Aller au contenu

casdenor

Membre
  • Compteur de contenus

    11 203
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    98

Tout ce qui a été posté par casdenor

  1. Tequila Moor a tout à fait compris ce que je voulais dire. Le terme automutilation me semble trop dur, et d'ailleurs, il est impressionnant, alors qu'il concerne des cas très divers, dont certains sont de simples blessures superficielles. Selfharm, littéralement "auto-blessure" ou "auto-endommagé", est beaucoup plus proche de la réalité, et plus large. Pour le reste, Blaquière, je suis désolé, mais la comparaison avec le sketch des inconnus n'est pas pertinente: j'ai expliqué en quoi les deux types de masochistes et les deux types d'asexuels sont singulièrement différents.
  2. Soit donc 30% qui ont travaillé dans les deux dernières années, et un nombre inconnu qui travaillent encore. Ces chiffres signifient quoi ?
  3. Vrai qu'on devrait arrêter de les considérer comme des humains ayant droit de choisir et les faire revenir de force, ce serait bien plus acceptable.
  4. Vu que les étrangers font le taff que les français ne veulent pas faire, où est le problème ? Parce qu'à un moment faut quand même voir les choses en face: Dans les métiers difficiles, s'il y a une majorité d'étrangers, c'est parce que la majorité des candidats SONT étrangers.
  5. 36.000 personnes pour un pays de 60 millions ? Mon dieu nous sommes envahis !
  6. Premier point: je n'ai pas préconisé l'arrêt de l'aide et le retrait de la psychiatrie. Deuxième point: Le fait est que le "sauver une vie à tout prix" = "détruire un individu et sauver un organisme est acceptable" Troisième point: Pour moi, il est dangereux de vouloir à tout prix sauver une vie, pour la raison cité ci-dessus. Ça ne signifie pas ne rien faire, ça signifie ne pas faire n'importe quoi. Ce que je préconise aurais quoi comme conséquences ? Personnellement, je ne vois pas de conséquences problématiques, vu que je ne refuse pas l'aide psy, mais veut lui assigner des limites. Autant je suis d'accord avec toi sur le fond, autant j'aimerais spécifier quand même que ceux qui sont sous AD pendant des décennies ont ultra majoritairement une vie qui n'a rien d'une vie, faite de lassitude, d'attente du lendemain, et d'un vide constant. Pas à tout prix, justement.
  7. Non, il n'y en a pas. Bien évidemment, c'est la science qui permet de remplir ton assiette, supprime la science, supprime ta bouffe, et regardons combien de temps tu survis sans manger.* Non.
  8. Rappelons que le corps fonctionne aussi par amalgame. Il n'est pas rare de découvrir que des personnes s'étant mutilées sont devenues masochistes. L'automutilation (dont le terme est totalement stupide en français d'ailleurs, self-harm est bien mieux, auto-blessure) peut être une pratique permettant à un individu de faire passer au second plan son esprit pour que tout son être se concentre sur son corps (attention, ce n'est pas le seul cas). De ce fait, il va y avoir un lien entre soulagement et douleur, et possiblement même la naissance d'une forme de masochisme. Parallèlement, il faut bien distinguer deux types de "masochisme". Le premier n'a rien de masochiste, c'est simplement le fait d'être dominé qui plaît à la personne. La douleur ici, n'est pas source de plaisir, elle est simplement un biais par lequel la soumission est effectuée. On pourrait débattre en long en large et en travers des raisons qui donnent envie de soumission, elles sont sans doute aussi plus nombreuses que les grains de sables, volonté de lâcher prise, désir de la perte de contrôle, plaisir à être transformé, et sans doute mille autres choses. Le second masochisme est le véritable masochisme et est extrêmement rare. Ici, la domination comme la soumission sont possibles, mais annexes, et totalement facultatives. Ce n'est plus la douleur qui est un biais, mais la soumission ou la domination qui est celui de la douleur. Le plaisir peut être divers. Il peut naître du fait qu'une personne n'a que peu de lien avec son corps, et le retrouve dans ces instants, engendrant comme une décharge de plaisir à se "réintégrer soi-même", dépasser ses limites. ça peut être aussi le plaisir de la sensation en elle-même comme quelque chose d'extrême. Quant aux asexuels, qui sont souvent victimes de mépris dans nos sociétés, il faut bien considérer qu'il existe également deux types d'asexuels, qui sont également répartis entre les faux et les vrais, entre ceux qui simplement, n'ont pas de désirs sexuels, et ceux qui ne veulent pas sexer. Ces deux cas sont totalement différents, puisque le premier relève de la personnalité et le second plus de la philosophie. Sain d'esprit, traumatisés, névrosés, tout ces termes pour parler des individus qui vivent leur vie sans s'occuper de celle des autres me posent un problème. J'ai toujours été fondamentalement contre le fait qu'on juge des individus sans se préoccuper de savoir s'ils sont dangereux, mais "pour leur bien". Laissons les asexuels en paix. Laissons les SM, les switch, les primaux, les hédonistes, les soumis et les dominateurs en paix, et ne venons pas les mépriser en s'occupant de leur santé d'esprit ou de leurs traumatismes. Laissons à chaque individu le libre-arbitre sur sa vie, du moment qu'il ne met pas les autres en danger, et arrêtons cette fuite en avant de vouloir constamment faire de chaque humain une réplique parfaite d'un être idéal. Cela n'adviendra pas. Et cela ne doit pas advenir. Gardons notre individualité, perverse, déviante, anormale, déchirée, tronquée, délirante, gardons nous éloigné des calculs et de la raison, et laissons nous le droit d'être qui nous sommes.
