider. Je ne crois pas qu'une personne paranoïaque soit obligée de se faire soigner si elle ne le souhaite pas. Je ne crois pas qu'une personne borderline soit obligée de se faire soigner si elle ne le souhaite pas. Je ne crois pas qu'une personne ayant une dissociation de personnalité soit obligée de se faire soigner si elle ne le souhaite pas. Je ne crois pas qu'une personne suicidaire soit obligée de se faire soigner si elle ne le souhaite pas.
  8. J'ai du mal à voir en quoi une péripatéticienne ou une prostituée ne serait plus une femme en fait.
  9. Je ne pense pas qu'il soit raisonnable d'essayer "tout ce qui est en notre pouvoir". Il y a une limite à ne pas dépasser, et quand on voit le massacre dans lequel on plonge certains pour "sauver leur vie", en les réduisant à l'état de légume jusqu'à la fin de leur jour, je ne vois rien de raisonnable. Oui, il faut combattre, mais non, on ne peut pas le faire contre la volonté de la personne, et surtout, on ne peut pas nier l'humanité d'une personne en la réduisant à un appareil qui ne "fonctionne pas". Quand une personne continue de manger du fromage à chaque repas alors qu'elle est cardiaque, on ne va pas l'attacher pour la nourrir "de la meilleure manière".
  10. Tout à fait. C'est pourtant ce que tu défends. Bien sur que si tu l'exiges, puisque tu refuses aux autres le droit d'être différent de toi. Absolument pas. Comme dit, je défends le monde tel qu'il est, et je combats autant ceux qui exigent des autres qu'ils vivent que ceux qui exigent des autres qu'ils meurent. Et... on s'en fout. Une personne a le droit de choisir, et en lui niant ce droit, tu la réduis à une machine. Nous ne sommes pas des cobayes ou des machines mais des êtres humains.
  11. je m'auto-cite car tu sembles avoir loupé ce passage.
  12. Sauf qu'ici, la norme ne signifie pas "ce qu'il faut suivre" mais "ce qui est majoritairement suivi". Au passage, le fait qu'une chose demeure si l'on ne prend aucune décision rend la chose majoritaire, et ce , universellement. L'homme n'aime pas prendre des décisions. C'est exactement ce que je défends. Si tu relis, tu verras que crabe-fantôme nie que le suicide puisse être un choix, et le restreint à "un dysfonctionnement du cerveau" (dixit). Si je tendais à banaliser le suicide, je serai pour les boites à suicide. Ce n'est pas le cas. Comme je l'ai dis, le système actuel est parfait: le suicide n'est pas légal, et il n'en a pas besoin. Le légaliser ou le faciliter serait dangereux, d'autant plus qu'une personne qui souhaite se tuer le peut d'ores et déjà, on peut donc considérer qu'il n'y a aucune nécessité à le faciliter, bien au contraire. Néanmoins, je m'élève toujours contre les personnes qui nient le libre-arbitre des autres, comme crabe-fantôme, et veulent enfermer les individus dans un cadre unique et sans modulation.
  13. Je sais, sauf que tu oublies que la majorité des viols ne sont pas déclarés, et de ce fait qu'il existe une grande quantité d'IVG qui seraient refusés puisqu'on ne pourrait pas confirmer qu'il y a bien eu viol. D'ailleurs, il faudrait également s'attarder sur le fait qu'on ne pourrait autoriser l'IVG que s'il y a "accusation de viol" car on ne peut attendre la fin du procès qui dépasserait la durée de grossesse. De ce fait, cela pourrait engendrer une recrudescence des fausses accusations de viols. Bref, c'est un système intenable, à tout point de vue.
  14. .Le droit à disposer de son corps n'est pas hors-sujet quand une personne décide de disposer de son corps et que vous voulez l'en empêcher. Justement, le terme responsable ici n'est pas pertinent, car ce sont majoritairement des accidents. C'est vous qui voulez inverser la réalité en niant les droits les plus élémentaires d'une femme.
  15. Je ne fais que ça depuis des pages: un individu n'a pas à fonctionner d'une certaine manière. L'homme n'est pas un appareil qui a à être fonctionnel. Sauf que rien ne justifie que le fait que la vie tente de croitre et de se préserver fasse que ce soit ça "appréhender le monde correctement", et de ce fait, là advient le fascisme via le fait que tu veuilles interdire tout fonctionnement différent. En ce cas, le terme vient simplement de norme, et n'a donc plus aucun rapport avec le fait que tout doit fonctionner pareil, et l'argument est à nouveau non pertinent. Oui, entièrement. Tu as le droit de dire que cette personne DEVRAIT voir un médecin si elle souhaite continuer à vivre, afin de réparer son coeur. Tu n'as pas le droit d'exiger de cette personne qu'elle aille effectivement en voir un. Et c'est là toute la différence. Parce que dans aucun des deux cas la personne ne doit voir un médecin. La personne doit en voir un SI elle veut que ce ne soit plus comme c'est actuellement. Deux choses totalement différentes. En exigeant que la personne aille en voir un, tu nies littéralement sa liberté de choisir.