  9. Tu n'as rien montré du tout, et une personne doit toujours avoir le droit à disposer de son corps. Qu'un délai soit arbitraire ou pas, il existe quand même. Incohérence argumentative ? Non. J'ai déjà dit qu'il était arbitraire, et correspondait plus à une méthode pour donner le temps à la mère qu'à un calcul sur l'humanité de la vie en elle. ça ne rend pas la chose moins acceptable. L'esclavagisme volontaire est impossible, puisqu'il est justement un refus de droit à disposer de son corps. Sur le suicide, j'ai expliqué dans un autre sujet pourquoi ça n'est pas le cas. Quant aux mères porteuses, sur ce point, vous avez raison, la liberté à disposer de son corps érigée en sacro-saint principe pourrait y mener, si et seulement si on considérait que celle-ci permet de nier toute forme de droit au foetus. Or, ce n'est pas le cas, puisque, comme dit, on a d'ores et déjà donné des droits au foetus, et un droit à la mère: celui de faire une erreur (et donc de pouvoir avorter). De ce fait, ce système ne mène pas non plus aux mères porteuses. Pour paraphraser Blackstone: mieux vaut 10 femmes avortant n'importe comment qu'une seule violée forcée de garder son enfant. Pour ça que personnellement je me bats pour que l'homme ait un droit de rétractation temporairement à peine inférieur à celui de la femme. (inférieur pour laisser la possibilité à la femme, encore une fois, de modifier sa décision en fonction de la situation) ça c'est un mythe complet. QUI ici, connaît quelqu'un qui a avorté et l'a fait comme on passe à la poste ? Dans mon entourage, les rares personnes à avoir avorté ont mis des années à ne plus se sentir mal. Et ce sont ces personnes-là qu'on voudrait démolir en les forçant à garder un enfant dont elles ne veulent pas, qu'elles ne peuvent pas assumer ? Oui, il y a sans doute des personnes ça et là qui avorte n'importe comment. Mais ça c'est encore plus une infime minorité. Le mode de vie à l'avortement n'a rien à voir avec la réalité.
  10. Entièrement d'accord sur ce point. Le bonheur n'est pas plus hiérarchisable que la souffrance.
  11. Bien sur que non, tout son raisonnement est rationnel, il n'y a aucune part pour l'humain et la réalité.
  12. C'est bien ça le soucis: si tu ne te préoccupes que de l'intégrité physique d'un individu, ça signifie que tu le déshumanises totalement. On peut débattre du moment à partir duquel la psychiatrie doit progressivement se retirer. On peut débattre des méthodes. Mais on ne peut pas dire qu'il est acceptable qu'on détruise un individu pour sauver un organisme.
  13. mouahahahahahahahahahahahahaha. Bon, si on avait besoin d'une preuve supplémentaire que tu n'y connais rien, au moins cette fois-ci on l'a. ça me fait penser à ça tiens: http://www.labandepasdessinee.com/bpd/18-gachis
  14. Entendons-nous bien femzi, je ne nie absolument pas que la peur empêche certains de faire le pas. Mais je pense que justement, il ne faut pas que la société combatte cette peur. Elle fait partie de l'individu, et elle est bien souvent l'envie de vivre, sous sa forme la plus primitive. C'est pour ça que je m'oppose à l'aide, en aucun cas il n'y a condescendance de ma part. J'estime simplement que c'est là un juste milieu. Je combats autant celui qui donne une corde à un suicidaire que celui qui l'enferme 15ans en institut psychiatrique et le bourre de cachetons jusqu'à lui ôter toute personnalité. Le premier me semble un salaud, le second, un salaud également.
  15. C'est ça, avec en sus, dans cette société, les outils mis à disposition pour se tuer, dès qu'une personne le demande. Pour le reste, n'importe qui qui a accès à internet peut trouver un moyen de se tuer sans douleur en moins d'une heure de recherche, et ce, avec des outils vendus en grande surface. Encore faut-il chercher, ce que peu de gens font. C'est pour ça que je refuse toute aide au suicide: il y a déjà tous les moyens de se tuer. Des moyens expéditifs, des moyens rapides, des moyens sans douleur, tout existe déjà, et est d'ores et déjà accessible. Rien qu'avec les produits que tu as chez toi, dans ton frigo, dans ton placard et dans ta salle de bain, tu as de quoi, en quelques heures, créer un cocktail 100% létal, et indolore. Faut juste chercher comment. Une personne réellement déterminée à se buter y arrivera. Ça me rappelle un peu les forumactifs. Ceux qui connaissent cette grande plateforme de forum, savent qu'il y a quelques années, de nombreux forums interdisaient la désinscription de leur membre et ne supprimait pas leur compte. Beaucoup pleuraient sur ce sujet. Mais en réalité, ils s'en foutaient. Ceux qui étaient vraiment décidé à ne plus avoir leur compte trouvaient l'outil forumactif pour supprimer leur compte, et le faisait disparaître. Là est la différence entre la personne qui veut véritablement, et celle qui désire.
  16. Je pense que le suicide est au-delà de la notion de justification et de valeur morale. Il n'est pas bien ni mal. Il n'est ni justifié, ni injustifié, ni égoïste, ni altruiste. Il est, ou n'est pas. La question de la justification viendrait immanquablement à chercher une échelle dans la souffrance, et qui que ce soit qui a déjà fouillé un peu le sujet sait que c'est impossible. On aimerait bien pouvoir quantifier, créer une échelle, mettre dans des cases, mais l'humain est bien plus complexe que ça. Pour revenir au point, en effet, si mère nature avait offert un système de mort immédiate, il y en aurait bien plus souvent. De même que si ce système de boite à suicide existait. C'est là, justement, où je défends ma position dans le système actuel, hormis acharnement psychiatrique que je combats. Pour ma part, je pense qu'il ne faut pas aider ni faciliter le suicide, mais qu'il convient également de ne pas le combattre à n'importe quel prix. Légalement, je n'ai pas le droit de ne pas intervenir pour sauver quelqu'un et c'est très bien. Légalement également, je ne risque rien si je tente de me suicider. La loi est très bien faite à mon sens. La situation actuelle, hormis acharnement psychiatrique encore une fois, est très bien. Tout ce qu'on peut espérer c'est simplement qu'on ne tombe pas dans une espèce de société fasciste aseptisée dans laquelle un individu finirait attaché à une table pour ne pas manger trop de sel, trop de poivre ou trop de viande, à qui on administrerait parfaitement la bonne quantité d'eau, et à qui on interdirait tout plaisir qui pourrait mettre sa vie en danger à court, moyen ou long terme. Ce genre de société naît à partir du moment où l'on décrète qu'un être a un seul et unique fonctionnement, et que tous les autres doivent être corrigés. Et le terme fascisme ici, est à prendre au sens strict du terme: Une idée d'un homme idéal, qu'on essaye d'appliquer à tous, et qui nient les droits de ceux qui n'y correspondent pas. @The dalek: pour être précis il a dit "j'aurais écouté ce qu'ils avaient à dire, car c'est ce que personne n'a fait" Comme toujours une intelligence remarquable, et je conseille d'ailleurs de regarder la vidéo dans son intégralité.
  17. À mon sens, justement, non, on peut partir de cet a priori mais on n'en est pas obligé. Ce qui n'empêche pas de réagir d'ailleurs. Comme je le disais, il faut d'abord être d'accord sur le fait qu'il faille la distinguer, et ensuite s'occuper plus en détail des moyens. Je n'ai pas la science infuse, et pas toutes les réponses. Mais je sais que certaines ne peuvent être bonnes. Hum... Encore une fois, c'est justement parce que les propos de crabe-fantôme sont ceux qui légitiment ce genre de traitement que je suis intervenu sur ce sujet. Quand on considère que l'homme est une machine qu'il faut réparer pour qu'elle fonctionne, on se fout royalement des droits de l'homme, tant que la personne vie, et on aboutit à ces carnages psychiatriques. Non, pas pour qu'il soit déclaré libre de se suicider, mais pour qu'il soit déclaré qu'il y a eu acharnement psychiatrique, et que celui-ci doit cesser, nuance complète. Je m'explique: Le problème ici sont les personnes que la psychiatrie détruit totalement en tentant de les sauver. Et c'est cette psychiatrie là qu'il faut combattre. Il n'est pas question de délivrer un permis de suicider, il n'est pas non plus question d'exiger qu'on laisse une personne se buter. Il est question de ne pas déshumaniser les individus qui souhaitent mourir, de ne pas considérer l'homme comme une machine, et de ne pas faire d'acharnement psychiatrique.