  16. Et pas pendant les deux tiers. C'est vrai qu'on devrait faire 50-50 si le problème était un droit entre la mère et l'enfant. Sauf que ça ne se pose pas ainsi. Les trois mois sont là pour que la personne ait le temps de s'en rendre compte et de prendre une décision. C'est même plus que juste: c'est nécessaire. Car le droit à disposer de son corps est inscrit dans les droits de l'homme. Si un individu est dépendant du corps d'un autre, ce n'est pas le soucis de l'autre. En voulant rendre la mère dépendante du corps de son enfant, il y a inversion des rôles, et là, c'est un abus total.
  17. Ce qui signifie bien qu'elle n'a pas la priorité absolue sur l'intégralité de sa grossesse.
  18. Quand on devient mère alors qu'on ne le veut pas alors si, on est dans la merde. Parallèlement, le souhait de la mère n'a pas priorité absolue sur la vie qui se développe en elle, puisque l'avortement n'est légal que jusqu'à 3 mois. Avant ce délai, le souhait de la mère prévaut car c'est SA vie et SON corps avant tout.
  19. Et je t'explique depuis tout à l'heure que ce n'est pas le cas. Depuis tout à l'heure tu ne fais que dire que si une personne est suicidaire, il faut la réparer, parce qu'elle ne fonctionne pas correctement. La normalité n'existe pas. Mais tu es complètement facho, désolé de te le dire, relis-toi. Tout tes arguments vont dans le sens d'ôter tout choix aux individus suicidaires sous prétexte qu'il n'en aurait déjà plus. Tu t'appuies sur la conception que l'homme est une machine pour dire qu'un individu doit être réparé s'il ne fonctionne pas d'une certaine manière (= s'il n'a pas envie de vivre) c'est du fascisme à l'état pur.
  20. Je parlais des personnes pauvres et des personnes violées dans le cas présent, et globalement, oui, un enfant non désiré c'est une merde dans de très nombreuses situations, faut pas se voiler la face.
  21. Euh... ne pas pouvoir réaliser un avortement après un viol ça s'appelle être dans la merde, désolé, c'est pas une question de paradigme, mais de réalité.
  22. Sauf qu'une personne en situation de faiblesse peut tenter de se suicider, mais une personne qui se suicide n'est pas forcément en situation de faiblesse. Lis un peu ce que j'écris. "Soit tu penses comme je le veux, soit tu dois être réparé" liberté ? 0. "mais t'en avais pas avant" Foutage de gueule >9000 1- être mal dans sa peau n'est pas un dysfonctionnement 2- Il n'existe aucune vie dans laquelle "tout va super bien", donc ta phrase n'a aucun sens. "Je ne dis pas qu'on n'a pas le choix, je dis que si le choix n'est pas le mien, il n'est pas acceptable." Non, désolé.
  23. Stop l'hypocrisie "tu n'as presque pas de liberté dans ta façon de penser, donc je te retire toute liberté car tu ne penses pas comme j'aimerais". * Ah... donc tu ne lis même pas ? Relis ce que j'écris stp, je ne parle pas d'abus de faiblesse sur les personnes suicidaires, mais sur des personnes en situation de faiblesse, aucun rapport donc. et merci d'arrêter avec le "leur cerveau fonctionne correctement", ça n'a AUCUN SENS.
  24. Et on mettra dans la merde les personnes pauvres et les personnes violées, mais pas les autres. Impossible donc.
  25. Je ne suis pas d'accord sur le fait que le père s'en balance. Si un avortement est plus facilement traumatique pour la femme, il y a clairement des hommes qui le vivent extrêmement mal, et la fibre paternelle peut être extrêmement développée. Ce qui n'enlève rien au fait que le gosse est dans le corps de la femme, et donc, que c'est à elle d'avoir le dernier mot en ce qui concerne l'avortement. (même si à mon sens, un homme devrait pouvoir refuser tout lien avec l'enfant et toute responsabilité, et ce, dans le même délai que la femme (-1semaine).)
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