  18. Justement, il n'est pas question de le juger inapte à décider, à moins d'avoir des raisons de ce faire. Mais la volonté de mourir n'en est pas une suffisante. Et le fait que la personne soit apte à décider ne signifie pas qu'il faille dire amen. En revanche, ça signifie qu'il ne faut pas non plus abuser d'elle en la privant de ses droits. Et pourtant, il est nécessaire de la poser, car il n'est pas tolérable d'attacher des personnes à des lits pendant des mois en les gavant de cocktails jusqu'à ce qu'ils soient tellement abrutis qu'ils ne soient même plus capable de faire quoique ce soit par eux-mêmes. Il est exact que les critères seront arbitraires cependant. mais arbitraire ne signifie pas mauvais. L'arbitraire peut tout à fait être la reconnaissance d'une nécessité impossible à pleinement atteindre, et donc que l'on pose à un emplacement. Encore une fois, il n'est nullement question d'interdire à quelqu'un de se jeter sur une personne qui se trouve sur des rails. Il n'est pas non plus question de laisser les personnes dans leur merde. Il est question de garder cette distanciation nécessaire, d'accepter qu'un cardiaque mange du fromage, d'accepter de considérer que l'on n'a pas le droit d'abrutir quelqu'un de médicament jusqu'à ce qu'elle ne soit plus capable de rien. Parce qu'au final, c'est bien ça le soucis: en considérant qu'il faut sauver à tout prix quelqu'un, on légitime la contention et l'usage abusif des médicaments, et, au final, on nie toute dignité et toute humanité de la personne. Encore une fois, on ne peut réduire l'homme à une machine, et on ne peut nier le droit à un individu de faire ces choix. De ce fait, il convient de savoir poser une limite. Discuter de la limite est un sujet passionnant. Discuter du fait qu'il faille la poser me semble un sujet insoutenable, parce que ça signifie littéralement "à partir de quand dois-je considérer l'autre ?". J'ai toujours envie de répondre: "constamment". On doit TOUJOURS considérer l'autre.
  19. Non, aucun rapport entre la maîtrise de soi et la condescendance, même si la seconde implique la première en général. enfin, je vais arrêter là, de toute manière, discuter avec une machine n'a aucun intérêt.
  20. Implique que ta condescendance est une réaction, alors que tu en as fait usage bien avant la moindre attaque. Bref: go out, troll.
  21. Et rebelote vers la condescendance. En même temps de la part de quelqu'un qui refuse aux autres le droit d'être différent de lui, comment s'en étonner ?
  22. J'y croirais, si ta position dans ce débat n'était pas celle que tu as donné. Non, il y a bien refoulement pur, et volonté d'annihiler toute forme d'émotion, pour ne garder de l'humain qu'une image fonctionnelle, déterminée, et creuse. Mais au moins, ça permet d'expliquer ta position.
  23. Bien ce que je pensais. Comme souvent, ceux qui apprennent que l'affect créé la douleur, prennent le parti de fuir la douleur en supprimant l'affect. Logique, dans ce cas, que tu te sentes bien dans un monde où tu n'es plus que mécanique. Tu as supprimé tout ce qui fait de toi autre chose qu'une machine, et tu aimerais que ce soit pareil pour les autres. Aucune acceptation ici, simplement un refoulement. Tu n'as pas accepté d'être, tu as simplement refoulé l'être, pour qu'il ne reste qu'un système mathématique et rationnel. Malheureusement, ça n'a rien d'une position tenable, c'est simplement une erreur de lecture. Qu'on fait facilement, qui plus est.
  24. Et du coup tu te sens mieux en réduisant l'homme à une machine ?
  25. Tu ne présentes pas d'alternatives raisonnable à la souffrance. Tu présentes la déshumanisation complète, la destruction du libre-arbitre et de l'individualité. Ce lynchage, c'est celui de l'homme contre la machine, celui de l'émotion qui dit "ta gueule", parce que peut-être que l'émotion fait mal, mais elle fait quelque chose, elle existe, alors que ton "alternative" ne fait rien, et elle tue sans affect, laissant juste des zombies fonctionnels et animés dans son sillage.
×